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Sujet : Le "coût d'opportunité du travail"

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LeFanDeSinges LeFanDeSinges
MP
Niveau 10
07 novembre 2017 à 19:20:38

Bonjour à tous,
On parle de coût d'opportunité du loisir, mais pourquoi ne pas renverser la notion, en élaborant celle de coût d'opportunité du travail ?

Elle fournirait des pistes pour expliquer et prévoir.
Ainsi, tout le monde s'accordera à dire que l'avalanche de produits et de services à notre portée plus ou moins lointaine, mis en lumière à coup de publicité et d'étalage fait par autrui (ce qui est à relier à la dimension mimétique du désir, dont on pourrait se demander dans quelle mesure elle est naturelle, et dans quelle autre elle peut être exacerbée), et magnifiés entre autres via le marketing, peuvent tout à fait constituer un obstacle au bonheur, en ce sens que non seulement il est impossible de pouvoir tout consommer (ne serait-ce que parce qu'il apparaît plus vite de nouvelles choses à consommer qu'on achève la consommation de certaines), mais aussi parce qu'il y a rivalité au sens économique entre divers produits/services, entre divers "postes de dépenses de temps, d'argent et d'autres préalables à la consommation", et parce que pour diverses raisons, le fait d'épuiser ce que l'on peut consommer se mue en fin en soi.
"So much to do, so little time..."

Ivan Illich :
« La surabondance de biens mène à la rareté du temps. [...] Lorsque le futur devient le
présent, nous avons sans cesse le sentiment de manquer de temps, simplement parce que nous avons
prévu des journées de trente heures. Comme s’il ne suffisait pas que le temps coûte plus ou moins
cher et, d’une façon générale, de plus en plus cher dans une société d’abondance, le sur-emploi du
futur engendre un stress dévastateur »

Son ami Lewis Mumford dira que la préalable de la Révolution Industrielle fut l'invention de l'horloge, machine dont le produit est les secondes et les minutes.

Saviez que l’Église catholique romaine n'avait définitivement autorisé l'usure qu'en 1917 ?
Le prêt à intérêt, en plus d'être jugé à rebours de la nature de l'argent et opposé à la solidarité, créait l'idée d'un manque de temps...

Venons-en au noyau du problème :
Nous cherchons de plus en plus les loisirs, ce qui présupposerait, pour apporter satisfaction à ce désir même (quand bien même il ne serait qu'une énième figure du tonneau des Danaïdes), ou que l'on dispose de toujours de plus en plus de temps, ou que 1. les loisirs les plus cotés soient les plus chers 2. ces loisirs soient rendus de plus en plus accessibles économiquement, ou encore que le travail soit vu comme un loisir.
D'autres aspects gagneraient également à êtres abordés.
Mais, comme le temps de travail et ses prérequis (le temps passé sur les bancs de l'école ou de la fac), le temps passé durant les transports, le temps consacré à la recherche d'un emploi, etc., comme également le niveau de vie du plus grand nombre stagne, et comme on n'observe pas spécialement d'embellie s'agissant du caractère aliénant du travail, on court vers, ou un démantèlement de bon nombre d'institutions (au sens large), ou vers une frustration et un mal-être croissants, s'exprimant de plein de manières différentes et nuisant à l'ensemble de l'appareil social.

Maintenant, il semblerait qu'un expédient ait été trouvé. En effet, si "divertir" vient du latin "divertere" qui signifie "détourner", une nouvelle classe de loisirs anti-frustrations est apparue, une classe de loisirs sans âme, sans profondeur, simplifiant la réalité à la convenance du for intérieur de l'aliéné, ou lui permettant de réaliser virtuellement ses fantasmes sinon de les laisser suffisamment hors de portée de sa psyché.

Demandons-nous en revanche si ce n'est pas là qu'un misérable sédatif... un médicament annulant les effets secondaires d'un autre tout à fait nocif, en ayant lui-même son lot d'effets indésirables...

Un désir vide de sens est érigé, et même inatteignable pour le plus grand nombre. Pis encore, pour soulager cette deuxième frustration, on en crée une autre. Misère des uns comme des autres.
De plus, dès lors qu'on est tenu en laisse par le désir de consommer, on est bien disposé à fouler aux pieds tout le reste, ou presque...
Même la mode est en grande partie explicable par ce biais.

Je conclurai donc, en disant que, si ce modèle est atterrant, il existe peut-être une catégorie, qui, même en proie au désir de la consommation, ne s'en trouve pas lésée pour autant : les chrématistes, autrement dit ceux qui accumulent l'argent en en faisant une fin de soi ; le chrématiste se satisfait de sa possibilité de jouir de ce qu'il veut pour peu qu'il le veuille, en échappant à la déception tant qu'il ne possède que virtuellement.

Romanesco44 Romanesco44
MP
Niveau 8
07 novembre 2017 à 22:48:33

« La surabondance de biens mène à la rareté du temps. [...] Lorsque le futur devient le
présent, nous avons sans cesse le sentiment de manquer de temps, simplement parce que nous avons
prévu des journées de trente heures. Comme s’il ne suffisait pas que le temps coûte plus ou moins
cher et, d’une façon générale, de plus en plus cher dans une société d’abondance, le sur-emploi du
futur engendre un stress dévastateur »

Son ami Lewis Mumford dira que la préa

Petite vision de la fragilité totalement anti-balzacienne, le futur est le privilège de la condition humaine, tout comme le passé est son trésor, la projection, la réalisation, de grandes ou de petites choses fait les grands destin, le futur est un moyen, il faut se l'approprier " tu ne dois pas voir ce qui est, mais qui doit être" Napoléon.

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