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Sujet : Interview n°25: le retour de Jedi

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 50
25 février 2016 à 17:36:34

Qui, parmi les habitués de ce lieu, ne connaît pas ce forumer? Certainement le plus vénérable parmi les vieux de la vieille, présent sur le FoPo depuis sa création, connu de tous malgré le nombre gargantuesque de ses pseudos. J'ai nommé: Jedi, l'infirmier du forum, qui est aujourd'hui le premier à se prêter au jeu de l'interview une deuxième fois, ce qui nous donnera un aperçu tant de ses propres évolutions que de celles qu'a connu notre forum.
Voici le lien de la première interview, réalisée en juin 2012: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwj_v8_eq5PLAhWMBBoKHRJrCnsQFggfMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.jeuxvideo.com%2Fforums%2F1-55-937710-1-0-1-0-o-interview-n-3-o-newjedi-l-infirmier.htm&usg=AFQjCNEnXC6uvxwDs9tScrWn0Lmmq9hO2Q&bvm=bv.115277099,bs.1,d.d2s

A présent, sans plus de cérémonie, passons aux questions posées par votre serviteur, et aux réponses de notre grand ancien:

1/Pour commencer, puisque les circonstances et ton pseudo s'y prêtent, je ne résiste pas à l'envie de te demander de parler un peu de Star Wars (sans spoilers, évidemment!). Es tu toujours un fanatique de cet univers? Plutôt côté obscure ou côté lumineux? CSI ou République Galactique?

Quand je me suis inscrit sur JVC on étais en avril 2014, j'avais 14 ans et j'étais complètement accro à l'univers de Star Wars.
J'étais nouveau, je voulais être un Jedi, je suis donc devenu Newjedi sur les forums.
Oui je suis toujours fan, je connais tous les dialogues de la première trilogie par coeur, Wookieepedia est dans mes favoris, je joue toujours à KOTOR et je suis bien évidemment allé voir l'épisode VII.
Ce qui a changé c'est que je ne suis plus exclusif, j'ai découvert d'autres univers de SF, j'ai notamment dévoré je ne sais combien de bouquins d'Asimov, j'ai lu Dune et je m'engouffre dans cette immense fresque qu'est Star Trek.
Le passionné d'histoire que je suis a ainsi été très marqué par le cycle de Fondation, où l'on se questionne sur la possibilité de prédire l'histoire et voit une civilisation entière décliner et s'écrouler durant plusieurs siècles, tandis que d'autres puissances émergent et comblent le vide
Star Wars me fait toujours rêver, c'est une épopée spatiale, avec ses aventures, ses batailles dantesques contre des forces colossales, c'est la Force et toutes les légendes qui en découlent, mais j'apprécie aujourd'hui énormément la SF qui cherche à faire réfléchir sur des questions actuelles en utilisant un univers étranger, d'où mon attrait pour une saga comme Star Trek.
Et pour la deuxième question: Me demander si je préfère le Côté lumineux au Côté Obscur c'est me demander si je préfère le Bien au Mal, Star Wars est un univers manichéen.
Cependant je considère Dark Vador comme l'un des personnages de fiction les plus marquants qu'il m'ait été donné de rencontrer, bien que mon personnage préféré de toute la saga soit Obi Wan Kenobi, Côté Lumineux donc.
J'aime beaucoup les livres ou les jeux vidéos qui cherchent à casser cette dichotomie Bien/Mal au sein de Star Wars, là je pense aux bouquins de Zahn (Thrawn) ou à KOTOR 2, un RPG qui aime bien faire comprendre au joueur que ce qui parait bien, juste, bon peut-être en réalité une énorme connerie.

2/ Un certain temps s'est écoulé depuis ton interview de 2011, et tes positionnements ont connu des évolutions. Peux-tu nous en dire plus sur les points sur lesquels tu as changé d'avis? Tu te définis à présent comme de gauche, comment caractériser, d'après toi, la gauche, la droite et le centre?

Plusieurs questions en une, et des pas faciles en plus :hap: .
En 2011 je me définissais comme un centriste, aujourd'hui je me dis de gauche parce que mes idées mises ensemble me catégorisent à gauche dans l'esprit de la plupart du temps, je ne me rattache cependant pas exclusivement à un courant de pensée, je prends ce qui me paraît intéressant, j'analyse, je questionne et je garde ou pas. Je ne pourrais même pas dire si je suis centre-gauche ou extrême-gauche, mon caractère ne me pousse pas vers les extrêmes mais j'ai conscience que certaines de mes idées sont partagées par des gens qui se disent radicaux ou révolutionnaires. Pour couronner le tout, aux dernières élections j'ai voté pour une liste se disant libertaire et classée par certains à l'extrême gauche. Définir la gauche, le centre, la droite me paraît assez vain, la notion change d'une époque à l'autre et d'une région à l'autre. Je n'utilise cette terminologie que par souci de faire simple.

Globalement, ce qui a changé chez moi découle essentiellement d'une problématique qui m'est très chère: La démocratie directe. Ceux qui me connaissent le savent, je suis partisan d'une évolution vers un tel régime, j'avais même créé un sujet intitulé "la démocratie directe en France", où j'exposais ce qui, selon moi, pourrait fonctionner chez nous. Je suis plus que jamais pour, plus qu'en 2011 sans doute, où je prônais plus un modèle inspiré de la Suisse. Aujourd'hui je serais plus radical, les lois s'appliquent à tous les citoyens, il est donc normal de les faire voter systématiquement par référendum, les élus ne doivent être que des délégués révocables chargés de débattre et de soumettre des propositions. J'ai aussi beaucoup réfléchi au rôle du tirage au sort, je l'envisage aujourd'hui comme un moyen de former des jurys de citoyens chargés de contrôler l'action des agents publics à tous les niveaux. Il va sans dire que mettre en place la démocratie directe en France ne pourrait passer que par une profonde transformation des pratiques politiques et supposerait de nombreuses mesures secondaires visant à empêcher la formation d'une classe politique (mandat unique, indemnité mais pas de salaire, révocabilité, etc).

L'une des raisons qui a fait de moi un partisan de la démocratie directe est l'idée que la concentration du pouvoir politique est dangereuse et mène à la tyrannie, il faut donc à tout prix éviter de le déléguer, même à des élus, le but est d'obtenir une situation où les citoyens puissent dire "l'État c'est nous". Depuis 2011, je me suis intéressé aux courants anarchistes, alors que je balayais auparavant tout cela d'un revers de main sur le mode du " ça marchera jamais ces conneries". J'ai eu la chance de rencontrer des anars, notamment un en chair et en os (:hap:) dans ma promo d'infirmiers. Néanmoins je ne suis pas devenu anarchiste, notamment parce que je ne suis toujours pas convaincu de la viabilité du truc, en dehors de petites communautés sur lesquelles le pouvoir ferme les yeux. Globalement, ce qui me différencie d'un anarchiste c'est que je vois dans la démocratie directe un moyen de rendre le pouvoir à chacun, je ne cherche pas à le détruire.

J'avais depuis longtemps conscience des inégalités économiques et sociales qui existent en France et dans le monde, je me disais que la liberté, les droits humains étaient compromis par ces inégalités, qui empêchent certains de pouvoir en profiter. Au bout d'un moment j'en suis donc venu à une conclusion que d'autres ont fait bien avant moi: La concentration du pouvoir économique est tout aussi dangereuse que la concentration du pouvoir politique. Ceci remettait donc en question mon rapport à la propriété, cependant ma lecture de l'histoire contemporaine m'empêchait de m'enflammer pour les courants socialistes traditionnels et la nationalisation des moyens de production, il y a eu trop d'échecs, trop de risques d'appropriation par une classe politique au pouvoir. Non, il fallait trouver des moyens de remettre le pouvoir économique entre les mains du plus grand nombre sans pour autant nier les avantages de l'économie de marché, la liberté d'entreprendre. Je suis donc devenu partisan d'une sorte d'économie coopérative de marché, où entreprises seraient soit co-gérées par ceux qui y travaillent, avec un patron soumettant les décisions aux salariés, soit directement organisées en coopératives. L'idée est qu'en démocratisant l'entreprise on démocratise l'économie, on coupe les inégalités à la racine et on a beaucoup moins besoin d'un code du travail de 2478978 pages et de 10000 mesures visant à corriger les excès du capitalisme. Dans mon idée, ces entreprise démocratisées devraient donc jouir de la plus grande autonomie possible. Le deuxième volet de cette démocratie économique est financier, avec un système bancaire soutenant l'ensemble. Je suis pour la transformation des banques actuelles en unions de crédit appartenant à leurs clients. L'idée est de faire du secteur bancaire un service public, soutenant les entreprises co-gérées, les coopératives et les travailleurs indépendants.

Je voudrais revenir sur la notion de service public car elle a également beaucoup joué. Je pense que certaines activités doivent échapper aux lois du marché, en effet si la recherche du profit est un puissant moteur de l'économie cela devient problématique lorsque l'on touche à certains domaines répondant à des besoins essentiels. Je pense ici en particulier à la santé et au modèle des cliniques privées/maisons de retraite à but lucratif, qui sont des entreprises classiques et à ce titre proposent des prestations de qualité très différente en fonction des revenus du client, ce qui est en contradiction avec leur discours officiel. Le but c'est faire du profit, si on peut le faire en rognant sur la qualité des soins on le fait. Je ne m'étendrai pas 107 ans sur le sujet, c'était juste pour donner un exemple issu de mon vécu. Certains secteurs doivent donc être régulés et même socialisés, ce qui n veut pas dire nationalisés, je pense ici au modèle de la gestion mutualiste, associative et globalement à tout le secteur privé sans but lucratif, qui participe déjà au service public dans bien des cas.

C'est donc mon rapport à l'économie et au service public qui a déterminé l'essentiel du changement d'orientation. Sur le plan des institutions je suis devenu plus radical dans ma défense de la démocratie directe. Il y a également des choses plus secondaires, je suis ainsi devenu plus libéral sur les questions de société, contre la prohibition des drogues et le passage à une vraie politique de prévention, pour la légalisation de l'euthanasie...mais ça joue beaucoup moins que le reste. De toute façon je n'ai que 26 ans, les idées que j'ai aujourd'hui sont appelées à être encore modifiées.

Ces réflexions démarrées il y a des années ont aussi été énormément influencées par mon choix de carrière, au moment de la première interview j'avais effectué mon entrée en école d'infirmier mais je n'avais pas commencé les stages. Ces études très pratiques m'ont fait rencontrer des gens très divers, m'ont forcé à me confronter à la souffrance, à l'exclusion, aux imperfections du système de santé, à la difficulté de respecter la dignité humaine dans des situations catastrophiques...cette plongée avait déjà commencé en 2011, j'étais secouriste dans une association (je le suis toujours) mais là ça a été puissance 1000 et j'ai été profondément marqué par tout ça, changé en profondeur en fait; en parler en détail pourrait me prendre des pages entières.

le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 50
25 février 2016 à 17:39:51

'''3/ Tu es un vieux de la vieille de JVC, tu as connu tout et tout le monde. En 2011, tu déclarais que la période n'avait jamais été aussi propice au débat sur le forum. Qu'en est-il de l'évolution que le FoPo a connu depuis? Comment considères-tu la période actuelle et ses forumers réguliers?

''' La période 2011-2015 a été marquée par un fort déclin de l'influence des libertariens, donc des libéraux en général, puisque les libertariens étaient eux-mêmes très influents au sein du groupe. Globalement je note une très forte remontée des forces de gauche, des communistes aux sociaux-démocrates, ainsi qu'un retour en force du camp nationaliste, deux camps qui avaient quasiment disparus vers 2009. Mais la différence avec la situation pré-2009 est que d'autres factions se font entendre, essentiellement les royalistes et les libertaires/anarchistes, très peu présents avant 2009.
Je pense qu'il n'y a jamais eu autant de diversité d'opinions sur le forum et ce changement est pour le mieux, dans chaque camp je peux trouver des noms de gens que j'ai plaisir à lire ou qui, au minimum, créent le débat lors de leurs interventions.
Libéraux: Je pense notamment à Monétarisme, Lindle et Aerpheus se sont imposés et continuent à garder actif le camp libéral très actif dans les débats, malgré une saignée parmi les anciens. Ce sont des gens globalement plus modérés qui s'expriment.
Communistes, socialistes, sociaux-démocrates: Appio, Helicoidan et bien sûr Kotaro...il y en a plein d'autres mais il s'agit sans doute du bloc le plus hétéroclite.
Natios/réactionnaires/conservateurs: Martin et Communautay essentiellement mais aussi Ave_imperator ou encore Légitimiste. Le topic des réactionnaires & conservateurs est un exemple typique de cette capacité de certains forumeurs à créer le débat, Une grande partie des posts postés sur ce topic sont le faut de gens qui ne partagent pas les idées de l'auteur.
Anarchistes/libertaires: Là je pense tout de suite à Trisom, même s'il se distingue plus par son érudition que par son militantisme. Globalement cette faction s'est beaucoup depuis 2011 renforcée, si Windaube est parti, des forumeurs comme Slev et 14-Novembre ont fait leur apparition, déterrant le topic des anarchistes et surtout refaisant une place aux idées libertaires dans les débats.
Royalistes: Je n'ai pas le souvenir qu'il y ait eu de royalistes avant, c'est donc une grande nouveauté que l'arrivée des blancs sur ce forum. Bug, Light, Royaumedesuede ou plus récemment Jacopiere fobt partie des forumeurs qui revendiquent leur attachement à une forme de gouvernement, une philosophie politique qui n'avait quasiment jamais été sérieusement défendue sur le FoPo.
En plus de ces blocs plus ou moins bien définis on trouve quelques modérés qui marquent le forum par leur capacité à débattre (Magean, Paulop, Ryuuzaki), leurs tendances trollesques (Coco) ou la création de sujets intéressants et variés (Son_Eminence).
J'estime que nous avons gagné énormément en richesse et en diversité d'opinion dans les débats sans perdre l'atmosphère relativement posée qui est la marque du FoPo depuis l'époque de Liberal. En ce qui me concerne, je suis un peu moins dans l'action en ce moment car j'ai souvent l'impression de relire des choses déjà lues, je lis néanmoins les nouveaux sujets avec intérêt. De toute façon il y a des moments où je suis beaucoup plus actif que d'autres.

4/ Tu affiches volontiers ton patriotisme. Mais en France plus qu'ailleurs, l'expression du patriotisme et les motivations qui l'animent peuvent prendre des formes très différentes. Quelle est ta vision de la nation française? Qu'Est-ce qu'être français?

Des quatre questions posées jusqu'ici, c'est celle-ci qui m'a le plus fait réfléchir, j'ai effacé plusieurs fois ce que je voulais écrire, alors qu'il s'agissait en fait d'idées assez simples.
Il y a de multiples manières d'envisager le patriotisme, encore une fois ce que je vais dire n'engage que moi, même si je suis loin d'être le seul à penser de cette manière.
Je vais partir du plus simple, le patriotisme consiste à aimer son pays et à agir en conséquences. Ça paraît évident mais les implications de cette idée pourtant si simple sont extrêmement complexes, ne serait-ce que parce que deux personnes peuvent agir de manière différente voire opposée tout en étant patriote.
En ce qui me concerne le patriotisme est d'abord issu de l'idée que la France est mon foyer et celui de ma famille depuis des siècles, c'est là que je suis né, ma langue natale est le français, son histoire et celle mes ancêtres sont mêlées.
Quant à agir dans l'intérêt de la France, je tâche d'user du peu de pouvoir politique dont je dispose pour donner mon avis et mes choux de carrière ont été déterminés en partie par cette question.
Dans mon esprit je sers la collectivité donc la France, je n'ai pas besoin d'agiter un drapeau ou de brandir le portrait d'une figure historique pour prouver mon patriotisme.

Je n'ai pas vraiment d'autre identité que la France, je ne me sens pas picard ni parisien (régions d'origine de mon père et de ma mère) ou d'une ville en particulier, je pense que cela explique pourquoi je ne fais pas vraiment de différence entre patrie,nation et pays, dans mon cas la France remplit ces trois rôles.
J'ai cependant bien conscience que ce n'est pas le cas de tout le monde et que si la France est un État-nation certains revendiquent une identité autre, ils sont français oui mais ils sont aussi mosellans ou savoyards.
Là je pense en particulier aux régions, certaines (Corse, Bretagne, Alsace) revendiquent plus que d'autres une identité particulière. Et contrairement à beaucoup je n'y suis pas hostile, tant que cela ne va pas contre les intérêts et les principes de la France, tant que la décision est prise de manière démocratique je n'ai rien contre le régionalisme. Cela s'inscrit plus largement dans un principe politique que je considère comme crucial, la subsidiarité, c'est-à-dire laisser le plus possible d'autonomie aux composantes d'un Etat dans la gestion de leurs affaires. Or je pense qu'en France nous subissons encore les conséquences de siècles de centralisation, Paris décide, la Province obéit.
Or d'un point de vue pratique, il est très inefficace de faire remonter tous les problèmes au gouvernement central alors qu'ils peuvent être gérées localement ou au niveau d'une région.
Je pense donc qu'il est tout à fait possible et souhaitable d'accorder beaucoup plus d'autonomies aux régions et aux communes, avec une constitution claire définissant le rôle de chaque échelon et les principes communs à toute la France.

Concernant les identités étrangères au territoire national la problématique est plus complexe mais aussi plus aiguë, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de solution.

Je crois à la naturalisation et je crois à l'intégration, j'admets tout à fait que l'on puisse choisir d'être français mais je n'admets pas que l'on accorde ce privilège n'importe comment, la personne doit prouver qu'elle connaît ses devoirs avant de réclamer un droit à x.
Depuis quelques années, les candidats doivent montrer leur connaissance de la langue et de la culture française, je trouve le principe bon, l'application plus discutable.

Ce que je veux dire en citant cet exemple c'est qu'il est selon moi primordial de demander à un étranger souhaitant devenir Français de connaître très bien la langue, mais également sa culture, son histoire, les principes fondamentaux qui sous-tendent ses lois.

Le laxisme en vigueur pendant des décennies sur ces points est l'une des causes du rejet de la France par une partie de la population d'origine étrangère, alors même qu'ils ne connaissent pas le pays d'origine de leurs parents et qu'ils y seraient considérés comme des étrangers.
Il faut donc s'assurer que la personne voulant se faire naturaliser ait vécu plusieurs années en France, connaisse certaines choses essentielles et adhère à certaines valeurs.
Je changerai peut-être d'avis un jour mais pour le moment je vais même plus loin, je considère que tous les candidats à la naturalisation et les jeunes Français devraient effectuer un service national (civil ou militaire) avant d'obtenir la nationalité pour les premiers, le droit de vote pour les seconds.

Ceci aiderait à brasser les gens et de les faire agir dans l'intérêt de la collectivité au moins une fois dans leur vie.

Car la France c'est une collectivité, elle ne tient que par ses habitants, si j'attache autant d'importance à l'État-nation c'est parce qu'il demeure une échelle cohérente, un point de repère pour les individus.
Et oui, j'ai bien conscience qu'il n'y a pas que la France dans le monde, je considère d'ailleurs le chauvinisme comme une forme d'égoïsme national, où l'intérêt supposé de la nation se fait au détriment des autres peuples.
C'est bien évidemment une absurdité, les nations ont leur sens, mais il existe des enjeux qui dépassent même les questions d'intérêt national.
Je suis un partisan de la coopération d'égal à égal et du multilatéralisme, deux choses que la plupart des gouvernements ont tendance à piétiner quand ils sont en situation de domination.
Et j'ai bien conscience que beaucoup d'organisations internationales sont en réalité dominées par une ou plusieurs puissances (OTAN, OMC) ou souvent bureaucratiques et inefficaces (UE, ONU), la question que je me pose toujours dans ce cas consiste à savoir s'il faudrait en sortir ou rester et chercher à peser pour que l'institution se réforme.
Ce sont des questions extrêmement complexes et les deux voies envisagées ont malheureusement peu de chances de se réaliser, ou alors sur un temps très long.

le_litchi01 le_litchi01
MP
Niveau 50
25 février 2016 à 17:42:56

5/ Les résultats des récentes élections régionales ont été largement commentés, pour plusieurs raisons: les bons scores du FN qui se heurte néanmoins toujours à un plafond de verre, la victoire des régionalistes en Corse, la maintien du PS dans ses bastions de l'ouest et la défaite de la gauche radicale. Quelles conclusions en tires-tu? Comment vois-tu l'évolution du paysage politique français ce prochaines années?

Ce que je vais dire n'a rien d'original.
Le FN n'a pas obtenu de régions, uniquement parce que le mode de scrutin favorise les grandes coalitions et qu'il ne recrute pas encore assez hors de son électorat traditionnel.
Néanmoins, la montée en puissance de ce parti est incontestable, en termes de % obtenus comme en termes de nombre absolu de voix le FN n'a jamais fait un tel score.
On avait déjà vu cela lors des européennes de 2014, où le FN est arrivé premier.
Ce que je dis paraît évident, pourtant j'entends et je lis certaines personnes qui nient la montée du FN, leur principal argument étant que ce parti a rassemblé moins de voix aux régionales 2015 qu'aux présidentielles de 2012.
Il est évidemment ridicule de comparer des élections où la participation tourne autour de 80% et d'autres où elle peine à dépasser les 50%.
Le FN monte, il marque son territoire par ses bons scores, défie un mode de scrutin qui n'aboutit qu'à une représentation imparfaite de l'électorat et il aura plus de sièges que j'aimais dans les nouveaux conseils régionaux.
Je suis littéralement atterré du traitement de ce fait par les deux partis dominants, leur seule réponse a été de présenter le FN comme un danger pour la démocratie, un monstre à repousser absolument.
Le PS et l'UMP refusent de voir qu'ils représentent de moins en moins une alternative crédible, ils peuvent de moins en moins dire "oui on fait de la merde mais ce serait pire avec le FN".
Marine le Pen parvient à toucher de plus en plus de personnes parce qu'elle propose des réponses à des problèmes concrets, là où les deux autres grands partis agitent des épouvantails.
Ce discours sur la bête immonde m'en touche personnellement une sans faire bouger l'autre, et pourtant je ne suis pas près de voter FN.
Rien n'a changé en bien depuis 2002, le FN continuera donc à gagner en puissance, à moins qu'une nouvelle génération réforme complètement les deux partis au pouvoir ou que de nouvelles formations politiques émergent en dehors des trois principaux partis et de leurs satellites.

Il faut aussi parler de l'abstention, qui a concerné 58% des électeurs en comptant les non-inscrits, 50% sinon.
Il est évident qu'un tel score témoigne d'un désintérêt profond pour la vie politique telle qu'elle est organisée, mais là encore la réponse du PS et de l'UMP est navrante, on fustige, on agite l'épouvantail, on se rengorge en parlant de la république avec des trémolos dans la voix.
Les trois grands partis essaient de récupérer cette masse d'électeurs potentiels; à chaque second tour le PS et l'UMP comptent sur une remobilisation face au FN, tandis que ce dernier cherche à attirer les abstentionnistes, qui seraient naturellement tentés par le vote FN, soi-disant proche du peuple.
Tous ont tort, les abstentionnistes ne voient pas ce que les élections changent, leur nombre s'accroît sans cesse, diminuant un peu plus la légitimité des nouveaux élus.
Je ne vais pas répéter ce que d'autres ont déjà dit mieux que moi, en dehors des problématiques les plus couramment évoquées (chômage, retraites, insécurité, etc) la France est malade au point de vue politique, je pense que les institutions doivent être complètement revues, avec une nouvelle constitution écrite donnant la possibilité au peuple de diriger plus directement, au lieu d'abandonner le pouvoir à des députés ou à un président-monarque.
Mais pour cela il faut arrêter d'attendre tout d'une élection ou d'un homme providentiel.

6/ Un sujet qui me tiens à cœur: quel est ton opinion sur l'état actuelle de l'Education Nationale française? Te positionnes-tu dans la querelle entre méthodes traditionnelles et nouvelles pédagogies? Que doit permettre l'école obligatoire?

Il y a tellement de choses à dire...
Je ne cherche pas particulièrement à me positionner entre anciens et modernes, je n'ai pas le niveau de connaissance en histoire de l'éducation.
Je peux néanmoins citer plusieurs choses que je considère comme des enjeux, des chantiers même, car il y a beaucoup à reconstruire ou à construire.
Le premier exemple qui me vient à l'esprit est la formation des enseignants. Comme il y a pas mal de profs dans ma famille c'est un sujet qui revient souvent dans nos discussions.
Je remarque que, de la maternelle au secondaire, tous sont unanimes quant à la médiocrité des intervenants en IUFM (ou en école normale pour les plus anciens), les décrivant comme des incompétents n'ayant jamais eu une classe en face d'eux.
Cependant sous Sarkozy on a carrément supprimé ces instituts de formation sans les remplacer, ce qui est pire que tout.
Actuellement on voit apparaître des masters enseignement mais le problème n'est pas résolu.
Il me paraît extrêmement urgent de refonder de véritables instituts de formation (peu importe le nom qu'on leur donnera), avec un personnel composé de professeurs expérimentés et une place essentielle des stages de terrain.
Mais pour cela il faut en finir avec la dévalorisation constante des métiers de l'enseignement, sport parfois pratiqué jusqu'au sommet de l'État, quand les responsables politiques décrivent les profs comme des parasites et que les parents attendent d'eux qu'ils fassent leur boulot à leur place il ne faut pas s'étonner de l'absence de respect dans certaines salles de classe et de l'effondrement du nombre de candidats aux concours.
On entend parfois parler de démission des parents et je trouve l'expression particulièrement bien choisie, encore une fois ce ne sont que quelques exemples mais les profs que je connais sont souvent confrontés à des parents qui ne disent jamais non à leurs gosses, qui attendent que l'école les éduque.
Non, l'apprentissage la vie en collectivité passe en partie par l'école, dans la confrontation aux autres, à des règles propres à un groupe.
Mais si le terrain n'est pas préparé par les parents, si ceux-ci refusent d'assumer leur rôle on obtient de petits tyrans qui ne supportent pas la moindre frustration et sont complètement ingérables, surtout quand Papa et Maman leur donnent raison.
Encore une fois, simple empirique, probablement à nuancer.
Là où je rejoins sans doute certains partisans des méthodes nouvelles c'est dans la recherche d'une alternative au culte de la note à la française, il est tout à fait possible d'évaluer sans noter, de montrer à l'élève où il se situe de manière qualitative et pas seulement quantitative.
Je ne dirai jamais qu'il faut "faire comme" tel ou tel pays mais il devient urgent de regarder ce qui se fait ailleurs au lieu de nous regarder le nombril en prétendant être les meilleurs du monde.
Nous avons d'excellentes filières, nous savons aider ceux qui collent au moule de certaines filières mais nous sommes très en retard dans l'accompagnement des élèves en difficulté ou recherchant une approche plus concrète.
En parlant de ce qui se fait ailleurs et pour faire le lien avec le côté concret, les formations professionnelles sont tristement dévalorisées en France, si cela est de moins en moins vrai pour l'enseignement supérieur (grâce aux BTS, DUT et LP) les filières professionnelles et technologiques du secondaire sont assimilées à des voix de garage et n'offrent même pas un bagage professionnalisant important, donc la garantie de trouver facilement un emploi.
Nous devons absolument développer l'apprentissage et décloisonner les filières et là encore on peut regarder comment on fait ailleurs.

7/ Pour ce qui est de la politique étrangère, tu as souvent élevé la voix pour protester contre les interventions à l'étranger de l'armée française, ainsi que notre alignement sur la politique américaine. Aujourd'hui, quel doit être pour toi l'objectif de la France: grande Suisse neutre, "embêteuse du monde", alliée des Etats-Unis?

J'ai toujours été critique envers les interventions militaires qui n'ont pas fait l'objet d'un accord des Nations Unies.
L'ONU est bourrée de défauts, elle peine à faire appliquer ses décisions, notamment quand l'intéressé est une nation puissante, certains membres sont supérieurs aux autres car jouissant de certains privilèges, notamment au conseil de sécurité.
Cependant je lui reconnais au moins un mérite majeur, celui d'être un forum où les États du monde entier peuvent se rencontrer régulièrement et se confronter les uns aux autres sur des sujets intéressant la planète entière.
Concrètement, en matière de politique étrangère j'accorde de la valeur à l'avis des différents membres, je suis essentiellement un partisan du multilatéralisme, des décisions prises en commun.
La raison est assez simple, un pays qui s'immisce dans les affaires d'un autre pratique une politique d'ingérence qui, en plus d'être illégitime, risque de saper la confiance et de coaliser les autres contre lui.
Si des pays comme les USA, la Russie ou Israël sont autant vilipendés c'est essentiellement parce qu'ils se torchent le cul avec l'avis des voisins et jouent les caïds de la cour de récré.

Concernant les États-Unis, je suis un partisan de la sortie de l'OTAN, c'est à dire d'une alliance défensive et offensive qui nous lie les mains en nous rendant solidaires des intérêts des États-Unis, ce que je ne souhaite pas.
En effet les États-Unis dominent le monde, aucune nation n'a jamais joui d'un tel pouvoir, or pour éviter la tyrannie il faut des contre-pouvoirs capables de s'arrêter mutuellement.
La situation était déjà grave du temps de l'URSS, les deux blocs dominant les affaires internationales.
Aujourd'hui il y a un bloc américain et le reste.
À ce titre, je considère l'émergence de puissances mondiales comme la Chine, l'Inde ou régionales (peut-être un jour mondiale) comme le Brésil comme une bonne chose du point de vue de l'équilibre entre les puissances, quoi que je puisse penser des régimes politiques ou des modèles économiques des pays en question.
C'est pour répondre à la domination des États-Unis et à la montée des puissances émergentes que je considère l'union politique de l'Europe comme un enjeu de taille.

Actuellement l'UE est une puissance économique mais un nain diplomatique, on l'a vu de nombreuses fois, chaque État suivant sa voie.
On peut dire que c'est normal, qu'ils exercent simplement leur souveraineté, ce sentiment est renforcé par le fait que les pays d'Europe (de l'Ouest surtout) sont quasiment tous d'anciennes puissances mondiales ayant conquis d'immenses empires coloniaux et dominé la planète.
France, Royaume-Uni, Espagne, Portugal, Pays-bas, Allemagne, Italie...tous ces pays ont fait partie du club des maitres du monde entre le XVIème et le XIXème siècle.
Sauf que depuis 1945 c'est fini, le monde a changé, si les pays en question restent remarquablement riches et développés par rapport à leurs populations et leurs territoires aucun ne peut faire individuellement le poids face à des mastodontes tels que les USA, la Chine ou l'Inde.
C'est pour ça que dans bien des cas, le soi-disant exercice de la souveraineté des pays européens revient à se coucher devant les États-Unis, la Russie, etc.
Nous sommes faibles car divisés, facile pour les nouveaux maîtres du monde de gagner tel pays européen à sa cause ou au moins de le faire taire.
Nous avons eu un exemple de cela lors de la guerre en Irak de 2003, les pays européens ont été divisés entre ceux qui ont suivi les États-Unis et les autres.
Nous avons le potentiel pour créer une diplomatie commune et une armée commune européenne, en y ajoutant une vraie politique de recherche européenne. Je pense qu'il s'agit des trois objectifs de la construction européenne.
Le problème est que cela réclamerait de profonds changements institutionnels, une démocratisation de l'UE et une constitution délimitant strictement ses domaines de compétences.
Or l'UE est aujourd'hui largement discréditée auprès des européens, souvent à raison, à vrai dire, si j'avais eu l'âge de voter à Maastricht j'aurais peut-être voté non.
Pour faire simple, le potentiel de l'Europe est énorme mais la manière d'en tirer partie est un casse-tête chinois.

Si rien ne passe par l'UE, la France seule ne pourra être une puissance mondiale comparable aux États-Unis ou à la Chine mais pourrait alternativement rester non-alignée et tenter de rallier d'autres nations voulant préserver leur souveraineté face aux nouvelles puissances mondiales.
Il est évident qu'un changement de politique est plus simple à l'échelle de la France qu'à l'échelle de l'Europe mais cela risque d'être beaucoup moins efficace que si toute l'Europe était unie dans un but comparable, les objectifs devront être beaucoup plus modestes.

Message édité le 25 février 2016 à 17:43:53 par le_litchi01
Hippy1 Hippy1
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 17:50:25

Quand tu t'es inscrit sur JVC, on était pas en avril 2014 mais bien 10 ans plus tôt :noel: . Une petite faute qui m'a choqué :hap: .

neocons neocons
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 17:53:24

L'une des raisons qui a fait de moi un partisan de la démocratie directe est l'idée que la concentration du pouvoir politique est dangereuse et mène à la tyrannie, il faut donc à tout prix éviter de le déléguer, même à des élus, le but est d'obtenir une situation où les citoyens puissent dire "l'État c'est nous"
:d) cette contradiction :rire:

Appiodici_bis Appiodici_bis
MP
Niveau 29
25 février 2016 à 17:56:33

Beaucoup de choses bien dans cette interview, le vieux personnage qu'est Jedi est incroyable. Non seulement parce qu'il est fan de Star Wars autemps que moi à ce que je vois, il connait wookipedia qui est une vraie perle d'informations pour apprendre tout par coeur. Je suis sur qu'il connait comme le nombre d'habitants de Geonosis qui est de 100 milliard d'habitants :ok: (info capitale).

J'ai aussi botenu la mison de Pouffsouffle sur la plupart des sites Potter :hap:

J'ai beaucoup aimer le fait que ce soit son expérience quotidienne empirique qui lui a montrer la réalité des services publics privés, son expérience du terrain doit être influencante sur ce domaine et c'est tant mieux. Je me demande bien quel est le parti français qui a voter qui parle de démocratie directe :hap: NPA ? :noel:

Mes respects sinon pour l'analyse claire du forum et pour son honnêté.

Message édité le 25 février 2016 à 17:57:07 par Appiodici_bis
[Raised_Fist] [Raised_Fist]
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 18:23:21

Il y a des maos maintenant sur actu ? :hap:

Nautrem Nautrem
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 18:24:56

Le 25 février 2016 à 17:56:33 appiodici_bis a écrit :
Beaucoup de choses bien dans cette interview, le vieux personnage qu'est Jedi est incroyable. Non seulement parce qu'il est fan de Star Wars autemps que moi à ce que je vois, il connait wookipedia qui est une vraie perle d'informations pour apprendre tout par coeur. Je suis sur qu'il connait comme le nombre d'habitants de Geonosis qui est de 100 milliard d'habitants :ok: (info capitale).

J'ai aussi botenu la mison de Pouffsouffle sur la plupart des sites Potter :hap:

J'ai beaucoup aimer le fait que ce soit son expérience quotidienne empirique qui lui a montrer la réalité des services publics privés, son expérience du terrain doit être influencante sur ce domaine et c'est tant mieux. Je me demande bien quel est le parti français qui a voter qui parle de démocratie directe :hap: NPA ? :noel:

Mes respects sinon pour l'analyse claire du forum et pour son honnêté.

:d) Wookiepédia ? C'te blague Star Wars Holonet > all !

Sinon Appiodici ce sont aussi des revendications du MoDem et de l'UDI.

the_spaceman the_spaceman
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 18:32:23

neocons
25 février 2016 à 17:53:24
Alerte
L'une des raisons qui a fait de moi un partisan de la démocratie directe est l'idée que la concentration du pouvoir politique est dangereuse et mène à la tyrannie, il faut donc à tout prix éviter de le déléguer, même à des élus, le but est d'obtenir une situation où les citoyens puissent dire "l'État c'est nous"
:d) cette contradiction :rire:
:d) Avec Jedi, on fonce tout droit vers un État providence nettement plus important.

bthegame bthegame
MP
Niveau 7
25 février 2016 à 18:35:33

Très bonne interview. Il en fallait bien une autre, tes convictions ont quand même beaucoup changé. :hap:

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:00:51

Je me rends compte que j'ai fait quelques immondes fautes de frappe et que ma présentation était très peu aérée.

Soyez sûrs que je me flagelle en psalmodiant des prières pour que Saint Ryu me pardonne.

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:03:23

Quelle contradiction?

Et oui, à titre personnel je suis pour l'État-Providence (même si je déteste cette expression, mal traduite de l'anglais).

Le système que je propose laisserait cependant aux électeurs la possibilité de rejeter pu d'accepter un tel système.

En fait, si la France était une démocratie directe, il y a fort à parier que le reste de mes idées seraient peu appliquées.

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:05:00

Je me demande bien quel est le parti français qui a voter qui parle de démocratie directe :hap: NPA ? :noel:

:d) Non, j'ai voté pour la coalition FLUO, qui comprenait le Parti Pirate :hap: .

neocons neocons
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:08:24

Quelle contradiction?
:d) le peuple a tout les pouvoirs donc tyrannie

Hippy1 Hippy1
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:11:00

Le 25 février 2016 à 19:08:24 neocons a écrit :
Quelle contradiction?
:d) le peuple a tout les pouvoirs donc tyrannie

Quel bon sens ce Coco. [[sticker:p/1kkp]]

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:13:54

neocons

neocons

25 février 2016 à 19:08:24

Alerte

Quelle contradiction?
:d) le peuple a tout les pouvoirs donc tyrannie

:d) Non.
Cf les 1478745 fois où on a déjà parlé de ça.

neocons neocons
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:15:10

:d) Non.
Cf les 1478745 fois où on a déjà parlé de ça.
:d) C'est pas ma faute si ca fait 1478745 fois que tu te voiles la face pas très laic tout ca [[sticker:p/1kki]]

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:18:46

Un mec qui ne cesse de faire du populisme tout en étant partisan du vote plural me parle de contradiction :hap: .

neocons neocons
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:21:18

Un mec qui ne cesse de faire du populisme tout en étant partisan du vote plural me parle de contradiction :hap: .
:d) Je fais du populisme :noel:

Jedi_Hufflepuff Jedi_Hufflepuff
MP
Niveau 10
25 février 2016 à 19:22:02

Et tu portes des slims.

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