Bonjour, quand on lit ou regarde des enquêtes / documentaires, on voit des situations d'urgence partout :
- les urgences débordées qui manquent de moyens,
- les prisons surpeuplées,
- la justice débordée,
- la police dépassée,
- beaucoup de lycées où les profs réclament d'urgence des moyens supplémentaires car la situation est explosive,
- les départements au bord de la faillite car ils ne peuvent plus payer les minima sociaux...
... et pourtant les impôts sont les plus élevés au monde et l'Etat recourt à l'endettement à hauteur de dizaines de milliards chaque année ! Impossible de trouver davantage de moyens...:fou: Sans compter que l'indice de rémunération des fonctionnaires est bloqué depuis des décennies, aucune marge de manœuvre là non plus...
Pensez-vous que l'on dramatise ces situations, que les fonctionnaires en rajoutent pour être épargnés des efforts ou dans l'espoir d'avoir plus, ou que vraiment en France, ça craque de partout ?:question:
de vos avis.
Sans compter que l'indice de rémunération des fonctionnaires est bloqué depuis des décennies, aucune marge de manœuvre là non plus...
Osef du point d'indice. Ce qui compte c'est le GVT
Trop de volonté de contrôler l'économie de la part de l'état et pas la volonté de remplir avec efficience ses missions régaliennes.
Non on vit à époque très calme historiquement bien que ça change lentement .
Les profs réclament toujours plus de moyens mais ce ne sont pour autant pas des révolutionnaires
Des moyens détournés de se plaindre de l'immigration sans vouloir être marqué "extrême-droite" au fer rouge ça, c'est comme les chouineries féministes à propos du harcèlement de rue
Reste plus qu'à regarder les choses en face et prendre les mesures adaptées, on a la chance de pouvoir faire d'une pierre dix coups
+10000000 VDD
Le 11 août 2018 à 18:17:49 Klux a écrit :
Des moyens détournés de se plaindre de l'immigration sans vouloir être marqué "extrême-droite" au fer rouge ça, c'est comme les chouineries féministes à propos du harcèlement de rueReste plus qu'à regarder les choses en face et prendre les mesures adaptées, on a la chance de pouvoir faire d'une pierre dix coups
Je note tout de même que la majeure partie du mal français provient de la mauvaise gestion économique.
La politique migratoire n'est pour l'instant que secondaire.
Dire le contraire, c'est faire comme les Africains qui se plaignent de la colonisation qui les a empêché de se développer.
Après, c'est vrai que, la politique migratoire est de plus en plus mauvaise.
Il n'y a bientôt plus que de l'immigration familiale et de l'asile, et les jeunes diplômés français se barrent du pays. Ils sont remplacés par d'autres européens, mais ça n'est pas éternel.
Lueur d'optimisme: les grandes villes françaises restent très riches, et même leurs banlieues soit-disant pourries.
Tout n'est donc pas perdu.
D'ailleurs, en Angleterre, ce sont les Anglais d'origine qui se retrouvent piégés en-dehors des grands centres urbains, et sont aujourd'hui moins bien formés que les immigrés.
En France ce n'est pas le cas pour l'instant, car le pays n'accueille pour ainsi dire pas - ou extrêmement peu -d'immigration qualifiée extra-européenne, mais ça pourrait le devenir.
C'est en tout cas la logique macronienne de compétition planétaire, non seulement économique, mais aussi migratoire.
Macron veut faire comme les Anglais; attirer les diplômés du tiers-monde. C'était une des première mesures de Macron, d'ailleurs, d'ouvrir la France encore plus aux étudiants étrangers (comprendre: étudiants extra-européens).
Macron amorce un changement (certes globalement dans la lignée des politiques de Hollande et Sarkozy) qui consiste à faire passer la France d'une économie administré à une économie où l'Etat joue un rôle secondaire. On ne peut pas dire que les gens se plaignent préventivement quand on voit toutes les frictions budgétaires que ça implique dans les différents ex-établissements publics (ex : SNCF), les collectivités locales et les divers services de l'Etat.
On arrive aussi en fin de cycle sur le plan social : Toujours aucune réponse à l'échec du multiculturalisme, les bagnoles crament tous les ans, les élites se comportent comme des touristes par rapport aux populations locales et le pacte social sur lequel est fondé la redistribution des richesses ne comprenait pas l'importation massive de la misère du tiers monde.
La politique migratoire n'est pour l'instant que secondaire.
Et c'est une erreur. Une économie, ça se reconstruit. Une culture et une identité, non.