Salut à tous
Histoire de relancer un peu les activités du forum, je me suis dit que ce serait sympa de claquer un topic sur l'idée qu'on avait eue pour poursuivre les lectures communes cet été, à savoir entreprendre ensemble la lecture de La Vénus d'Ille de Mérimée.
On va la jouer scolaire, un peu de recontextualisation fait jamais de mal. La Vénus d'Ille est une nouvelle parue en 1837, écrite par Prosper Mérimée, un auteur de théâtre et de nouvelles, contemporain et critique des grands romantiques, proche de Stendhal, qui aura consacré la majeure partie de sa vie à la défense du patrimoine artistique français en tant qu'inspecteur général des monuments historiques. Elle met en scène l'étrange attrait que suscite chez les habitants d'Ille, une petite ville du Languedoc, la découverte d'une statue de Vénus romaine, belle et dédaigneuse, et des évènements mystérieux et tragiques qui entourent la nuit de noce du fils de la maison.
Pourquoi il faut lire la Vénus de Mérimée ? Pour sentir la passion pour le patrimoine d'un authentique curieux de la culture française, que ce soit son architecture ou ses parlers. Pour découvrir une des histoires les plus fondatrices de l'esthétique fantastique à la française. Pour un projet littéraire délicieusement paradoxal, qui multiplie les arguments rationalistes en faveur d'une conclusion surnaturelle. Pour le portrait typique du XIXe de la femme et du registre sublime. Parce que c'est beau, tout simplement.
En espérant que le texte vous plaise, à vos binocles.
PS : Si vous avez envie d'acquérir le bouquin, une fois n'est pas coutume je vous conseillerais l'édition GF, le dossier est pas mal et elle compile en plus la géniale Lokis que je vous recommande
J'en suis !... mais je n'ai pas besoin de lunettes... Est-ce grave ?
Il en existe avec des verres neutres pour ceux qui veulent avoir la classe naturelle inhérente aux lunetteux sans avoir la chance de partager leur souci de santé, tu peux toujours t'orienter dans cette direction.
Les lunettes me font une sale tête !... je resterai dans mon charisme sans artifice, merci quand même !
J'en suis si j'arrive à trouver le temps de me procurer le bouquin.
Par contre ne pas avoir de lunettes en 2015
Bien la fausse lectrice
Avoir des yeux de merde parce que l'on a passé son enfance à lire loin du soleil
J'en suis également
Merci d'avoir créer le topic et pour la présentation, ça donne vraiment envie de m'y mettre !
J'en suis également, le temps de me procurer l'ouvrage
Merci pour cette présentation
Je vais le chercher tout a l'heure a la librairie !
Par contre je pourrais le commencer que le week end prochain car la je commence le tome 5 des rois maudits que j'ai emprunté a ma médiathèque
J'en suis aussi, si vous le voulez bien.
C'est libre, y a pas de problème
Déjà lu !
Enfin une relecture ne fait jamais de mal.
J'en suis
Lecture terminée pour ma part : j'ai hâte de lire vos points de vue
Dans tous les cas, je trouve que ce format est parfaitement adapté à une lecture commune, à savoir une nouvelle, facilement trouvable, accessible, et qui ouvre sur une discussion qui sera, je l'espère, fertile.
(Marie-Sybille : je n'ai encore trouvé aucune librairie qui ne possède "Platon était malade" )
Le 28 juillet 2015 à 01:17:36 Aikez a écrit :
(Marie-Sybille : je n'ai encore trouvé aucune librairie qui ne possède "Platon était malade" )
Négation, ça veut dire qu'elles l'avait toutes ?
C'est un "ne" explétif, comme dans "Il est plus intelligent qu'il n'en a l'air" ou "Je crains qu'il ne soit perdu"
Le 28 juillet 2015 à 19:56:31 Aikez a écrit :
C'est un "ne" explétif, comme dans "Il est plus intelligent qu'il n'en a l'air" ou "Je crains qu'il ne soit perdu"
Ça me semblait bizarre qu'on puisse utiliser l'explétif quand on le voulait, alors j'ai vérifié... Et comme je sais que tu es adepte des torsions d'orthographe et de grammaire (moi je suis pas fan en vrai) je vais te balancer le fruit de mes recherches :
Dans "il est plus intelligent qu'il n'en a l'air", ça marche parce que la subordonnée a valeur de comparaison.
Dans "je crains qu'il ne soit perdu", ça marche parce que la principale exprime la crainte.
Le troisième cas, c'est quand la subordonnée est introduite par "avant que", "après que" ou "sans que".
dans "je n'ai encore trouvé aucune librairie qui ne possède "Platon était malade", il semblerait que l'explétif ne soit pas possible.
Saleté de langue française.
J'avais hésité à le mettre... Ça me semblait bizarre sans, mais j'ai certainement eu tort, merci.
Toujours est-il que je n'ai pas trouvé ce fichu livre.
Je viens de terminer cette nouvelle que j'ai quasiment lu d'une traite, j'ai été agréablement surpris, par le style et par le récit lui-même.
Merci de m'avoir fait découvrir cet auteur!
J'ai bien hâte d'en discuter
Je suis également prêt à en parler quand vous voudrez ! Petite nouvelle fort appréciable