Trois millions de jeunes totalement oisifs, dont 40 % issus de l'immigration
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/01/20/20002-20190120ARTFIG00129-jean-pierre-robin-trois-millions-de-jeunes-totalement-oisifs-dont-40-issus-de-l-immigration.php
Ces chiffres de l'OCDE sur les 15-34 ans résument tout le mal français.
Deux longs mois d'hiver et de ténèbres où il n'est question que de pouvoir d'achat et de justice fiscale. La croissance, le chômage, les déficits, la conjoncture internationale pour le moins incertaine, etc., tous les autres aspects de la vie économique et sociale du pays sont passés à l'as. La France vit sur son rond-point, comme Diogène sur son tonneau, hors du monde. Chacun de nous est devenu la dupe consentante de cette obsession nationale de la fiscalité portée à incandescence comme jamais. Et pour sa part Emmanuel Macron est le premier à en être prisonnier.
Dans sa «lettre aux Français» publiée le dimanche 13 janvier à 20 heures tapantes pour présenter le grand débat national, le président de la République a exposé sa conception des discussions lancées officiellement deux jours plus tard, le 15 janvier à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure. Rien de plus légitime alors que l'idée de cette thérapie de groupe à l'échelle de l'Hexagone lui revient quoi qu'on en pense. De même, était-il normal ...
Le 20 janvier 2019 à 22:03:15 pasvegancatbis a écrit :
Trois millions de jeunes totalement oisifs, dont 40 % issus de l'immigration
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/01/20/20002-20190120ARTFIG00129-jean-pierre-robin-trois-millions-de-jeunes-totalement-oisifs-dont-40-issus-de-l-immigration.php
le racisme structurel
j'en fais parti
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Le 20 janvier 2019 à 22:06:00 Naravan-84 a écrit :
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tu l'aurais lu ?
Le 20 janvier 2019 à 22:06:00 Naravan-84 a écrit :
L'article est payant, intérêt de le partager ?
Tiens :
Trois millions de jeunes totalement oisifs, dont 40 % issus de l'immigration
ANALYSE - Ces chiffres de l'OCDE sur les 15-34 ans résument tout le mal français.
Deux longs mois d'hiver et de ténèbres où il n'est question que de pouvoir d'achat et de justice fiscale. La croissance, le chômage, les déficits, la conjoncture internationale pour le moins incertaine, etc., tous les autres aspects de la vie économique et sociale du pays sont passés à l'as. La France vit sur son rond-point, comme Diogène sur son tonneau, hors du monde. Chacun de nous est devenu la dupe consentante de cette obsession nationale de la fiscalité portée à incandescence comme jamais. Et pour sa part Emmanuel Macron est le premier à en être prisonnier.
Dans sa « lettre aux Français » publiée le dimanche 13 janvier à 20 heures tapantes pour présenter le grand débat national, le président de la République a exposé sa conception des discussions lancées officiellement deux jours plus tard, le 15 janvier à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure. Rien de plus légitime alors que l'idée de cette thérapie de groupe à l'échelle de l'Hexagone lui revient quoi qu'on en pense. De même, était-il normal que le chef de l'État énumère une trentaine de questions qu'il souhaite voir évoquer. Le mot « impôt » (ou ses synonymes « taxe » et « fiscalité ») revient à douze reprises dans sa lettre, reflétant la délétère passion française pour les polémiques fiscales. En revanche, les mots « jeunesse » et « production » sont totalement absents de son propos.
Les trois « ni »
C'est là que le bât blesse. Car s'il est un problème douloureux, à la racine de tous nos maux, c'est bien celui-ci : un nombre aberrant de jeunes Français se trouvent aujourd'hui à l'écart de toute activité productive, dans la plus parfaite oisiveté, «la mère de tous les vices» selon la sagesse populaire. Ainsi l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, vient-elle de calculer ce chiffre terrifiant présenté l'autre semaine lors d'un séminaire OCDE-Ajef (Association des journalistes économiques et financiers) : « En France, 3 millions de personnes âgées de 15 à 34 ans ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi, dont 40 % sont de jeunes issus de l'immigration », a-t-il été dit lors de cette réunion consacrée à l'intégration des migrants dans les pays de l'OCDE.
Précisons bien chacun de ces termes et des chiffres tels que nous les a communiqués Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l'OCDE. Les trois « ni », « ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation » forment désormais le concept le plus pertinent pour appréhender la situation des jeunes vis-à-vis du marché du travail. Ce que les Anglo-Saxons, qui adorent les acronymes, appellent les « NEET » (not in employment, education, or training), notion développée à la fin des années 1990, dans un rapport de l'administration britannique.
L'OCDE, décryptant les données de l'enquête emploi de l'Insee (2017), dénombre en France très exactement 2,850 millions de « NEET » qui ont entre 15 et 34 ans. Cela représente un taux d'inactivité de 18,1 % pour cette tranche d'âge qui rassemble 15,750 millions de gens (et un taux de chômage stricto sensu de 14,3 % selon l'Insee, sachant que pour une partie de ces jeunes l'inactivité est un choix plus ou moins délibéré).
Sur les 2,850 millions de « NEET », 1,75 million sont des « natifs de natifs » pour reprendre la formulation de l'OCDE signifiant qu'ils sont « nés en France, de parents nés eux-mêmes en France ». Entre parenthèses, les statistiques « ethniques » sont interdites dans notre pays comme chacun sait, mais l'Insee et l'Ined sont tout à fait autorisés à demander le lieu de naissance dans leurs enquêtes !
Grâce à quoi l'OCDE peut identifier 1,090 million de personnes vivant en France, « ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation» et qui sont « issus de l'immigration » (soit un sur quatre). Cette expression recouvre deux cas de figure : d'une part, les 500 000 « NEET » nés à l'étranger (définition de l'immigrant), dont 445.000 dans un pays autre que l'Union européenne, et d'autre part les 590 000 « NEET » nés en France et « ayant au moins un parent né à l'étranger ».
De ce décompte qui ferait un excellent exercice pour les insomniaques en mal de sommeil, on se gardera du moindre commentaire. À chacun de se faire son opinion. Rappelons seulement qu'au vu de ce constat, l'Union européenne a demandé à la France (ainsi qu'à l'Autriche et à la Belgique) « d'améliorer l'insertion sur le marché du travail des descendants d'immigrés » (recommandation du 7 mars 2018).
Les eurosceptiques vitupéreront contre « ces eurocrates qui se mêlent de tout ». Mais il faut se rendre à l'évidence : notre pays intègre certes très difficilement ses immigrants mais tout aussi mal « les Français de souche » pour dire les choses crûment. Et d'ailleurs on se demande comment l'Hexagone pourrait être une terre d'asile accueillante alors qu'il est incapable de bien traiter ses autochtones. La comparaison avec l'Allemagne est édifiante, qui affiche une proportion des 15-34 ans « ni en emploi, ni en enseignement ni en formation » de 7 % pour ses autochtones et de 10 % pour les personnes issues de l'immigration. La Suède et la Suisse ont des performances similaires.
En l'occurrence le territoire français est l'un des plus désœuvrés de l'OCDE, ce « club des pays riches » comme on la présente souvent. De même la France arrive dans le dernier tiers du classement de l'OCDE mesurant les compétences de base des adultes en lecture et en calcul (enquête PIAAC). Le tableau est cohérent : la difficulté des jeunes Français à s'employer découle directement de leurs carences culturelles sur un marché mondial ultraconcurrentiel. « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console » : ce proverbe nous a longtemps servi de viatique. Il est hélas devenu obsolète. Un vrai sujet de débat !
Le 20 janvier 2019 à 22:04:59 Nasi_Sophia a écrit :
j'en fais parti
En quoi c’est mal d’être oisif ?
Le rêve de toute personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Et en pétant
Le 20 janvier 2019 à 22:09:49 ApreterDuViol a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Et en pétant
Surtout en pétant.
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Si tu ériges l'oisiveté en « modèle », il ne faut pas se plaindre de la décadence après.
Le 20 janvier 2019 à 22:11:04 RetailleauBruno a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Si tu ériges l'oisiveté en « modèle », il ne faut pas se plaindre de la décadence après.
Ben voyons, passer 90% de sa vie à travailler pardon mais c’est pas une vie.
Le 20 janvier 2019 à 22:08:06 RetailleauBruno a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:06:00 Naravan-84 a écrit :
L'article est payant, intérêt de le partager ?Tiens :
Trois millions de jeunes totalement oisifs, dont 40 % issus de l'immigration
ANALYSE - Ces chiffres de l'OCDE sur les 15-34 ans résument tout le mal français.
Deux longs mois d'hiver et de ténèbres où il n'est question que de pouvoir d'achat et de justice fiscale. La croissance, le chômage, les déficits, la conjoncture internationale pour le moins incertaine, etc., tous les autres aspects de la vie économique et sociale du pays sont passés à l'as. La France vit sur son rond-point, comme Diogène sur son tonneau, hors du monde. Chacun de nous est devenu la dupe consentante de cette obsession nationale de la fiscalité portée à incandescence comme jamais. Et pour sa part Emmanuel Macron est le premier à en être prisonnier.
Dans sa « lettre aux Français » publiée le dimanche 13 janvier à 20 heures tapantes pour présenter le grand débat national, le président de la République a exposé sa conception des discussions lancées officiellement deux jours plus tard, le 15 janvier à Grand Bourgtheroulde, dans l'Eure. Rien de plus légitime alors que l'idée de cette thérapie de groupe à l'échelle de l'Hexagone lui revient quoi qu'on en pense. De même, était-il normal que le chef de l'État énumère une trentaine de questions qu'il souhaite voir évoquer. Le mot « impôt » (ou ses synonymes « taxe » et « fiscalité ») revient à douze reprises dans sa lettre, reflétant la délétère passion française pour les polémiques fiscales. En revanche, les mots « jeunesse » et « production » sont totalement absents de son propos.
Les trois « ni »
C'est là que le bât blesse. Car s'il est un problème douloureux, à la racine de tous nos maux, c'est bien celui-ci : un nombre aberrant de jeunes Français se trouvent aujourd'hui à l'écart de toute activité productive, dans la plus parfaite oisiveté, «la mère de tous les vices» selon la sagesse populaire. Ainsi l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, vient-elle de calculer ce chiffre terrifiant présenté l'autre semaine lors d'un séminaire OCDE-Ajef (Association des journalistes économiques et financiers) : « En France, 3 millions de personnes âgées de 15 à 34 ans ne sont ni en enseignement, ni en formation, ni en emploi, dont 40 % sont de jeunes issus de l'immigration », a-t-il été dit lors de cette réunion consacrée à l'intégration des migrants dans les pays de l'OCDE.
Précisons bien chacun de ces termes et des chiffres tels que nous les a communiqués Jean-Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l'OCDE. Les trois « ni », « ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation » forment désormais le concept le plus pertinent pour appréhender la situation des jeunes vis-à-vis du marché du travail. Ce que les Anglo-Saxons, qui adorent les acronymes, appellent les « NEET » (not in employment, education, or training), notion développée à la fin des années 1990, dans un rapport de l'administration britannique.
L'OCDE, décryptant les données de l'enquête emploi de l'Insee (2017), dénombre en France très exactement 2,850 millions de « NEET » qui ont entre 15 et 34 ans. Cela représente un taux d'inactivité de 18,1 % pour cette tranche d'âge qui rassemble 15,750 millions de gens (et un taux de chômage stricto sensu de 14,3 % selon l'Insee, sachant que pour une partie de ces jeunes l'inactivité est un choix plus ou moins délibéré).
Sur les 2,850 millions de « NEET », 1,75 million sont des « natifs de natifs » pour reprendre la formulation de l'OCDE signifiant qu'ils sont « nés en France, de parents nés eux-mêmes en France ». Entre parenthèses, les statistiques « ethniques » sont interdites dans notre pays comme chacun sait, mais l'Insee et l'Ined sont tout à fait autorisés à demander le lieu de naissance dans leurs enquêtes !
Grâce à quoi l'OCDE peut identifier 1,090 million de personnes vivant en France, « ni en emploi, ni en enseignement, ni en formation» et qui sont « issus de l'immigration » (soit un sur quatre). Cette expression recouvre deux cas de figure : d'une part, les 500 000 « NEET » nés à l'étranger (définition de l'immigrant), dont 445.000 dans un pays autre que l'Union européenne, et d'autre part les 590 000 « NEET » nés en France et « ayant au moins un parent né à l'étranger ».
De ce décompte qui ferait un excellent exercice pour les insomniaques en mal de sommeil, on se gardera du moindre commentaire. À chacun de se faire son opinion. Rappelons seulement qu'au vu de ce constat, l'Union européenne a demandé à la France (ainsi qu'à l'Autriche et à la Belgique) « d'améliorer l'insertion sur le marché du travail des descendants d'immigrés » (recommandation du 7 mars 2018).
Les eurosceptiques vitupéreront contre « ces eurocrates qui se mêlent de tout ». Mais il faut se rendre à l'évidence : notre pays intègre certes très difficilement ses immigrants mais tout aussi mal « les Français de souche » pour dire les choses crûment. Et d'ailleurs on se demande comment l'Hexagone pourrait être une terre d'asile accueillante alors qu'il est incapable de bien traiter ses autochtones. La comparaison avec l'Allemagne est édifiante, qui affiche une proportion des 15-34 ans « ni en emploi, ni en enseignement ni en formation » de 7 % pour ses autochtones et de 10 % pour les personnes issues de l'immigration. La Suède et la Suisse ont des performances similaires.
En l'occurrence le territoire français est l'un des plus désœuvrés de l'OCDE, ce « club des pays riches » comme on la présente souvent. De même la France arrive dans le dernier tiers du classement de l'OCDE mesurant les compétences de base des adultes en lecture et en calcul (enquête PIAAC). Le tableau est cohérent : la difficulté des jeunes Français à s'employer découle directement de leurs carences culturelles sur un marché mondial ultraconcurrentiel. « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console » : ce proverbe nous a longtemps servi de viatique. Il est hélas devenu obsolète. Un vrai sujet de débat !
Merci, intéressant.
n'empêche en lisant cet article ,e réfléchisant un peu sur la position des acteurs,sur la montée des pays qu'on disait émergeant quand j'étais ado ,je me dis la belle époque est fini en fait
la france a pas su devenir un pays de premier plan ,m'étonnerais pas qu'avant la fin de ma vie on soit dans classé 20eme sur les pays puissants
douce france
Le 20 janvier 2019 à 22:12:36 ExplosionDePet a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:11:04 RetailleauBruno a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Si tu ériges l'oisiveté en « modèle », il ne faut pas se plaindre de la décadence après.
Ben voyons, passer 90% de sa vie à travailler pardon mais c’est pas une vie.
j'en fais partie
Français fils de Français en cdi a 23 ans.. Si je l'ai fait tout le monde peut le faire
Le 20 janvier 2019 à 22:12:36 ExplosionDePet a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:11:04 RetailleauBruno a écrit :
Le 20 janvier 2019 à 22:08:51 ExplosionDePet a écrit :
En quoi c’est mal d’être oisif ?Le rêve de personne normale et non masochiste c’est de pouvoir vivre dans travailler.
Si tu ériges l'oisiveté en « modèle », il ne faut pas se plaindre de la décadence après.
Ben voyons, passer 90% de sa vie à travailler pardon mais c’est pas une vie.
Libre à toi de prôner l'oisiveté hein.
Après, juste, ne te plains pas que d'autres sur Terre vivent mieux que toi, que ton pays soit décadent, que d'autres puissances dominent technologiquement, disposent de belles infrastructures, vont dans l'espace etc... c'est tout.
Les rsaistes du forum qui sont pas une minorité