Autoritarisme, absence de concertation, intimidation voire pratiques illégales, tentatives de division et casse des solidarités, dégradation du climat scolaire ou encore souffrance au travail sont quelques-unes des conséquences des nouvelles méthodes managériales qui s’implantent dans les établissements scolaires. Un enseignant nous raconte son expérience dans un collège classé « éducation prioritaire ». Elle devrait nous alerter sur les transformations en cours !
Depuis quatre ans, j’enseigne dans un collège REP+ de banlieue parisienne. REP+ signifie « Réseau d’éducation prioritaire », acronyme désignant un ensemble d’établissements du premier et du second degré aux lourdes problématiques sociales, économiques et culturelles. J’ai eu la chance durant ma première année au collège de rencontrer une équipe jeune, dynamique, sympathique pilotée par un chef d’établissement relativement souple, qui laissait de l’air aux équipes dans l’organisation de leur travail et valorisait l’initiative individuelle. Pas un saint, bien sûr, mais un principal qu’on peut a posteriori qualifier d’humain.
https://silogora.org/les-degats-du-neo-management-dans-leducation/