Vraiment. Ça fait un moment que je doute. Professionnellement. J'ai longtemps essayé de me convaincre que c'était la vie qu'il me fallait mais malgré les efforts que j'investis là dedans je ne m'épanouis pas. La paye généreuse ne suffit pas à me faire passer outre ce que je ressens. Ça ne me plaît pas, malgré l'expérience acquise je n'excelle pas. Je n'excellerai jamais dans ce domaine. Tout simplement car j'ai toujours préféré faire fonctionner ma tête que mes bras.
Mon père est décédé il y a 9 ans maintenant, et durant ces 9 ans je n'ai pas cessé de bafouer son nom car ils est partit comme un lâche (olol ça demande du courage, niquez vos daronnes les suceuses de queues). Cette nuit, pour la première fois en 9 ans, j'ai rêvé de mon père. Il était bienveillant et plein d'amour, et je parlais de réorientation professionnelle avec lui. Je l'ai pris dans mes bras, je l'ai serré fort, et je l'ai embrassé et je lui ai dit "Je t'aime papa".
Là j'écris ça en pleurant. Ça faisait si longtemps que j'avais pu pleurer. C'est bon putain. Je pensais vraiment être heureux jusque là dans ma vie, mais ce que je ressens là tout de suite ça a l'air tellement mieux. Je sais pas où ça va me mener, mais avant la fin de l'année je quitte mon taff et je reprend mes études. À 28 ans, et je suis déterminé.