Je prends quelques chapitres d'avance, et je balance la sweet vers 18h dans tous les cas
je prends note : on peut pas copier coller des images risibank depuis un fichier google docs
sweet
CHAP. 2 : Premiers ébats
Il faut savoir que j’étais puceau de tout en rentrant au lycée : ça ne me serait même pas venu à l’esprit de me pencher vers une fille pour lui faire la bise, ça me paraissait indécent
C’était donc plus ou moins acté que je n’avais jamais eu de réelle amitié avec une fille, et par là, pas d’histoire amoureuse (je m’étais déclaré à une fille de ma classe par message pendant le collège, mais je m'étais fait stopper salement )
Après ces premières impressions avec Clara, j’étais assez content de voir que je pouvais engager une conversation sympa avec une fille, et même prendre un peu les devants en lançant les conversations
J’étais donc prêt à être entreprenant avec les filles que je trouverais dans ma 2nde, et qui me paraîtraient intéressantes
Sauf qu’il n’y avait personne de vraiment intéressant, enfin si, il y en avait une, Marine, mais c’était le genre de filles yes-life totalement inaccessibles
J’avais donc aucune chance à cause de mon entrée en matière ratée
Je me mettais souvent au premier rang en classe, et je m’étais retrouvé dès les premiers cours à côté d’une fille qui avait redoublé, une 5-6/10 qui a commencé à me suivre partout dès la première semaine, alors que j’avais déjà pris des habitudes assez solitaires
Elle s’appellait Ana
Et on a commencé, dès les 3 premières semaines, à être ensemble, parler entre nous, se dire des secrets
Là vous devez vous dire que j’exagère, que j’étais mignon ou quoi que ce soit, pour justifier un rapprochement si soudain avec une fille
Mais j’étais vraiment pas très beau, et mon âge aidait pas pour remonter mon sex-appeal
Les rapprochements de cette personne étaient donc un peu suspicieux, mais j’étais tellement excité par la perspective d’un baiser que j’ai tout accepté, on commençait à beaucoup traîner ensemble, et on était uniquement en septembre !
Un jour, en plein cours de SES, alors qu’on était au premier rang, elle a commencé à tendre sa jambe vers le dessous de ma table
“Qu’est-ce que tu fais ?
- …
Elle m’avait simplement regardé avec provocation en guise de réponse. Alors j’ai commencé, moi aussi, à entrer dans ce jeu de jambe.
Avec une maladresse totale quand j’y pense, tout le monde le voyait sûrement, mais j’étais excité comme je ne l’avais jamais été : je pense pouvoir considérer ce moment comme le début de ma sexualité
Les choses se sont poursuivies comme ça pendant le mois de septembre, de plus en plus fortes, et, dans un beau jour de pluie, à la fin du mois de septembre, elle me propose d’aller se balader ensemble dans un parc qui n’était pas très loin du lycée. Je réponds par l’affirmative, sans me douter une seule seconde de ce qu’elle prévoit. On marche côte à côte, de plus en plus silencieusement.
Mon coeur commence à palpiter, je commence à comprendre ce que ça peut vouloir dire
Elle finit par s’arrêter, et je m'arrête avec elle. Elle prend mes deux mains
Dans ma tête il y de la peur, de l’excitation, de l’appréhension mais aussi du bonheur pur. Wow, c’est si simple que ça de pécho une fille ?
Sauf que rien ne s’est encore passé, et elle commence à insister un peu dans son regard
Elle bouge légèrement de l’avant vers l’arrière, comme pour me signifier quelque chose
je suis en excitation totale, je tremble sûrement un peu de l’extérieur, pourquoi elle se met à bouger bizarrement
qu’est-ce que ça veut dire
Et d’un coup elle m’embrasse sur la bouche
Après ce baiser (qui a montré à mon pantalon toute l’étendue de ma libido naissante ), je suis en plein choc, comme si on venait de m'annoncer que j'avais une maladie grave
Alors c’est ça, s’embrasser ?
Je suis plus puceau de la bouche ! JE SUIS PLUS PUCEAU DE LA BOUCHE !
Je suis muet face à elle. On est le dernier vendredi de septembre et j’ai déjà dépucelé ma bouche : je suis pas loin d’aller le crier sur le forum
On s’abandonne sans dire un mot. Et le lendemain, à la fin des cours, quand tout le monde est parti, on fait la même chose. Et le lundi suivant, on va s’isoler de la même façon, et je ne suis plus puceau de la langue dès le mardi
Pourtant, un nouveau problème émerge : si on s’embrasse autant, on est en couple, non ? Puisque je suis amoureux et qu’on s’embrasse, c’est qu’elle est amoureuse aussi non ?
Je la contacte donc par message le soir même (je ne retrouve plus la conversation, probablement effacée dans un accès de rage) :
"Ana ?
- Oui Bone ?
- Je comprends pas trop ce qui se passe entre nous, on est en couple là ?
- Haha non
“Haha non”
Je m’énerve derrière mon clavier, lui demande pourquoi ça s’est passé alors, comment on a pu s’embrasser si c’est pas pour se mettre en couple
Elle me répond évasivement au départ, mais devient de plus en plus sèche au fur et à mesure des messages. Elle finit par me dire :
“Ptn je te voyais pas comme ça… moi qui te pensais différent des autres mecs
Je lui réponds, encore plus énervé : elle voit ma réponse.
…
Je la relance : elle voit ma relance
…
J'attends 1 heure, 2 heures devant mon ordinateur
Je me couche en pleurant de rage : le lendemain, elle m’évite soigneusement dans les interclasses, s'assoit autre part dans les salles de cours et je vois qu’elle se rapproche d’un autre mec, de la même façon qu’elle s’était rapprochée de moi.
Je m’étais fait #p*ted
et j’étais passé du bonheur du dépucelage à une défaite complète.
Sauf que j’allais pas me laisser faire : même mieux, j’allais me venger
Sweet ?
J’ai l’air de bider aya
Je balance un dernier chapitre test, si je bide définitivement j’abandonnerai
CHAP. 3 : Vengeance, honte et échec
AVANT TOUTE CHOSE : ce qui est énoncé dans ce chapitre est assez violent, j’ai bien sûr présenté mes excuses à la personne concernée, qui les a acceptées. On était jeunes et cons, et ces comportements malheureusement trop communs, je les raconte ici parce qu’ils sont bien une preuve de ce que peut nous faire faire l’ambition et la recherche démesurée de reconnaissance, dans une quête d’amitié qui devient juste un prétexte à la cruauté. Je ne cautionne pas du tout ce que mon petit personnage fera. Je trouve ça un peu plus intéressant que le Risitas soit honnête sur le personnage, qui a été un sacré connard parfois
Je vous ai quittés au chapitre précédent en vous promettant que je me vengerai. Mais ce plan de vengeance va passer par d’autres gens de ma classe que j’espère rallier à ma cause, et je ne vous les ai pas encore présentés
Il y a deux garçons qui sont vraiment les BG de la classe, qui se font très rapidement remarquer par le reste des gens (notamment des filles) et qui deviendront pour moi le pyj des modèles de sociabilisation : Carlos et Antoine
Il y a d'un autre côté Leïla, celle qui parle fort et rigole beaucoup, et qui plus généralement est sympa avec tout le monde.
Puis il y a deux garçons desquels je suis un peu plus proche, parce qu’on partage un peu les mêmes délires et la passion du sport, notamment le basket : Anthony et Vlad
Je vous rappelle qu’on est à peine en octobre, les groupes ne sont pas encore formés unilatéralement, mais il y a des dynamiques qui se dessinent
Le problème est que, le premier jour, c’est Antoine et Leïla qui s’étaient moqué de mon prénom
Je vais essayer de passer outre, et ma stratégie de sociabilisation sera simple : je vais faire ce qu’ils font, écouter ce qu’ils écoutent, et ils m’accepteront plus facilement.
C’était pas non plus un lycée de racailles, donc je me suis pas mis à écouter du rap de merde jour et nuit
Mais j’ai su qu’Antoine aimait bien le reggae, Leïla le zouk et le rap, Anthony et Vlad le rap un peu nul (mais souvent au second degré, les deux étaient très intelligents mais profitaient de cette musique à temps de cerveau disponible pour décompresser et s’abrutir un peu )
Après je dirai pas non plus que, par la suite, je l’ai écouté uniquement par assimilation sociale ; ya même eu des moments où j’ai aimé ça
Dans tous les cas, c’est par la musique que je suis devenu plus ou moins amis avec eux
Et je suis devenu un semi- yes-life
Pourquoi semi ? Parce que je restais un pyj et, même si ils avaient l’air d’apprécier par moments ma présence, elle devenait rapidement envahissante et très souvent gênante (je m’en rends compte aujourd’hui)
Et, en faisant plus ou moins partie de ces différents groupes (même si je restais plus souvent avec Antho et Vlad), j’ai mené un plan de victimisation collective pour me venger de cette fille qui m’a fait tant de mal. Pas de bully comme au collège, pas de menaces ou d’actes physiques, mais j’ai tenté de monter la classe contre elle
Moi qui avais souffert du harcèlement, je devenais harceleur envers des gens que j’aimais pas, et ça me plaisait d’être de l’autre côté du miroir (évidemment je le regrette aujourd’hui)
Et j’ai donc commencé à bully Ana avec mes nouveaux amis, qui eux avaient cette habitude là en tant que purs yes-life
Dès qu’il était question d’elle je tentais de montrer tous ses défauts, je leur racontais tout le mal qu’elle m’avait fait, avec le recul j’avais juste l’air d’un demeuré
En soi, elle n’était pas écartée du groupe par ma seule volonté, eux non plus ne l’aimaient pas trop mais seulement pour des raison comportementales ; mon influence était trop petite sur eux pour les faire se décider en ma faveur : je dirais même que mes efforts n’ont mené à rien. Mais ce qui m’importait le plus, c’est que j’avais réussi à ne pas être victimisé, et encore pire en me vengeant d’une histoire personnelle : dans ma tête, j’etais devenu « cool »
Oui, j’étais sans limite et j’avais une telle envie de devenir yes-life que j’en suis devenu méchant. Mais Antoine
et Carlos
ont fini par venir me voir et me demander de me calmer. Et peu à peu, en effet, j’ai fini par me calmer, au fur et à mesure que mes sentiments pour elle disparaissaient
Alors, est-ce que c’était acté ? Ca y est j’avais mes amis ? Ils ne m’avaient pas abandonné malgré ce comportement après tout, ça devait vouloir dire que j’étais un pote
Il y avait une occasion de le vérifier : j'étais invité à une soirée chez Carlos ; dès le mois d’octobre, j’étais déjà allé à plus de soirées au lycée qu’au collège
J’étais invité comme tous les yes-life, je commençais à prendre goût à ça, je m’imaginais même me depuceler et j’avais tiré une leçon fondamentale : On devient yes-life en participant à une victimisation collective.
Je partais donc à la fête tout content, mais (évidemment) tout n’allait pas se passer comme prévu, et j’allais même y recevoir une des leçons les plus importantes de ma vie
Sweet ou fin ?
Sweet. Continue khey !
sweet
sweet
sweet ou swat
Merci pour les réactions les khey, je tenterai de faire une sweet demain : la première saison de la fic (la classe de 2nde) est plus ou moins planifiée, et j’essaierai de la finir d’ici le confinement
C'est un peu comme la "fiction" (vu qu'il racontait sa vie) de Sasukhey ou tu le suivais de la sixième aux études supérieures, l'une des meilleurs fictions du forum (bande de connards qui l'avez obligé a supprimer)...
Le 14 avril 2020 à 23:43:11 Mootland a écrit :
C'est un peu comme la "fiction" (vu qu'il racontait sa vie) de Sasukhey ou tu le suivais de la sixième aux études supérieures, l'une des meilleurs fictions du forum (bande de connards qui l'avez obligé a supprimer)...
Je l’ai pas cité au début c’est vrai, j’avais découvert la sienne un peu après les autres et elle était incroyable
Je suis honoré d’y être comparé
Je prends tous vos avis, positifs comme négatifs, j’essaie de m’améliorer le plus rapidement possible pour faire du meilleur boulot aussitôt
T'es loin d'être aso franchement -_-
N'importe quoi -_-
Continue je viens de le découvrir et c'est génial
Tu ne bideras pas khey
Qu'on donne des up à cet homme
up