J'arrive pas à dormir et je dois tenir la nuit blanche sinon je serais complètement décalé. J'ai décidé de faire un petit risitas sur mon expérience en résidence universitaire (5 ans de résidence universitaire + travail dedans). Si vous avez des anecdotes je suis chaud pour les inclure dedans.

Chapitre 1: CROUSED

Le bac en poche tu décide immédiatement de choisir la plus grosse ville près de chez toi afin de profiter de la famosa vie étudiante faite d'excès et de débauche

Après tout tu viens de la campagne, d'une famille assez pauvre avec tes parents qui se sont séparé durant tes années lycées. Mais grâce à ça (Et la pension KOLOSSALE de 150 euros par mois de ton père) tu as pu te faire un petit pécule digne des maîtres RSA du forum

En vrai t'as pas une thune en poche vu que tu donne la moitié à ta mère et que tu as dépensé le reste en cadeau pour ta copine de l'époque, en kébab et en jeux vidéos. Vu que tu veux vivre dans une grande ville tu décide alors de passer par cette formidable institution qui se nomme le CROUS.

Tu choisi une chambre pas trop chère pour tes revenus de prolo (150 euros la chambre, sachant que tu as la pension alimentaire ainsi que 500 euros de bourses) et tu dis que douche et sanitaire en extérieur, ce n'est pas trop grave. C'est pareil qu'à la piscine et au moins tu te fera des copains.

Tu réserve donc ton logement en payant en avance les 150 euros de caution, tu rédige les papiers dont la caution solidaire que ton seul garant possible (Ton père) doit remplir et te voilà assuré: Tu va vivre dans une grande ville à la rentrée prochaine.

Flemmard comme tu es tu décide que ce n'est pas la peine de te renseigner sur la résidence et que tu découvrira la surprise le jour même. Après tout, on est dans les années 2013/2014, qu'est-ce qui pourrait mal se passer?

Viens le jour du grand départ. Ta mère t'as préparé un carton remplis de victuailles telle que des cacahuètes, des tonnes de biscuit ainsi que des soupes.

Tu trépigne d'impatience au moment du départ à tel point que tu finis par te disputer avec ta mère:

"Toi aussi tu pars de la maison, comme ton père...."

Après une petite heure de voiture avec ton meilleur ami qui part chance habite dans une résidence proche de la tienne, on te dépose à ta résidence et tu commence à faire la queue. Tu remarque déjà une petite chose. Que le topic va être glissant

Qu'à cela ne tienne, s'ils sont venu faire leurs études dans notre beau pays, c'est qu'ils doivent être des génies et qu'il n'y aura aucun soucis. Tu attends plus d'une heure pour finaliser les papiers et on te demande dans quel bâtiment tu veux être. Tu laisse le destin choisir et on t'attribue le bâtiment A au rez-de-chaussé.

Tu suis la femme de ménage qui te mène à ton futur PALACE et tu commence donc à regarder la résidence. Elle date des années 70 environ, le tout fait franchement vieillot, mais tu es tellement excité par ton indépendance que tu t'en fiche totalement. Arrivé au niveau de ta chambre tu glousse en voyant que tu es à la chambre 42. La femme de ménage ouvre la chambre et:

Tu t'imaginais clairement mieux. Tu as une petite chambre de bonne avec un lavabo du côté gauche de l'entrée, un placard plus vieux que toi du côté droit de l'entrée et un bureau/lit de l'autre côté.

- Alors ta chambre te plaît ?

- Ou-oui c'est très bien

- Par contre désolé on a pas encore installé les rideaux. On te fera ça la semaine prochaine si on a du temps. En attendant je te conseille de mettre une serviette pour cacher les rayons du soleil. Allez je te laisse t'installer!

Tu regarde doucement par ta fenêtre et tu constate que tu as vu sur les poubelles. Définitivement, tu as été CROUSED.

C’est tellement ça!
Dédicace résidence Robespierre Lille
Même en prison t’es mieux loti

Résidence Gallois pour ma première année, Boucher pendant deux ans ensuite. Gars j'ai vécu des trucs affreux.
Une fois mon médecin a du venir d'urgence il m'a sorti "J'ai étudié sur paris quand j'étais jeune, j'avais aucune thune, et même là j'ai jamais connu ça".

On en veut plus!

Petite sweet pour aborder un élément qui m'a marqué vis à vis de l'endroit où j'habitais

Chapitre 2: Roms-Com'

Après avoir été CROUSED tu décide de te rendre chez ton meilleur qui habite dans une résidence proche de la tienne. Vous vous connaissez depuis le collège mais vous êtes devenus comme des frères au cours de la terminale lorsque vous avez appris que vous alliez vivre proche l'un de l'autre.

Tu l'appelle rapidement et il t'explique que pour aller à sa résidence tu n'as qu'à faire le tour de l'avenue des résidences universitaire et que sa résidence sera juste en face de toi. Tu as jamais été très bon en orientation mais tu suis ses conseils et tu finis par arriver entre deux stations de métro. Et là.

Tu te retrouve en plein camp de rom. Un peu moins d'une dizaine de caravanes se sont installé en dessous d'une station de métro et tu es franchement perdu. Tu reste tout de même à l'écart et tu appelle ton meilleur ami en sueur

- Bro, je sais pas où je suis. Je suis dans un camp de rom

Ton meilleur ami essaye de te donner quelques indications, il t'incite à utiliser ton téléphone mais avec ton Wiko Stairway qui commence déjà à mal fonctionné, tu n'arrive pas à trouver ton chemin. Au bout d'une petite demi-heure tu arrive finalement à rejoindre ton meilleur ami.

Le lendemain

Après une nuit difficile et inconfortable parce que tu avais oublié d'amener drap/couverture/coussin et que tu as donc du prendre ceux de la résidence. Tu te réveille avec les rayons du soleil et tu décide d'ouvrir ton rideau de fortune afin de profiter de ta toute nouvelle vie étudiante.

Et oui. En plus d'avoir vu sur les poubelles, tu as aussi une vue superbe sur une famille de ROM qui fouille avec avidité les poubelles et qui te regarde comme un plat d'El Pueblo

Tu regarde dans ton placard ce que tu pourrais gracieusement leur donner, avec de l'espoir tu arrivera peut être à en faire ton armée personnelle et à diriger une partie de ta résidence par la peur

- Hey, si vous voulez j'ai un paquet de gateau en rab'. Tenez

- ....

- Bonne journée et bon courage

- .....

Tu ne le savais pas encore mais tu allais les voir pour le restant de tes études.

Et je bide

T'inquiète pas, en tant que ghostfag je lis silencieusement ton topic, je dois pas être le seul

Sweet l'op

Sympa, sweet ?

Topic a fort potentiel je fav + hophophop la suite sinon ddb l'op

la sweat

sweat

Sweeeet

Sweet

Sweet

sweet

Ça fait beaucoup de topics Célestin en ce moment la ~

Pour le topic Célestin c'est simplement que je trouvais pas de meilleur titre a vrai dire.

Par contre j'ai une question:
- Vous préférez que je garde la narration a la seconde personne ou que je passe a la première personne?

Sinon le chapitre trois est en cours, c'est juste que je prend une pause goûter. J'ai déjà quelques idées pour la suite. Vous préféreriez :
- Une histoire sur ma voisine Tchèque de 27 ans qui arrivait a moitié à poil chez moi pour discuter ?
- Comment se nourrir quand on a pas de cuisinière ? (el Pueblo n'a rien inventé)

Excusez moi, je me suis endormis en pleine milieu de la matinée mais me revoilà! Chaque chapitre sera une petite anecdote sur ma vie étudiante en résidence universitaire et certaines de mes petites aventures donc. Bien sûr tout est certifié nofake.

Chapitre 3: Erasmus, c'est beau mais c'est loin

Au bout de quelques jours tu as commencé à t'habituer à ta chambre. Être au rez-de-chaussée est pas mal puisque cela te permet de sauter par ta fenêtre pour mettre tes poubelles ou pour aller faire ta lessive dans le bâtiment d'en face. Régulièrement des personnes gloussent en te voyant faire ça. Tu te sens un peu comme un alpha dans une nouvelle jungle.

Un jour alors que tu allais sauter par ta fenêtre pour faire ta lessive, tu croise une superbe blonde européenne qui attend devant le bâtiment en face du tien. Appelons la Yolande. Grande mais pas trop, fine mais avec cet aspect "simple" qui te fais te dire qu'elle sait qu'elle est belle, mais qu'elle ne le sait pas assez pour en abuser.

Tu saute par ta fenêtre et elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire en te voyant retomber délicatement sur le sol avec ta lessive. Tu en profite alors pour aller lui parler:

-" Hey, tu va bien?"

- "Sorry, i'm not french, i speak english"

- "Oh sorry! Aye, O argh you?"https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png

Même si tu as toujours été le meilleur de ta classe en anglais, l'accent nordiste mélangeait à l'accent familial fait toujours des siennes quand tu aborde la langue de Shakespeare. Ton anglais se rapproche ainsi d'une chanson anglais d'Eul Djo après une dizaine de ricard. Cela ne semble pas la déranger et vous discutez une petite heure avant que tu retourne vaquer à tes occupations.

Tu la recroise quelques jours plus tard et vous discutez de nouveau de tout et de rien jusqu'à ce qu'elle te propose de venir manger chez elle ce soir. Quoi? Une fille t'invite à manger chez elle?!

Elle te demande simplement de ramener un petit quelque chose à grignoter. Tu décide de te faire beau, tu mets tes plus beaux habits, un peu de parfum et tu es prêt

Ta mère t'avais donné un énorme paquet de cacahuètes sous-vide donc tu décide de les ramener afin de ne pas gâcher. Tu toque doucement à la porte en imaginant tes mains sur ses fesses. La porte s'ouvre et:

- Hi, i'm friedrich! Yolande inviter toi aussi?

- Yes yes, she invite me too. Who are you?

Après une petite discussion sans intérêt tu comprends que Yolande avait invité ses "amis" de la résidence et surtout des étudiants étrangers avec qui elle avait sympathisé. La soirée était donc un gros "repas" étudiant où chacun discutait de tout et de rien. Même si ton niveau d'anglais était bon, encore une fois tu avais du mal avec les différents accents et tu te contentais régulièrement de hocher la tête et de faire quelques phrases toute faite. Tu n'étais pas un Célestin pour rien.

- "Guys, i have a party! Do you want to come with me?"

La fille vous proposez a tous de la suivre à une soirée dans une résidence proche de la votre. Tu avais encore 17 ans et mis à part une ou deux bières aux repas de famille, tu n'avais jamais vraiment touché à de l'alcool. Néanmoins l'idée d'avoir ta première vraie soirée étudiante te donnais des ailes et tu décidais de la suite. Vous arriviez à une résidence à deux pas de la votre. La résidence était plus que petite que la votre, néanmoins elle avait un grand portail, les bâtiments semblaient neufs, un beau jardin se trouvait au milieu. Tu suivais Yolande et tu comprenais peu à peu qu'une grosse soirée était en préparation.

Alors que ton regard se perdait dans le vide, un homme habillé d'un manteau de fourrure et peinturlurait au visage t'accostait en te disant:
- Hey gamin. T'es un G0 ?

- C'est quoi un G0?

- C'est ta première année ou pas?

- Oui oui c'est ma première année, je sors du lycée

- Ok. Vu comment t'as l'air paumé t'es encore un de ces bizus sans parrain. T'inquiète on va t'en trouver un.

C'est ainsi que tu allais vivre ta première soirée d'intégration en école d'ingénieur. L'une des plus mémorables soirée de ta première année de fac.

C'est juste bête que tu sois en licence d'histoire.

'Chapitre 3 Bis: Ta première soirée d’intégration

Rapidement le gars qui t’as accosté et qu’on va nommer Falco t’explique qu’il te faut un parrain pour que tu sois parfaitement intégré ce soir. Tu comprends pas vraiment pourquoi, tu croyais avoir compris que les soirées d’intégration étaient désormais interdite à l’université. Mais bon, c’est pas grave. Falco te fait découvrir le bâtiment, les nanas sont canons et les mecs semblent tous plus ou moins sortir d’une école de commerce.

“Bon, tu aime quoi dans la vie?”

"Le cinéma (Toujours répondre le cinéma quand on te demande ça, c’est un peu la réponse qui marche à tous les coups) et l’histoire"

"OH MOI AUSSI! Tu sais quoi? je te prends comme filleul! "

Finalement trouver un parrain n’avait pas été si difficile que ça. Tu déambule dans les couloirs de la résidence avec lui, tu enchaîne les bières, réussi tes premiers beer-pong et tu te dis que si la vie étudiante est comme ça tous les jours, ça va être le bonheur.

Sur ton chemin tu rencontre un autre bizut qui lui porte une blouse blanche de scientifique et qu’on va surnommer Jojo Bernard pour l’occasion.

“ Putain je suis éclaté”

“Moi aussi moi aussi!”

“Attends ils versent des cubis de vin blanc dans la bouche des gens, vas-y on y va!”

Tu es complètement éclaté et à un moment Falco te propose une cigarette. Tu n’as jamais fumé de ta vie.

“Non non je fume pas, mais bon jsuis bourré, vas-y file une clope!”

C’est ainsi que tu fume ta première cigarette après avoir beaucoup trop bu. La soirée s’éternise, tu sympathise toujours plus avec Jojo Bernard et Falco jusqu’à ce qu’ils te disent:

“Bon c’est pas tout ça mais va falloir rentrer. Demain vous avez cours à 8h les premières années”

“Sérieux? Moi je reprends fin septembre, c’est pas normal ça!”

"Mais attends. T’es bien un premier année?"

"Ouais ouais, je viens d’entrer en licence d’histoire."

"Tu te fous de ma gueule? Tu sais que c’est une soirée d’intégration d’école d’ingénieur? "

"Bah non"

"Attends, mais… T’as vu de la lumière t’es rentrée, t’as été intégré alors que t’es même pas en école?"

"Bah visiblement ouais"

"Mais putain"

Après une petite explication Falco ne t’en veux pas. Il trouve ça même assez magique que tu ai été assez naïf pour te retrouver dans une filière totalement différente de la tienne. Mais voilà que vient le moment de rentrer.

"Jojo je suis bourré, tu sais pas où se trouve la sortie?"

"Sisi il y a un bouton pour ouvrir les portes"

Après avoir appuyé plusieurs fois sur le bouton la porte ne semble pas s’ouvrir. Vous décidez donc que la meilleure méthode pour sortir est d’escalader les barrières en faisant la courte échelle.

Après quelques tentatives infructueuse tu arrive en haut de la barrière et tu essaye de descendre, tu ressens quelque chose qui se déchire et tu tombe lourdement sur le sol. Tu rigole et tu rentre juste te coucher avec déjà un début de mal de crâne.

Le lendemain tu te réveille et tu constate que pile à l’endroit de ta couille droite se trouve un énorme trou dans ton jean. On a encore eu de la chance.