Mercu pour les compliments les kheys, ça me fait plaisir
Je vais me laver, manger et ensuite je vous écrirai la suite, calmez vos DDB

Dommage que ce soit un fake évident. Et c'est pour ça qu'il met autant de temps car il invente...

Wouha le choc du "je t'aime" improbable
C'était ton 1er "je t'aime" l'op ?
La nana qui te lache ca sans jamais t'avoir vu, ca doit être une sacré girouette
Je fav

Sweet l'op ! Tu es un narrateur de qualité, on reconnaît bien l'élite
Je fav

J'ai tout lu, sweet

Prenant et assez bien écrit ! Bravo l'auteur

Elle se finit quand cette douche

C'est dans quel coin du 95 qu'elle habite ?

Le 11 juin 2017 à 11:30:25 PauletteUilAlo a écrit :
C'est dans quel coin du 95 qu'elle habite ?

Elle habite plus là aujourd'hui

Sur un site de rencontre à 17 ans

le je t'aime a l'air suspect

On se hâte khey on se hâte

SWEET

Je t'aime ?

Sérieusement ?

Comment elle pouvait me dire ça ? Est-ce qu'elle avait fini par se détacher de Loic a-t-elle point qu'elle ne ressent plus rien pour lui ? Est-ce que mon plan a marché et qu'elle s'est rendu compte que je valais mieux que lui ? J'étais complètement perdu, et complètement aveugle.

Mais la fatigue l'emporte, on réfléchira à tout ça demain.

Je me réveille, et je me souviens tout de suite de cette phrase. Un "je t'aime" n'est quand même pas annodin, ça peut vouloir dire tellement de choses, il faut que j'éclaircisse tout ça.

Je lui envoie un message en essayant d'aborder légèrement le sujet.

"Hey salut, t'étais si fatiguée que ça que tu m'as dit je t'aime hier ? mdrr"

Elle répond.

"J'étais fatiguée c'est vrai ahah, mais j'ai voulu matérialiser toute l'attache que j'ai pour toi, et je l'ai fait sous forme d'un "je t'aime".

Meh. C'était pas la réponse que je voulais.

Je ne réponds pas tout de suite mais elle m'envoie un autre message.

"Je t'adore et j'ai hâte qu'on se voit !"

Oui. Moi aussi. Quoi que..

"J'ai hâte aussi ! Tqt je vais en parler à mes parents tout de suite !"

Le reste de la conversation n'a aucune importance.

Je décide donc d'appeler ma mère pour lui expliquer la situation.

"Salut m'man ! Euh… en fait j'ai rencontré quelqu'un depuis un certain temps et on a décidé de se voir, ça me ferait vraiment plaisir !"

C'était seulement la deuxième fois que j'allais passer du virtuel au réel. La première fois c'était avec mon ex, et c'est mes parents qui m'avaient ammené car pas d'autres alternative. Mais cette fois je comptais partir seul.

Ma mère me répond.

"Et elle habite où cette fille ?"

"Bah je t'ai même pas dit si c'était une fille ou un gars.."

"Eh j'ai été jeune avant toi, on dit jamais qu'on a rencontré quelqu'un quand il est du même sexe que nous !"

"Bon bah touché, elle s'appelle Ellyn, elle habite dans le 95"

"Et elle a quel age ?"

"18 ans"

Ma mère était à cheval sur l'âge de mes copines car elle pensait que si je me tapais une fille de 17 ans alors que j'en avais 19 je risquais la prison .

Elle me dit :

"Moi je suis pas contre mais tu sais combien ça coûte le train ? Et ton père sera pas d'accord"
Et c'est là que les choses se compliquent. Je savais que ma mère n'allait pas me poser de problèmes mais mon père, si.

Pour lui, rencontrer quelqu'un autrement que dans une fête ou à l'école, c'était pas possible.

Même dans la rue pour lui ça n'avait aucune valeur

Je décide de rentrer pour ce week-end afin d'en parler avec eux et de rentrer chez moi dimanche soir, j'ai 2 petits jours pour convaincre mon père.

sweet !

Je

Plus de sweeeet

Sweet

Sweet !
Par contre ça sent la meuf qui va te cuck à la fin, j'ai connu une meuf exactement pareil (et j'avais le même comportement que toi) et au final j'ai été cuck

LA SWEET

J'ai donc pris le train très vite, j'étais stréssé parce que je voulais vraiment que ça se passe bien et que mes arguments suffisent à les convaincre.

On en a finalement parlé le soir, à table. Mon grand frère était là mais je ne comptais pas sur lui pour m'aider.

On a donc commencé à en parler calmement même si mon père était très vite à cran. Je leur ai parlé d'elle, je leur ai même montré une photo.

Mais c'est vite parti en couilles. Mon père, comme prévu, s'est énervé et me disait que "Ca n'avait aucun sens" que j'étais "bête de dépenser de l'argent pour ça", que je ferais mieux de "faire de vraies rencontres" etc…

Ca commencait tout doucement à m'énerver mais je restais calme.

Sauf quand ma mère a commencé à changer d'avis.

Elle s'est ralliée à mon père me disant que "c'était trop tôt", que "ça coûtait cher" que j'étais "trop jeune" et que "de toute façon j'avais le permis à passer".

Ils ne m'écoutaient pas. J'avais des arguments, j'essayait de parler posément mais j'arrivais de moins en moins. Ils ne me comprennaient pas et ne cherchaient pas à le faire. Je devenais de plus en plus aggressif et j'avais juste envie de les frapper à chaque nouvelle phrase qu'ils me sortaient.

Et là, mon père me sort :

"De toute façon, excuse-moi de te dire ça, mais ta copine là ça a pas l'air d'être une lumière, tu arriveras à rien avec elle."

Mais.

Ta gueule ?

Comment tu peux te permettre de parler d'elle comme ça ? Pourquoi t'es aussi borné ? Pourquoi tu te mêles de mes relations ? J'ai dit quelque chose à Maman quand je t'ai vu avec ta collègue de bureau ? Non alors juste, ferme ta gueule. Parle encore une fois d'elle comme ça.

Juste une fois.

A ce moment-là, j'ai pété un câble. Je ressentais tellement ce besoin de la voir et une force invisible me disait que je devais être là-bas, que ma vie n'allait se développer qu'en allant là bas.

J'ai commencé à crier, j'en avais mal au ventre, au cœur et à la gorge. Je ressentais tellement de colère, j'avais jamais ressenti ça et depuis ce jour je ne l'ai plus jamais ressenti comme ça.

J'étais à deux doigts de pleurer. C'est tellement frustrant quand ceux qui sont censés veiller à ce que vous ayez la meilleure vie possible ne vous comprennent pas. C'est horriblement frustrant, et je ne pouvais rien faire contre ça.

Ils ne comprenaient pas que j'étais amoureux. Car oui, j'étais amoureux, et j'en étais certain.

Et là, miracle. Alors que j'allais péter les plombs et insulter tout le monde en me cassant, mon frère se redresse et dit à mes parents "Bah laissez le faire. Si il a envie et besoin d'y aller laissez-le faire, moi je le laisserais aller, ça sert à rien de le retenir."

Mon Dieu.

Il avait rien dit de toute la discussion, il ne prenait jamais parti et là il me soutenait, je l'ai regardé la bouche entrouverte et les yeux pétillants.
A cette phrase, mes parents arrêterent de crier et dirent.

"Bon bah c'est bon vas-y. On s'en fout si ça se passe mal on t'aura prévenu."

Lue comme ça, la phrase a l'air gentille mais ils l'ont dite avec tellement de dédain, tellement de haine dans la voix, avec une attitude complètement je-m'en-foutiste et ce geste de la main qui balaye l'air qui veut bien dire "j'en ai rien à foutre".

J'ai regardé mon frère, les yeux embués de larmes et le sourire en coin. Mon visage était mélangé entre la tristesse, la colère, la joie et le soulagement.

Je le regarde dans les yeux et je lui dis juste un mot : Merci

Mais je lui ai dit de la manière la plus sincère au monde, à ce moment-là j'ai compris à quel point parfois, un frère pouvait être important.

Je suis sorti de table tout de suite en courant, hâtif d'annoncer la nouvelle à Ellyn.

Je lui envoie tout de suite un message.

"Après moult discussions, le conseil parental a décidé d'accepter ma demande et de me laisser me rendre à [nom de la ville] afin de voir mademoiselle Ellyn."

Elle me répond tout de suite.

C'est vrai ?? Omg je suis trop heureuse !! On va enfin se voir, chéri !!"

Attend.

"Chéri" ?