D'habitude je suis très critique envers ceux qui prétendent avoir découvert un code secret mais là je suis totalement convaincu. C'est passionnant et le coup de dés devient d'un coup beaucoup plus clair.
https://youtu.be/yKwqoW9PxVA
Regardez ça à l'occasion.
Genre je vais regarder une vidéo d'1h30 pour ça
J'arrive toujours pas a comprendre la moitié des textes de rimbaud perso, il me soule
Shihop, tiens le résumé Wikipedia, même si ça vaut vraiment le coup de regarder la vidéo.
Le nombre et la sirène, est une proposition de décryptage du poème Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, de Stéphane Mallarmé. Meillassoux critique les lectures contemporaines de ce poème qui refusent d'y voir un cryptage pour se concentrer sur une analyse auto-référentielle du texte[2]. En maintenant l'idée d'un cryptage contre ces lectures esthétisantes, Meillassoux veut rendre justice au projet de Mallarmé : non pas seulement écrire un beau poème, mais fonder une nouvelle religion par le biais d'une poésie capable de faire accéder à une intuition de l'absolu. Le dispositif complexe de cryptage qu'il décrit dans son livre est justement censé permettre cet accès. La continuité entre les deux premiers ouvrages publiés de Meillassoux pose quelques problèmes d'interprétation[3]. Certains commentateurs y discernent en effet un "tournant corrélationiste" (cf. "Que le dieu soit là" de Anthony Feneuil), mais il semblerait plutôt qu'on ait affaire avec cet ouvrage à l'une des manières de penser qui définit son style[réf. nécessaire], son toucher propre; c'est-à-dire d'inventer ce que l'on pourrait appeler des pièces de philosophie, et au sein desquelles certaines scènes représentent un dialogue spéculatif entre plusieurs intervenants (selon une réinvention de la disputatio philosophique ou du dialogue dit "platonicien") ayant pour objectif de convaincre le lecteur.
Selon une forme alternative à l'argumentation thétique universitaire ou à l’organisation classique des idées au sein d'un texte philosophique, les scènes exposent dans un mode plus didactique ou distancié, par les différents ressorts de la théâtralité et de ses effets sur le public, les thèses du philosophe, or, surtout, afin d'en démontrer la justesse et le sens: une juste réponse à tel ou tel problème et qui est supérieure aux positions adverses[réf. nécessaire]. Ces scènes de philosophie sont donc jouées par plusieurs personnages qui, chacun singulièrement et à tour de rôle, les uns par-delà les autres, défendent une position bien délimitée au regard d'un problème identifié (voyez par exemple dans Après la finitude - p. 75-81 -, cette scène utile à Quentin Meillassoux pour justifier une thèse ontologique primordiale et qui se déroule au sujet de l'"avenir post-mortem" entre les cinq personnages que sont le "dogmatique chrétien", le "dogmatique athée", le "corrélationiste", l'"idéaliste subjectif" et, enfin, le "philosophe spéculatif").
Ainsi, Le nombre et la sirène serait dans le même genre le déploiement d'une doctrine adverse, ou du moins opposée à celle de Quentin Meillassoux, précisément au sujet de différents problèmes comme ceux, par exemple, du hasard et de la contingence, de l'infini potentiel et de l'infini actuel (ou transfini, infinis multiples), ou encore, parmi d'autres, du Dieu poétique (après "la mort de Dieu") et du Dieu spéculatif (Dieu virtuel ou inexistant). Dès lors, l'ouvrage ne développerait pas les thèses meillassiennes mais une tierce doctrine, agissant comme un véritable hapax dans son œuvre en construction - et c'est justement ce que le philosophe semble affirmer, en compagnie d'Alain Badiou, dans une conférence à propos de Mallarmé et de son interprétation au Théâtre Toursky de Marseille le 8 octobre 2014: "il m'est arrivé une expérience sur Mallarmé (...) quelque chose qui a déstabilisé mes propres conceptions philosophiques de telle sorte que je n'ai jamais réussi à insérer ce que je découvrais de Mallarmé dans mes propres considérations philosophiques (...) à certains égards, c'est opposé à ce que je pense (...) il y a quelque chose chez Mallarmé de tellement bizarre, de tellement étrange, qu'il résiste à l'insertion dans mes propres catégories philosophiques".
Je vois