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Sujet : Djordje Kuzmanovic viens de quitter la FI, vers un changement idéologique au sein de la FI ? ?

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le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 50
14 mars 2019 à 14:23:26

Précision quand même: si Djordje est quelqu'un qui m'a l'air très sympa et qui mérite d'être entendu (et parfois critiqué), ce sont les médias qui en ont fait le leader de tout un courant de la FI. Les médias et les hargneux.

Pseudo supprimé
Niveau 10
14 mars 2019 à 16:53:41

Le 14 mars 2019 à 14:20:51 le_litchi01 a écrit :
Ce mouvement est mort.

C'est pas grave, il a fait son taff. On reconstruira autre chose, le bon sens est de notre côté.

Moi personnellement je ne serai pas si optimiste sachant que la dernière foi qu'un candidats a la présidentielle qui avait des idées proche de Kuzmanovic c'était présenter, il s'agissait de Jean-Pierre Chevènement (bon a la limite Mélenchon aussi mais il devait essayer de concilier le courants souverainiste de son parti avec son courant plus pros-UE ce n'était pas vraiment une ligne politique et idéologique fixe, est puis la majorité des électeurs de la FI il ne faut pas se le cacher sont beaucoup plus proche politiquement des idées politiques de Benoit Hamon et Yannick Jadot que de celles de Djordje Kuzmanovic et Jean-Pierre Chevènement) et qu'il a bider avec seulement 5,33 % des voix https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480119520-1480107987-ris51.png en plus de s'être fait limite traité de réacs par la gauche de son époque, et puis politiquement il n'y a aujourd'hui quasiment presque aucun mouvement politique qui puisse se rapprocher des idées politique défendu par Kuzmanovic. :(

Message édité le 14 mars 2019 à 16:58:20 par
le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 50
14 mars 2019 à 20:43:15

La nouvelle génération à gauche m'a quand même l'air d'avoir moins de tabous que les aînés. A voir.

De toute façon je le redis, Djordje est une personnalité intéressante il n'a jamais été le leader d'une tendance au sein de la FI. Les médias lui ont construit cette image.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 avril 2019 à 17:48:25

Tient je re-up :up: mon ancien topic mais je viens d'apprendre que depuis qu’elle que semaine Djordje Kuzmanovic vient de lancer officiellement son propre parti politique indépendant voici les liens des deux articles de journaux qui en parlent, d'ailleurs sont mouvement politique semble très clairement s’insérer dans le cadre idéologique des idées et doctrines du gaullisme de gauche promu par Jean-Pierre Chevènement au temps ou il fut candidat du MRC https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_r%C3%A9publicain_et_citoyen au élections présidentielle de 2002 notamment pour l'aspect souverainiste, républicaniste, laïc, populiste (au sens étymologique du populisme de gauche https://fr.wikipedia.org/wiki/Populisme_de_gauche a différencier du populisme de droite) du coup je me demande quelles est votre avis esse une bonne chose ou une mauvaise chose, sont mouvement politique va t'il bider ou a t'il une chance de pouvoir s’insérer dans le jeux politique ? ? :question:

(PS : J'ai souligner certain passage des textes que j'ai copié-collé en gras afin de montrer les principales idées phare défendu par le mouvement.)

:d) https://www.lejdd.fr/Politique/lex-insoumis-djordje-kuzmanovic-lance-son-mouvement-il-faut-une-opposition-a-la-macronie-3878678

Quatre mois après son départ de La France insoumise (LFI), Djordje Kuzmanovic lance son propre mouvement, "République souveraine". L'ancien porte-parole de Jean-Luc Mélenchon pour les questions internationales en dévoilera les contours lors d'une conférence de presse suivie d'une réunion publique, samedi en fin d'après-midi à Paris. L'ancien officier de réserve de l'armée, qui indique que le processus d'adhésion au mouvement n'a pas encore été ouvert, table sur 400 adhérents à court terme et s'est fixé l'objectif d'en réunir 5.000 dans les six mois qui viennent.
"Il faut une opposition à la macronie", estime celui qui a quitté LFI pour des divergences de fond et en dénonçant "le manque profond de démocratie interne". '"Les tentatives d'union de la droite - ce que veut faire Nicolas Dupont-Aignan, ce que théorise Eric Zemmour -, ou de la gauche - ce qu'essaie Clémentine Autain, ce que Raphäel Glucksmann veut incarner - sont vouées à l'échec et stériles", poursuit-il, assurant vouloir "dépasser le clivage gauche-droite sous sa forme classique, en retrouvant la logique du Conseil national de la résistance."'

Djordje Kuzmanovic assumera la présidence du mouvement, entouré d'experts sur certains sujets : l'avocat Régis de Castelnau (Justice), l'ancien cadre de Thomson-CSF Jean-Charles Hourcade (Industrie) ou encore la fonctionnaire hospitalière Cécile Coste (Santé) l'ont déjà rejoint. "On se retrouve sur l'importance de la souveraineté, sans laquelle on ne peut agir politiquement. Sur la constitution de la République sociale, un travail rémunéré même en bas de l'échelle, une Sécurité sociale qui fonctionne. Sur la laïcité et l'opposition radicale à toute forme de communautarisme. Et sur l'écologie, qui ne doit pas être dissociée du reste de l'économie mais doit être planifiée au sens gaullien, pas soviétique", avance-t-il.
Dans une tribune publiée par Marianne jeudi, 'l'ancien Insoumis ajoute vouloir "fédérer le plus grand nombre de Français autour d’un projet d’urgence nationale qui fait consensus auprès d’une vaste majorité" contre "le bloc ultralibéral, européiste et atlantiste". Il assure au JDD avoir multiplié pour cela les rencontres "avec des Gilets jaunes mais aussi avec des organisations souverainistes, comme le MRC [Mouvement républicain et citoyen] - ceux qui le quittent pour ne pas s'allier au parti d'Emmanuel Maurel - le MS21 [Mouvement pour un socialisme du 21e siècle], les gaullistes sociaux…"'

Le parti n'aura vraisemblablement pas les moyens et le temps de participer aux européennes, mais aura vocation ensuite à participer à toutes les élections suivantes, a indiqué l'ancien "orateur national" de LFI à l'AFP.

:d) https://francais.rt.com/france/60402-depasser-clivage-gauche-droite-djordje-kuzmanovic-presente-parti-republique-souveraine

L'ancien orateur national de La France insoumise (LFI), Djordje Kuzmanovic, était ce 25 mars invité sur le plateau de RT France. Il a notamment évoqué l’acte 18 des Gilets jaunes et le lancement de son mouvement politique, République souveraine.
Invité sur le plateau de RT France ce 25 mars, le géopolitologue et ancien orateur national de La France insoumise (LFI), Djordje Kuzmanovic, est revenu sur le lancement de son mouvement politique, République souveraine. '«Nous pensons qu’il faut dépasser le clivage gauche-droite [et] rassembler les Français sur certaines choses qui les unissent et qui se retrouvent dans les revendications des Gilets jaunes. A savoir : l’attention portée à la souveraineté de la France, à la défense la laïcité, à la république sociale, à la justice sociale quelles que soit les origines politiques des uns et des autres», a-t-il prôné.'

Il a en outre abordé les violences qui ont émaillé l’acte 18 des Gilets jaunes, le 16 mars, regrettant une «instrumentalisation par le pouvoir» des casseurs. «[J’ai] été ce samedi-là sur les Champs-Elysées, j’ai pu observer qu’ils [les casseurs] manœuvraient assez aisément sans que la police intervienne», a ainsi affirmé Djordje Kuzmanovic.

Pseudo supprimé
Niveau 10
04 avril 2019 à 17:59:24

Tient d'ailleurs au passage son mouvement politique se nome "République Souveraine" pour les curieux voici le site officiel du parti https://www.republique-souveraine.fr/ et voici aussi un lien d'un autre article de presse qui apporte des précision en plus sur la ligne idéologique défendu par se nouveaux parti politique.

:d) https://lincorrect.org/republique-souveraine-lancement-samedi-23-mars-2019/

Samedi 23 mars se tenait à l’Institut National de Géographie le lancement d’un nouveau mouvement politique à gauche qui se veut « patriote, souverainiste, social et écologique ». A la manœuvre : Djordje Kuzmanovic.

Cet ancien porte-parole de la France Insoumise, en rupture de ban avec Jean-Luc Mélenchon, a un parcours atypique pour un militant de la gauche radicale : cet ancien officier de réserve dans l’armée de Terre (il a fait l’Afghanistan) est spécialiste des questions de défense et de relations internationales.
C’est lui qui a rédigé les propositions sur ces thématiques dans l’Avenir en Commun, le programme présidentiel de Mélenchon en 2017. il a travaillé dans l’humanitaire en Afrique, parle russe, pratique les arts-martiaux, et se veut patriote, ce qui détonne à gauche.

Il rompt avec la FI lorsqu’il est désavoué publiquement par Mélenchon, dont il est pourtant proche, et éjecté de la liste de la FI pour les élections européennes, parce qu’il a soutenu dans l’Obs la position anti-immigration du mouvement allemand de gauche radicale Aufstehen (« Debout »), faisant bondir l’aile islamogauchiste et No Borders de la France Insoumise.
'Désormais libre, Djordje Kuzmanovic peux enfin déployer ses idées et sa stratégie : « Ni l’union de la gauche voulue par Glucksman, ni l’union des droites prônée par Zemmour et Dupont-Aignan ne sauveront la France et le peuple français ! Ce clivage n’intéresse pas le peuple ! Il faut rassembler le peuple pour lui rendre sa souveraineté, et République Souveraine a vocation à s’opposer au bloc élitaire incarné par Macron ».'

La souveraineté, voilà le fond du problème pour la petite cinquantaine de militants majoritairement issus du Parti de Gauche présents pour soutenir l’initiative : '« Le peuple français a perdu sa souveraineté au profit d’instances supranationales comme l’Union Européenne. Avec nous, pas de tournicotage autour du pot comme à la FI avec son Plan A-Plan B, nous, c’est clair, on sort unilatéralement des traités, notamment celui de Lisbonne, et on renégocie de nouveau traités derrière. Et si la Commission n’est pas d’accord, on s’en va, on quitte l’UE ! » explique l’un d’entre-eux.'

Mais pour l’avocat Régis de Castelnau, cofondateur du mouvement et responsable des questions de Justice, la souveraineté doit aussi se reconquérir à l’intérieur de la République, notamment via le Référendum d’Initiative Citoyenne, le fameux RIC réclamé à cors et à cris depuis dix-neuf semaines par les Gilets Jaunes, car sinon : « On est dans une démocratie sans demos ».

La question de l’immigration et de la laïcité, principal point de clivage entre ces militants républicains et l’extrême-gauche identitaires et multiculturaliste, est abordée sans langue de bois. Notamment par Haja Rasolonjatovo, un ex-militant du PG passé également par le PS, lui-même immigré d’origine malgache :' « Il faut absolument dépassionner la question de l’immigration », et Kuzmanovic de renchérir : « On nous résume le choix entre BHL et Soral, entre ceux qui veulent accueillir tout le monde, et ceux qui ne veulent accueillir personne, mais ça ne marche pas comme cela ! »'

Et de développer son argumentation '« Nous défendons le droit d’asile pour ceux qui sont rentrés légalement sur notre sol, mais nous voulons surtout prendre le problème largement : il faut permettre à l’Afrique de se développer économiquement pour permettre à la jeunesse africaine de vivre dignement sur sa terre ».'

Haja Rasolonjatovo, qui parle en connaissance de cause, explique que son pays d’origine Madagascar perd énormément de ressources pétrolières du fait de l’exploitation des gisements par Total. La solution pour enrayer les cause de l’immigration africaine ? « Le codéveloppement ».

Mais Kuzmanovic insiste : '« A l’intérieur même de l’Union Européenne, il y a des mouvements de populations organisées par le Capital, comme la directive sur les travailleurs détachés. On estime que 10% de la population active polonaise vit en dehors de Pologne » validant ainsi la thèse du « plombier polonais » chère à un autre souverainiste, Philippe de Villiers.'

'Sur la laïcité, République Souveraine préconise une application stricte de la loi de 1905, à rebours du clientélisme et des « accommodements raisonnables » pratiqués par une partie de la gauche (et de la droite d’ailleurs) comme Danièle Obono ou Clémentine Autain.' Leur position sur tous ces sujets régaliens est résumée par une formule lapidaire et tranchante du chef de file : '« Nous ne sommes pas fâchés avec le mot Autorité ».'

A rebours encore de la France Insoumise, les militants de République Souveraine se refusent à tout chamboulement institutionnel. 'En clair, pas de chimérique 6e République à la Mélenchon, la Ve, pour peu qu’elle soit restaurée, semble parfaitement leur convenir.'
Car, se voulant les héritiers du Conseil National de la Résistance, ils ont à cœur de parer au plus urgent : la perte de souveraineté populaire et nationale, mais également l’urgence climatique. 'Sur ce dernier point, Djordje Kuzmanovic devient plus grave : « La question environnementale est le grand défi du XXIe siècle. La seule solution pour y répondre est la planification écologique, sur le modèle gaullien, et non soviétique ».' La boucle est bouclée.

Si le délai semble court pour présenter une liste aux Européennes de mai prochain, Djordje Kuzmanovic préviens : '« Nous visons les municipales, et nous serons présents à toutes les élections qui suivront ».' Le pari est lancé.

Appiodici_bis Appiodici_bis
MP
Niveau 29
04 avril 2019 à 18:36:38

Interessant mais trop faible pour representer une alternative viable :( ça fera 4% aux elections

Pseudo supprimé
Niveau 10
05 avril 2019 à 13:52:26

Le 04 avril 2019 à 18:36:38 Appiodici_bis a écrit :
Interessant mais trop faible pour representer une alternative viable :( ça fera 4% aux elections

Et encore 4% Appiodici tu reste très optimiste car de ce que j'ai compris ce nouveau parti n'aurait encore que qu'elle que centaine d’adhérent ce qui veut dire que l'UPR actuellement par exemple pèse plus politiquement que eux https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495289536-doubletranspi.jpg sans compter quand plus ils auront affaire a la concurrence de partie politique ayant une ligne politique plutôt proche de la leurs( L'UPR, Les Patriotes, le mouvement Résistons! de Jean Lassalle, et même de petit mouvement comme Solidarité et Progrès de Jacques Cheminade et le Mouvement V récemment crée par Tatiana Ventôse et Greg Tabibian), ce sera déjà en soit un miracle politique qu'ils puissent franchir la barre des 1% https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480119520-1480107987-ris51.png et je dis cela alors que je partage beaucoup de leurs idées politique mais vue la configurations actuel, je prédis un gros bide politique pour eux https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

Message édité le 05 avril 2019 à 13:54:18 par
Pseudo supprimé
Niveau 2
05 avril 2019 à 23:16:38

Si l’extrême gauche ne revient pas à ses principes originelles et donc continue à trahir le peuple, il n'est dès lors guère étonnant que son électorat se tourne vers l’extrême droite.

Appiodici_bis Appiodici_bis
MP
Niveau 29
05 avril 2019 à 23:31:51

Le 05 avril 2019 à 13:52:26 -Barbatos a écrit :

Le 04 avril 2019 à 18:36:38 Appiodici_bis a écrit :
Interessant mais trop faible pour representer une alternative viable :( ça fera 4% aux elections

Et encore 4% Appiodici tu reste très optimiste car de ce que j'ai compris ce nouveau parti n'aurait encore que qu'elle que centaine d’adhérent ce qui veut dire que l'UPR actuellement par exemple pèse plus politiquement que eux https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495289536-doubletranspi.jpg sans compter quand plus ils auront affaire a la concurrence de partie politique ayant une ligne politique plutôt proche de la leurs( L'UPR, Les Patriotes, le mouvement Résistons! de Jean Lassalle, et même de petit mouvement comme Solidarité et Progrès de Jacques Cheminade et le Mouvement V récemment crée par Tatiana Ventôse et Greg Tabibian), ce sera déjà en soit un miracle politique qu'ils puissent franchir la barre des 1% https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480119520-1480107987-ris51.png et je dis cela alors que je partage beaucoup de leurs idées politique mais vue la configurations actuel, je prédis un gros bide politique pour eux https://image.noelshack.com/fichiers/2018/10/1/1520256134-risitasue2.png

Oui mon 4% était évidemment très optimiste :noel: 1% ce serait déjà beaucoup :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 juin 2019 à 01:15:57

A ce que je voie après la débâcle des élections européenne les langue ce délie entre les partisans de la ligne plus basé sur "l'intersectionnalisme des luttes" :d) https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersectionnalité et ancrés sur l'union des gauches représenter par Clémentine Autain, et les partisans de la ligne plus "populiste" et "souverainiste" incarné par Djordje Kuzmanovic et François Cocq :d) https://twitter.com/Vukuzman/status/1133663503137628160

:d) https://www.marianne.net/politique/echec-aux-europeennes-quand-clementine-autain-defonce-melenchon-sans-le-nommer

:d) 'Echec aux européennes : quand Clémentine Autain défonce Mélenchon sans le nommer'

La députée de la France insoumise Clémentine Autain interprète le revers de LFI aux élections européennes 2019 'comme un échec de la stratégie populiste et regrette que le mouvement s'inscrive dans "le clash permanent".' Tout en refusant de critiquer ouvertement Jean-Luc Mélenchon, 'c'est bien sa personnalité et sa stratégie qu'elle accuse.'

Depuis dimanche, elle court les médias pour autopsier le revers insoumis aux élections européennes. Sur TF1 le soir du scrutin, dans L'Obs lundi et sur France Inter ce mardi 28 mai, la députée de la France insoumise (LFI) Clémentine Autain le répète dans tous ces médias honnis par Jean-Luc Mélenchon : 'si le mouvement n'a recueilli que 6,31% des voix, c'est à cause de sa ligne populiste et de sa culture du "clash permanent, qui a clivé une partie de notre électorat".'

'Clementine Autain pointe "la haine"'

Mais alors, demande la journaliste Léa Salamé sur France Inter, "est-ce que c'est un problème de personne ou est-ce que c'est un problème de ligne ?". Réponse de Clémentine Autain : "A mon sens, c'est évidemment un problème de ligne, de profil politique, de ce qu'on a donné à voir depuis deux ans". L'intervieweuse tique : '"Quand vous parlez d'un discours qui est dans le clash, quand vous dites que vous voulez un profil plus rassembleur que clivant, un profil qui travaille davantage du côté de l'espérance que de la haine, là ce n'est pas la ligne, c'est la personne que vous visez…"'. Celle évidemment, tout le monde l'aura reconnu, de Jean-Luc Mélenchon. Mais "non, je pense que c'est une stratégie politique", maintient l'élue de Seine-Saint-Denis.

Et pourtant, tout dans ses critiques pointe vers le leader qui incarne LFI. Toujours sans le nommer, Clémentine Autain développe : '"Ma conviction, c'est que nous gagnons quand nous sommes du côté de l'espérance, et pas quand nous sommes du côté du ressentiment ou de la haine".' Une autre manière d'appeler "le bruit et la fureur" dont se réclamait Jean-Luc Mélenchon avant de la mettre en sourdine pour la campagne 2017… puis de la rejouer dès 2018, lorsqu'il évoquait notamment "la haine juste et saine" des médias ou s'écriait en pleine perquisition des locaux du parti : "La République, c'est moi !".

Prudente sur la forme, Clémentine Autain s'en prend pourtant clairement au Commandeur. Comme lorsqu'elle expose que selon elle, 'le mauvais résultat de dimanche est la preuve de l'échec de la ligne souverainiste-jacobine-populiste : "Le mouvement a mis l’accent sur le clivage entre le 'eux' et le 'nous' qui ne me paraît ni juste, ni efficace. Cela revient à rejeter d’un bloc les élites, cela s’est traduit par un rejet global des médias et une prise de distance à l’égard du monde intellectuel"', développe dans L'Obs la directrice de la revue Regards. '"Il y avait l’idée de capter un nouvel électorat tout en maintenant celui qu’on avait conquis en 2017. Je constate qu’on a perdu une bonne part de celui de 2017 et qu’on n’en a pas attiré de nouveau"'.

'"Notre famille politique prospère quand elle s’appuie sur le ressort de l’espérance"', insiste pourtant la députée sur France Inter. '"Sans doute avons-nous pris trop de distance avec un discours cohérent de gauche. Le mot est malheureusement dévitalisé depuis l'ère Hollande. C'est un bilan qui est très lourd et qui pèse sur le terme, mais il y a bien une cohérence des combats émancipateurs que nous avons à porter en alternative"'. Une critique, finalement, de la stratégie qui a rapporté à Jean-Luc Mélenchon ses 19,6% à l'élection présidentielle en 2017. Clémentine Autain ne préparerait-elle pas tout simplement son départ de LFI ? Si elle s'en défend, expliquant vouloir "fédérer le peuple sur les bases d'un projet politique de gauche", la députée soutient de fait 'la résurrection d'une gauche plurielle en appelant au "rassemblement" et à "une démarche collective"…' à laquelle Mélenchon ne semble guère prêt.

Message édité le 03 juin 2019 à 01:17:37 par
KinoLARGONIEN KinoLARGONIEN
MP
Niveau 9
03 juin 2019 à 09:01:25

Le 14 mars 2019 à 16:53:41 -Barbatos a écrit :

Le 14 mars 2019 à 14:20:51 le_litchi01 a écrit :
Ce mouvement est mort.

C'est pas grave, il a fait son taff. On reconstruira autre chose, le bon sens est de notre côté.

Moi personnellement je ne serai pas si optimiste sachant que la dernière foi qu'un candidats a la présidentielle qui avait des idées proche de Kuzmanovic c'était présenter, il s'agissait de Jean-Pierre Chevènement (bon a la limite Mélenchon aussi mais il devait essayer de concilier le courants souverainiste de son parti avec son courant plus pros-UE ce n'était pas vraiment une ligne politique et idéologique fixe, est puis la majorité des électeurs de la FI il ne faut pas se le cacher sont beaucoup plus proche politiquement des idées politiques de Benoit Hamon et Yannick Jadot que de celles de Djordje Kuzmanovic et Jean-Pierre Chevènement) et qu'il a bider avec seulement 5,33 % des voix https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480119520-1480107987-ris51.png en plus de s'être fait limite traité de réacs par la gauche de son époque, et puis politiquement il n'y a aujourd'hui quasiment presque aucun mouvement politique qui puisse se rapprocher des idées politique défendu par Kuzmanovic. :(

Il y a les déçus du changement de ligne du RN qui pourraient se reporter sur ce mouvement mais même ça ce n'est clairement pas certain.
La clé de toutes façons, c'est de récupérer les voix des abstentionnistes.

Message édité le 03 juin 2019 à 09:01:38 par KinoLARGONIEN
thormagor thormagor
MP
Niveau 6
03 juin 2019 à 12:06:11

Le 03 juin 2019 à 09:01:25 KinoLARGONIEN a écrit :

Le 14 mars 2019 à 16:53:41 -Barbatos a écrit :

Le 14 mars 2019 à 14:20:51 le_litchi01 a écrit :
Ce mouvement est mort.

C'est pas grave, il a fait son taff. On reconstruira autre chose, le bon sens est de notre côté.

Moi personnellement je ne serai pas si optimiste sachant que la dernière foi qu'un candidats a la présidentielle qui avait des idées proche de Kuzmanovic c'était présenter, il s'agissait de Jean-Pierre Chevènement (bon a la limite Mélenchon aussi mais il devait essayer de concilier le courants souverainiste de son parti avec son courant plus pros-UE ce n'était pas vraiment une ligne politique et idéologique fixe, est puis la majorité des électeurs de la FI il ne faut pas se le cacher sont beaucoup plus proche politiquement des idées politiques de Benoit Hamon et Yannick Jadot que de celles de Djordje Kuzmanovic et Jean-Pierre Chevènement) et qu'il a bider avec seulement 5,33 % des voix https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480119520-1480107987-ris51.png en plus de s'être fait limite traité de réacs par la gauche de son époque, et puis politiquement il n'y a aujourd'hui quasiment presque aucun mouvement politique qui puisse se rapprocher des idées politique défendu par Kuzmanovic. :(

Il y a les déçus du changement de ligne du RN qui pourraient se reporter sur ce mouvement mais même ça ce n'est clairement pas certain.
La clé de toutes façons, c'est de récupérer les voix des abstentionnistes.

Il faudrait interdire les sondages électorales et réinstaurer l'égalité du temps de parole dans les médias pour ça.

BALVOAZEOAE BALVOAZEOAE
MP
Niveau 6
03 juin 2019 à 12:10:00

La LFI et l'UMP qui tombent de haut en réalisant qu'ils ont passé 6 mois à cracher sur Macron tellement ils sont moins bons que lui au lieu de promouvoir un projet à eux

Quelle bande d'incapables

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 juin 2019 à 13:49:43

D'ailleurs en évoquant le conflit opposant la ligne Autain a la ligne Kuzmanovic, j'ai pus tomber sur ce tweet https://twitter.com/Vukuzman/status/1132770820642803712 ou ce dernier tance sévèrement Clémantine Autain sur ces propos a charge contre la ligne "souverainiste-jacobine-populiste" de Mélenchon et son appelle a abandonné cette même ligne politique.

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 juin 2019 à 14:07:46

En tout cas de ce que je constate au vue des tension interne qu'il y a au seins de la FI, il n'est même pas sure que Mélenchon puisse se représenter en 2022, l’avenir du mouvement semble sévèrement compromis de ce que je voie pour l’instant :(

:d) https://www.liberation.fr/france/2019/05/28/europeennes-a-la-france-insoumise-des-bas-et-debat_1730288

:d) 'Le score de LFI aux européennes, avec seulement 6,3 % des votes et six postes d’eurodéputés, est bien plus bas qu’attendu. De quoi conforter les voix dissonantes au sein du parti, à l’image de Clémentine Autain, qui fustige la ligne «clivante» de Jean-Luc Mélenchon, resté silencieux depuis dimanche.'

Mardi matin, les six députés européens insoumis fraîchement élus ont découvert leur nouvelle vie : ils ont embarqué pour Bruxelles. Une sorte de rentrée des classes. Manon Aubry, tête de liste, a posté une photo sur les réseaux sociaux. Elle y gonfle le biceps pour montrer son envie de bousculer l’Europe. Un cliché qui ne cache pas la triste réalité des urnes. Le revers des européennes (6,3 %) occupe les esprits. Les insoumis, qui ne s’attendaient pas à décrocher la lune, tombent très bas. La chute inquiète. Elle interroge aussi : Pourquoi ? Comment faire pour se relever ? Chacun a sa version et ses solutions. Tout le monde est d’accord sur un point précis : 'le mouvement fondé par Jean-Luc Mélenchon en février 2016 devra prendre des décisions radicales afin de répondre aux nombreux doutes.'

Clémentine Autain a surpris les têtes pensantes insoumises. La députée de Seine-Saint-Denis a allumé la première mèche quelques heures après la tombée des mauvais résultats : des reproches à la pelle. '«J’ai posé la question du pluralisme et de la démocratie interne il y a plus d’un an. Cela avait été très fraîchement accueilli à l’époque. On nous avait promis des changements à l’été, un meilleur fonctionnement de l’espace politique. Mais rien n’a été fait en ce sens»', dit-elle dans un entretien accordé à l’Obs. Autain regrette aussi que l’état d’esprit «polémique et clivant» de La France insoumise prenne le dessus sur «la mise en avant de notre vision du monde et de nos propositions».

'Des mots durs. La députée a toujours été en opposition avec la stratégie populiste insoumise. Elle n’a jamais caché son malaise avec les termes «dégagisme» et «oligarchie contre peuple».' Et tente depuis des mois de bousculer Jean-Luc Mélenchon pour qu’il reprenne langue d’égal à égal avec les forces de gauche, pas «forcément» les partis, précise-t-elle. Récemment, Clémentine Autain confiait à Libé que 'la «proposition» politique à gauche n’est pas à la «hauteur» du moment : «Il faut s’ouvrir parce que ça se passe dehors. La gauche, c’est les gens qui aident les migrants, c’est le personnel hospitalier qui lutte, c’est la jeunesse des quartiers… Il y a une déconnexion entre les politiques et la réalité sur le terrain.»'

'«Relancer la machine»'

Comme tous les mardis matin, les députés nationaux de La France insoumise se sont retrouvés au Palais-Bourbon pour leur réunion de groupe. Clémentine Autain était présente. Les câlins ont dû se faire rares. 'Pas une première. La députée de Seine-Saint-Denis a déjà eu des débats houleux avec ses copains, notamment après avoir signé un manifeste pour l’accueil des migrants.' Cette fois, c’est au tour du scrutin européen d’occuper la place. A la fin, Eric Coquerel est passé aux Quatre-Colonnes afin de livrer son avis. Le député de Seine-Saint-Denis regrette la sortie de sa collègue. «Je ne reproche pas ses mots à Clémentine, mais elle n’aurait pas dû s’exprimer publiquement», dit-il tranquillement. Eric Coquerel minimise les différences. 'Selon lui, les acteurs de La France insoumise se rejoignent sur une envie commune de «fédérer» le peuple.'

Alors que le signal d’alarme sonne, et que les parlementaires LREM se gondolent face à la situation des insoumis, les députés refusent d’employer le mot «crise». Pas leur truc de poser un genou à terre. Des «têtes dures». Eric Coquerel voit grand lorsqu’il analyse les résultats en précisant que la gauche radicale est en «recul» sur tout le continent (lire ci-contre). Et que 'l’élection européenne n’a jamais été favorable à son camp politique, la faute à l’abstention. «C’est vrai que l’épisode des perquisitions et les images de Mélenchon ont peut-être joué un peu en notre défaveur»', admet-il sans s’étaler davantage. Le député promet que, dans les jours à venir, il y aura un espace de discussion afin de revenir sur le scrutin et évoquer le futur pour «relancer la machine». Sa collègue Danièle Obono partage son analyse. La députée de Paris se permet d’ajouter un argument sur les raisons de la chute : '«Il y a eu un véritable tir de barrage contre nous, c’était compliqué de se faire entendre dans ce brouhaha et si l’on ajoute à ça le combat mortifère entre Macron et Le Pen…»'

Les critiques de Clémentine Autain permettent d’ouvrir un débat qui couvait depuis des mois en interne. 'Deux camps s’affrontent. Ceux qui souhaitent que le mouvement s’ancre à gauche et ceux qui désirent rompre totalement avec la gauche.' 'En résumant grossièrement, ça donne : les gauchistes contre les populistes.'

'«Minorisant et rebutant»'

Jean-Luc Mélenchon, lui, guette les échanges un peu comme un arbitre à Roland-Garros. '«Certains disent que nous sommes trop populistes, d’autres pas suffisamment. On doit sûrement être dans le vrai»', glisse Eric Coquerel. Pas sûr que cela suffise à faire baisser la pression. Le temps presse. Les municipales de mars 2020 arrivent à grands pas : une élection importante pour s’ancrer dans les territoires.

Mardi, la situation de La France insoumise nous a offert une surprise. La chroniqueuse télé Raquel Garrido, qui n’a plus aucun rôle officiel au sein du mouvement, a également allumé une mèche. Dans un entretien à Regards - dont Clémentine Autain est codirectrice de la publication -, 'elle explique que «parler de la gauche, c’est minorisant et rebutant». Et répond sèchement à la députée : «La ligne Autain a été mise en œuvre lors de cette élection européenne. Et elle a pris 6 %.»' Depuis l’échec de dimanche, Mélenchon n’a pas repris la parole. Personne ne pose (encore) officiellement la question de son avenir. Garrido, elle, a la liberté de le faire un peu : '«Sur 2022, il y a le temps de voir. Mélenchon ou pas Mélenchon, si c’est la même ligne que les européennes qui est appliquée, ce n’est pas la peine d’y aller. Quel que soit le candidat, il faudra avoir un profil disruptif.»'

Jean-Luc Mélenchon le sait : la situation de son mouvement réjouit toute une partie de la gauche. Un de ses plus fidèles, qui désire rester à l’ombre, analyse le petit score à sa manière :' «Tous les mouvements qui sont amenés à prendre des responsabilités traversent des crises de croissance.»' Reste à savoir y répondre.

Message édité le 03 juin 2019 à 14:09:30 par
BALVOAZEOAE BALVOAZEOAE
MP
Niveau 6
03 juin 2019 à 14:19:31

Melenchon est mort ce jour là :

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-55-59704901-1-0-1-0-melenchon-cet-hypocrite.htm

A regarder après coup en connaissant le résultat des Européennes :

https://www.youtube.com/watch?v=PtVFGVxMRtY&feature=youtu.be&t=729

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 juin 2019 à 23:45:26

Le 03 juin 2019 à 14:19:31 BALVOAZEOAE a écrit :
Melenchon est mort ce jour là :

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-55-59704901-1-0-1-0-melenchon-cet-hypocrite.htm

A regarder après coup en connaissant le résultat des Européennes :

https://www.youtube.com/watch?v=PtVFGVxMRtY&feature=youtu.be&t=729

Je ne pense pas que cela soit cette affaire qui l'est tué, même si cela a du un peu joué, je pense que c'est surtout l'ambiguïté de Mélenchon sur la ligne idéologique a adopté au seins de la Fi qui a plombé électoralement le score du mouvement, car a force d'être ambiguë sur la stratégie a adopté en essayant de réunir des segment idéologique de la gauche foncièrement incompatible, a savoir essayer de rallier l'électorat populaire des "fâché pas fachos" que la FI a réussi a soutiré en parti au FN en 2017 grâce a sa stratégie du populisme de gauche, ainsi que l'électorat de la "gauche chevènementiste" laïc, patriote, républicaniste et souverainiste eux aussi attiré par le populisme de gauche promu par Mélenchon (représenter notamment par des gens comme Djordje Kuzmanovic et Francois Coqc par exemple).

Et essayer de concilier cette électorat avec l'électorat "socialiste traditionnelle" plus affirmé idéologiquement sur le plan de l'idéologie politique, plus ancré dans la gauche radicale du NPA mais aussi plus pros-européenne et anti-populiste comme Géneration.s et EELV par exemple, ainsi que plus proche de l'idéologie postmoderniste de gauche (ligne surtout incarné par Clémentine Autain en opposition a la ligne Kuzmanovic), ainsi que plus favorable la stratégie de "l'intersectionnalité des luttes" qui m'était luttes politiques social et sociétale a égalité, la ou le premier groupe ne désirait mettre sa priorité que sur la question sociale économique, mais également plus favorable a un discoure multiculturaliste de gauche (voir même carrément proche des thèses indigéniste) opposé au discoure républicaniste, laïc et patriotique du premier groupe, sans compter les divergences sur la question européenne ou cette dernière ligne tenait un discoure nettement plus europhile la ou le premier groupe était tributaire d'une vision souverainiste sur la question de l'UE.

Bref a force de joué sur l'ambiguïté de la stratégie a adopté entre la ligne populiste de gauche de Kuzmanovic et la ligne d'union des gauches de Autain, et bien au lieux d'avoir les deux électorat il c'est passé le contraire, les souverainistes et populiste de gauche on quitté le mouvement et l'expulsion injustifié de Kuzmanovic et Coqc a du joué un certain rôle, ce qui fait que ces dernier sont soit aller dans l'abstentionnisme, soit il sont aller chez d'autre souverainiste comme l'UPR et LP, soit ils sont aller chez le RN comme dans le cas de Andréas Kotorac ( :d) https://www.marianne.net/politique/andrea-kotarac-le-rouge-brun-qui-embarrasse-la-france-insoumise ) mais également je pense aussi d'une partie de l'électorat populaire déçus de voire Mélenchon abandonné sa posture populiste radicale a l'égard du pouvoir en place et de l'UE, qui a du se rallier en grande majorité auprés de la liste Rn conduite par Jordan Bardella.

Quand a l'électorat "socialiste traditionnelle" de gauche, a cause de l'ambiguïté de la ligne idéologique de la FI et de l'absence de volonté de clarifié sa ligne idéologique en soutenant l'union des gauches plurielle, a du coup décider de voté pour les autres listes de gauche moins ambiguë sur les question européennes et sociétale, et sur le rapport a avoir a l'égard du souverainisme et du populisme bref ayant une ligne idéologique claire qui se marque a gauche, se qui fait que c'est surtout EELV qui a pus siphonner cette parti de l'électorat de la FI, vu qu'il se disait clairement anti-souverainiste et anti-populiste et qu'il n'y avait pas d'ambiguïté idéologique, et dans une moindre mesure Génération.s et le PCF ainsi que l'alliance du PS/PP/ND (pour la frange la plus réformiste et social-démocrate de cette électorat dans le cas de cette alliance politique groupé autour de la candidature de Raphael Glucksmann) on aussi pus siphonner cette électorat.

Du coup je pense que l'échec de la FI au européenne et surtout du a cette ambiguïté de ligne politique, entre la ligne populiste-souverainiste et la ligne d'union des gauches plus pro-européenne et sceptique a l'égard de la stratégie populiste, donc a vouloir essayer de concilier deux électorat idéologiquement irréconciliable, la FI a finie par perdre les deux en même temps au final.

Message édité le 03 juin 2019 à 23:46:07 par
Pseudo supprimé
Niveau 10
04 juin 2019 à 00:18:27

D'ailleurs au passage voici un article assez intéressent de Marianne qui revient justement sur le cas Andréa Kotorac.

:d) https://www.marianne.net/politique/andrea-kotarac-le-rouge-brun-qui-embarrasse-la-france-insoumise

:d) 'Andréa Kotarac, le "rouge-brun" qui embarrasse la France insoumise'

La défection du jeune conseiller régional passé de LFI à un soutien au Rassemblement national 'témoigne des difficultés du mouvement de Jean-Luc Mélenchon à concilier différentes sensibilités.' Elle force également les tenants de la ligne souverainiste 'à se défendre contre les accusations de proximité avec l'extrême droite.'

Ce fut d'abord la surprise. 'Lorsque Andréa Kotarac, prometteur conseiller régional de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé qu'il quittait la France insoumise (LFI) et appelait à voter pour le Rassemblement national aux élections européennes, ses camarades, amis, et même sa famille sont tombés de leur chaise.' "Personne ne comprend", souffle Sophie Rauszer, candidate aux européennes pour LFI et longtemps proche de l'élu tout juste trentenaire. "Je suis abasourdi par ce que je viens de voir en direct sur BFM", écrit l'élu lyonnais Elliott Aubin sur Facebook, qui raconte avoir "commencé [son] militantisme à ses côtés il y a près de dix ans. Ce soir, j’ai comme le sentiment de perdre un ami que j’ai même pu considérer comme un frère."

A la stupeur a très vite succédé la violence du divorce, à la mesure de la volte-face de Kotarac, passé de la gauche radicale au soutien au RN. '"Cela m'inspire du dégoût", a répondu Jean-Luc Mélenchon lorsque Marianne l'a interrogé au sujet de cette défection inattendue.' Sur BFM TV, le député du Nord Adrien Quatennens a lâché : "Le sort des traîtres m’intéresse peu, surtout quand leur charpente politique est en papier mâché". Sur les réseaux sociaux, les prises de position pro-Marine Le Pen d'Andréa Kotarac sont suivies de dizaines de commentaires hostiles d'anciens camarades en colère et amers face au revirement de cet ancien militant du Parti de gauche, dont il était devenu le co-responsable de la section jeunes. Le PG a d'ailleurs très vite exclu le conseiller régional, estimant que sa décision allait "à l’encontre de tous les principes républicains que défendent le Parti de gauche et la France insoumise". Même décision chez le groupe Rassemblement citoyen écologiste & solidaire (RCES) au conseil régional, que Kotarac avait déjà décidé de quitter.

:d) 'Le départ d'un populiste pur jus'

Reste à examiner les motifs du départ de cet espoir de LFI, que Jean-Luc Mélenchon tenait en estime au point de se déplacer pour le soutenir lors des municipales à Lyon en 2014, et à en analyser les conséquences politiques. 'Inconnu jusqu'à son voyage controversé à Yalta à un forum économique pro-Poutine en compagnie de figures du RN (Thierry Mariani, Marion Maréchal)', puis son annonce ce mardi 14 mai au soir, Andréa Kotarac ne se sent plus en phase avec LFI, 'qu'il accuse d'avoir abandonné la stratégie de la campagne présidentielle : "Jean-Luc Mélenchon avait eu le génie en 2017 de réunir le peuple face à l'oligarchie au lieu de vouloir réunir la gauche sauce Terra Nova face à la droite, a-t-il asséné sur BFM. (...) On ne souhaite plus défendre les intérêts du peuple mais ceux de la gauche."' Il avance également que Jean-Luc Mélenchon 'a été débordé en interne par la montée en puissance de la tendance "communautariste".'

Au sein de LFI, le jeune homme né en Haute-Savoie 'incarnait une ligne populiste "pur jus" : éloigné des réflexes militants de la gauche traditionnelle, il défendait des idées souverainistes, laïques et sociales en n'hésitant pas à se montrer cassant envers ses opposants en interne, accusés de représenter une "gauche morale" déconnectée des classes populaires.' Autre marqueur caractéristique du courant populiste de LFI, 'une appétence certaine pour les questions géopolitiques (notamment en Europe de l'Est) et un fort tropisme pro-russe.' Même si l'annonce de Kotarac a été brutale, 'son basculement semble s'être fait de manière progressive.' Sophie Rauszer raconte avoir eu une discussion avec lui après son voyage à Yalta : "Il me rapportait une conversation qu'il avait eue avec Thierry Mariani en reproduisant les dialogues, narre l'Insoumise. Je me suis étonnée devant lui qu'il tutoie une telle personnalité, ce qui n'est quand même pas anodin. Il a eu un rire gêné." Dans L'Opinion, Thierry Mariani, lui-même passé de LR au RN, révèle avoir plusieurs fois rencontré Andréa Kotarac depuis un an. Marine Le Pen a également discuté à plusieurs reprises avec le conseiller régional. Signe que si ce dernier continuait de militer avec ses camarades de LFI, sa réflexion mûrissait lentement.

Dans ses déclarations, Andréa Kotarac adopte une lecture inhabituelle du paysage politique, 'qui ravira les partisans de la thèse d'une "convergence des extrêmes" entre LFI et le RN.' En effet, alors que les Français sont habitués à associer les termes de "barrage" voire de "front républicain" à une opposition à l'extrême droite, Kotarac mobilise une frontière d'un nouveau genre : 'même s'il affirme ne "pas adhérer au RN", il juge que "le contexte politique actuel nécessite un barrage à Emmanuel Macron", qui, si la liste LREM finissait en tête des élections européennes, "[accélérerait] ses réformes antisociales".' Dans cette optique, le jeune homme venu de la gauche radicale 'articule "une porosité entre LFI et RN dans les milieux populaires, que le mouvement des gilets jaunes a traduit concrètement. Il y a des convergences entre les deux partis : sur les traités de libre-échange, l'opposition au travail détaché et aux privatisations, le RIC, la solidarité sociale…"'

'Les partisans de La République en Marche n'ont pas manqué de saisir l'occasion pour défendre la théorie "du fer à cheval", qui mènerait immanquablement la France insoumise et ses soutiens à se ranger derrière le RN dans une union anti-libérale et "populiste".' Une démonstration qui s'appuie sur la décision d'Andréa Kotarac comme exemple définitif 'mais manque quelque peu de consistance : d'une part, parce que le transfert de cadres est extrêmement rare et condamné avec violence dans les rangs de la gauche radicale ; ensuite, parce que les enquêtes d'opinion montrent que de part et d'autre de l'échiquier politique les électeurs n'hésitent pas entre LFI et RN mais avec d'autres forces politiques (le PCF et EELV pour les soutiens de la France insoumise, LR voire DLF du côté du Rassemblement national)' ; enfin, parce que 'c'est justement en raison d'un supposé abandon du populisme de la part de la France insoumise qu'Andréa Kotarac a choisi de prendre ses distances.'

:d) 'Tensions entre "populistes" et "gauchistes" à la France insoumise'

Vilipendé par ses anciens camarades, le conseiller place néanmoins au coeur de son argumentaire une problématique qui place la France insoumise en tension de longue date : 'celle du rapport du mouvement au communautarisme, et partant du traitement de ceux qui prônent une défense ferme de la laïcité, présentée comme un élément clef de la stratégie populiste.' Depuis quelques mois, 'les tenants de cette ligne ont été marginalisés à LFI : Djordje Kuzmanovic a quitté le mouvement, François Cocq a été qualifié de "nationaliste" par Jean-Luc Mélenchon dans un tweet. L'exclusion d'un groupe de militants désireux d'organiser une réunion sur le communautarisme a également été mal vécue par les Insoumis les plus laïques.' Comble de l'ironie : alors que nous interrogions pour un grand entretien paru dans Marianne, 'Jean-Luc Mélenchon nous assurait que la "ligne Kuzmanovic" était encore bien vivace dans son mouvement, prenant l'exemple… d'Andréa Kotarac, sans se douter que ce dernier quitterait LFI avec armes et bagages quelques heures plus tard.'

Est-il encore possible de faire cohabiter plusieurs sensibilités à la France insoumise ? 'Pour François Cocq, la réponse est non. "Quand bien même cette pensée est centrale au sein de LFI, vous serez traités en minoritaires et marginalisés, voire bannis, parce que la stratégie électoraliste a remplacé le populisme par le confusionnisme"', accuse-t-il sur son blog. Interrogé par Marianne, 'Kotarac met en avant le départ de Djordje Kuzmanovic, l'exclusion des militants du groupe JR Hébert mais aussi la participation de la députée Danièle Obono à la fête anniversaire du Parti des Indigènes de la République.' "Il y a un écart entre les cadres du mouvement et l'électorat de Jean-Luc Mélenchon, qui reste fidèle à la laïcité et attend qu'elle soit respectée, analyse le conseiller régional. 'Les campagnes militants s'adressant à des minorités se sont multipliées, en accolant le mot 'phobie' à tout. Ce type d'initiatives conduit à monter les faibles les uns contre les autres." Les anciens camarades du néo-soutien du RN pointent de leur côté sa sensibilité trop prononcée : "Ses colères, que je pouvais entendre, se sont progressivement misr à dépasser le rationnel, témoigne Sophie Rauszer. Il voyait le mal partout, et aujourd'hui il en rajoute des caisses pour alimenter sa thèse. Il n'y a jamais eu de réunion non-mixte à LFI, pas plus qu'il n'y a d'obligation d'écrire les tracts en écriture inclusive…"'

Le malaise d'Andréa Kotarac témoigne toutefois d'un climat à la France insoumise. 'La sensibilité qualifiée péjorativement de "gauchiste" a pris du poids, et ne compte pas vraiment pacifier les rapports.' Illustration avec la réaction de Jean Hugon, militant LFI de Clermont-Ferrand et adversaire déclaré de la stratégie populiste : "Andréa Kotarac apporte la preuve supplémentaire que derrière chaque rouge-brun souverainiste se dissimule un brun tout court. Ravi que les types comme lui 'ou Kuzmanovic partent de notre mouvement après avoir cru stupidement y avoir leur place. Bon débarras à la fange fasciste." Un rappel que chez beaucoup d'Insoumis, la tentation de la purge surpasse celle du rassemblement.'

L'épisode Kotarac a en tout cas 'mis les populistes, LFI ou ex-LFI, dans une position inconfortable : alors qu'ils ne cessent de repousser les accusations de complaisance avec l'extrême droite, voilà qu'un conseiller régional proche de leurs positions annonce soutenir le RN aux européennes.' Forcés de réagir, 'les souverainistes ont condamné sans ambiguïté le choix d'Andréa Kotarac.' Réputé pour être un défenseur de la laïcité, Elliott Aubin reconnaît que '"l’idéal républicain est à défendre dans notre camp" mais clame que "jamais l’extrême droite ne sera une solution".' "Banni" de LFI après en avoir été un cadre important, François Cocq tranche dans le même sens : '"On ne défend pas la souveraineté populaire lorsque l’on réenferme cette souveraineté dans une prison identitaire. Le peuple français se définit de manière politique et non ethnique."' Enfin, Djordje Kuzmanovic s'est fendu d'une tribune dans Marianne pour condamner la "profonde erreur" d'Andréa Kotarac. 'Même s'il écrit comprendre les raisons qui ont conduit celui qu'il considère comme un "ami" à quitter LFI, le fondateur de République souveraine tacle : "Pourquoi appeler à voter pour la liste d’un parti qui est revenu à son thatchéro-reaganisme originel, celui de papa Le Pen, qui s’accommode désormais de l’euro, s’acoquine avec Steve Bannon qui veut détruire partout l’État social ? Pourquoi reprocher à la FI de revenir à cette vieille lune qu’est "la gauche", et voter pour un parti qui affirme désormais ouvertement, avec la nièce, les profondes racines maurassiennes que la tante avait vainement essayé de gommer ?"'

De fait, la décision d'Andréa Kotarac ne laisse pas d'étonner : 'alors qu'il prétend faire un choix dicté par le "souverainisme" et une opposition au libéralisme d'Emmanuel Macron, le trentenaire soutient un parti qui a largement tourné casaque sur la question de l'Union européenne et a choisi d'insister sur les thèmes identitaires plutôt que sociaux depuis le départ de Florian Philippot.' "Je n'adhère pas au RN, mais j'avais besoin d'être rassuré sur certains points : le caractère républicain du patriotisme défendu, la fibre sociale, nous répond Kotarac. Le passage du FN au RN n'est pas qu'un changement de nom selon moi. Mes entretiens avec Marine Le Pen m'ont convaincu de soutenir sa liste pour ces élections." 'Une forme de vote utile populiste, en somme.'

:d) 'Racines géopolitiques'

La raison du choix de l'ancien du PG repose aussi sur les questions géopolitiques. C'est la thèse d'Arnaud Lacheret, ancien collaborateur du candidat LR aux législatives dans la circonscription d'Andréa Kotarac, qui connaît bien l'ancien LFI et ne tarit pas d'éloges sur son talent politique. 'Il souligne "l'attraction d'Andréa pour la Russie, pour une Europe de l’Est souvent idéalisée, pour un Poutine dont on sait à quel point il maitrise sa communication internationale", et émet l'hypothèse que "l’image que renvoie le leader russe a pu faire vriller ce jeune élu."' Arrière-petit-fils d'un soldat serbe ayant combattu pendant la Première guerre mondiale, 'Kotarac accorde une place très importante aux sujets internationaux dans sa construction idéologique.' Sur CNews, 'il a expliqué que le bombardement de la Serbie par l'Otan était, avec le référendum de 2005, l'événement qui avait "forgé sa conscience politique".'

Les condamnations subies en interne après son escapade à Yalta ont marqué ce fils d'un père serbe et d'une mère iranienne. 'D'après lui, la vision géopolitique de Jean-Luc Mélenchon est elle aussi devenue minoritaire à LFI.' "Notre programme évoque une alliance altermondialiste avec les BRICS pour sortir de la logique du FMI. Je rappelle à certains gauchistes que le R de BRICS ce n’est pas pour Rungis mais pour la Russie", avait cinglé Kotarac dans L'Obs face aux réserves de certains Insoumis. 'Répondant aux questions de Marianne, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé sa volonté de mettre fin à "l'hystérie antirusse" en Europe.' Insuffisant pour convaincre le jeune Andréa Kotarac de mettre les voiles et s'offrir son quart d'heure warholien. L'intéressé n'a pas encore prévu de la suite qu'il escomptait donner à sa carrière politique : "Je resterai un homme engagé en politique, mais j'aurai besoin de temps pour décider de la nature de cet engagement après les européennes", nous livre-t-il.

Message édité le 04 juin 2019 à 00:22:35 par
Appiodici_bis Appiodici_bis
MP
Niveau 29
04 juin 2019 à 03:58:55

Les deux ont raison.

Oui LFI a vu une recrudescence des faux gauchistes qui parlent que de minorites.

Mais oui LFI a raison de dire que le RN est une parodie anti-liberale. Il n'est plus contre l'UE, vote les lois dd detricotement de l'etat. Comme ses copains de la Ligue, des qu'ils seront au pouvoir ce sera soumissions aux banques comme Salvini et Bolsonaro.

En clair moi personnellement, je pense que tout est perdu. Le monde est condamne entre un mondialisme liberal total ou des "nationalismes" plutocratiques semi-liberaux qui vont se taper dessus.

C'est les deux futurs sombre que prevoyait Le Meilleur des Mondes... On va y arriver.

Une seule solution, planquez-vous et profitez avec un cocktail des 50 à 70 dernieres annees de l'espece humaine. Planquez-vous en montagne de preference si vous esperez survivre à la montee des eaux.

BALAVO_BENALLA BALAVO_BENALLA
MP
Niveau 6
04 juin 2019 à 05:41:27

Le 03 juin 2019 à 23:45:26 -Barbatos a écrit :

Le 03 juin 2019 à 14:19:31 BALVOAZEOAE a écrit :
Melenchon est mort ce jour là :

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-55-59704901-1-0-1-0-melenchon-cet-hypocrite.htm

A regarder après coup en connaissant le résultat des Européennes :

https://www.youtube.com/watch?v=PtVFGVxMRtY&feature=youtu.be&t=729

Je ne pense pas que cela soit cette affaire qui l'est tué, même si cela a du un peu joué, je pense que c'est surtout l'ambiguïté de Mélenchon sur la ligne idéologique a adopté au seins de la Fi qui a plombé électoralement le score du mouvement, car a force d'être ambiguë sur la stratégie a adopté en essayant de réunir des segment idéologique de la gauche foncièrement incompatible, a savoir essayer de rallier l'électorat populaire des "fâché pas fachos" que la FI a réussi a soutiré en parti au FN en 2017 grâce a sa stratégie du populisme de gauche, ainsi que l'électorat de la "gauche chevènementiste" laïc, patriote, républicaniste et souverainiste eux aussi attiré par le populisme de gauche promu par Mélenchon (représenter notamment par des gens comme Djordje Kuzmanovic et Francois Coqc par exemple).

Et essayer de concilier cette électorat avec l'électorat "socialiste traditionnelle" plus affirmé idéologiquement sur le plan de l'idéologie politique, plus ancré dans la gauche radicale du NPA mais aussi plus pros-européenne et anti-populiste comme Géneration.s et EELV par exemple, ainsi que plus proche de l'idéologie postmoderniste de gauche (ligne surtout incarné par Clémentine Autain en opposition a la ligne Kuzmanovic), ainsi que plus favorable la stratégie de "l'intersectionnalité des luttes" qui m'était luttes politiques social et sociétale a égalité, la ou le premier groupe ne désirait mettre sa priorité que sur la question sociale économique, mais également plus favorable a un discoure multiculturaliste de gauche (voir même carrément proche des thèses indigéniste) opposé au discoure républicaniste, laïc et patriotique du premier groupe, sans compter les divergences sur la question européenne ou cette dernière ligne tenait un discoure nettement plus europhile la ou le premier groupe était tributaire d'une vision souverainiste sur la question de l'UE.

Bref a force de joué sur l'ambiguïté de la stratégie a adopté entre la ligne populiste de gauche de Kuzmanovic et la ligne d'union des gauches de Autain, et bien au lieux d'avoir les deux électorat il c'est passé le contraire, les souverainistes et populiste de gauche on quitté le mouvement et l'expulsion injustifié de Kuzmanovic et Coqc a du joué un certain rôle, ce qui fait que ces dernier sont soit aller dans l'abstentionnisme, soit il sont aller chez d'autre souverainiste comme l'UPR et LP, soit ils sont aller chez le RN comme dans le cas de Andréas Kotorac ( :d) https://www.marianne.net/politique/andrea-kotarac-le-rouge-brun-qui-embarrasse-la-france-insoumise ) mais également je pense aussi d'une partie de l'électorat populaire déçus de voire Mélenchon abandonné sa posture populiste radicale a l'égard du pouvoir en place et de l'UE, qui a du se rallier en grande majorité auprés de la liste Rn conduite par Jordan Bardella.

Quand a l'électorat "socialiste traditionnelle" de gauche, a cause de l'ambiguïté de la ligne idéologique de la FI et de l'absence de volonté de clarifié sa ligne idéologique en soutenant l'union des gauches plurielle, a du coup décider de voté pour les autres listes de gauche moins ambiguë sur les question européennes et sociétale, et sur le rapport a avoir a l'égard du souverainisme et du populisme bref ayant une ligne idéologique claire qui se marque a gauche, se qui fait que c'est surtout EELV qui a pus siphonner cette parti de l'électorat de la FI, vu qu'il se disait clairement anti-souverainiste et anti-populiste et qu'il n'y avait pas d'ambiguïté idéologique, et dans une moindre mesure Génération.s et le PCF ainsi que l'alliance du PS/PP/ND (pour la frange la plus réformiste et social-démocrate de cette électorat dans le cas de cette alliance politique groupé autour de la candidature de Raphael Glucksmann) on aussi pus siphonner cette électorat.

Du coup je pense que l'échec de la FI au européenne et surtout du a cette ambiguïté de ligne politique, entre la ligne populiste-souverainiste et la ligne d'union des gauches plus pro-européenne et sceptique a l'égard de la stratégie populiste, donc a vouloir essayer de concilier deux électorat idéologiquement irréconciliable, la FI a finie par perdre les deux en même temps au final.

Si car il est passé comme un menteur ici et Macron l'a amadoué, esnuite il lui a envoyé la perquisition et ça l'a rendu fou ça l'a achevé, la ligne politique découle du leader, c'est une conséquence pas la cause

Message édité le 04 juin 2019 à 05:41:54 par BALAVO_BENALLA
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