Salut à toutes les kheyettes et tous les keys !

Je suis un bon vieux ghostfag depuis plus de dix ans sur les blablas et j'ai créé ce compte pour partager un Risitas un peu spécial avec vous.

"- Vous avez du produit sur vous monsieur ?

- De la drogue ? Non j'ai arrêté, mais ma vie est stupéfiante.

Voilà ce que tu répondrais maintenant à un représentant de la force publique qui te poserait la
question.

Une fois que tu as fricoté avec le monde du business et la mafia chinoise, ton échelle de valeurs n'est plus la même.

Surtout pour un brave type comme toi qui a été élevé aux dessins animés et dont le film préféré racontait l'histoire d'un petit lionceau."

C'est une histoire 100% no fake puisqu'il s'agit de mon autobiographie. Ça commence dès l'enfance pour se terminer il y a deux ans et demi, à la fin de mon aventure entrepreneuriale en Chine.

Merci à tous ceux qui prendront le temps de le lire et je suis là pour répondre à vos questions ou poster des photos voire des vidéos

Ch 1: « Qui a charcuté le visage des gamins hier? »

Comme beaucoup d’autres enfants, tu es allé à la crèche.

Mais tu n’en es pas ressorti indemne. Un jour pas comme un autre, l’un des enfants s’est mis en tête de griffer profondément tous les autres ou presque au visage. Vingt-quatre ans plus tard, tu en portes encore les stigmates.

Imaginez le papa d’une des gamines débarquer le lendemain avec un coupe-ongle et hurler : « puisque vous êtes incapables de me dire qui a fait ça, je vais couper à ras les ongles de tous les enfants ici présents ». Il l’a fait.

Arrive alors la maternelle et ton premier passage à l’école privée Alex le Pénitent. Tu n’y feras que la petite et la moyenne section, avant de rejoindre l’école du village où tes parents venaient de faire construire une maison.

Tu te fais assez facilement de nouveaux copains, mais pas vraiment d’amis. Si tu ne vas pas vers les autres pour leur demander de jouer avec eux, ils ne viennent pas te chercher.

En tant que nouveau venu, tu étais cantonné à la fabrication de poudre blanche pendant les récréations, le bien le moins précieux étant donné qu’il s’agissait juste de faire des tas de poussière. Certains avaient le luxe de fabriquer des bâtons de bois décorés ou de tailler des pierres. Le capitalisme est partout.

Dès ton plus jeune âge, tu comprends que tout n’est que négociation. Tu affiches le numéro de la protection de l’enfance sur le frigo familial et n’hésites pas à menacer tes pauvres parents de les appeler quand ils ne répondaient pas à tes caprices.

Au lieu de te mettre une baffe ou une fessée, ton Papa chéri d’amour te mettait des droites verbales dans la salle de jeux. Drôle d’endroit pour calmer un gosse, non ? Ça fonctionnait du tonnerre pourtant. Tu repartais avec ta baguette magique entre les jambes.

« Je ne te dispute pas, je t’explique » te disait Papa à chaque fois. Heureusement qu’une de tes Mamies chéries t’emmenait te défouler au trampoline plus que de raison. Cela permettait de canaliser un peu l’animal qui sommeillait déjà en toi.

Tu effectues ta scolarité dans l’école du village depuis la grande section jusqu’à la fin du CE2. Tu étais gardé par ta voisine qui était nounou. Tu rentrais manger chez elle tous les midis et tu dois reconnaître que c’était une excellente cuisinière.

Mais seul son mari avait droit au sirop de grenadine et au dessert lacté au café. C’est sûrement pour ça qu’aujourd’hui tu adores le café et tout ce qui en a le goût.

Tu commences à comprendre comment fonctionne le monde au cours de ta dernière année dans l’école du village. Ton maître de CE2-CM1 t’a demandé un jour de « fermer ta gueule », après avoir mis une baffe à un autre élève.

Tu as aussi vu sa femme, directrice de l’école et maîtresse des CM2, mettre un coup de genou sauté dans le derrière d’un élève.

Ils sont partis à la fin de l’année. Toi aussi.

Sweet ?

Ch3: Le collège

Après tes deux belles années à Alex le Pénitent, tu rejoins le collège Saint-Georges, qui appartient au même groupe privé. Un beau parallélépipède rectangle de béton, posé deux cents mètres plus bas dans la même rue.

La population locale était majoritairement composée d’enfants de classes moyennes voire aisées.

Tout se passe bien pour toi au cours des quatre années que tu passes là-bas, sauf la cantine. Elle se trouvait à cinq minutes de bus, quatre-vingt-dix personnes debout qui essayent de rester en vie, ou à quinze minutes à pied.

Le choix était vite fait. Certains profitaient de la marche pour fumer une cigarette, cachés au milieu du troupeau d’élèves.

Tout d’abord, il convient de rendre hommage à tes quatre professeures d’anglais. Elles ont fait de ces années en section européenne une vraie plus-value, te permettant aujourd’hui de converser en anglais avec aisance.

Seuls les « th » et les diphtongues bizarres, en particulier des verbes irréguliers, te résistent encore. Tu ne fais pas vraiment d’effort pour t’améliorer, mais ce n’est pas un problème car ton accent français est « mignon ».

La section européenne anglaise était prise très au sérieux et, non contents d’avoir deux heures d’anglais supplémentaires par semaine, vous deviez maintenir un niveau de résultat élevé dans toutes les disciplines. Le Saint-Graal était représenté par les « félicitations ».

Il fallait obtenir une moyenne générale d’au-moins 16/20 par trimestre, ainsi que faire preuve d’un comportement exemplaire. Aucun problème en sixième, tu fais le triplé sur l’année. Mais les choses ont commencé à prendre la tangente à partir de la cinquième.

De dangereuses personnes t’ont fait goûté la liane, une sorte de liane qui, comme son nom l’indique, ressemble à une liane. Mais pas celle de l’homme de la jungle. Son intérieur étant composé de mousse, il est possible de la fumer.

Ce n’était pas mauvais, avec un goût assez proche du bacon grillé. Si vous ne me croyez pas, regardez tous les goûts qu’il est possible d’obtenir aujourd’hui grâce, ou à cause, des cigarettes électroniques. Ou d’un oenologue.

Bref, dans l’équipe se trouvait un mouchard dont la mère était au conseil des parents d’élèves de la classe. Oubliées les félicitations pendant toute l’année, malgré une moyenne suffisante pour les obtenir. Jolie gueule, vilain garçon.

Tu te rappelles encore de l’inquiétude de tes parents, qui pensaient que vous aviez acheté ça à quelqu’un de louche. Alors que c’est trouvable dans n’importe quelle forêt. Et même en bas du jardin de la maison familiale.

Ces quelques écarts de conduite ne t’ont pas empêché de réussir tes deux dernières années de collège. Tu obtiens la plupart du temps les félicitations et ton intérêt pour l’anglais grandit chaque année. En quatrième, la professeure avait trouvé une technique simple mais efficace pour encourager les élèves à donner le meilleur d’eux-mêmes pendant les contrôles.

Si tu obtenais au minimum 18/20, tu étais récompensé par un autocollant apposé sur ta copie à côté de ta note. Un de tes personnages de bande-dessinée préférés est un célèbre canard. Tu as donc demandé à la professeure si tu pouvais avoir des autocollants à l’effigie du personnage. Tu les as eus.

{CSG}, c’est le nom que tes camarades de classe et toi aviez donné à votre équipe sur un jeu de guerre sur internet.

Chaque soir après les cours, vous jouiez pendant deux à trois heures. Vous connaissiez tous les recoins des différents environnements dans lesquels vous évoluiez et il n’était pas rare que vous battiez à plate couture les autres équipes.

Te voilà arrivé en troisième et c’est à ce moment-là que ta vie va prendre un tournant inattendu. Ta voisine de classe était assez baba cool et fumait du haschich.

Tel le génie que tu étais déjà, tu lui en achètes pour dix euros. Tu te rendras compte plus tard qu’elle s’était bien servie dessus pour une simple raison, tu en vendras aussi.

Ton meilleur ami et toi vous mettez alors en quête de quelqu’un pour rouler votre premier joint. C’est devant la boulangerie à côté du collège que vous trouvez votre rouleur.

Il vous demande logiquement une cigarette pour mélanger le cannabis avec. En bons novices, vous ne saviez même pas qu’il fallait du tabac pour fumer du haschich. Vous aviez juste acheté des feuilles à rouler long format, c’était déjà bien.

Vous répandez rapidement le virus aux autres membres de la classe et commencez à fumer de temps en temps à la pause de midi.

Tu te souviens d’une fois en particulier. Vous étiez une bonne demi-douzaine de mecs aux hormones survoltées et vous aviez fumé plusieurs joints sans filtre. Même après quelques semaines, vous ne saviez en effet toujours pas rouler correctement. Vous confectionniez ce que l’on appelle communément des « chaussettes ».

Tu étais tellement défoncé à ton retour en classe que tu as fini dans le bureau du Conseiller Principal d’Éducation, un surveillant ayant repéré ton état.

Heureusement qu’une personne était déjà en rendez-vous avec lui. Tu as pu te passer de l’eau froide sur le visage pendant dix minutes et ainsi faire bonne figure. Il t’a simplement renvoyé chez toi pour l’après-midi.

J'ai encore 27 chapitres en stock, j'attends d'avoir quelques retours pour savoir si je continue

Moi j'ai lu khey, sweet stp

J’envoie la suite dans la journée !

PS: Droit au but

Ça s'annonce pas mal khey. On manque de bons risitas en ce moment alors continue !
sweet!

[01:44:38] <GrandFrenchAuto>

J’envoie la suite dans la journée !

PS: Droit au but

Ce khey validé

Hop hop hop sweet

Sweet

Ch 4: Le lycée

Une fois tes quatre années de collège terminées, il fallait valider ton brevet. Enfin, pas vraiment. À cette époque, la moyenne générale de troisième était prise en compte et il était possible de valider son brevet avant même de le passer.

Il suffisait d’obtenir une moyenne d’au moins 16/20 à l’année. Une bonne partie de ta classe est allée aux épreuves les mains dans les poches, toi y compris. Résultat final: 17,47/20. Pas loin des félicitations du jury.

Le lycée attenant à ton collège faisait toujours partie du même groupe privé.

Ce qui a poussé la plupart de tes camarades à y effectuer le reste de leur scolarité secondaire. Vous avez même eu droit à une visite des installations afin de vous inciter à y aller. Un morceau de crépi est tombé sur la tête d’un de tes amis au cours de cette visite. Tu as naturellement décidé d’opter plutôt pour ton lycée de secteur.

Te voici de retour dans l’enseignement public, toujours en section européenne avec des heures d’anglais supplémentaires.

Certains de tes meilleurs amis du collège avaient également choisi ce lycée. Comme vous étiez dispersés dans plusieurs classes, de nouveaux membres sont vite venus se greffer au gang et vous constituiez une belle équipe. Tu ne sais toujours pas quel sport vous pratiquiez, mais c’était du haut niveau.

Ton année de seconde se déroule sans accroc scolaire particulier. Tes résultats sont bons, les professeurs t’apprécient et ton cercle social s’élargit. Pendant les weekends, il vous arrivait régulièrement d’organiser des soirées chez les uns et les autres.

Les plus mémorables avaient lieu chez ton ami d’enfance portugais et chez tes Grands-Parents. En effet, les deux maisons disposaient d’un garage propice à ce genre de manifestations.

Le garage des Grands-Parents a beaucoup servi à Papa pendant sa jeunesse et tu te devais de perpétrer la tradition familiale. Afin de vous procurer l’alcool fort nécessaire à votre épanouissement intellectuel, vous disposiez d’une combine imparable.

Un certain magasin du centre-ville employait un caissier peu regardant sur l’âge des clients. Toute votre génération ou presque allait se fournir là-bas. Il était surnommé « le Chinois ».

Dans ton cas, c’était tes parents qui achetaient l’alcool pour toi. Une collecte des bouteilles était organisée à l’arrivée des convives, avec comme objectif de contrôler le flot d’alcool. Mamie était en charge de descendre les bouteilles au compte-gouttes, pour abreuver l’assemblée massée dans le garage.

Tu fumais occasionnellement du haschich en soirée, mais tes parents n’étaient pas au courant et cela n’avait pas d’impact sur tes résultats scolaires.

Un beau soir de décembre a eu lieu une de ces petites sauteries dans le garage familial. Ton pote Béber a tenu exactement une heure avant d’aller vider son sac gastrique au fond du jardin.

Tout se passait bien pour les autres convives, le débit de boisson était contrôlé et le système son suffisamment puissant pour faire danser tout le monde.

Aux alentours de deux heures du matin, ton meilleur ami et toi décidez de rouler un joint afin de maximiser les effets de l’alcool.

D’après la prévention routière de l’époque, le mélange multipliait par quatorze les risques d’accident. À raison. À peine le joint roulé vous sortez du bureau, l’arme du crime portée à bout de bras telle la torche de la Statue de la Liberté.

C’est alors que vous tombez nez à nez avec Papa. Tu te souviendras toujours de la mine déconfite qu’il a tirée en vous voyant. Tu t’attendais à recevoir la plus grosse correction de ta vie. Mais non, Papa a été compréhensif.

En seconde, tes seuls écarts de conduite scolaires par rapport au cannabis se limitaient aux vendredis après-midis. Vous disposiez d’une pause de 13h à 16h. Ce qui te laissait le temps d’aller manger chez ton autre Mamie chérie, à cinq minutes à pied du lycée.

Une fois le traditionnel gratin de pommes de terre englouti, tu partais retrouver ton pote Tony dans un square proche du lycée. Vous y fumiez un ou deux joints tout en refaisant le monde, du haut de vos quinze ans. Il vous restait juste à assumer une heure de français de 16h à 17h.

Durant tes années de lycée, tu te remets à jouer au football. Ton plus beau fait d’armes reste le tournoi de Condrieu, organisé en juin non loin de Lyon.

Ton club y était invité chaque année, aux côtés d’équipes locales qui jouaient dans des divisions supérieures à la vôtre. Cela ne vous a pas empêchés de remporter le tournoi. Tu as dû faire face à neuf tireurs de pénalty différents pendant les matchs a élimination directe. Tu en as arrêté trois et effleuré deux.

Une fois arrivé en première, les choses sérieuses ont commencé. Scolaires en particulier, avec le baccalauréat de français et de sciences naturelles à la fin de l’année.

Tu choisis d’effectuer un baccalauréat économique et social, eu égard à ton faible niveau en sciences physiques. Tes résultats se maintiennent à un niveau élevé, tout comme ta consommation de cannabis qui augmente drastiquement.

Certains de tes amis s’étaient mis à fumer pendant la pause déjeuner, avant d’aller à la cantine. Il ne t’a pas fallu beaucoup de temps pour tomber accroc et les accompagner tous les midis. Vous fumiez dans le même square qu’avec Tony, cachés derrière des bambous. En soit, vous étiez indétectables et ne dérangiez personne. À part vos neurones.

Malgré ta consommation de cannabis, tu arrives quand même à suivre en cours. Certains sujets tels que l’anglais et le français étaient même sublimés par la drogue. Tout devenait limpide et c’était un plaisir d’analyser des textes sous l’emprise du produit. Les autres matières ne te posaient pas de problème particulier. Tu obtiens de bonnes notes aux épreuves anticipées du baccalauréat.

Tu abordes sereinement ton année de terminale, tout en continuant de fumer du cannabis plus que de raison. C’est à cette période que tu commences à fumer le soir. Tu franchis un nouveau stade et te retrouves souvent accoudé seul à la fenêtre de ta chambre, un joint dans la main.

D’autant plus qu’internet te donnait accès à tout le contenu dont tu avais besoin pour te divertir, en particulier à la musique.

Ta consommation pendant ta dernière année de lycée ne fait qu’augmenter. Tu te mets à fumer le matin avant d’aller en cours ou bien pendant les récréations. Ton voisin de classe pouvait rouler un joint en moins d’une minute, ce qui était plutôt pratique pour le drogué que tu étais.

Tes résultats scolaires ainsi que ton attention en cours baissent légèrement pendant cette période. La consommation de cannabis sur le long terme entraîne une certaine fainéantise et tu te contentes du minimum.

Cependant, tu étais décidé à obtenir de bons résultats au baccalauréat. Tu sèches la dernière semaine de cours pour pouvoir réviser.

Tes camarades de classe européenne anglaise et toi deviez passer une épreuve supplémentaire, la veille du début des épreuves générales. Une fois ta copie rendue, tu pars te restaurer à la cantine avec ton voisin de classe. Vous prenez ensuite la direction du parc où vous aviez l’habitude de fumer. Ton meilleur ami devait vous rejoindre devant ton lycée, mais vous ne l’avez pas attendu. Parfois, la drogue n’attend pas.

Tu commences à rouler un joint de haschich, camouflé derrière les bambous. Ton meilleur ami débarque alors que tu es en plein roulage, suivi de près par une brigade à vélo de la Police nationale.

Ils avaient vu ton ami rentrer dans les bambous et avaient décidé de le suivre. Tu n’opposes aucune résistance et remets la petite quantité de haschich que tu avais sur toi à l’un des policiers. Le chef de l’escadron décide quand même de te faire fouiller :
— Eh le nouveau, vas-y fais-toi plaisir !

Le nouveau s’est exécuté sans broncher. Il a même particulièrement insisté au niveau de tes testicules. Tu portais pourtant un caleçon large qui ne te permettait pas de cacher du haschich à cet endroit.

Tu es convoqué devant l’officier de police judiciaire le lendemain. Papa et toi aviez préparé une petite scène qui est passée comme une lettre à la poste.

Rebelote deux semaines plus tard devant le délégué du procureur.

Dans ta situation, la sanction se résumait souvent à un simple rappel à la loi, effacé du casier au bout de trois ans. Grâce à votre petite scène, ton casier était toujours aussi vierge quand vous êtes ressortis du bureau.

Enchaîne khey

Ch 5: Les deux premières années à la fac

Sans surprise, tu obtiens ton baccalauréat économique et social et arrives même à gratter la mention bien.

Tu ne savais pas trop quoi faire après le lycée. Ta seule certitude était que tu voulais continuer à étudier l’anglais et - dans une moindre mesure - l’espagnol, que tu avais choisi en tant que seconde langue étrangère en quatrième.

Tu décides d’effectuer une formation de langues étrangères à l’UDBFC. C’était la seule qui te permettait de continuer à pratiquer tes deux langues, tout en suivant des cours d’application. La plupart de tes amis du lycée avaient également choisi de rester étudier à Dijon.

L’arrivée dans l’établissement s’est faite tout en douceur, avec une semaine d’intégration classique. Visites des installations, rencontres avec des anciens élèves… Rien de bien passionnant au début. Même pas de bizutage, ce qui ne t’a pas manqué.

Les cours commencent et tu te rends compte que tes années en section européenne anglaise t’ont donné une longueur d’avance sur ceux qui n’avaient pas eu cette chance. La plupart du temps, vous étiez occupés à traduire des textes, écouter des cassettes audio ou bien apprendre les rudiments de l’économie, du droit et de la communication.

Ton implication dépendait des matières, mais tu t’en es toujours sorti avec la mention assez bien. En grande partie grâce aux langues et surtout l’anglais.

Ton emploi du temps était assez léger et tu bénéficiais d’une bourse mensuelle de 350 € en première année.

Autant dire que tu as bien profité de la vie étudiante, en particulier des soirées du jeudi. N’ayant pas de cours obligatoires le vendredi, tu t’enivrais avec tes camarades de classe avant de partir te défouler en boîte de nuit.
Pour ce qui est de ta consommation de cannabis, les choses ne s’étaient pas vraiment améliorées.

Tu avais souvent des heures creuses entre les cours et il t’était difficile de résister à la tentation. D’autant plus que votre bâtiment disposait d’une cafétéria et d’une cour intérieure.

Certains de tes amis fumaient également et vous contribuiez alternativement à la défonce des uns et des autres. Tu avais pour habitude de te fournir auprès d’un de tes amis du lycée qui avait trouvé de nouvelles connexions. Au lieu du haschich que tu fumais depuis le collège, il t’était maintenant possible de consommer de l’herbe.

Ta première année à l’UDBFC se résume donc principalement à aller aux cours obligatoires afin de ne pas perdre ta bourse mensuelle, à fumer de l’herbe avec tes copains et à aller danser les jeudi soirs.

Pour ta deuxième année, ta bourse descend à 250 € par mois. Cela ne t’a en rien empêché de garder ton style de vie sain et équilibré.

Des étudiants britanniques partageaient désormais les cours avec vous, grâce à un programme d’échange. Ceux qui étaient dans votre classe étudiaient le français dans leur établissement d’origine et allaient passer l’année à Dijon afin de s’améliorer. Ils ont vite été intégrés, malgré leur fâcheuse tendance à boire de la piquette mélangée à de la limonade.

Être au contact de natifs anglophones t’a permis d’améliorer encore plus ton anglais. Enfin, surtout ton argot. Tu as également eu la chance de les accompagner au Maroc pour un voyage d’une semaine.

D’après tes observations, l’hospitalité des marocains n’est pas une légende. En effet, moins de trente minutes après avoir demandé du haschich au réceptionniste de l’auberge de jeunesse, tu étais livré.

Humour. L’hospitalité locale s’étend bien au-delà de la satisfaction des désirs d’un drogué. Tu en as fait l’expérience tout au long du voyage.

Ch 6: « Tu es sélectionné pour partir ! »

Ta deuxième année se conclut de la même façon que la première, avec une mention assez bien. Mais surtout avec un ticket gagnant à 9 000 livres sterling (environ 12 000 € à l’époque).

En effet, le programme d’échange marche dans les deux sens et quelques élèves de ta formation allaient passer leur troisième année dans d’autres établissements européens partenaires.

Tu avais soumis ta candidature pour cinq d’entre eux, tous situés en Angleterre où les frais de scolarité sont très élevés. Tes critères de choix principaux étaient bien entendu la taille de la ville, son nombre de bars et autres clubs, ainsi que la vie étudiante.

Alors que tu fumais un joint à la cafétéria, tu reçois un coup de téléphone d’une camarade de classe.

Elle t’annonce que tu es sélectionné pour partir un an dans une ville étudiante au nord de l’Angleterre, située juste à côté de Newcastle.

Tu ne l’avais pas mise sur ta liste de voeux mais tu n’aurais pas pu rêver mieux. La cathédrale qui surplombe toute la ville avait servi de lieu de tournage pour les adaptations cinématographiques des aventures de ton apprenti sorcier préféré.

Deux camarades de classe avaient été sélectionnés pour partir dans le même établissement. Nous les appellerons Merlin et Fox.

Vous décidez de vous mettre en colocation et trouvez sur internet une maison qui rentrait dans votre budget. Elle était située légèrement en dehors du centre-ville, dans un quartier plutôt ouvrier.

Les loyers y étaient bien moins élevés que dans les autres parties de la ville. Peut-être parce qu’à cinq minutes à pied se trouvaient les « social housings », équivalents de nos Habitations à Loyer Modéré.

Vous contactez l’agence immobilière afin de réserver la maison, ce qu’elle vous confirme par email. Avant de rejoindre le nord de l’Angleterre fin août, tu passes une semaine chez un ami écossais rencontré pendant ta deuxième année, en compagnie de deux amies de ta classe.

Le bon sens faisant parfois partie de tes qualités, tu décides d’appeler l’agence pour savoir si la maison était toujours réservée. Grand bien t’en a pris car « eh bien non, le propriétaire préfère louer à des filles et nous avons justement trois filles qui nous ont contactés ». Merci de prévenir.

Fort heureusement, tu as pu réserver une chambre dans l’une des résidences étudiantes, vides à cette période de l’année car les cours ne commençaient qu’un mois plus tard. Il te fallait trouver un logement adapté pour tes camarades et toi le plus rapidement possible, étant donné qu’ils arrivaient la semaine suivante.

C’est au travers d’une autre agence immobilière que tu trouves le bien parfait. Une maison avec six chambres, située à cent mètres de celle qui aurait dû être la vôtre et même légèrement moins chère.

Il s’est avéré que la majorité des étudiants internationaux choisissaient ce quartier, afin de pouvoir utiliser leur argent de manière bien plus constructive. Ironiquement, vous deviendrez amis avec les trois filles qui vous avaient soufflé la première maison.

Tes camarades arrivent et vous prenez vite vos marques. Vous partez en repérage des différents bâtiments dans lesquels vous alliez étudier. En effet, la ville était un campus géant, avec les différents départements d’études répartis un peu partout.

La population doublait pendant l’année universitaire, pour passer de 25 000 à 50 000 habitants. Vous vous constituez vite un groupe d’amis provenant de toute l’Europe.

Deux semaines avant le début des cours a lieu la journée des associations de l’établissement. Il y en avait pour tous les goûts : du sport, de la littérature, de l’entrepreneuriat… Merlin et toi décidez de vous y rendre afin de vous intégrer à la vie étudiante locale.

C’est l’Association des Entrepreneurs qui retient le plus votre attention. Elle organisait tous les ans un concours d’entrepreneuriat, dont une partie des bénéfices était reversée à une association caritative.

Vous vous inscrivez sur la liste des participants et recevez un email le lendemain.

« Vin et fromage gratuits et présentation du projet ». Vous ne vous êtes pas faits prier pour y aller.
L’objectif du concours était de générer le plus de bénéfices possibles en cinq jours, à partir d’un investissement initial de dix livres sterling (environ treize euros) effectué par l’association.

Tu avais reçu quelques jours plus tôt un colis de tes parents qui contenait un moule à tarte. Tu proposes à Merlin de vendre des quiches aux étudiants affamés à la sortie des boîtes de nuit. Afin de minimiser les coûts, vous remplacez les traditionnels lardons par des saucisses type knack. Vous avez gagné le concours.

Sweet j’accroche bien

Merci khey J'envoie la suite au plus vite !

Ch 7: La quête du produit

Les cours n’ayant toujours pas commencé, vous aviez tout loisir de vaquer à d’autres occupations. Merlin ne buvant pas d’alcool mais étant également amateur de cannabis, vous vous mettez en quête d’un vendeur.

Il vous arrivait souvent de sentir l’odeur du produit dans la rue ou devant les bars durant vos sorties nocturnes. Mais les fumeurs que vous abordiez ne souhaitaient pas forcément partager leurs contacts dans le milieu.

Au cours d’un voyage scolaire en Irlande en classe de première, tu avais fait la découverte du K2. Il s’agissait de cannabis synthétique, vendu dans des enseignes bien particulières qui profitaient d’un flou juridique.

Le principe actif n’était pas le même que celui du cannabis naturel, mais les effets étaient censés s’en approcher. C’est au cours de votre visite de Sunderland, une ville voisine de la vôtre, que vous vous en procurez. D’après ton expérience irlandaise, le K2 était très puissant.

En témoigne cet échange avec la mère de famille qui t’accueillait, alors que tu venais de fumer :
— Alors Duō Duō, c’est ton premier voyage dans un pays anglophone ?

— Non, je suis parti une semaine avec le collège en Angleterre en classe de cinquième.

— Quel âge avais-tu ?

— Ving ans (twenty au lieu de twelve).

— Tu es sûr ?

— Oui oui.

Tu n’avais que seize ans au cours de cette discussion. Elle ne t’en a pas tenu rigueur.

À défaut de disposer de vrai cannabis, la version synthétique remplissait son rôle. Les effets étaient plus puissants mais duraient moins longtemps.

Au début, tout se passait normalement et vous fumiez du K2 comme si c’était de l’herbe. Il vous a fallu seulement quinze jours pour vous rendre compte du degré de dangerosité du produit. Vos gorges vous grattaient sévèrement et, surtout, vous avez commencé à bégayer tous les deux. Arrêt immédiat de votre consommation.

Vous repartez en quête de cannabis. C’est un soir que vous sentez l’odeur de l’herbe en croisant un passant dans le centre-ville.

Ni une ni deux, tu te diriges vers la personne en question et te rends compte qu’il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’année.

Vous engagez la conversation avec lui et il vous propose de partager le reste de son joint avec vous. Vous refusez poliment mais lui demandez quand même où vous pourriez vous fournir.

— Allez au Fabulous Fab, c’est un bar situé cent mètres plus loin. Demandez à parler à Jack, il est barman là-bas.

— Merci Monsieur !

— De rien les jeunes.

Merlin et toi vous rendez immédiatement dans le bar en question. Trente secondes vous suffisent pour repérer Jack, occupé à préparer des cocktails derrière le comptoir.

Une fois la commande servie, vous engagez la conversation :

— Bonsoir, c’est vous Jack ?

— Oui pourquoi ?

— On aurait besoin d’un peu d’aide.

— Je vois. Sortez fumer une cigarette je vous rejoins dans cinq minutes.

Vous vous dirigez donc vers le coin fumeur. Une fois rejoints par Jack, ce dernier ne perd pas de temps :
— Vous voulez de la cocaïne ?

— Euh non merci, juste de l’herbe en fait.

— Ça marche, rendez-vous à tel endroit demain à telle heure. Voilà mon numéro de téléphone au cas où.

— Merci beaucoup !

— De rien. À demain.

Simple, rapide, efficace. Tout ce dont vous aviez besoin. Après avoir mémorisé le chemin à partir d’un plan trouvé sur internet, vous traversez une forêt pour atteindre le point de rendez-vous.

Jack était en retard, comme tout vendeur de drogue qui se respecte. Vous aviez décidé d’investir une partie des bénéfices du concours d’entrepreneuriat.

Vous repartez avec un pochon d’herbe d’une valeur de vingt livres sterling (environ vingt-sept euros) qui contenait deux grammes. Ce qui donnait un prix d’environ treize euros le gramme.

Malgré les bourses étudiantes dont vous bénéficiez, vous alliez devoir trouver un moyen de financer votre consommation. L’herbe était de bonne qualité et vous avez vite décidé d’en vendre à vos nouveaux amis internationaux.

Ch 8: Le premier trimestre en Angleterre

Votre premier objectif de l’année était atteint : trouver un vendeur d’herbe.

Vous alliez maintenant pouvoir vous concentrer sur les cours. Enfin, pas tout de suite. Il vous fallait d’abord survivre à votre semaine d’intégration au sein de votre fraternité.

Les étudiants de première année vivaient obligatoirement dans les résidences des fraternités, tandis qu’ils avaient le choix pour les années suivantes. Quant aux étudiants internationaux, ils devaient trouver un logement par leurs propres moyens.

Tu avais été affecté à la fraternité Saint Adam’s et comptais bien profiter des soirées et autres événements organisés. Jusqu’à ce que tu réalises qu’elle se trouvait à quarante-cinq minutes à pied de ton domicile.

Tu as tout de même participé à la « Fresher’s Week », la fameuse semaine d’intégration des premières années. Une soirée à thème avait lieu chaque soir et tu as pu te mettre en condition physique pour l’année à venir.

Au cours de cette semaine, une cérémonie d’introduction était organisée dans la cathédrale de la ville. Il s’agissait en fait d’un discours commun du président de ton établissement d’étude et de l’archevêque.

Tous les élèves de première année ainsi que les étudiants internationaux devaient y assister. Ne disposant pas du costume-cravate de rigueur, tu t’étais vêtu tout de noir afin de passer inaperçu. Ça a marché, comme pendant les quelques dîners formels auxquels tu as participé dans ta fraternité.

Merlin et Fox avaient été affectés à d’autres fraternités, tout comme vos amis internationaux. Ce qui vous a encouragés à passer vos soirées ensemble plutôt que chacun dans son coin. Le Fabulous Fab, où travaillait toujours votre vendeur d’herbe, est vite devenu votre quartier général.

La musique y était bonne et les cocktails très peu chers. Votre business d’herbe fonctionnait suffisamment bien pour financer votre consommation et certains étudiants anglais faisaient désormais partie de vos clients.

En ce qui concerne les cours, vous aviez dû choisir des matières équivalentes à celles que vous étudiiez en France. Deux matières vous étaient imposées par l’établissement anglais. La première pourrait se traduire par « l’anglais et son contexte social ».

Elle abordait différents aspects de la culture locale et s’est avérée être très intéressante. Pour la deuxième, c’était une autre paire de manches. Son nom, « l’anglais passé et présent », était pourtant prometteur.
Tu t’étais mis à rêver d’étudier des textes de Shakespeare et à enfin trouver la réponse à la fameuse question « être ou ne pas être ? ». Au final, vous vous êtes retrouvés à traduire du vieil anglais et, encore pire, des runes.

À la différence du système français, vous aviez très peu de devoirs sur table. En général, vous deviez écrire des « essais », dont le format se rapproche de la dissertation. Vous disposiez de plusieurs semaines pour les préparer et de différents sujets au choix.

Tu prenais un véritable plaisir à les rédiger, bien que la phase de recherche soit un peu fastidieuse. Il te fallait trouver des sources crédibles pour justifier tes arguments, tout en conservant tout de même une certaine liberté d’opinion. Les nombreuses bibliothèques étudiantes de la ville sont vite devenues vos alliées les plus précieuses.

L’année était divisée en trois trimestres, au lieu des deux semestres du système français. Ainsi, vous avez pu profiter d’un mois de vacances entre mi-décembre et mi-janvier.

Tu décides de rentrer en France et c’est alors que commence une autre quête : celle du moyen de transport le moins cher. Après quelques recherches, tes camarades et toi découvrez une société de transport en car à bas prix. Il vous en coûtera seulement trente euros et dix-sept heures de trajet pour rentrer à Paris depuis Newcastle.

L'op qui bombarde les suites ça fait plaiz

Par contre je sais pas pourquoi mais ça va mal finir cette histoire de vente de drogue

Ch 9: La techno

À ton arrivée à Dijon, la famille était sur le quai de la gare pour t’accueillir.

Tu avais pris l’habitude de les appeler en vidéo régulièrement, mais ce petit retour aux sources sera apprécié à sa juste valeur. Et peut-être même un peu trop. Tu retrouves également tes amis et te remets vite dans le bain de la vie dijonnaise. Un beau jour, un de tes amis te propose d’aller participer à une soirée techno à Lyon.

Tu n’as jamais pris plus d’un parachute de MDMA ou une demie pilule d'ecstasy en soirée techno. La légende raconte qu’une de tes connaissances a ingéré six parachutes au cours de la même soirée.

Pour ton premier concert de techno tu te rends donc à Lyon avec ton ami. Vous étiez hébergés par l’un de ses amis d’enfance, qui avait déjà succombé aux charmes de l’association de la musique électronique et de la MDMA. Tu n’avais pas prévu d’en prendre et comptais seulement fumer quelques joints pendant la soirée.

Mais, une fois arrivé sur place, tu as craqué et tu as pris un parachute. Tu n’as aucun souvenir du reste de la soirée.

Après cette première expérience, tu es vite passé à la vitesse supérieure. Tes amis décident d’organiser un voyage à Berlin après le jour de l’an.

La ville est considérée par beaucoup comme la capitale européenne de la musique électronique. Le départ était prévu le soir du premier janvier. Vous avez ainsi pu participer à une soirée du jour de l’an, organisée par des connaissances qui avaient vu les choses en grand. Pour quinze euros et une bouteille d’alcool par personne, vous aviez accès à un entrepôt aménagé spécialement pour l’occasion.

Les bouteilles étaient consignées au bar à l’arrivée des convives, afin d’assurer la maîtrise du débit d’alcool. Tes amis proches et toi formiez une tablée d’au moins vingt personnes. Vient alors ton tour d’aller chercher de l’alcool au bar. Tu reviens avec deux bouteilles, une dans chaque main.

Malheureusement, le sol était mouillé et tu as glissé. Une des bouteilles a volé en éclats et tu t’es retrouvé avec l’annulaire de la main droite ouvert en deux. Par chance, des étudiants en médecine se trouvaient dans l’assemblée. Ils t’ont administré les premiers soins et fait un bandage de fortune.

Une fois les festivités terminées, tu pars dormir dans ta voiture. Étant dans l’incapacité de conduire à cause de ton état d’ébriété encore très avancé, tu appelles tes parents en fin de matinée.

Papa s’occupe de ramener ta voiture à la maison pendant que Maman t’emmène à la clinique de Fontaine-Lès-Dijon pour te faire recoudre. Tu es vite pris en charge et, l’alcool aidant, tu n’as pas ressenti grand-chose.

C’est alors que le médecin se permet une intrusion dans ta vie privée :

— Madame, vous n’avez pas honte de votre fils ?

— Comment ça ?

— Il est complètement ivre et il s’est quand même ouvert le doigt.

— Oh vous savez, avec lui on a l’habitude.

C’est ce moment que tu choisis pour rétorquer avec un sourire narquois :
— Je pars à Berlin ce soir Monsieur.

Une fois recousu, tu rentres à la maison préparer tes affaires. Tu retrouves tes amis le soir et l’atmosphère était électrique. Seul l’un d’entre vous avait déjà visité Berlin. Il remplira son rôle de guide à merveille.

Vous aviez réservé une chambre dans une auberge de jeunesse, située à cent mètres d’Alexanderplatz et de la fameuse Tour de la Télévision. Celle-ci vous servira de repère sur le chemin du retour de vos sorties nocturnes.

Ton meilleur souvenir de Berlin restera votre soirée au Trésor, une ancienne centrale thermique reconvertie en l’un des plus gros clubs techno de la ville.

Vous arrivez là-bas déjà bien attaqués par l’alcool, ce qui ne vous empêche pas de rentrer sans encombre, la politique d’admission étant plutôt souple. Vous ne tardez pas à trouver de l’ecstasy à l’intérieur. Tu en prends un demi cachet et danses toute la nuit comme un possédé.