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Sujet : [Nouvelle] Onirisme pétersbourgeois

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Homm Homm
MP
Niveau 15
23 juillet 2015 à 02:10:39

Salut !

Voici une courte nouvelle écrite à l'occasion du concours d'écriture inter-forum.
J'aimerais que vous me donniez vos avis.
Merci d'avance !

__________

1870

La vapeur brûlante éjectée des locomotives, les chaudières bourdonnantes, les chauds Austru -si semblables aux vents du Midi qui soufflent sur les côtes Nicoises- ou tout simplement le passage effrené des voyageurs tendait à rendre l'atmosphère de la Gare de Vitebsk difficilement supportable. Le climat russe était traître, Jean l'apprit au cours de ses voyages : glacial et terrible en hiver, et parfois d'une suffocante chaleur en été. N'étant pas un homme de science, Jean s'était pourtant surpris à se retrouver captivé par un taité de météorologie publié dans le Bulletin de l'Académie impériale des sciences de Saint-Petersbourg et décrivant ce phénomène. Dévalant les marches de son wagon avec entrain, Jean tamponna légèrement son front suant d'un mouchoir en soie. La gare ne semblait pas bien vaste mais affichait une grande magnificence. Son architecture classique et le ton jaune ocre et blanc de ses murs suffisaient à manifester chez lui une certaine fascination.

Dans ses lettres, Ekaterina vantait la beauté et l'allégresse de la capitale impériale. C'est cette relation epistolaire qui poussa l'artiste à faire ses bagages et à quitter son appartement moscovite. Les lignes adroites et la qualité de verbe de sa correspondante petersbourgeoise suffirent à séduire l'expatrié.
On disait que la beauté d'Ekaterina Anatolievna Koukarina n'égalait que son amour de l'art. Jean qui recherchait à la foi une muse et un mecenat n'en demeura que plus excité à l'idée de rencontrer cette aristocrate. Pendant des mois, il s'efforcat à peindre et à publier quelques nouvelles, tantôt parues dans le Télégraphe de Mouscou tantôt dans Le Contemporain. Jean s'était par ailleurs exalté de se voir attribuer l'honneur d'être publié dans la revue qui avait autrefois imprimé les textes de génies littéraire : Tolstoï, Pouchkine, Gogol et tant d'autres. Dès qu'il reçut l'argent que ses acheteurs lui devaient, il s'était empressé de se payer un billet de train et emporta toutes ses affaires dans son voyage.

Et le voici désormais en plein coeur de l'Empire Russe, dans sa dimension la plus noble et la plus palpable. Un cocher attendait Jean à la sortie de la gare. Dans un russe absolument limpide, il pria le voyageur de s'installer et le prépara à une visite conventionnelle de la cité. Tandis que les sabots des chevaux claquaient sur les pavés, s'accordant dans une agréable mélodie, Jean restait béa devant les beautés de Saint-Petersbourg. Né à Nice il y a 25 ans, il avait passé une vie de bohème, à voyager partout en Europe. Il avait vu des choses magnifiques et inspirantes, mais ce à quoi il assistait dorénavant semblait véritablement indescriptible. Longtemps charmé par la beauté du pays, la capitale impériale symbolisait le coeur de toutes les Russies, pure et magnifique, distillée de toute misère. La calèche traversa le fameux Pont des Baisers pour traverser la Moïka. Une fois la rivière franchie, Jean ne se souvînt plus de rien. Il s'était assoupi durant le trajet. A son réveil, il fut frappé par une étrange sensation : Le cocher semblait avoir une voix complétement différente, s'en était presque amusant. Probablement une simple illusion provoquée par la fatigue. En tout cas, la voiture hippomobile s'était arrêtée au milieu d'une large place au bout de laquelle trônait une magnifique batîsse baroque à la façade bleue givrée. Une jeune femme attendait devant la calèche. Elle avait des cheveux de miel, coiffés en plusieurs tresses qui, tel Raiponce, lui descendaient harmonieusement le long de l'échine. Jean baisa la main qu'elle lui tendît. Une douce odeur de lilas parfumait sa peau. Parée de bijoux et d'étoffes, la comptesse portait une simple mais néanmoins élégante robe bleue majorelle. Un pendentif orné de lapis-lazuli s'accordait avec ses yeux de la plus merveilleuse façon.

"Je crains d'être indigne de m'adresser à une grâce telle que vous lorsque je peine moi même à être présentable.
-Ne soyez pas sôt. Votre petit costume, votre air negligé et votre accent -Seigneur !- vous donnent un air irrésistible.
-Il me tardait de vous rencontrer. Vos verbes m'ont inssuflé une grande passion, et si il y ai quelque chose de bien plus charmant encore que votre tenue, il s'agit bien de votre éloquence.
-Que n'ai-je pu avoir le loisir de vous rencontrer plus tôt. Aimez-vous mon parfum ?
-Madame, je peux sentir l'été m'étreindre à votre approche. Il vous sied à merveille.
-La Tsarine se fournit auprès d'un de vos compatriotes, Henri Brocard. La Cour importe ses flacons depuis Moscou."

Ekaterina sourit. Elle proposa son bras à Jean. Ils avancèrent d'un pas nonchalant vers le Palais.

"Magnifique, n'est-ce pas ? J'espère que la visite de la ville vous a plu. Cela doit vous être bien différent de l'austérité et de la froideur moscovite.
-Qui du Seigneur ou de votre grâcieuse personne devrais-je remercier de m'avoir donné l'opportunité de m'installer ici.
-Saviez vous que le Palais d'Hiver, en plus de servir de résidence hivernale à la famille impériale et à la Cour, est un grand musé d'art ? La collection comporte plusieurs centaines d'oeuvres.
-Je ne savais pas que la noblesse entretenait une relation si intimiste avec l'art. Vous avez dit une résidence hivernale ?"

La jeune femme se contenta simplement de sourire.

A leur approche, les portes du palais s'ouvrirent. Jean fut étonné de ne voir aucun garde à l'intérieur. Il fut néanmoins ébloui, littéralement, par toute la lumière qui se dégageait des nombreux lustres en cristal. Ekaterina conduisit son ami dans une grande salle, si vaste qu'elle aurait pu y accueuillir des centaines de convives. Sans qu'il ne s'en explique la raison, une mélodie parvînt jusqu'aux oreilles de Jean. La comptesse lui proposa une dance. Bientôt, les deux jeunes gens tournoillaient, virvoltaient au milieu de ce palais mystérieusement vide, dansaient gracieusement sur la musique de cet orchestre fantomatique. Seuls, seulement entourés des illustres spectres qui avaient un jour dansé en ce lieu, leurs corps ne semblaient faire plus qu'un tant la symbiose entre les deux êtres semblait surréaliste. La robe bleue majorelle s'animait parallèlement aux pas de dance d'Ekaterina. L'aristocrate faillit perdre son collier, mais l'emeraude tint finalement bon. Essouflés, aveuglés par les éclats coruscents émanant des lustres, leur valse se transforma en un grotesque ballet et ils rièrent aux éclats jusqu'à en perdre l'équilibre et à tomber l'un sur l'autre.

L'instant d'après, Jean se retrouvait assit sur un tabouret, une palette pleine de peinture dans la main gauche et un pinceau à poils fins dans la main droit. Ekaterina était allongée nue sur un divan. Elle posait langoureusement pour le peintre. Aucun homme n'aurait pu résister à l'appel d'une si belle créature. Et, bien que tombé amoureux de la comptesse, Jean se contenta simplement de peindre. Acteurs d'un amour platonique, metaphysique, leurs âmes n'en formait plus qu'une, unie lors de cet instant si onirique. Jean s'appliquait à transposer parfaitement chaque détail. Chaque courbe du corps féminin était soigneusement dessinée, chaque détail de la coiffure retranscrit à merveille, de sorte que l'enchanteresse se trouva bientôt représentée dans la plus grande perfection. Jean s'attela sur l'ultime élément de sa toile. Il choisit le pinceau le plus adapté et commenca à donner couleur à la pierre précieuse ornant le cou de la comptesse. Le rubis était flamboyant, étincelant. Ses tons rouges s'accordaient avec harmonie. Jean se recula pour admirer son travail. Après réflexion, quelque chose lui paraissait étrange. La pierre du pendentif d'Ekaterina n'était pas rouge lors de leur dance.Ce n'était pas un rubis mais une émeraude. Et lorsqu'il marchait avec elle avant d'entrer dans le palais, la comptesse était parée d'un lapis-lazuli. En relevant la tête, Jean fut stupéfé de voir que la comptesse s'était volatilisée. Il regarda sa toile et se rendit compte que les traits qu'il avait peint se gondolaient. En un instant, toute la pièce se mit à se déformer, à tourner dans tous les sens. Les boiseries changeaient de couleur, les lumières devenaient de plus en plus étincelantes. Jean ressentit des picotements dans ses doigts qui se mirent bientôt à saigner.

Jean ouvrit les yeux. Le plafond était sombre et l'air humide. Un rat était en train de lui grignotter l'index. Il dégagea légèrement sa main pour faire fuir la bestiole puis laissa échapper un terrible soupire. En face de lui, un barbu lui asséna un sourire édenté.

"Tu es pénible quand tu rêve. Le même cauchemar ?
-Le rêve ne prend cette tournure cauchemardesque qu'à la fin. Tout semble normal, très réaliste. Et plus le rêve se déroule, plus il est incohérent. A la fin, je me rend compte que cela n'est pas réel et je me réveille.
-Tu devrais l'oublier. C'est à cause de cette histoire que tu pourris ici. Les hommes mariés apprécient rarement que leur femmes prennent un amant.
-Si seulement nous ne nous étions pas fait prendre cette nuit-là.
-Si seulement. Réjouis-toi. Le bagne de Sibérie reste moins terrible que si l'on t'avait chatré.
-J'en doute.
-Essaies de te rendormir. Moi aussi j'aimerais avoir un peu de sommeil."

Jean se repositionna dans sa couche, ferma les yeux, et retomba endormi.

[B]etween [B]etween
MP
Niveau 10
23 juillet 2015 à 16:49:28

Quelques fautes par ci par là, tu écris dance au mieux de danse, pourtant tu ne te trompes pas quand tu conjugues le verbe "danser" :noel:
Quelques fautes d'accord / conjugaison, comme à la fin : "Tu es pénible quand tu rêveS"
"Les hommes mariés apprécient rarement que leur femmes prennent un amant."
Soit les hommes ont plusieurs femmes et donc "LeurS, soit ils n'en n'ont qu'une et "leur femme prenne"
( Parce que c'est peut-être moi qui me trompe pour la deuxième option :( )

Je n'ai pas trop aimé le "corps" du texte, par contre, je trouve que la chute est intéressante, assez bien amené, tu nous donnes des éléments pour imaginer la cause de son emprisonnement.

Ca reste un bon texte, relis le et corrige les autres fautes :oui:

+ J'adore ton avatar :noel:

Homm Homm
MP
Niveau 15
23 juillet 2015 à 16:53:18

Merci pour ton avis !

Quand tu parles du "corps" du texte, tu parles de la présentation, de l'aspect purement visuel ? Ou alors je n'ai pas compris, pourrais tu m'expliquer ?

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
23 juillet 2015 à 17:14:43

Lu ce matin.
Texte joliment écrit, d'une bonne qualité générale, du coup je vais pinailler sur les détails. :hap:

Il y a, outre les fautes de frappe ou d'orthographe dont certaines ont déjà été relevées, quelques tournures de phrase qui m'ont laissé un peu perplexe. Par exemple :
"dans sa dimension la plus noble et la plus palpable"
"distillée de toute misère"

Ou encore, le passage avec la voix du conducteur de calèche :
"Dans un russe absolument limpide"
S'il est russe, on se doute qu'il parle sa propre langue parfaitement. La remarque est un peu étrange. Alors certes, tu insistes dessus pour ensuite dire que le héros ne reconnaît plus sa voix, mais c'est quand même bizarre.

Sinon, ce sont tes dialogues qui m'ont le plus gêné, tes protagonistes s'expriment d'une manière bien trop ampoulée. Je comprends bien que tu as cherché à retranscrire une certaine élégance du langage, mais personnellement je trouve l'effet plutôt raté. Par exemple :
"Je crains d'être indigne de m'adresser à une grâce telle que vous lorsque je peine moi même à être présentable."
"Qui du Seigneur ou de votre grâcieuse personne devrais-je remercier de m'avoir donné l'opportunité de m'installer ici."

Au final, ça reste un texte que j'ai bien apprécié lire ; il n'y a pas grand chose à changer pour le rendre irréprochable.

Homm Homm
MP
Niveau 15
23 juillet 2015 à 17:37:02

Merci beaucoup pour ton avis Arduilanar :ok:

Pour les tournures de phrases que tu as pris en exemple, personnellement elle ne me gêne pas trop donc de ce côté là je ne pourrais pas argumenter objectivement en ma faveur :hap: Elle me semble juste normale :(
"Dans sa dimension la plus noble et la plus palpable" :d) En effet à cette époque, Saint-Pétersbourg est la capitale de l'Empire Russe, du coup cette phrase appuyait le sentiment de grandeur de la cité : C'est dans cette ville qu'on se rend compte à quel point on est en plein coeur de l'Empire.

"Distillée de toute misère" :d) C'était pour souligner le fait que la ville, telle qu'elle apparaît aux yeux de Jean, est totalement propre, splendide, noble et riche : Comme si c'était le résultat d'une expérience alchimique, un produit duquel on aurait distillé la misère et la pauvreté, d'habitude bien présentes dans ce genre de grande ville (D'autant plus que l'économie de l'Empire Russe ne se porte pas très bien et que le servage a seulement été abolit quelques années plus tôt, mais ça c'est plus une parenthèse historique)

"Dans un russe absolument limpide" :d) C'était juste pour marquer le fait que Jean -qui n'est pas russe d'origine- , comprend parfaitement la locution du conducteur : Il parle dans un russe parfaitement compréhensible. C'était juste pour appuyer sur la les origines de Jean et pour donner encore plus l'illusion que tout est parfait, jusque dans l'accent du cet homme.

Pour les dialogues effectivement, j'aurai du mal à argumenter. Je comprend que cette façon de parler ne t'ai pas plu, j'ai essayé de retranscrire une atmosphère hyper noble et littéraire, vu que les deux protagonistes évoluent dans un milieu d'élite sociétale et intellectuelle.

En tout cas merci d'avoir prit le temps de lire et de me donner ton avis !

[B]etween [B]etween
MP
Niveau 10
23 juillet 2015 à 18:21:19

Le 23 juillet 2015 à 16:53:18 Homm a écrit :
Merci pour ton avis !

Quand tu parles du "corps" du texte, tu parles de la présentation, de l'aspect purement visuel ? Ou alors je n'ai pas compris, pourrais tu m'expliquer ?

Oui je n'ai pas trop apprécié la présentation, ce n'est pas un problème venant de ton texte, mais plutôt de mes gouts :noel:

Arduilanar Arduilanar
MP
Niveau 10
23 juillet 2015 à 19:12:07

Pour être plus précis, je trouve le terme de "dimension" étrangement choisi, et qu'il colle assez mal avec "palpable".
Quant à "distiller", je suis à peu près certain qu'on ne peut pas l'employer comme tu fais - distiller quelquechose de quelquechose, comme si tu voulais dire "purifier de" ou "purger de".

Pour les dialogues, ce n'est pas qu'ils soient "recherchés" qui pose problème, mais plutôt que ça tombe à côté et que ça paraît assez maladroit. Les formulations sont certes lourdes, mais en plus elles ne paraissent pas authentiques.

Homm Homm
MP
Niveau 15
23 juillet 2015 à 19:28:23

Très bien je prend note, merci pour tout !

--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
24 juillet 2015 à 11:18:56

Rah, pourquoi avoir collé Raiponce comme référence toute moche dans ce texte :rire: ... Il y avait Sissi, si tu voulais plus sw4g :hap: ...
(Je continue de llire, ok, ok, et après je commente)

--crazymarty-- --crazymarty--
MP
Niveau 10
24 juillet 2015 à 11:47:58

Lu. Peu à rajouter par rapport à ce qui a déjà été dit concernant les fautes...
Les quelques références que tu glisses devraient être un peu plus étudiées, pour éviter les anachronisme (le bleu majorelle, c'est 1937 pour info).

Sinon, j'aime bien l'ambiance, chaude, envoutante, bref, onirique. J'espère que tu as d'autres productions de cet acabit, car c'est pas dégueulasse :hap: ...

Homm Homm
MP
Niveau 15
24 juillet 2015 à 14:08:59

Haha merci !

Pour Raiponce je peux tout expliquer ne me frappez pas :hap:
Avant d'être une niaiserie Disney (ou je sais plus quel studio), c'était un conte allemand du début du XIX siècle donc chronologiquement ça correspondait et j'avais pas trouvé d'autre comparaison :hap:

Pour le bleu marjorelle je n'étais absolument pas au courant :rire:
Je recherchais une couleur dans les tons bleus (rapport au rêve encore une fois) et j'aimais bien celle là :(

Merci pour ton avis en tout cas :ok:

Homm Homm
MP
Niveau 15
28 juillet 2015 à 22:59:15

Si d'autres ont des avis, n'hésitez pas ça me ferait bien plaisir :hap:

J'aimerai bien écrire un truc avant mon départ pour 2 semaines de vacances (Vendredi) mais il me reste tellement peu de temps que j'ai la flemme :(

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
29 août 2015 à 00:42:35

J'avais déjà lu ta nouvelle, je n'avais simplement pas critiqué. Voilà mon ressenti.

Tu commences avec une phrase beaucoup trop longue je trouve. Quelque chose de court et précis encourage toujours la lecture. Quitte à faire ton énumération après.

"Et le voici désormais en plein coeur de l'Empire Russe,"

Tu écris ton texte à l'imparfait, et ça c'est du présent. Cela m'a interpellé. Un simple "il était désormais en plein coeur..." aurait suffit pour moi.

Le coup de Raiponce, même justifié, ne passe pas, désolé :noel: !

"Aucun homme n'aurait pu résister à l'appel d'une si belle créature. Et, bien que tombé amoureux de la comptesse, Jean se contenta simplement de peindre."

Jean n'est pas un homme ? S'il l'est quand même, je pense qu'il faudrait mettre un "mais" au lieu d'un "et" afin de marquer l'opposition. La tournure reste quand même bizarre.

"En face de lui, un barbu lui asséna un sourire édenté.
"Tu es pénible quand tu rêve. Le même cauchemar ?""

Le vieux sourit pour dire à son pote de cellule qu'il l'énerve ? C'est troublant.

"-Le rêve ne prend cette tournure cauchemardesque qu'à la fin. Tout semble normal, très réaliste. Et plus le rêve se déroule, plus il est incohérent. A la fin, je me rend compte que cela n'est pas réel et je me réveille."

J'aurai tourné la discussion autrement : ici tu ne fais que résumer ce que le lecteur vient de lire, peu intéressant pour nous.

"Jean se repositionna dans sa couche, ferma les yeux, et retomba endormi."

Il doit pas être très tourmenté le bonhomme pour se rendormir comme ça :hap: ! Plus sérieusement, je pense que tu aurais pu trouver mieux comme phrase de chute. A la limite, je dirais que l'avant dernière est plus pertinente : le vieux aussi veut rêver, et le lecteur peut imaginer une autre histoire se dessiner.

En bref, bon texte, j'aime cette période, cette élégance à la 19ème, cet onirisme, ... Les personnages ne sont pas très détaillés, c'est dommage, Jean et Katerina semble déjà se connaitre : même après une relation épistolaire, la 1ère rencontre physique est importante. Les dialogues ne m'ont pas gêné, c'est un peu surfait, mais j'aime ce condensé presque cliché de maniérisme.

En parlant de cliché, on passe de la belle et la bête (la danse dans le palais fantomatique) à Titanic (la scène de peinture). Mais je pardonne largement, tu me transportes un peu là bas, et c'est toujours agréable de ressentir la force du 19ème.

Merci !

Homm Homm
MP
Niveau 15
29 août 2015 à 01:29:25

Tout d'abord, merci d'avoir prit le temps de lire et d'écrire cette critique.

Tu commences avec une phrase beaucoup trop longue je trouve. Quelque chose de court et précis encourage toujours la lecture. Quitte à faire ton énumération après.

C'est vrai que j'ai l'habitude de toujours écrire une longue phrase descriptive en terme d'introduction. Personnellement je trouve que ça rend mieux à la relecture de mes propres textes mais je ne m'étais jamais dit que ça pouvait effectivement décourager le lecteur qui débute le texte par une longue et complexe phrase. Maintenant que tu le dis, c'est vrai que ça peut décourager. En tout cas je prend note.

"Et le voici désormais en plein coeur de l'Empire Russe,"

Tu écris ton texte à l'imparfait, et ça c'est du présent. Cela m'a interpellé. Un simple "il était désormais en plein coeur..." aurait suffit pour moi.

C'est vrai que pour le coup c'est une maladresse. Je n'ai pas trouvé la formulation choquante à la relecture mais j'aurais effectivement du poursuivre sur de l'imparfait pour ne pas compliquer les choses.

Le coup de Raiponce, même justifié, ne passe pas, désolé :noel: !

C'est tout l'art de foirer une référence foireuse :oui: :hap:

Aucun homme n'aurait pu résister à l'appel d'une si belle créature. Et, bien que tombé amoureux de la comptesse, Jean se contenta simplement de peindre."

Jean n'est pas un homme ? S'il l'est quand même, je pense qu'il faudrait mettre un "mais" au lieu d'un "et" afin de marquer l'opposition. La tournure reste quand même bizarre.

Tout à fait, erreur de ma part encore une fois

"En face de lui, un barbu lui asséna un sourire édenté.
"Tu es pénible quand tu rêve. Le même cauchemar ?""

Le vieux sourit pour dire à son pote de cellule qu'il l'énerve ? C'est troublant.

C'était plus une marque de sarcasme de la part du "co-détenu". Peut-être aurais-je du appuyer sur la plaisanterie du vieux mais j'ai préféré laisser le lecteur deviner les choses.

-Le rêve ne prend cette tournure cauchemardesque qu'à la fin. Tout semble normal, très réaliste. Et plus le rêve se déroule, plus il est incohérent. A la fin, je me rend compte que cela n'est pas réel et je me réveille."

J'aurai tourné la discussion autrement : ici tu ne fais que résumer ce que le lecteur vient de lire, peu intéressant pour nous.

S'il y a une phrase que je regrette d'avoir écrit dans le textes c'est bien celle là. Je suis tout à fait d'accord, elle est trop longue et inintéressante pour le lecteur et ne sert pas à grand chose vu que la nouvelle est quand même assez courte.

Jean se repositionna dans sa couche, ferma les yeux, et retomba endormi."

Il doit pas être très tourmenté le bonhomme pour se rendormir comme ça :hap: ! Plus sérieusement, je pense que tu aurais pu trouver mieux comme phrase de chute. A la limite, je dirais que l'avant dernière est plus pertinente : le vieux aussi veut rêver, et le lecteur peut imaginer une autre histoire se dessiner.

J'avais trouvé la chute correcte mais rapide et perfectible en effet. J'aime bien ton idée du vieux qui veut aussi goûter au sommeil, j'aurais du y penser :noel:

Les personnages ne sont pas très détaillés, c'est dommage, Jean et Katerina semble déjà se connaitre : même après une relation épistolaire, la 1ère rencontre physique est importante. Les dialogues ne m'ont pas gêné, c'est un peu surfait, mais j'aime ce condensé presque cliché de maniérisme

La contrainte technique des 1500 mots (je rappelle que c'est le texte que j'ai posté pour le concours interforum) m'empêchait de trop détailler les personnages, je voulais qu'il soit une part du récit dont on ne connait pas grand chose hormis les grandes lignes. Le côté superficiel des dialogues est en revanche assumé, je trouvais que cela renforçait l'onirisme, l'irréalisme de la situation et le caractère expéditif de leur rencontre, un peu comme si les deux protagonistes s'étaient déjà vu (Dans son rêve, Jean reconstitue partiellement la réalité des choses et sa rencontre avec Ekaterina, d'ou la manière très expéditive des choses. C'est un peu comme si, au lieu de regarder un film, il se faisait seulement les meilleurs passages parce qu'il connait déjà l'histoire).

En parlant de cliché, on passe de la belle et la bête (la danse dans le palais fantomatique) à Titanic (la scène de peinture). Mais je pardonne largement, tu me transportes un peu là bas, et c'est toujours agréable de ressentir la force du 19ème.

Je n'avais aucunement l'intention de faire référence à ces deux oeuvres (même si j'ai pensé au Titanic au moment de relire le texte). Mais effectivement c'est un peu le cliché de la romance passionnée, onirique. Le cliché de l'artiste et de son amour :noel:

Voilà, merci beaucoup d'avoir prit le temps d'écrire cette critique complète et constructive, c'est très utile et je me ferais une joie de te faire lire mes prochains textes un jours :noel:

ggiot ggiot
MP
Niveau 10
29 août 2015 à 01:55:21

De rien, je remarquais depuis un moment que tu cherchais des avis, mais je ne pensais pas avoir grand chose à te reprocher. Mais si ça t'a aidé, tant mieux :oui:.

" Peut-être aurais-je du appuyer sur la plaisanterie du vieux mais j'ai préféré laisser le lecteur deviner les choses."

Tu as raison, c'est une très bonne qualité que d'avoir confiance en son lecteur, de savoir qu'il comprendra notre écriture. Mais c'est toujours compliqué de savoir à l'avance si l'implicite est compréhensible. C'est un dosage qui demande de la finesse.

J'avais oublié la contrainte des 1500 mots, bien joué ! :ok:

Mandoulis Mandoulis
MP
Niveau 25
21 octobre 2015 à 12:04:57

Un vocabulaire extrêmement riche, j’ai appris de nouveaux mots, des phrases parfois un peu longuettes je trouve, trop riches justement. Une belle idée, tu nous y immerges parfaitement bien, et cela se suit sans problèmes. Un contexte historique qui me plait forcément, une chute conventionnelle, mais bien menée. Au niveau des dialogues, je trouve qu’ils s’expriment d’une manière trop « prout-prout » (désolé je trouve pas d’autre adjectif pour désigner ça :noel: ). Surtout le gars. S’il est français à la base, je doute qu’il lui soit possible de s’exprimer en russe dans un langage aussi recherché.

Bon, ben voilà, j’ai lu finalement :hap:

Homm Homm
MP
Niveau 15
21 octobre 2015 à 12:19:50

Merci beaucoup Mandou, content que ça t'ai plu !

HelpingFR HelpingFR
MP
Niveau 25
26 février 2016 à 00:46:45

J'ai lu, et c'est très bon :oui:

Tu as du vocabulaire, je sens que tu apprécie vraiment la Russie et que tu te plais à l'exploiter pour tes textes.
Il y a quelques phrases où j'aurais bien vu du passé simple au lieu de l'imparfait, la première me venant en tête étant celle où les deux tourtereaux dansent.

En lisant le commentaire, je n'ai pas vraiment compris ce que tu voulais dire par "deviner", quand tu parle du sarcasme du compagnon de cellule du protagoniste. :(

Homm Homm
MP
Niveau 15
26 février 2016 à 01:24:34

Et bien et bien, merci beaucoup pour ton commentaire, ça fait plaisir :-)

Le 26 février 2016 à 00:46:45 HelpingFR a écrit

En lisant le commentaire, je n'ai pas vraiment compris ce que tu voulais dire par "deviner", quand tu parle du sarcasme du compagnon de cellule du protagoniste. :(

Je ne sais plus trop le contexte dans lequel je l'ai écris mais je crois que je voulais laisser le lecteur comprendre que le co-détenu de Jean se fout en fait de sa gueule en souriant comme ça (quelqu'un croyez en fait que le vieux engueulait Jean parce qu'il l'empêchait de dormir)

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