Bonjour, j'ai un sujet de philo à traiter pour la rentrée :

Tout peut-il s'acheter ?
I/ Quels sont les choses que l'on peut acheter ?
II/ Existe t'il des choses que l'on ne peut acheter ?
III/ Conclusion Non on ne peut pas tout acheter

Le plan est il correct ? et avez vous des idées d'argument à part on peut acheter si ou si sauf les sentiments ?
Merci !

On écrit : existe-t-il

D'autre part ton plan laisse à désirer.

Tes deux premières parties sont assez cohérentes (même si la deuxième est légèrement "niaise"). Mais en ce qui concerne la synthèse, ta troisième partie, c'est beaucoup trop général, tu dois aller au bout des choses et pas simplement conclure "On ne peut pas tout acheter"..

Tu peux montrer que certaines choses sont tellement "inestimables" qu'elles sont invendables, et que donc, on ne peut pas les acheter (cf. organes, qui relèvent principalement du don, qui s'appuie sur le consentement du donneur ou de sa famille).

Mais tu as analysé les termes de ton sujet au moins ?
Parce que là ton plan est beaucoup trop simpliste et maladroit, en plus de faire une conclusion dans ton III (à la limite tu peux faire une synthèse) le reste de ton plan est en apparence beaucoup trop plat et descriptif

Ayaaaa ce plan digne de ce2

Ok je comprends,
auriez-vous des idées pour un plan plus élaboré ?

Le 23 février 2017 à 15:23:56 Mamykin a écrit :
Ayaaaa ce plan digne de ce2

Dans l'achat il y a une notion de valeur, c'est la première chose à décrire :

I] La valeur des choses

Une fois discuté de ce qu'on appelle une valeur, des natures différentes des valeurs et de savoir si tout a une valeur, il reste à régler la question de : peut-on acheter tout ce qui possède au moins une valeur, ou de manière détournée : tout ce qui possède une valeur a-t-il un prix?

II] Valeur et prix

C'est surtout ici qu'on essaie de répondre à la question, on peut par définition acheter tout ce qui a un prix mais il reste à savoir ce qu'on appelle un prix et si on peut en donner à n'importe quoi. Là il faudra philosopher mais aussi donner de nombreux exemples, et des exemples de tout et n'importe quoi qui s'achète (des organes jusqu'aux idées) on en a à rallonge. Ca ne doit pas forcément mener à une réponse positive à la question, mais plutôt à une réponse du type "ça dépend de la sémantique", autrement dit, la réponse à la question dépend surtout de ce qu'on appelle "acheter" (et donc de ce qu'on appelle un "prix" mais aussi de ce qui sert de "monnaie", le temps c'est de l'argent, dit-on ...) et il faut mettre en évidence le fait qu'il n'y a pas de définition vraiment absolue. Tout ce débat doit faire l'objet de la troisième partie.

Il y a certainement mieux que ça, mais je pense que c'est toujours mieux que "oui, non, peut être".

A merci beaucoup, tu m'aides énormément

Tu mets cette citation tu as 20 "On ne peut acheter des sentiments"(John-Qi 2017)

Je l'ai fais en 2 heures. J'ai 20 de moyenne en philo. Voilà la rédaction complète l'ami.

[Introduction]
[Pourquoi cette question ?]
Nos sociétés, à la différence des sociétés traditionnelles ou archaïques, sont depuis longtemps des sociétés marchandes, dans lesquelles toutes sortes de biens et de services sont susceptibles d’être échangés contre de l’argent. Mais, à l’heure où le libéralisme économique triomphe sans partage, des secteurs d’activité qui étaient autrefois préservés, par exemple l’éducation, se trouvent à leur tour dégradés en faisant l’objet d’un commerce. À l’heure où l’État est sommé par des pouvoirs supra-nationaux sans légitimité de se désengager de la totalité des services publics, demeure-t-il encore quoi que ce soit qui puisse échapper à cette méprisable logique du bénéfice commercial immédiat et aux dégâts sociaux qu’engendre l’esprit de lucre actuellement dominant ?
[Position du problème]
Se conçoit-il encore des valeurs qui échapperaient à toute réduction marchande, ou bien la mercantilisation de toute réalité constitue-t-elle une tendance sociale à laquelle rien ne pourrait échapper ?
[Annonce du plan]
Que peut-on communément à l’heure actuelle acheter et vendre ?
Ne trouve-t-on pas encore ce qui ne devrait pas s’acheter mais qui s’achète quand même ?
Que serait ce qui échapperait peut-être encore à la réduction marchande de toute valeur ?
[1ère partie]
Ce qui à l’heure actuelle s’achète et se vend communément :
1) Tous les biens et services susceptibles de devenir des marchandises, en relation avec les besoins humains à satisfaire, lesquels deviennent d’autant plus nombreux et divers que les sociétés se complexifient. La forme des sociétés actuelles fait elle-même apparaître de nouveaux besoins : par exemple, avec la disparition progressive des anciennes formes de solidarité, le besoin de fréquenter des sites de rencontre, exploité par des marchands, ou, avec la médiatisation des actes de violence, le besoin de sécurité privée.
2) Ce que les économistes définissent comme des facteurs de production – la nature, le travail, le capital – mais aussi tout ce qui a rapport avec des activités par essence improductives, par exemple des commerces, des clientèles, des agences, des assurances, des crédits, etc.
3) Tous les titres de propriété, qu’elle soit foncière, immobilière ou mobilière, matérielle, ou, de plus en plus, immatérielle : des rentes, des marques, des noms, des images, des brevets, tous les produits de l’industrie du divertissement, et jusqu’aux créances des particuliers ou la dette des États.
[Conclusion partielle]
Les lois du commerce sont devenues avec le progrès des sociétés incontournables.
[2ème partie]
Ce qui ne devrait pas s’acheter mais qui s’achète quand même :
1) Par l’argent, puissance de corruption et d’abaissement, de dégradation et d’inversion de toutes les valeurs, même celles en apparence les plus respectables : la vertu des femmes, l’honnêteté, la fidélité, la sincérité, le courage, l’intelligence, la réputation, etc. – cf. Karl Marx, Manuscrits de 1844, Troisième manuscrit : « Pouvoir de l’argent dans la société bourgeoise » –.
2) Les personnes : par exemple l’argent permet de faciliter les actes d’adoption d’enfants dans les pays où les autorités locales et gouvernementales se laissent aisément corrompre par cette fausse valeur. L’esclavage est encore aujourd’hui une réalité dans certaines cultures, quand bien même il aurait été officiellement aboli – « est-ce que je n’agis pas conformément à l’économie lorsque je vends mon ami aux Marocains ? » (Karl Marx, Manuscrits de 1844, ibid.).
3) Le règne de l’argent fait triompher dans nos sociétés ce que Marx dénonce comme le fétichisme de la marchandise. On n’achète peut-être pas la beauté en soi, mais tous les objets dans lesquels elle est susceptible de s’incarner, comme on peut acheter, à défaut de la féminité, le corps ou les charmes d’une femme. On n’achète pas la culture, mais des symboles culturels sous forme de toutes sortes de biens et de services. On n’achète pas le travailleur lui-même, mais sa force de travail. Au final, tout semble devenu réductible, en vertu de la domination des lois du commerce, à de simples moyens.
[Conclusion partielle]
L’argent possède un incontestable pouvoir. Jusqu’où celui-ci pourrait-il aller ?
[3ème partie]
Ce qui échapperait peut-être encore à la réduction marchande de toute valeur :
1) Des valeurs consacrées par le passé, leur antiquité, par l’ancienneté ou par l’histoire – Cf. Georg Simmel, L’Argent – : par exemple, un millardaire chinois ou qatari pourra toujours se faire construire à grands frais une copie à l’identique du petit Trianon, mais non acheter l’original dans le parc du château de Versailles, ou bien, si toujours davantage de nouveaux riches issus des pays émergents, dans le souci de se donner un verni culturel à bon compte, achètent des œuvres d’art à prix d’or, personne ne peut s’offrir encore la Joconde de Léonard de Vinci, puisqu’elle n’est pas à vendre.
2) La véritable noblesse, ou la grandeur d’âme, celle des hommes et des femmes issus des peuples de haute culture, celle qui fait refuser obstinément de se laisser corrompre par l’argent, lui préférant une honnête pauvreté, ou qui fait préférer la mort à l’abaissement et au déshonneur.
3) La vie. Encore conviendrait-il de distinguer ici ce qui importe de l’être : beaucoup d’argent permet de faire face aux besoins nouveaux qu’entraînent les nouvelles formes de dépendance, qui sont la conséquence de l’allongement de l’espérance de vie dans nos sociétés – Cf. 1ère partie, 1) ci-dessus –, d’être mieux soigné, de se prémunir des effets du vieillissement, de l’infécondité [1], de remplacer facilement ses organes [2], d’aller jusqu’à recourir au clonage non thérapeutique pour soi-même ou des personnes chères [3], d’acheter la vie d’un autre être humain, mais non pas de faire accéder à l’immortalité réelle par exemple.
[Conclusion partielle]
Tout n’est pas monnayable, mais peut-être en voie de le devenir. Ce sont le patrimoine national que les gouvernants en viennent aujourd’hui à brader, ou les peuples de haute culture qui disparaissent actuellement, à l’avantage de ces masses largement métissées qui dessinent le nouveau visage du monde.
[Conclusion]
[Résumé de la démarche suivie]
Dans une première partie, nous avons montré le caractère incontournable de la logique purement commerciale dans nos sociétés. Dans une deuxième partie, nous avons dénoncé le rôle à cet égard de cette fausse valeur qu’est l’argent. Dans une troisième partie enfin, nous avons signalé ce qui résistait encore à la mercantilisation générale de toute réalité.Tout ne peut donc s'acheter et se vendre

T'es fort JQ http://philosophemes.free.fr/?p=1038

Sinon l'auteur je te conseille le plan suivant :

I/ Quels sont les choses que l'on peut acheter ?
-Prostitution
-Pornographie
-Striptease
II/ Existe t'il des choses que l'on ne peut acheter ?
-Prostitution
-Pornographie
-Striptease
III/ Conclusion Non on ne peut pas tout acheter
-Prostitution
-Pornographie
-Striptease

Sinon en apprenant tous les sujets comme ça par coeur, il y a un moyen d'avoir 19 au bac

Ok merci à tous, je pense que j'ai les clés en mains à moi de faire de mon mieux

[21:16:53] <Papalia-59>
Sinon l'auteur je te conseille le plan suivant :

I/ Quels sont les choses que l'on peut acheter ?
-Prostitution
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II/ Existe t'il des choses que l'on ne peut acheter ?
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III/ Conclusion Non on ne peut pas tout acheter
-Prostitution
-Pornographie
-Striptease

Tu ne ferais pas un TPE en ce moment par hasard ?