(repost par ce qu'un idiot a posté son risitas sur le mien )

Un petit risitas qui fait suite à mes deux ans de prépa littéraire
Sans plus de verbiage, c'est parti

Chapitre 1 : Prologue : les débuts de l'ambition

Diantre, tu es une merde ! Eh oui, tu es en seconde et tu avoisines les 5 de moyenne générale dont un rutilant 2 en histoire-géographie !

Tes parents se demandent comment ils ont pu enfanter d'une nullité pareille tandis que toi tu t'enfonces dans les limbes de l'auto-détestation : tu es laide, ton « cercle de pote » ne sait même pas que tu existes et toi-même, tu doutes de ton existence tant les autres t'ignorent

Providence divine, ta demande de redoublement est acceptée gracieusement par un lycée peuplé de banlieusards et jugé très « populaire » ainsi que mal fréquenté.

Pourtant, il sera ta rédemption, ta terre promise et représentera les meilleures années de ta vie qui aura été, somme toute, assez pitoyable depuis son commencement

A la rentrée, tu es un peu anxieuse parce que c'est un vaste lycée, d'une grande laideur, mais dans ta classe le feeling passe très rapidement avec plusieurs filles qui seront tes gars sûrs et tu rencontres ton meilleur pote. Tu es heureuse et tu reprends enfin confiance en toi quand les premières notes arrivent ; des 17, des 19, notes dont que je ne connaissais pas l'arôme

Tu méprises les matières scientifiques (en bonne connasse de littéraire) alors tes moyennes vont dans ce sens : médiocres mais dans les matières littéraires, tu te débrouilles plutôt très très bien, ce qui fait que tu es prise en première L

En première, toute heureuse que tu es d'avoir enfin remonté la pente après cette première année de seconde abominable, tu entres docilement dans ta classe et là, tu rencontres l'objet de ton admiration qui même après des années, tu admire toujours autant, ta prof de lettres, femme mûre d'une cinquantaine d'années, sévère, pince-sans-rire, mais juste. Tu l'adoreras et tu en gardes un souvenir ému encore aujourd'hui. Elle sera ta muse et ton modèle. Je chéris son souvenir, elle me manque terriblement. Merci encore madame

Cette prof, devant ton indécision face à ton avenir, te propose la prépa, en disant qu'elle-même y était allée mais, sans projet d'ENS, a ensuite rejoint les bancs de la fac où elle a brillamment obtenu son agrégation.

C'était fait.

Voilà ton objectif, entrer en prépa pour longer ses nobles traces, comme ton Virgile, tu veux la suivre. Tu iras en prépa. (musique The Eye of the Tiger)

Ainsi, tu excelleras en première avec les félicitations à chaque trimestres, de la part de tous tes profs (bon, sauf EPS parce que je m'octroyais le droit de ne pas assister à ses cours et de ne pas justifier mes absences, de surcroît. Mais chacun à son némésis, n'est-ce pas ?).

En Terminale, tu deviens encore meilleure, tu es première de la classe avec des moyennes jouxtant le 18 partout (sauf en EPS où tu récoltes un superbe 5), toujours sous le mécennat de cette prof-muse avec qui des liens d'affection se sont maintenant étroitement tissés.

Admission post-bac, tu mets en premier vœu cette prépa qui est ton Saint-Graal (qui est dans ta ville, ce qui facilite ton choix) puis une licence en pastille verte, lettres modernes.

Les résultats arrivent, la prépa veut que tu grossisses ses rangs. Fière comme Artaban, tu annonces la bonne nouvelle à tes parents et à cette prof bien aimée : tu es acceptée en prépa ! Tu y es enfin !

Nom de Dieu, la claque que tu te prendras ...

Sweet ?

Chapitre 2 : Orgueil et préjugés

Les vacances scolaires te paraissent tellement longues à l'attente de la rentrée. Tu es euphorique, toi, l'ancienne nullissime qui va tutoyer le ciel des idées en prépa. Cela te paraît irréel. Quel pied de nez à tous ceux qui pensaient que tu ne parviendrais à rien dans la vie. Quel goût délectable a la revanche

Tu reçois les conseils de vacances et les ouvrages à lire par mail : 4 en philo et 4 en lettres.
Tout doux l'ami on est vacances. Mais, tu te dis que tu vas faire preuve de sérieux pour la première fois de ta vie car il faut le dire, au lycée, tu n'en branlais pas une.

Donc hop hop, on va sur Amazon et on achète tous ces livres et on les lit. Mais habitude oblige, tu repousses l'échéance et tu n'auras lu que 3 livres de littérature sur les 4 demandés et 1 seul livre de philo : le plus court

Tu penses que tu ne seras pas la seule. Peu importe tu es sereine et tu comptes les jours avant la rentrée. Tu en salives d'avance.

On t'a dit que c'était dur, horrible, abominable ? Tu n'en n'es que plus réjouie parce que tu sais que tu vas t'en sortir car tu estimes, à tort au début puis à raison en deuxième année, que tu as un tempérament de fer et que tu tiendras bon. Finalement, ton sale petit égo n'est que trop flatté

Le 5 septembre, c'est la rentrée. Enfin

Tu vas devant le lycée, tu ne connais personne alors tu mets le grapin sur la première autre fille que tu vois puis tu fais rapidement connaissance. Elle sera dans l'autre classe d'hypokhâgne. Même pas peur, tu es toujours aussi confiante

Un discours du principal ô combien ennuyeux qui déclame à quel point la prépa c'est le bien, c'est mieux que la fac, taux d'admission concours etc. osef blc wallah, tu t'endors presque dans cette chaleur estivale

Puis tu rejoins ta chère classe sous l'égide de ta prof principale qui nous emmène tout terrifiés que nous sommes dans notre salle où nous nous apercevons que nous sommes plus de 50

Tu te dis que c'est quand même impressionnant qu'un tel nombre de personnes reste pourtant muet de stupéfaction dans cette petite salle qui peine à nous contenir tous. C'est l'effet prépa

S'ensuit un petit discours de la prof qui nous dit le programme, qu'on peut utiliser les ordis etc. 10 min après, le cours commence à grande vitesse. Mais tu as l'habitude de prendre des notes donc tu es à l'aise avec la diction de la prof et tu es éblouie par la connaissance que tu acquiers en à peine quelques heures. Tu es béate d'admiration

Puis, tu apprends l'existence des ds le samedi qui commencent dans 1 mois. Tu es toujours aussi confiante, tu te sens bien en prépa, après deux heures de cours.

Tu essayes de te discipliner pour faire tous les devoirs qu'on te demande et surtout ceux qu'on ne te demande pas, oui tu les connais ceux là, l'apprentissage et les lectures parallèles

que tu abandonneras très tôt

Tout comme la fumée s'éparpille au vent, tes bonnes résolutions disparaissent aussi vite qu'elles sont apparues, le naturel revient au galop, le ressac revient à la mer, les morts retournent à la poussière bref, tu -re-deviens ce que tu étais au lycée, une putain de branleuse qui se repose sur ces acquis
alors que l'on sait qu'en prépa, se baser sur ses acquis, c'est une euthanasie. Mais bon, tu te tires toujours des ornières donc tu te laisses la bride sur le cou

Grave erreur

Le latin matière adorée et détestée te montre que tu ne feras pas long feu en prépa : sans apprentissage et travail régulier, tu es morte. Donc tu accumules les 5, les 0 mais ceux-ci qui avant mettaient ton orgueil à rude épreuve, te laissent maintenant de marbre.

Mais c'est en histoire que le bât blesse gravement, eh oui Artasma, si tu t'obstines à ne pas apprendre le strict minimum, c'est-à-dire les dates, comment peux tu prétendre pouvoir faire une dissertation d'histoire ? A ta grande honte, tu as des meilleures notes que certains alors qu'ils s'échinent les soirs.

Tu as ce satané syndrome de l'imposteur à juste titre ; ta prof bien aimée te dit que tu démarres bien la prépa avec des notes qui dans toutes les matières sont autour de 11.

Tu te dis que tu as tordu la prépa et les gens étaient vraiment faibles de se plaindre de la difficulté de la prépa alors que toi, qui ne lève presque pas le petit doigt, tu te places dans le centre du classement sans te fatiguer.

Tu es tellement au dessus du lot Artasma, mais nous ne sommes qu'en octobre, attends de voir novembre et janvier …

Photo sinon fake

Chap 3 aujourd'hui les kheys

Sweet clé à molette

Chapitre 3 : « Le pays des chimères est en ce monde le seul digne d'être habité », Julie ou La Nouvelle Héloïse, JJ Rousseau, Novembre-Décembre 2017

(Khôlle ; jargon de prépa littéraire, oral d'une demi-heure (20 min prise de parole, 10 min d'échange) face à un prof, précédé d'une heure de préparation , dans lequel vous devez faire une sorte de dissertation à l'oral, sur un sujet que vous découvrez l'heure avant)

Alors, comme ça on croit qu'on roule sur la prépa ? Quelle arrogance ! Ce n'était qu'un début ! Eh bien oui, il n'y avait pas de DS de 6h le samedi et pas encore de khôlles !

La difficultés des cours et des notions prend une nouvelle teneur : les fameux 10% des effectifs se sont tirés glorieusement à la fac car ils ne se sentaient pas à l'aise au cœur ce rythme soutenu.

« Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui vont à la fac après une semaine en prépa parce qu'ils sont sains d'esprit et ceux qui restent, toi tu restes. »

Toi, toujours sous l'action de ton égo plus démesuré que le nombre de main que possède un hécatonchire, tu te ris de ces faiblards qui ne supportent pas de se faire mal. Mais ne t'en fait pas, la médaille a toujours un revers Artasma, tu le payeras

Novembre démarre sous le signe d'une menace qui croît à mesure que le temps passe : le concours blanc. Une semaine avec une ou deux épreuves par jour pour nous mettre un peu dans l'ambiance

Les plannings de khôlle sont remplis, tes cours ne sont pas sus, tu es, autrement dit, parée pour l'aventure car oui, tu n'as toujours pas changé ta manière d'être.

Blessures d'orgueil, tu crains de te donner du mal pour être quand même deçue par tes notes. Tu te drapes alors dans ta dignité et tu restes comme tu es (Come as you are, Nirvana).

Tu sais au fond de toi que cette conduite te perdra, mais que veux tu, tu es forte tête alors tu restes dans ton chemin tranquillement tracé après des années de glandouille intensive.

Il n'y a vraiment aucun lacune dans ton indolence, hein

Cette première khôlle, parlons-en. Khôlle d'histoire

Elle prend place en Novembre, période que chaque préparationnaire appréhende, c'est en quelque sorte la diagonale du vide de la prépa, toute filière confondue. On s'accorde tous : MPSI ECE KH, malgré une apparente rivalité, nous trouvons pourtant un consensus ici en estimant que cette période de Novembre à Février est particulièrement rude et éprouvante.

Mauvaises notes, froid, hiver, fatigue, concours blanc, khôlles dans la nuit, tout est fait pour rendre cette période de l'année vraiment idyllique.

Cette première khôlle de toute ta vie se déploie alors dans un contexte très favorable à la réussite. Comme quelqu'un de très lucide, tu décides de placer cet oral à 19h parce qu'après tout, pourquoi ne pas ajouter quelque piquant à cette épreuve qui est, somme toute, synonyme de bonheur indécent.

Tu arrives à 18h, il fait nuit noire et très froid. Tu vas prendre ton sujet et le prof te dit bien que c'est une heure de préparation, sans cours ou autre, et tu te démerdes pour trouver une salle.

Toi, jeune préparationnaire, tu sens ton sang battre dans tes veines à mesure que ton angoisse se profile insidieusement. Il fait nuit, il n'y a personne, tu as une heure, qu'est ce que tu vas faire, où vas-tu aller ?

Tu n'as pas vraiment le temps de réfléchir, tu as froid et tu n'as pas le temps : tu te mets sur une table à l'extérieur et tu supportes la vétusté de ces conditions en te disant que tu feras des repérages la prochaine fois. Ahah

Allez, le sujet, l'analyse, 20 min, la plan 20 min, intro conclusion 20 min. Dans tes espérances et tes rêves ces fractions sont parfaites, comme peuvent l'être les merveilles en ce monde

La réalité est toujours décevante : intro : 30 min, plan 30 min, pas de conclusion.

L’adrénaline court dans tes veines, tu devras improviser pour la fin. Devant ce prof que tu admires et qui pourtant te terrifies. Tu ne ressens même plus la morsure du froid

Haut les cœurs, Artasma, on t'a connue plus courageuse. Hop hop on se glisse silencieusement dans la salle austère avec ce prof qui n'a qu'une envie, partir. Il garde sa veste, il a passé l'après-midi en khôlle autrement dit, il est vraiment enchanté de te voir, toi, sa dernière khôlle de la journée

Tu démarres, tu balbuties, il te fusille du regard, tu es déstabilisée mais tu continues bravement en le fixant intensément dans les yeux, l'air de dire « c'est minable, mais j'assume » jusqu'à ce que tu termines en apothéose avec une conclusion que tu inventes tout en parlant.

Voilà, première khôlle achevée. Tu trembles nerveusement et attend son verdict avec fébrilité

- « Vous n'avez parlé que 15 min, c'est 20 min normalement, prenez une montre »

-

- « C'était pas mal, vous avez une certaine prestance à l'oral et une belle manière de parler, ce qui se fait assez rare je dois le dire, entre nous. Cependant, il faudrait songer à apprendre vos cours mademoiselle, c'est un peu hors-sol ce que vous avez présenté »

-

- « 9/20, à plus dans le bus »

-

Seigneur, c'est fini. Tu as passé ta première khôlle de ta vie et tu en es sortie avec une petite couronne de lauriers. Tu dissimules à grand peine le sourire qui se dessine sur ton visage , tu le remercies de sa patience puis tu sors de la salle.

Cette délivrance post-khôlle, les kheys, c'est l'une des meilleures sensations qu'il ait été donné à l'homme de ressentir.

Tu revis.

Tu rentres chez toi et tu savoures chaque parole que t'a fait ce prof qui de prime abord t'effrayait. Ton sale orgueil est flatté : alors c'est ça les khôlles ? Beaucoup de bruit pour pas grand chose

La bonne fortune te sourit. Mais pas pour longtemps, attends le concours blanc Artasma

Décembre, concours blanc

Sans être impressionnée le moins du monde, tu fais quand même un effort, que Nietzsche qualifierait de surhumain, de réviser la veille de chaque épreuve car tu détiens tout de même un minimum de bon sens.

Première épreuve, 6h, lettres. Dissertation pas finie, la 3ieme partie d'un plan didactique est une science qui t'est étrangère

Deuxième épreuve, l'histoire. Tu te demandes à quoi correspond à les dates du sujet : 1099-1210. Tu essayes de te souvenir des épisodes de Secret d'Histoire, avec le superbe Stéphane Bern, pour tenter quelque chose, mais en vain. Tu inventes, la fortune sourit aux audacieux

Troisième épreuve, philosophie, un énorme mdr. Un sujet sur la science ? Depuis quand on mélange les disciplines comme ça ? Si tu es venue en littéraire, c'est pas pour te taper des théorèmes euclidiens à la con

Quatrième épreuve, géographie sur les villes. Un délice tant ta médiocrité s'est illustrée ici. C'en était presque une expérience sublime

Cinquième épreuve, version latine. Tu traduis mal une phrase en quatre heures, c'est un bon ratio comme tu te le dis.

Sixième épreuve last but not least, anglais. Pour le coup, tu comptes le nombre de fois que tu as utilisé le verbe « shows ». 22 fois. Ne parlons pas de la version qui est à elle seule une atteinte à la dignité et l'intellect humain

Septième épreuve, culture antique. Une damnatio memoriae est de rigueur ici tant l'épreuve fut ratée

Alors, Artasma, est-ce que ton sale égo de merde est plus en phase avec la réalité après cette semaine cataclysmique ?...

Comme je bide

Le 02 juin 2019 à 11:36:53 khormine a écrit :

Cimer chef

Il se passe pas grand chose dans ce risitas aussi

Bon bah je remets en fav et SWEET

Ca baise en HK ?

Sweet.

Continue, ça fait plaisir de voir un risitas d'autant plus qu'il porte sur l'hypo

L'hypokhâgne c'est un peu rude, mais la khâgne c'est plus tranquille, les profs te prennent moins de haut. Et puis il faut vivre sa vie à côté, bouquiner pour soi, s'engager dans des choses. L'avantage du concours de l'ENS c'est que tu peux vraiment t'impliquer dans tes copies, et ne pas te contenter d'un truc scolaire (même si il y a des codes à maîtriser, c'est indéniable)

Le 02 juin 2019 à 11:52:35 Raphalyo a écrit :
Continue, ça fait plaisir de voir un risitas d'autant plus qu'il porte sur l'hypo

Merci kheyou, il portera sur les deux années de prépa que j'ai achevées pas que l'hypo

Je te up

Le 02 juin 2019 à 11:54:57 cononel_scotts a écrit :
Je te up

Merci beaucoup, je peine

sweet

sinon je suis le seul à avoir pas spécialement mal vécu la période novembre-décembre ? parce que c'est vrai que c'est un lieu commun de dire que cette période est la pire... mais jsais pas moi j'aime bien, tu t'habilles chaudement, t'es au chaud chez toi ou dans la salle de cours pendant que dehors il pleut, tu rentres chez toi tu te poses avec un thé tout en révisant...

bref balance la sweet ça fait plaiz de voir un risitas sur les prépas littéraires, par contre si je peux te donner juste un conseil, essaye de caler des petites anecdotes genre sur les gens de ta prépa, ta "vie" en dehors des cours quoi... parce que là tu développes bcp sur la prépa et c normal c le but du topic mais ça pourrait etre sympa d'avoir l'envers du décor, genre l'ambiance de classe, les dramas (et dans une filière avec 90% de filles il doit y en avoir)

Le 02 juin 2019 à 11:57:15 Broci a écrit :
sweet

sinon je suis le seul à avoir pas spécialement mal vécu la période novembre-décembre ? parce que c'est vrai que c'est un lieu commun de dire que cette période est la pire... mais jsais pas moi j'aime bien, tu t'habilles chaudement, t'es au chaud chez toi ou dans la salle de cours pendant que dehors il pleut, tu rentres chez toi tu te poses avec un thé tout en révisant...

Je pense que ça dépend beaucoup aussi de ton état d'esprit pensant cette période. Moi j'étais assez mal avec la famille et mon copain donc ça n'a pas aidé. Mais franchement tant mieux pour toi si tu l'as bien vécue !

bref balance la sweet ça fait plaiz de voir un risitas sur les prépas littéraires, par contre si je peux te donner juste un conseil, essaye de caler des petites anecdotes genre sur les gens de ta prépa, ta "vie" en dehors des cours quoi... parce que là tu développes bcp sur la prépa et c normal c le but du topic mais ça pourrait etre sympa d'avoir l'envers du décor, genre l'ambiance de classe, les dramas (et dans une filière avec 90% de filles il doit y en avoir)

D'accord, j'en prends note ! Je vais sûrement faire un chapitre sur toutes les conneries qu'on a faites avec ma meilleure pote ! Et les dramas aussi de ce fait.

Noté, merci pour ces conseils