Putain la fin elle est déprimante un peu quand meme
Tout ça pour ça
"Donnez moi de la terre à contrer !"
Elle est prévisible surtout.
Le 29 avril 2016 à 07:05:58 LucienAdeline a écrit :
"Donnez moi de la terre à contrer !"
Dommage pour Pietro, l'auteur l'abandonne complètement dans la seconde partie du bouquin.
J'ai trouvé la fin nulle. L'auteur développe beaucoup de pistes et donne finalement peu de réponses (dans mes souvenirs). Dommage parce qu'il y a des bonnes idées, j'ai cru un moment que Damasio allait développer une vraie cosmologie cohérente, certains passages ressemblent énormément à du Héraclite et à d'autres auteurs présocratiques.
Mais le bordel que ça devient sur la fin m'a dégoûté
Et j'y ai pas cru à la toute fin quand on te sort le dénouement ultra-simpliste alors qu'on t'a baratiné sur des centaines de pages avec des explications tirées par les cheveux
Le 29 avril 2016 à 08:46:31 Eldwist a écrit :
Dommage pour Pietro, l'auteur l'abandonne complètement dans la seconde partie du bouquin.
Grave la mort la plus bidon, c'est tellement "tant pis je meurs "
Il ne supportait pas de voir les autres disparaître. Son âme est composée de tous les membres de la Horde, c'est sa raison de vivre.
A la disparition de la Horde, il ne veut plus vivre, il choisit donc de suivre Golgoth une dernière fois, pour mourir avec la noblesse qui le caractérise.
Elle est prévisible surtout.
Certes, mais le livre n'en reste pas moins excellent.
Le 30 avril 2016 à 02:10:19 Ajojo90 a écrit :
Il ne supportait pas de voir les autres disparaître. Son âme est composée de tous les membres de la Horde, c'est sa raison de vivre.
A la disparition de la Horde, il ne veut plus vivre, il choisit donc de suivre Golgoth une dernière fois, pour mourir avec la noblesse qui le caractérise.
bah c'est la neuvieùe forme quoi, sa mort a lui
Oui voilà. C'est pour ça que je ne suis pas d'accord avec certains sur le fait que sa mort soit nulle.
Nan mais il aurait pu trouver mieux comme fin quoi. Genre se sacrifier en chemin pour permettre a la Horde de continuer ou un truc du genre, et puis c'est pas seulement sa fin que j'ai trouvé moyenne, c'est juste qu'il passe de personnage principal avec un vrai visage, une vraie personnalité à une plante verte après Alticcio. Et l'auteur lui meme l'a avoué qu'il n'a pas reussi a mener la quete de noblesse de Pietro jusqu'au bout et qu'il l'a laissé en plan.
Vu comme cela, c'est pas faux, j'ai même envie dire que c'est souvent un des défauts des romans polyphoniques. D'autant plus que Damasio avait une énorme ambition pour ce livre.