L'op Birmingham n'est elle pas la ville la plus avancée en terme de gauchiasserie au RU ?

Je sais pas mais ce que je sais c'est que JE VEUX LA SWEET !

Le 04 mars 2021 à 18:30:36 LarryMagicien a écrit :
L'op Birmingham n'est elle pas la ville la plus avancée en terme de gauchiasserie au RU ?

La plus avancée, je ne sais pas, c'est difficile à dire Cela dit, c'est quand même bien avancé selon moi

Edit: en termes de chances surtout, enfin, tu vois ce que je veux dire, il suffit juste de regarder les prénoms dans l'école où je travaillais

Sweet

Le 04 mars 2021 à 07:06:47 BrummieKid a écrit :

Le 03 mars 2021 à 23:45:13 Zabarglibu a écrit :
Pour la recherche google, elle avait vraiment peur des résultats ??
De quelle recherche ?

L'université qui propose bientôt une version modifiée du contrôle parental appelé "contrôle institutionnel"

Ah, c'est une possibilité. Mais en fait, elle m'avait dit que c'était le fait de faire la recherche qui était trop dur

Taper sur un clavier c'est dur

C'était une recherche sur un académicien dont on parlait, en fait elle avait oublié le titre de son travail donc je lui ai suggéré d'aller voir son prof ou au pire de faire nom du savant + thème qu'il traite pour tomber sur son article, mais elle m'a dit que c'était trop dur

Hâte de voir en quoi tu les as "blessées" par ailleurs

l'op tu viens de suisse ? , ou j'ai rien compris

L'auteur qui crache sur le progrès dans son Risitas mais qui sort sans pression un "je suis suisse" au lieu de "je suis suissesse".

Je vais suivre ce Risitas de près en dépit de ent.

Le 06 mars 2021 à 03:48:23 GryanRosling a écrit :
l'op tu viens de suisse ? , ou j'ai rien compris

C'est exact

Le 06 mars 2021 à 04:34:25 VautourDuDrama a écrit :
L'auteur qui crache sur le progrès dans son Risitas mais qui sort sans pression un "je suis suisse" au lieu de "je suis suissesse".

Je vais suivre ce Risitas de près en dépit de ent.

AYAAA les erreurs d'inattention

J'avais même pas remarqué, quelle horreur punaise

Voilà la sweet avec l'histoire de mes paroles "blessantes". C'est un peu court (jeune homme ) mais c'était si ridicule que je me devais de partager ça

///////////////////////////////
Chapitre 16: l’examen blanc

‘Comment ça, “blessant”?’

Je passe en revue les dernières semaines, les derniers mois, mais je ne trouve pas

Étrange, pourtant je ne pense pas avoir fait pire que m’opposer à la vision du prof sur le Dialogue des Courtisanes

‘Tu ne t’en souviens pas? Il y a quelques semaines, le jour de l’examen blanc’

…

…

…

Ah oui, c’est vrai

On était en cours de grec. On s’installe comme d’habitude dans notre salle avec les bureaux en cercle, comme pour des gamins

Le prof arrive avec quelque chose dans ses mains

‘Comme promis, voilà l’examen blanc! On ne va pas le faire, je vous donne une copie juste pour voir à quoi ça ressemble’

Il distribue les feuilles, rien de bien folichon, un texte grec connu, un texte grec inconnu, des questions de grammaire et d’analyse, la routine quoi

Mais les autres réagissent bizarrement

‘Oh non, trop dur’

‘J’ai vraiment peur’

‘Je me sens mal’

Ça fait plusieurs mois qu’on est dans ce cours ensemble et elles sont comme ça toutes les semaines

Être nerveux devant un examen, c’est une chose. Paniquer devant une copie d’examen blanc qu’on n’allait pas faire, c’est tout simplement ridicule

Et donc je tente de dédramatiser la chose

‘Calmez-vous voyons… c’est juste du papier après tout, ça va pas vous tuer’

À nouveau un grand blanc, rempli de malaise

Soudain un garçon à lunette lève les yeux de son livre. C’était presque le seul garçon du cours (le pauvre devait bien se sentir seul maintenant que j’y pense) et il n’avait jamais ouvert la bouche depuis le début de l’année

‘Elle a pas tord… vous savez’ dit-il en souriant

Mais le mal était fait. J’ai senti que ma réputation en avait pris un coup

…

…

…

La psy du département me regarde d’un sale œil

On sent qu’elle n’approuve pas ce que j’ai fait. Pour être honnête, je n’en avais plus rien à battre

Dehors, le campanile sonne. Elle me regarde silencieusement, moi aussi

Finalement, la dame prend la parole:

‘… J’ai des étudiantes de ton cours qui viennent se plaindre, et pas qu’une!’

‘…’

‘Pourquoi est-ce que tu les considère faibles?’

‘Parce que c’est la vérité’

‘…’

‘…’

Elle me répond d’un air désapprobateur:

‘Tu es plutôt du genre stoïque, “stiff-upper-lip”, je me trompe?’

Ahi

Maintenant, le fait de ne pas paniquer devant un examen blanc, c’est être ‘stiff-upper-lip’

Vous imaginez le niveau de déchéance?

J’ai presque envie qu’ils se fassent bombarder pour qu’ils apprennent la vie

Ah non, oups, je retire ce que j’ai dit, elles vont de nouveau trouver un moyen de se plaindre de mes paroles blessantes

T'as ken le garçon au livre ?

Le 06 mars 2021 à 18:55:25 Larsainous a écrit :
T'as ken le garçon au livre ?

On a pas eu beaucoup de temps pour se connaître car on ne suivait pas tout le temps les mêmes cours + corona qui est arrivé très vite donc tout a été bouclé ultra rapidement

Par contre pour le peu de fois que j'ai discuté avec lui, sympathique et, chose étonnante, pas dans ces délires de progrès, comme quoi tout espoir n'est pas perdu

Selon ton ressenti, tu pense qu'il y a un gros nivellement par le bas ?
Parce que de ce que je lis, les gens ont l'air d'être des gros fragiles qui ne prendront jamais un risque de leurs vies, et qu'en plus l'école semble les pousser à rester dans leurs zone de confort

Je sais pas mais bonne nuit les quilles.

Le 07 mars 2021 à 17:22:01 OldReg_II a écrit :
Selon ton ressenti, tu pense qu'il y a un gros nivellement par le bas ?
Parce que de ce que je lis, les gens ont l'air d'être des gros fragiles qui ne prendront jamais un risque de leurs vies, et qu'en plus l'école semble les pousser à rester dans leurs zone de confort

Oui, clairement
C'est le résultat d'une génération entière que les parents 'protègent' en leur faisant éviter tout ce qui est potentiellement 'dangereux'. Pareil dans l'école où j'étais avec la surprotection et la surveillance constante Parfois ça va sacrément loin. Je vais en parler dans un chapitre plus tard

Ça a clairement des effets néfastes sur les enfants. Ils ne sont confrontés à rien et donc ne savent pas comment se comporter face à l'adversité. Ce qui donne des étudiants comme ceux de ma promo, qui se froissent pour un rien et que tu peux faire pleurer et/ou paniquer rien qu'en leur disant 'examen blanc'

En plus ces gens-là n'ont pas eu d'enfance vu qu'on les laisse même plus jouer au jardin d'enfant par exemple. Oui oui, il y a vraiment des gens qui pensent que c'est dangereux c'est tellement mieux de laisser ton gamin avec un téléphone dès l'âge de cinq ans

Le pire c'est que maintenant à la fac, ça va, les profs ne les brusquent pas trop mais dans le monde du travail? Dans le 'vrai' monde?
Comment vont-ils s'adapter? Selon moi c'est tout simplement néfaste parce qu'ils vont être confrontés à un sacré monde de brutes et le tout sans savoir comment gérer ça puisqu'on les a bichonnés toute leur vie

J'avais dit à la psy du département que je trouvais ça néfaste et que ces étudiants ne devaient pas être 'consolés' on va dire.
'Gnégné tes émotions sont valides, gnégné les autres sont méchants' sans pour autant remettre en question ce que l'étudiant vient rapporter. Pour moi ce qu'ils fallait c'était 'a good slap on the wrist' et leur dire de se comporter comme des grands

Le 08 mars 2021 à 08:28:17 BrummieKid a écrit :

Le 07 mars 2021 à 17:22:01 OldReg_II a écrit :
Selon ton ressenti, tu pense qu'il y a un gros nivellement par le bas ?
Parce que de ce que je lis, les gens ont l'air d'être des gros fragiles qui ne prendront jamais un risque de leurs vies, et qu'en plus l'école semble les pousser à rester dans leurs zone de confort

Oui, clairement
C'est le résultat d'une génération entière que les parents 'protègent' en leur faisant éviter tout ce qui est potentiellement 'dangereux'. Pareil dans l'école où j'étais avec la surprotection et la surveillance constante Parfois ça va sacrément loin. Je vais en parler dans un chapitre plus tard

Ça a clairement des effets néfastes sur les enfants. Ils ne sont confrontés à rien et donc ne savent pas comment se comporter face à l'adversité. Ce qui donne des étudiants comme ceux de ma promo, qui se froissent pour un rien et que tu peux faire pleurer et/ou paniquer rien qu'en leur disant 'examen blanc'

En plus ces gens-là n'ont pas eu d'enfance vu qu'on les laisse même plus jouer au jardin d'enfant par exemple. Oui oui, il y a vraiment des gens qui pensent que c'est dangereux c'est tellement mieux de laisser ton gamin avec un téléphone dès l'âge de cinq ans

Le pire c'est que maintenant à la fac, ça va, les profs ne les brusquent pas trop mais dans le monde du travail? Dans le 'vrai' monde?
Comment vont-ils s'adapter? Selon moi c'est tout simplement néfaste parce qu'ils vont être confrontés à un sacré monde de brutes et le tout sans savoir comment gérer ça puisqu'on les a bichonnés toute leur vie

J'avais dit à la psy du département que je trouvais ça néfaste et que ces étudiants ne devaient pas être 'consolés' on va dire.
'Gnégné tes émotions sont valides, gnégné les autres sont méchants' sans pour autant remettre en question ce que l'étudiant vient rapporter. Pour moi ce qu'ils fallait c'était 'a good slap on the wrist' et leur dire de se comporter comme des grands

C'est déjà en train d'arriver dans le "vrai monde", et ce qu'il se passe c'est qu'ils exigent de la société et des autres qu'ils s'adaptent à eux, notamment en faisant pression via les médias et les réseaux sociaux pour dénoncer ce qui ne leur plaît pas. Et ce même pour des motifs futiles (exemple : les climatisations au bureau sont sexistes )

Par contre je t'avais déjà dit que ton histoire était plaisante parce qu'elle était marrante à lire, mais elle est aussi intéressante : on a le point de vue de quelqu'un qui a vécu ça récemment dans une fac anglaise Je savais à quel point la situation était grave dans les facs américaines, je pensais pas que c'était déjà si avancé de l'autre côté de la Manche

Le problème c'est aussi qu'ils ne se posent jamais la question de la légitimité de leur violence.
Ceux qui se permettent de ne rien faire en justifiant ça par le fait que c'est "trop dur pour eux" mais qui veulent absolument un résultat, ce sans quoi on est "violent" en les laissant s'exposer à des choses "dures". Ça va encore, c'est sur le plan du travail...

Le fait qu'ils semblent déjà presque t'exclure parce que tu veux lire du Platon dans un cours de philo classique en dit long.

À la limite on peut encore comprendre qu'ils "fassent corps" contre ceux qui les "menacent" mais le plus surprenant est leur histoire de "cancel culture", comme si le fait de rejeter totalement quelqu'un de leur groupe au premier prétexte venu les rendait encore meilleurs, que cette violence qu'ils retournent contre un des leurs n'était pas pire que celle de ceux contre qui ils se protègent...

Le 08 mars 2021 à 15:53:21 Spelloftheyukon a écrit :

Le 08 mars 2021 à 08:28:17 BrummieKid a écrit :

Le 07 mars 2021 à 17:22:01 OldReg_II a écrit :
Selon ton ressenti, tu pense qu'il y a un gros nivellement par le bas ?
Parce que de ce que je lis, les gens ont l'air d'être des gros fragiles qui ne prendront jamais un risque de leurs vies, et qu'en plus l'école semble les pousser à rester dans leurs zone de confort

Oui, clairement
C'est le résultat d'une génération entière que les parents 'protègent' en leur faisant éviter tout ce qui est potentiellement 'dangereux'. Pareil dans l'école où j'étais avec la surprotection et la surveillance constante Parfois ça va sacrément loin. Je vais en parler dans un chapitre plus tard

Ça a clairement des effets néfastes sur les enfants. Ils ne sont confrontés à rien et donc ne savent pas comment se comporter face à l'adversité. Ce qui donne des étudiants comme ceux de ma promo, qui se froissent pour un rien et que tu peux faire pleurer et/ou paniquer rien qu'en leur disant 'examen blanc'

En plus ces gens-là n'ont pas eu d'enfance vu qu'on les laisse même plus jouer au jardin d'enfant par exemple. Oui oui, il y a vraiment des gens qui pensent que c'est dangereux c'est tellement mieux de laisser ton gamin avec un téléphone dès l'âge de cinq ans

Le pire c'est que maintenant à la fac, ça va, les profs ne les brusquent pas trop mais dans le monde du travail? Dans le 'vrai' monde?
Comment vont-ils s'adapter? Selon moi c'est tout simplement néfaste parce qu'ils vont être confrontés à un sacré monde de brutes et le tout sans savoir comment gérer ça puisqu'on les a bichonnés toute leur vie

J'avais dit à la psy du département que je trouvais ça néfaste et que ces étudiants ne devaient pas être 'consolés' on va dire.
'Gnégné tes émotions sont valides, gnégné les autres sont méchants' sans pour autant remettre en question ce que l'étudiant vient rapporter. Pour moi ce qu'ils fallait c'était 'a good slap on the wrist' et leur dire de se comporter comme des grands

C'est déjà en train d'arriver dans le "vrai monde", et ce qu'il se passe c'est qu'ils exigent de la société et des autres qu'ils s'adaptent à eux, notamment en faisant pression via les médias et les réseaux sociaux pour dénoncer ce qui ne leur plaît pas. Et ce même pour des motifs futiles (exemple : les climatisations au bureau sont sexistes )

Par contre je t'avais déjà dit que ton histoire était plaisante parce qu'elle était marrante à lire, mais elle est aussi intéressante : on a le point de vue de quelqu'un qui a vécu ça récemment dans une fac anglaise Je savais à quel point la situation était grave dans les facs américaines, je pensais pas que c'était déjà si avancé de l'autre côté de la Manche

Ah oui, c'est vrai, j'avais vu cette histoire, que des bêtises mais peu importe, même hors travail tu dois savoir gérer ta vie un minimum et je pense qu'ils en seraient bien incapables

Merci beaucoup, c'est sympa cela dit, c'est encore soft comme progrès, bien que j'ai quelques chapitres tardifs qui traitent encore de ces choses. Mais on est loin d'une université américaine style Evergreen (l'enfer sur terre )
Mais effectivement, ça ne présage rien de bon

Le 08 mars 2021 à 20:19:26 Zabarglibu a écrit :
Le problème c'est aussi qu'ils ne se posent jamais la question de la légitimité de leur violence.
Ceux qui se permettent de ne rien faire en justifiant ça par le fait que c'est "trop dur pour eux" mais qui veulent absolument un résultat, ce sans quoi on est "violent" en les laissant s'exposer à des choses "dures". Ça va encore, c'est sur le plan du travail...

Le fait qu'ils semblent déjà presque t'exclure parce que tu veux lire du Platon dans un cours de philo classique en dit long.

À la limite on peut encore comprendre qu'ils "fassent corps" contre ceux qui les "menacent" mais le plus surprenant est leur histoire de "cancel culture", comme si le fait de rejeter totalement quelqu'un de leur groupe au premier prétexte venu les rendait encore meilleurs, que cette violence qu'ils retournent contre un des leurs n'était pas pire que celle de ceux contre qui ils se protègent...

Au final j'ai pas compris pourquoi ils étudiaient ni pourquoi ils voulaient des résultats s'ils ne faisaient rien

C'était pas moi, mais Platon, carrément une content warning, un changement de programme et hop! À la trappe

Mais effectivement, oui, ces mouvements peuvent être très violents

Oui

Le 08 mars 2021 à 21:32:27 BrummieKid a écrit :

Le 08 mars 2021 à 20:19:26 Zabarglibu a écrit :
Le problème c'est aussi qu'ils ne se posent jamais la question de la légitimité de leur violence.
Ceux qui se permettent de ne rien faire en justifiant ça par le fait que c'est "trop dur pour eux" mais qui veulent absolument un résultat, ce sans quoi on est "violent" en les laissant s'exposer à des choses "dures". Ça va encore, c'est sur le plan du travail...

Le fait qu'ils semblent déjà presque t'exclure parce que tu veux lire du Platon dans un cours de philo classique en dit long.

À la limite on peut encore comprendre qu'ils "fassent corps" contre ceux qui les "menacent" mais le plus surprenant est leur histoire de "cancel culture", comme si le fait de rejeter totalement quelqu'un de leur groupe au premier prétexte venu les rendait encore meilleurs, que cette violence qu'ils retournent contre un des leurs n'était pas pire que celle de ceux contre qui ils se protègent...

Au final j'ai pas compris pourquoi ils étudiaient ni pourquoi ils voulaient des résultats s'ils ne faisaient rien

C'était pas moi, mais Platon, carrément une content warning, un changement de programme et hop! À la trappe

Mais effectivement, oui, ces mouvements peuvent être très violents

C'est comme s'ils étaient incapables de mettre de la distance, ou même un contexte historique. C'est vraiment triste. Et dire que ça arrive aussi petit à petit chez nous