oui |
non |
J'étais parti chercher le pain complet que j'ai l'habitude de prendre à l'épicerie en bas de chez moi, et en arrivant devant le rayon, je remarque qu'à coté de celui que j'achète habituellement à l'emballage rouge, il y en a un autre qui vient d'être commercialisé avec un emballage vert. Je me dis alors "cool le même pain mais en bio, je vais acheter celui là pour financer le marché du bio". Sauf que j'ai pris soin de faire quelques vérifications avant l'achat. Le pain à l'emballage vert est plus chère de 1/10 du prix du pain dans l'emballage rouge. La composition est quasiment identique, donc la composition ne justifie pas un tel écart de prix. De même je remarque qu'il n'y a aucune inscription "bio" sur l'emballage, et j'en déduis que ce n'est pas un produit issus des filiales bio.
Ils ont donc commercialisé quasiment le même pain, mais le vendent plus chère et dans un emballage vert afin de duper, il n'y a pas d'autre mot, les consommateurs.
J'ai failli me faire avoir.
Bref d'où mon idée; réserver toute la palette de la couleur verte sur les emballages pour les produits respectueux de l'environnement.
Une telle mesure ne pourrait avoir qu'un seul effet: favoriser l'information auprès des consommateurs, je ne vois donc aucune raison de s'y opposer.
On ne peut pas imposer une couleur, seuls les labels comptent.
Le 23 mars 2017 à 17:43:39 Rominou777 a écrit :
On ne peut pas imposer une couleur, seuls les labels comptent.
on peut très bien légiférer sur la question, surtout quand on sait que la pratique que je décris ici est volontairement mise en place pour duper les consommateurs et généralisée
Non on ne peut pas légiférer sur des concepts trop vagues comme par exemple les couleurs ou les chiffres.
Tu ne peux pas interdire à une marque d'utiliser une couleur, et par la même tu ne peux pas les obliger à utiliser une couleur.
Je comprends tout à fait ta proposition, mais elle ne peut pas s'appliquer à des concepts généralistes.
Je ne vois pas pourquoi une loi ne pourrait dans la pratique interdire l'utilisation de la couleur verte pour les emballages.
Le 23 mars 2017 à 20:22:22 Rominou777 a écrit :
Non on ne peut pas légiférer sur des concepts trop vagues comme par exemple les couleurs ou les chiffres.
Tu ne peux pas interdire à une marque d'utiliser une couleur, et par la même tu ne peux pas les obliger à utiliser une couleur.
Je comprends tout à fait ta proposition, mais elle ne peut pas s'appliquer à des concepts généralistes.
Le concept de couleur n'a rien de vague en physique. Alors je dis oui car il pourrait être intéressant de forcer un code couleur sur les produits alimentaires et d'empêcher leur publicité. La concurrence doit être une compétition de qualité, non de destruction.
À quoi bon ? Parce que tu as failli te faire avoir ? Parce C. Barbare a de tomates à la place des yeux et le melon il faut interdire le vert ?
Le 24 mars 2017 à 19:14:04 kotaro123 a écrit :
À quoi bon ? Parce que tu as failli te faire avoir ? Parce C. Barbare a de tomates à la place des yeux et le melon il faut interdire le vert ?
Tu me demandes à quoi bon? C'est simple, théoriquement pour que le libéralisme soit efficace il faut que les consommateurs soient dans un contexte d'informations la plus complète possible. Si tu veux que ce soit les consommateurs qui votent pour le monde qu'ils souhaitent voir émerger, faut il encore que ces consommateurs ne soient pas duper sur les produits qu'ils achètent. Sinon tant pis ce sera l'état qui garantira des subventions aux filières bio car celle ci ne seront pas mises en avant.
Comme dab' les libéraux comprennent pas la différence entre accessibilité et visibilité, si bien qu'ils ne comprennent pas pourquoi les divertissements les plus médiocres émergent d'un cycle vicieux en économie libérale, issu du simple fait que le partage de l'information est géométrique et non arithmétique, et que puisque le quantitatif nui au qualitatif et le qualitatif nui au quantitatif, la qualité des produits diffusés sur le marché tant à être naturellement bien basse.
T'as pas du tout comprendre donc je résume:
Le quantitatif (non qualitatif donc) a une plus grande visibilité, il se diffuse géométriquement à travers toute la société plus vite que le qualitatif (en faible quantité) qui a une plus faible visibilité (du fait qu'il soit en plus faible quantité), et l'écart se creuse donc entre le qualitatif et le quantitatif, qui fait que le niveau global d'information dans un système purement libérale où l'information qualitative n'est pas mise en avant tend à s’amoindrir.
D'où la détérioration du système médiatique, d'où le faite que la mal bouffe pullule, et de façon générale, d'où le fait que le niveau global baisse (plus l'information se libéralise).
Le 24 mars 2017 à 20:04:37 CHATON_BARBARE3 a écrit :
Le 24 mars 2017 à 19:14:04 kotaro123 a écrit :
À quoi bon ? Parce que tu as failli te faire avoir ? Parce C. Barbare a de tomates à la place des yeux et le melon il faut interdire le vert ?Tu me demandes à quoi bon? C'est simple, théoriquement pour que le libéralisme soit efficace il faut que les consommateurs soient dans un contexte d'informations la plus complète possible.
Si tu veux que ce soit les consommateurs qui votent pour le monde qu'ils souhaitent voir émerger, faut il encore que ces consommateurs ne soient pas duper sur les produits qu'ils achètent. Sinon tant pis ce sera l'état qui garantira des subventions aux filières bio car celle ci ne seront pas mises en avant.
Comme dab' les libéraux comprennent pas la différence entre accessibilité et visibilité, si bien qu'ils ne comprennent pas pourquoi les divertissements les plus médiocres émergent d'un cycle vicieux en économie libérale, issu du simple fait que le partage de l'information est géométrique et non arithmétique, et que puisque le quantitatif nui au qualitatif et le qualitatif nui au quantitatif, la qualité des produits diffusés sur le marché tant à être naturellement bien basse.
T'as pas du tout comprendre donc je résume:
Le quantitatif (non qualitatif donc) a une plus grande visibilité, il se diffuse géométriquement à travers toute la société plus vite que le qualitatif (en faible quantité) qui a une plus faible visibilité (du fait qu'il soit en plus faible quantité), et l'écart se creuse donc entre le qualitatif et le quantitatif, qui fait que le niveau global d'information dans un système purement libérale où l'information qualitative n'est pas mise en avant tend à s’amoindrir.
D'où la détérioration du système médiatique, d'où le faite que la mal bouffe pullule, et de façon générale, d'où le fait que le niveau global baisse (plus l'information se libéralise).
Bref, restons sérieux. Le marché est entièrement fondé sur le postulat de l'imperfection de la connaissance, de sa fragmentation entre les individus, de la difficulté de la produire, de l'exploiter, et de la transmettre. un monde de connaissances parfaites ou quasi parfaites n'a pas besoin d'échange, rend impossible tout profit, toute perte, rend inutile le prix, l'entreprise, les intermédiaires, la spéculation, l'assurance, l'épargne, rend obsolète la division du travail Un consommateur ne peut pas, ne pourra jamais, (comme le producteur) disposer d'une connaissance parfaite de ce qui se produit et qui s'échange, ce n'est d'ailleurs pas son but, ni son rôle. Le consommateur est simplement celui qui est le mieux à même d'utiliser à bon escient les connaissances dont il dispose, même si celles-ci s'avèrent erronées, qu'il change d'avis, qu'il change tout court. La déception et l'erreur font partie des mécanismes permettant le fonctionnement du marché, tout comme la réussite et le gain, tant qu'il existe des opportunités de passer de l'un à l'autre et qu'il existe des mécanismes de correction.
http://www.kysq.org/docs/Hayek_45.pdf
un papier pour comprendre fondamentalement le rôle que joue la connaissance, et le postulat de son incomplétude dans une économie de marché.
Le 24 mars 2017 à 20:42:13 kotaro123 a écrit :
Le 24 mars 2017 à 20:04:37 CHATON_BARBARE3 a écrit :
Le 24 mars 2017 à 19:14:04 kotaro123 a écrit :
À quoi bon ? Parce que tu as failli te faire avoir ? Parce C. Barbare a de tomates à la place des yeux et le melon il faut interdire le vert ?Tu me demandes à quoi bon? C'est simple, théoriquement pour que le libéralisme soit efficace il faut que les consommateurs soient dans un contexte d'informations la plus complète possible.
Si tu veux que ce soit les consommateurs qui votent pour le monde qu'ils souhaitent voir émerger, faut il encore que ces consommateurs ne soient pas duper sur les produits qu'ils achètent. Sinon tant pis ce sera l'état qui garantira des subventions aux filières bio car celle ci ne seront pas mises en avant.
Comme dab' les libéraux comprennent pas la différence entre accessibilité et visibilité, si bien qu'ils ne comprennent pas pourquoi les divertissements les plus médiocres émergent d'un cycle vicieux en économie libérale, issu du simple fait que le partage de l'information est géométrique et non arithmétique, et que puisque le quantitatif nui au qualitatif et le qualitatif nui au quantitatif, la qualité des produits diffusés sur le marché tant à être naturellement bien basse.
T'as pas du tout comprendre donc je résume:
Le quantitatif (non qualitatif donc) a une plus grande visibilité, il se diffuse géométriquement à travers toute la société plus vite que le qualitatif (en faible quantité) qui a une plus faible visibilité (du fait qu'il soit en plus faible quantité), et l'écart se creuse donc entre le qualitatif et le quantitatif, qui fait que le niveau global d'information dans un système purement libérale où l'information qualitative n'est pas mise en avant tend à s’amoindrir.
D'où la détérioration du système médiatique, d'où le faite que la mal bouffe pullule, et de façon générale, d'où le fait que le niveau global baisse (plus l'information se libéralise).
http://test.mensa.no/
Le 24 mars 2017 à 20:42:13 kotaro123 a écrit :
Le 24 mars 2017 à 20:04:37 CHATON_BARBARE3 a écrit :
Le 24 mars 2017 à 19:14:04 kotaro123 a écrit :
À quoi bon ? Parce que tu as failli te faire avoir ? Parce C. Barbare a de tomates à la place des yeux et le melon il faut interdire le vert ?Tu me demandes à quoi bon? C'est simple, théoriquement pour que le libéralisme soit efficace il faut que les consommateurs soient dans un contexte d'informations la plus complète possible.
Si tu veux que ce soit les consommateurs qui votent pour le monde qu'ils souhaitent voir émerger, faut il encore que ces consommateurs ne soient pas duper sur les produits qu'ils achètent. Sinon tant pis ce sera l'état qui garantira des subventions aux filières bio car celle ci ne seront pas mises en avant.
Comme dab' les libéraux comprennent pas la différence entre accessibilité et visibilité, si bien qu'ils ne comprennent pas pourquoi les divertissements les plus médiocres émergent d'un cycle vicieux en économie libérale, issu du simple fait que le partage de l'information est géométrique et non arithmétique, et que puisque le quantitatif nui au qualitatif et le qualitatif nui au quantitatif, la qualité des produits diffusés sur le marché tant à être naturellement bien basse.
T'as pas du tout comprendre donc je résume:
Le quantitatif (non qualitatif donc) a une plus grande visibilité, il se diffuse géométriquement à travers toute la société plus vite que le qualitatif (en faible quantité) qui a une plus faible visibilité (du fait qu'il soit en plus faible quantité), et l'écart se creuse donc entre le qualitatif et le quantitatif, qui fait que le niveau global d'information dans un système purement libérale où l'information qualitative n'est pas mise en avant tend à s’amoindrir.
D'où la détérioration du système médiatique, d'où le faite que la mal bouffe pullule, et de façon générale, d'où le fait que le niveau global baisse (plus l'information se libéralise).
t'es con jte répond demain là jsuis pas en état
Le 24 mars 2017 à 20:49:12 kotaro123 a écrit :
Bref, restons sérieux. Le marché est entièrement fondé sur le postulat de l'imperfection de la connaissance, de sa fragmentation entre les individus, de la difficulté de la produire, de l'exploiter, et de la transmettre. un monde de connaissances parfaites ou quasi parfaites n'a pas besoin d'échange, rend impossible tout profit, toute perte, rend inutile le prix, l'entreprise, les intermédiaires, la spéculation, l'assurance, l'épargne, rend obsolète la division du travail Un consommateur ne peut pas, ne pourra jamais, (comme le producteur) disposer d'une connaissance parfaite de ce qui se produit et qui s'échange, ce n'est d'ailleurs pas son but, ni son rôle. Le consommateur est simplement celui qui est le mieux à même d'utiliser à bon escient les connaissances dont il dispose, même si celles-ci s'avèrent erronées, qu'il change d'avis, qu'il change tout court. La déception et l'erreur font partie des mécanismes permettant le fonctionnement du marché, tout comme la réussite et le gain, tant qu'il existe des opportunités de passer de l'un à l'autre et qu'il existe des mécanismes de correction.
Ce que tu dis n'est pas en opposition avec ce que je dis.
De mon coté je dis que pour que le libéralisme soit efficace, il faut effectivement que le consommateur soit dans un état de connaissance tel qu'il peut faire un choix le plus rationnel possible. Le consommateur doit arriver à calculer le bon rapport coûts/avantages de ses achats. Ainsi en minimisant le coût de chaque chose et en maximisant les avantages distribués à tous, la société tend à se perfectionner.
C'est en principe l'un des fondements d'une concurrence saine.
Pour reprendre l'exemple initial, le pain dans l'emballage vert est le même que celui dans l'emballage rouge. Rien ne justifie rationnellement l'augmentation du prix de 1/10 du pain vert par rapport au pain rouge. Ce qui va permettre au pain vert de perdurer sur le marché, c'est la concurrence à la malhonnêteté. Duper le consommateur sur les avantages qu'il a réellement à acheter ce pain. Duper sa rationalité axiologique précisément, par l'usurpation des valeurs morales (ici, faire croire que le pain est bio alors qu'il ne l'est pas). Ce ne serait donc plus un marché amoral, mais immoral, qui n'est pas seulement aveugle sur l'effet des choses et laisse le consommateur juger de ces effets, mais qui s'infère dans le jugement du consommateur pour le gouverner.
Une société de marché libre ne saurait amener à une société saine si elle usurpe des valeurs morales, tout simplement parce que elle retirerait la capacité du consommateur à "voter" pour voir émerger certains produits avec une éthique de production, ce qui signerait la mort de l’éthique et ne laisserait pas d'autre place à cette société que celle de la loi de la jungle.
Le 24 mars 2017 à 20:52:29 kotaro123 a écrit :
http://www.kysq.org/docs/Hayek_45.pdfun papier pour comprendre fondamentalement le rôle que joue la connaissance, et le postulat de son incomplétude dans une économie de marché.