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Sujet : [Fantastique] Chroniques des septs mondes

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-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
14 avril 2015 à 16:22:43

Salut tout le monde ! Voila, depuis assez longtemps, j'écris, je dessine, et j'invente pleins de choses sur un monde imaginaire qu'on a crée pour un jeux-video avec un ami à la base, mais comme on a jamais continué le projet, j'ai décider d'exploiter tout le travail que j'avais fait, et en faire une histoire romancée. :)

Cela se passe dans un monde imaginaire, formé de septs continents (Six et un archipel au fait). Je posterai la carte un peu plus tard si cela vous plait :)
Pour l'instant je vous montre mon prologue et mon premier "chapitre".

Je fonctionne comme le trône de fer ou presque, mon histoire se déroulant sur plusieurs intrigues, des que l'intrigue change, je place un titre pour indiquer l'endroit ou se déroule les événements décrits. Par exemple, quand il y a marqué "Amâr", il s'agit de l'intrigue évoluant sur le continent d'Amâr, "Ormval", au Chateau d'Ormval, etc... :o))

Mes inspirations sont assez visibles, Le Trone de fer, le Seigneur des Anneaux, mais aussi tout les ouvrages de Bottero, la serie de jeux-video The Elder Scrolls, en j'en passe !

------

Bref voila, je poste un début, si ça vous plait je continuerai à poster régulièrement les suites, sinon je continuerai tout seul. Evidemment j'accepte et je me réjouit de toutes critiques, car elles ne font qu'aider, et je repond à vos questions :)
Si ça vous plait, alors je referais un petit point pour vous expliquer plus en détail le monde, l'univers, la carte etc... avant la suite. :)

Bref bienvenue dans mon univers :fier:

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
14 avril 2015 à 16:23:23

PROLOGUE

La caravane tremblait sur la route rocailleuse, et la pente montante n’arrangeait pas le confort du jeune voyageur, pas plus que l’état d’épuisement du cheval brun, pourtant robuste, mais peinant à trotter sous les coups du cocher. Il fallait voyager de nuit : Les tensions grandissantes entre le Royaume et Elvendîr avaient suscité une vive réaction de la seigneurie Makarienne : Les gardes rodaient partout sur la route du grès, et arrêtaient tout convoi suspect, afin de prévenir une quelconque tentative d’assassinat envers la haute-marquise. En se déplaçant de nuit, le risque d’être arrêté et de finir aux oubliettes sans jugement ni procès était radicalement diminué. On avait, en effet, plus de chance de croiser un garde, ivre, dans une taverne, plutôt que sur les chemins.

La lune claire et brillante éclaira un vieux panneau d’indication sur le bord de la route. On pouvait lire « Port-Makaraa : 11km, Hystéliande : 9km ». Au pied de la planche en bois verticale qui soutenait le tableau, une petite créature grattait le sol frénétiquement, puis s’immobilisa lorsque la caravane s’approcha du panneau. Le sabot du cheval essoufflé tapa sur une pierre à quelques centimètres de la petite bête qui bondit agilement, mouvant tout son corps en avant, avant de disparaitre dans les feuillages. La route allait bientôt prendre fin, une bouffée d’air marin s’engouffra dans la protection en voile fin qui couvrait le convoi. Vykel fixait le cocher en face de lui. Un homme simplet, enrobé et suant, fouettant la peau rugueuse du cheval au rythme de ses étranges insultes. Le voyageur pensa reconnaître d’abord de l’Astarien, puis pencha rapidement pour l’hypothèse de l’Elvendien, par l’accent appuyé de ses jurons agacés et incessants : Si un garde venait à arrêter le convoi, c’est sans doute le pauvre cocher qui devra s’expliquer. Vykel se perdit dans ses rêveries.

Comme le temps passait, la route jusque la escarpée devint plus droite, plus propre, les torches de fortunes laissèrent place à de petits lampadaires rangés à égale distance. Le paysage sylvain, qui donnait depuis la calèche une vue noire et glaciale, s’estompa devant les premières fermes, puis les premiers faubourgs de la banlieue. L’air marin, au fur et à mesure que la calèche avançait sur l’axe, se faisait sentir d’avantage. Le cocher hurla un autre juron, en fouettant à plusieurs reprises le cheval qui finit par ralentir, puis tourner à gauche. Payé pour Hystéliande, le bon vivant arrêta son cheval au bord d’une place marchande en plein établissement. Les commerçants ne firent pas attention à la venue du convoi, concentrés sur leurs produits. Un poissonnier déchargeait un sac de harengs sur un étal, non sans peine, puis étalait les poissons de façons à ce qu’aucune parcelle de plancher ne soit visible. En face, une orfèvre fixait une bague, assise derrière un petit étal, en poussant des grognements agacés. A coté encore, un homme et une femme, sans doute des maraichers, travaillaient ensemble, l’un portant les caisses de fruits depuis une charrette jusqu’au plancher ou la femme triait les produits. Vykel paya le charretier, qui le regarda une dernière fois d’un air méfiant, de ses grands yeux clairs, avant de remonter sur sa calèche pour faire demi tour. L’étranger leva les yeux. Au dessus des chaumières, on voyait le haut de la grande muraille de la cité portuaire. Hystéliande était un faubourg extérieur, une banlieue pauvre et malfamée que les voyageurs, et même les Makariens évitaient. Le voyageur continua son trajet à pied, dans une petite ruelle qui quittait la place et s’enfonçait dans le faubourg vers la porte qui délimitait la misère de l’extérieur et la somptuosité de Port-Makaraa la belle.

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
14 avril 2015 à 16:26:27

CEPHALOR

« Mère, mère, écoutez moi, par la grâce des dieux, je vous en prie !
- Il suffit maintenant. Je vous ordonne de retourner dans vos appartements, une gouvernante viendra vous chercher lorsque le repas sera servi.
- Mais mère, laissez-moi encore vous expliquer !
- Mes ordres sont indiscutables. »
La Reine regarda sa fille partir en courant, sanglotant à travers la cour, puis grimper les premières marches des escaliers avant de disparaitre dans la tour nord du palais d’hiver. Elle soupira. La princesse Eryanil venait de fêter ses seize ans, et l’élever en courtisane devenait une tache de plus en plus insurmontable. Lorsqu’elle ne s’enfuyait pas du palais, elle défiait sa mère, évitait les cours et ne participait pas aux rites. Son père, en déplacement perpétuel, ne la voyait jamais : c’était donc sa mère qui l’élevait. La reine avait en effet choisi, malgré sa position, d’élever seule son enfant, estimant que confier l’éducation de la princesse à la cour était faillir à sa tache de mère. Mais au fil du temps, les crises internes au royaume commençaient à peser sur la famille héritière de la couronne, depuis presque huit cent ans maintenant, et les crises répétées d’Eryanil rendaient folle de rage la reine.

La dame avait passé sa quarantième année depuis un mois maintenant. Elle avait pourtant les mêmes traits que lors du jour de son mariage. Elle était petite, le visage dur, elle avait un menton légèrement avancé et un grand nez fin surmontant une petite bouche. Sa peau était claire et son regard sombre. Ce regard était son plus grand atout, son arme la plus meurtrière. C’est ce regard qui sut conquérir le coeur du roi, et qui fit trembler tant de fois la cour. Son pouvoir de persuasion lui servait aussi bien dans la politique que dans les affaires privées. La Reine Dâanera emprunta le couloir qui menait à la salle du trône. Dans le large passage surmonté d’ogives spectaculaires, les courtisans pouvaient voir des sculptures des différents rois de la dynastie Rufésienne. Son mari était la, au bout de la galerie, représenté sur un char de combat tiré par deux purs-sangs. Il levait sa lance et semblait crier un ordre. Voila l’image qu’il avait, ou du moins celle qui était relayée par la cour, ici, à Cephalor. Un roi puissant et guerrier, menant les batailles en leader. La réalité était tout autre. Rufeus, le VIIe du nom, était un roi faible, et Dâanera le savait aussi bien que tous. Quand il n’était pas aux jeux, il s’invitait aux banquets fastueux des seigneurs absolus aux quatre coins du monde, et se rendait ivre de victuailles et de vin. Il ne gouvernait pas, ou alors très peu, et confiait les affaires les plus importantes du Royaume à ses ministres qui dirigeaient le haut conseil des mages. Ce conseil, en effet, avait un rôle politique majeur : Il décidait de la levée des troupes, fixait le montant des impôts et redistribuait le budget dans les différentes provinces.

Dâanera arriva près du trône, et le contempla, vide, d’un air à la fois triste et ennuyé. C’est alors qu’un homme en robe dorée, grand et couvert d’une coiffe de plumes, fit sortir la reine de ses pensées mélancoliques.
« Votre majesté
Il s’agenouilla.
- Monseigneur Erdân, quelle surprise.
- Un homme est arrivé aux portes du palais. Il désire s’entretenir avec vous.
La reine fixait l’horloge, une pièce de bronze et d’or massive qui indiquait l’heure de la journée et de la nuit depuis plus de cinq cent ans. Elle semblait concentrée sur le pendule qui allait et venait lentement sans un bruit.
- A quel sujet ?
- Je l’ignore. Son cheval est blasonné des armes de Vylis.
Le courtisan regarda alors le large vitrail du palais qui donnait vers l’est. Le soleil s’engouffrait à travers les filtres colorés de la fresque. Il reprit
- Votre majesté, désormais, le danger peut venir de l’est. Il faut convoquer un conseil.
- Ce sera inutile Erdân, je me charge de notre invité.
- Bien. »
Il s’agenouilla une seconde fois, puis repartit en direction de la grande porte qui donnait sur la cour centrale, ensoleillée.

AMÂR

Arvyn alluma sa torche.
La salle était vaste, humide. Les murs étaient formés de blocs de marbre ancien, empilés parfaitement, soutenant des voutes barrées en plus des différents piliers centraux qui descendaient jusqu’au sol en pierre brute. Il sortit de sa sacoche un carnet de note et une plume, et donna sa torche à l’écuyer qui regardait d’un air concentré l’un des piliers.
« On dirait qu’il a été ajouté.
- Cette technique de construction date du second âge. Le reste de la salle est bien plus ancien.
Pendant qu’il écrivait, l’écuyer s’avança dans la salle, et aperçût une portion du mur qui semblait cacher une alcôve bouchée par un remblais, voire un passage.
- Ne touche à rien
Crito recula d’un air méfiant, et rejoignit son maitre.
Monte plutôt la garde à l’entrée de la salle, j’ai encore besoin de prendre des notes
- Bien maitre.
L’Ecuyer fixa la torche au bord du piédestal qui soutenait un des piliers, et rejoignit la porte d’entrée. L’absence de lumière l’entraina à trébucher sur une pierre imposante tombée du mur. il se releva en grognant, et s’installa à l’entrée de la salle. Dehors, le couloir était plongé dans l’obscurité et les ténèbres. Crito poussa un soupir. Il était agacé par la tournure des événements. Cela faisait maintenant deux lunes qu’ils étaient arrivés à Amâr. Ils étaient restés d’abord à Lûmen, logeant dans une auberge miteuse, et s’étaient séparés malgré l’insistance de l’ecuyer. Pendant que ce dernier fréquentait les bordels de la ville et s’était mis à dos une guilde d’assassins par son arrogance et son attitude dans les tavernes, Arvyn avait avancé ses recherches. Il était près du but, il le sentait, il fallait continuer les fouilles dans les ruines plus au sud. Il se sont mis en route, ont continué vers Ishân en passant la frontière, et sont arrivés dans cette crypte gigantesque, renfermant selon l’historien une partie de la solution. Tandis qu’il rêvassait, le guerrier faisait tourner un petit bibelot entre ses doigts. Il s’agissait d’un étrange talisman bleu, qui lui servait de porte bonheur. Des qu’il montait la garde, Crito avait toujours cette étrange habitude. Il s’arrêta soudainement de respirer, et rangea le petit médaillon en l’accrochant à sa ceinture.
Il avait déjà entendu la bête.
D’un geste rapide, Crito dégaina son épée, pliant ses genoux. Il sentait la présence menaçante qui vivait dans les ténèbres, l’observait, le suivait. Comme il s’était arrêté de respirer un temps, il entendit un ronronnement glaçant.
Un silence de mort.
Le Vesaî bondit.
Lors de l’impact, Crito recula, son épée couvrant sa tete et sa poitrine verticalement. Les dents acérées du démon se refermèrent sur la lame. Crito tira d’un coup sec, et sa lame virevolta pour trancher son flanc. La bête lâcha un cri perçant avant de retomber au sol. Son regard rouge de sang et sa gueule béante tremblaient, la bête s’élança de nouveau, malgré la blessure ouverte qui la pénalisait.
Le deuxième coup fut fatal.
D’un geste appliqué, l’écuyer trancha la bête élancée, au niveau de la gueule. Le Vesaî dans un dernier hurlement ensanglanté, tomba au sol et se traina sans vie, la tête coupée en deux horizontalement, la mâchoire s’étant détachée dans la chute. Au même moment, la faible lumière s’approcha et Arvyn se présenta au dehors de la salle. Il regarda d’abord la bête, puis son compagnon.
« C’est le troisième, c’est pas normal.
- Tu as raison, on devrait partir et revenir demain. »
Les deux hommes regardèrent le monstre gisant au sol, et reprirent le chemin qu’ils avaient emprunté pour arriver dans cette salle. Par sureté, Arvyn avait pris le soin de dessiner un plan au fur et à mesure de leur avancée dans la crypte, et le ressortit de sa sacoche en cuir. Crito, lui, inspectait d’un air méfiant chaque porte, chaque couloir, chaque salle par lesquelles ils passaient, gardant sa lame à portée de main.

Il faisait déjà nuit lorsque les deux compagnons rempruntèrent la porte massive qui servait d’entrée au dédale souterrain. Ils prirent le temps de s’arrêter pour faire le point, manger quelques provisions. Ils avaient encore de la marche jusqu’a la ville la plus proche, ou ils avaient localisé une petite auberge lors de leur arrivée dans la région. Amâr n’était qu’une ile, mais la grandeur de celle-çi la plaçait dans les livres en tant que continent. Le paysage était humide et forestier, et, malgré l’heure tardive, la chaleur brulait encore la peau des voyageurs qui suaient et durent enlever de l’équipement, non sans avoir jugé le danger du geste. Ils reprirent le chemin qui longeait la foret, avant de rejoindre la route principale. Au bout de quelques centaines de mètre, Arvyn aperçut une caravane qui approchait au loin devant eux.
« La garde royale Amarienne. Pas un mot. »
La caravane passait lentement à coté deux. Arvyn fixait le sol et avançait d’un pas lent, tandis que Crito semblait indifférent face au danger de la situation. Un des gardes lança son regard sur Crito qui eu un léger sourire.
La diligence s’arreta.

ORMVAL

Les premiers rayons de l’aube glissèrent doucement sur le château.
Elric n’avais pas attendu le lever du soleil pour se réveiller. Il s’entrainait déjà depuis trois heures.
Essoufflé, il relâcha son épée
« Reprend ton arme, on continue »
D’un air ennuyé, presque suppliant, la respiration sifflante et ses plaies saignantes, il ramassa la longue lame de bronze, et des lors, le maitre de combat chargea. Dans un cri de guerre, Elric contra l’attaque par une parade vive et meurtrière. Il renvoya un coup qui fit siffler l’air.
Le maitre d’arme se baissa encore pour éviter la lame qui ne trancha que le vent, et assena au jeune homme un coup de pied de face dans la cuisse qui le fit encore vaciller. Il tomba au sol.
« Ca suffit pour aujourd’hui, va te reposer, on commence l’entrainement à l’arc dans deux heures. »
Elric respirait fort. Il resta au sol et fixa les nuages. Son entrainement quotidien depuis quelques mois l’avait déjà changé. Il n’était plus le jeune homme d’autrefois, celui qui courait au château, volait les cuisines la nuit, et parlait aux esprits de la foret. Il avait pris en musculature, en taille, sa voix devenait plus grave, ses réflexes plus rapides, son sang-froid et son devoir d’honneur se construisaient à mesure de l’enseignement des maitres du château. Son père avait insisté pour lui fournir une éducation des plus dures, afin de former un futur seigneur digne de régner sur Atrebrise. De tout les enseignants, le maître au combat était le plus dur. Parfois, Elric se demandait si, une fois seigneur, il allait se venger de ce vieil homme qui l’a tant fait souffrir. Il marcha vers les écuries, entra dans l’étable et s’arrêta devant un grand cheval blanc, ferré et déjà sellé. Les domestiques avaient pris, comme tout les jours, le soin de préparer la monture du jeune héritier. En effet, après l’entraînement quotidien, Elric se plaisait toujours à se perdre dans la foret en compagnie de son fidèle Veybury.
Il n’avait pas d’amis à Ormval.
« Allez mon pote, on va faire un tour »
Il grimpa au dos du cheval après avoir soigneusement retiré ses attaches, et il s’élança au triple galop vers les portes du château.

Elric connaissait les forets aux alentours sur le bout des doigts. Il se plaisait à fermer les yeux et se laisser guider par Veybury qui hennissait de joie. Apres le pont, ils prirent à gauche pour suivre le cours de la rivière, et ralentirent devant trois grands chênes. Elric inspecta l’un d’entre eux, puis lâcha une moue rassurée lorsqu’il aperçut la pierre rouge qui lui indiquait que ses compagnons étaient présents. Il descendit de sa monture et cria de pleins poumons.
« Yakan ! Doygos ! »
D’abord un silence. Elric se prit d’un rire joyeux, au moment ou les buissons qui entouraient le petit talus remuèrent. Une étrange créature en sortit. C’était un petit être, pas plus haut qu’un enfant, mais qui pourtant portait une barbe épaisse rasant le sol. Ses oreilles étaient pointues, entourant une petite tête ornée de deux grands yeux verts. Il portait une sorte de coiffe en branche, ainsi qu’un étrange accoutrement de feuillages divers qui lui donnait un air sauvage mais inoffensif.
« Yakan ! Tu n’es pas avec Doygos ?
Le lutin ne répondit rien, si ce n’est un silence géné. Il peinait à fixer le jeune homme dans les yeux, et soupira.
- Quelque chose ne va pas ?
- Ecoute, il faut que tu retourne au château.
- Mais Yakan, j’en reviens ! Allons, qu’y a t-il ? Explique toi mon vieux !
Doygos à repéré la diligence du seigneur passer. Vous étiez déjà en route, toi et Veybury
Le cheval se dégourdissait tranquillement les sabots et fouetta les mouches qui virevoltaient autour de sa queue.
- Mon père, il est revenu de chez mon oncle. Apres un mois.
Elric fixait l’un des chênes, d’un regard ennuyé.
- Il ne m’avait pas manqué, tiens.
Yakan, d’une voix tremblante, poursuivit simplement.
- Retourne au château le plus vite possible.
Puis il détourna son regard et regagnait le buisson touffu par lequel il était arrivé. Elric ouvrit la bouche pour contester, et demander une nouvelle fois ce qu’il lui prenait, lui, son meilleur ami, qui l’avait élevé et lui avait appris tout les secrets des bois et de la nature, qui rigolait à n’en plus pouvoir et qui volait dans tout les marchés de la région, mais il se ravisa. Elric n’avait vu qu’une fois Yakan triste, lors de l’accident de Doygos, son frère. Il y a déjà trois ans, il avait chuté du haut d’un arbre, et s’était brisé le crâne. Ils durent veiller sur le petit gnome et user des arcanes pour qu’un souffle de vie renaisse en lui. Elric grimpa sur son destrier qui s’élança au triple galop.

« Elric Vergo, j’ai le regret de vous annoncer la mort de votre père, Ûmar Vaergo, fils d’Ovên Vaergo, haut-seigneur de la province d’Atrebrise, seigneur du comté de Roncebourg, gouvernant sacré du château d’Ormval, assassiné froidement la nuit dernière, dans sa diligence, par trois hommes cagoulés, lors de son retour au château. Toute mes condoléances vont vers la Maison Vaergo qui perd l’un de ses hommes les plus puissants. Que l’éternelle bénisse son âme, et que nos lames punissent les assassins. Orthâ’k Kidalyam Ashô’ol »
Le nouveau seigneur s’écroula.

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 avril 2015 à 19:32:31

Pour l'instant j'ai lu qu'en diagonale mais ça m'a l'air très intéressant, je lirais plus en profondeur ce soir :oui:

Pseudo supprimé
Niveau 10
15 avril 2015 à 09:47:48

Alors l'univers n'est pas des plus originale, mais tu as de bonnes idées et pour l'instant tu les exploites bien :oui:

C'est par ailleurs plutôt bien écrit, assez fluide et espacé, les transition descriptions/dialogues sont réussies et c'est une introduction assez efficace à ton histoire.

Je serai donc présent pour lire la suite :oui:

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
15 avril 2015 à 10:01:32

Merci beaucoup ! Oui, je vais apporter en originalité, partout, et surtout dans les événements liés aux personnages d'Arvyn et Crito qui vont très vite se démarquer :)

J'écris la suite, elle sera beaucoup plus longue, donc je la posterai surement en fin de semaine, avec la carte, et quelques précisions sur l'univers des septs mondes :o))

le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 49
15 avril 2015 à 15:37:27

Donne nous la carte, c'est plus facile d'entrer dans un univers si on en a déjà une image mentale.

Sinon ça a l'air intéressant. Je vais lire plus en détail.

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
15 avril 2015 à 20:45:43

Je vous fait ça, je mettrai la carte et des infos sur l'univers dans la soirée, avant je révise un peu mes partiels :) merci sinon :)

Cuivienen Cuivienen
MP
Niveau 7
15 avril 2015 à 21:47:55

J'aime bien, c'est prenant et intéressant. Y a quelques fautes par ci par là (rien de grave), mais c'est globalement bien écrit.

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
16 avril 2015 à 00:11:53

Voila la Carte :
https://image.noelshack.com/fichiers/2015/16/1429132627-20150415-231120.jpg

Légende :

  • Pointillés : Routes commerciales importantes
  • Filets bleus : Cours d'eau importants
  • Territoire entouré en vert (Correspondant à la totalité des continents d'Ostraha, Amagalia et Ethmerys) :

Royaume de Cephalion, Capitale : Cephalor

  • Territoire entouré en jaune (Correspondant a la partie nord du continent de Proventa)

Royaume de Pyrvêel, Capitale : Venelys

  • Territoire entouré en bleu foncé (Correspondant à l'est du continent de Rôovel et l'ouest du continent d'Amâr)

Empire Runien, Capitale : Rîven

  • Territoire entouré en bleu clair (Correspondant à l'est du continent d'Amâr)

Royaume d'Amâr, Capitale : Ustên

  • Territoire rayé en bleu (Au centre-sud de proventa)

Dôria Tsa'rethia = Domaine des Tsa'reth, Capitale : Yûda

  • Territoire entouré en Rouge (Au nord de Rôovel)

Cité état d'Elvendîr, Capitale : Elvendîr

  • Territoires restants : Territoires libres

J'ai mis les éléments importants, les villes, forts, cours d'eau, régions naturelles etc... de moyenne et petite taille ne sont pas présents, faute de place, mais seront situés dans d'autres cartes continentales plus précises.

Précisions sur l'univers :

Royaume de Cephalor
Le Royaume de Cephalor est l'une des puissance en jeu lors des intrigues. Le plus vaste en taille, et le plus peuplé, ce Royaume s'étend sur l'intégralité de trois continents : Amagalia, une vaste terre désertique, et Ostraha et Ethmerys, deux continents très peuplés. Il est gouverné par la dynastie Rufésienne depuis des siècles, siégeant dans la capitale : Cephalor. L'organisation du Royaume fonctionne par provinces, gérées par des hauts-seigneurs. Le premier chapitre à revélé seulement une seule d'entre elles, Atrebrise, province dirigée par la famille Vaergo dans le château d'Ormval, près de la ville de Roncebourg (Voir carte, continent d'Ostraha).

Royaume de Pyrvêel
Le Royaume de Pyvêel est un royaume situé au nord de Proventa, il a pour capitale Venelys. L'intrigue révélera plus tard les éléments relatifs à cette puissance commerciale et militaire importante.

  • Sur la carte, on peut voir que l'extreme nord du continent de Proventa, la région autour de la cité de Korumel n'appartient pas au Royaume de Pyrvêel. Il s'agit de territoires montagneux et glacés ou vit un peuple indépendant, les Draevors. Plus de précisions au fil de l'intrigue.

L'Empire Runien
L'Empire Runien est un empire présent sur deux continents : Rôovel et Amâr. Il a pour capitale Rîven. Il sera aussi important pour l'intrigue.

Royaume d'Amâr
C'est ici qu'Arvyn et Crito se trouvent, il s'agit d'un petit royaume ayant pour capitale Ustên. Le territoire est très forestier et très humide. En général, sur tout le continent d'Amâr, la chaleur est importante.

Elvendîr
Il s'agit d'une cité état, comme tant d'autre dans le monde (Toute les cités n'étant pas dans le territoire d'une des monarchie). J'ai mis en valeur Elvendîr particulièrement car il s'agit de la plus grande cité du monde, et sa taille et sa puissance en font un acteur principal dans le jeu politique de l'intrigue.

Au sud de Proventa : Cités-états et Tsa'reth
Les territoires situés dans la partie sud du continent de Proventa, n'appartenant pas au royaume de pyrvêel sont des zones très sèches et désertiques. Au centre du désert vit un peuple de marchands nomades, ce sont les Tsa'reth, ce qui veux dire "Exilés" dans leur langue, le Tsarai. Il s'agit des descendants des victimes d'un exode important qui sera précisé au fil de l'intrigue. Les territoires côtiers sont constitués de plusieurs cités-états, dont trois importantes : Astarith, Vylis et Lôkar

A l'Ouest de Rôovel
Les territoires sur la partie est du continent de Rôovel, n'appartenant pas à l'Empire Runien, sont des territoires de plaines, montagneux et forestiers, ornés de cité-états se livrant de perpétuelles guerres. (Simon, Bekelia, Erthys, Koltân etc...

L'Archipel de Jade
Au sud-ouest du monde, l'Archipel de jade est formé d'un ensemble d'iles aux jungles luxuriantes, des peuples de chasseurs y vivent encore. Un comptoir Cephalien du second-age (Aujourd'hui l'archipel est libre) fait office de capitale, Rûnastia.

L'Archipel d'Agôstos
Au millieu de l'Ocean Central, entre Amâr et Ethmerys, un archipel s'étend, formé d'une quinzaine d'iles dont trois se démarquent : Rivenoire, comptoir Cephalien, l'Ile aux vaches, comptoir Cephalien également, et Hêron, comptoir Elvendien. L'archipel est très marqué par la piraterie.

Pseudo supprimé
Niveau 10
16 avril 2015 à 12:42:06

Wouah très bien faite comme carte ! A côté de ça celle que j'ai eu me paraît minable :hap:

-Phantomatik -Phantomatik
MP
Niveau 10
22 avril 2015 à 21:47:23

Je suis assez concentré sur mes partiels, je commencerai à écrire des fin mai :)

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