CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • French Days
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • French Days
  • RetourHigh-Tech
    • French Days
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : Un recueil de poésie,

DébutPage précedente
1234567891011
Page suivanteFin
Anticoncept Anticoncept
MP
Niveau 7
02 juillet 2015 à 22:44:27

L'espagnol cette langue d'Untermenschen :malade:

Message édité le 02 juillet 2015 à 22:44:39 par Anticoncept
Pseudo supprimé
Niveau 9
02 juillet 2015 à 22:54:29

Le 02 juillet 2015 à 22:44:27 Anticoncept a écrit :
L'espagnol cette langue d'Untermenschen :malade:

Übermensch.

L'Espagnol...
La plus belle langue du monde, après le français.

Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.

"Caminante no hay camino", Proverbios y cantares, Antonio Machado

Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
02 juillet 2015 à 23:11:12

Marie-Sybille :d) Tu lis de la littérature/poésie espagnole souvent ?

[Yangus] [Yangus]
MP
Niveau 16
02 juillet 2015 à 23:17:24

Le 23 juin 2015 à 11:46:27 [Larry-Golade] a écrit :

Les fenêtres, Stéphane Mallarmé

Waouh qu'est ce qu'il est puissant ce poème ! Je te remercies de l'avoir partagé, c'est juste génial. Dans le même style j'adore L'évadé de Boris Vian :

Il a dévalé la colline
Ses pas faisaient rouler les pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie

Il respirait l’odeur des arbres
Avec son corps comme une forge
La lumière l’accompagnait
Et lui faisait danser son ombre

Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil

Les canons d’acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l’eau

Il y a plongé son visage
Il riait de joie il a bu
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Il s’est relevé pour sauter

Pourvu qu’ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive
Le sang et l’eau se sont mêlés

Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil

Le temps d’atteindre l’autre rive
Le temps de rire aux assassins
Le temps de courir vers la femme

Il avait eu le temps de vivre.

Pseudo supprimé
Niveau 9
03 juillet 2015 à 13:54:32

Le 02 juillet 2015 à 23:11:12 Tom-XIV a écrit :
Marie-Sybille :d) Tu lis de la littérature/poésie espagnole souvent ?

Beaucoup moins que de la littérature française.
Je n'ai que trop peu de bouquins en espagnol !... cela dit, j'adore picorer des petits morceaux de poésies sur Internet. :oui:

fatalpicard3 fatalpicard3
MP
Niveau 8
03 juillet 2015 à 14:51:56

J'aime beaucoup Gaspard de la nuit, la poésie en prose de Bertrand. Très différente de celle de Baudelaire, tant dans la forme que dans le fond. C'est bien de la prose, mais elle garde souvent une structure par strophes d'égales longueurs : la musicalité du texte reste plus proche de celle des poèmes classiques que de celle du Spleen de Paris.
Surtout c'est l'évocation, à la fois grotesque et élevée, de la France du Moyen-Age qui m'a touchée, aussi éloignée des stéréotypes hérités de la Renaissance que des fantasmes romantiques. Ce n'est pourtant pas non plus une représentation fidèle du passé, c'est un voyage onirique et poétique à rebours des siècles.

Quelques morceaux :

"Scarbo" :
« Que tu meures absous ou damné, marmottait Scarbo cette nuit à mon oreille,
tu auras pour linceul une toile d'araignée, et j'ensevelirai l'araignée avec toi !
- Oh ! que du moins j'aie pour linceul, lui répondais-je, les yeux rouges d'avoir
tant pleuré, - une feuille du tremble dans laquelle me bercera l'haleine du lac.
- Non ! - ricanait le nain railleur, - tu serais la pâture de l'escarbot qui chasse, le
soir, aux moucherons aveuglés par le soleil couchant !
- Aimes-tu donc mieux, lui répliquai-je, larmoyant toujours, - aimes-tu donc
mieux que je sois sucé d'une tarentule à trompe d'éléphant ?
- Eh bien, - ajouta-t-il, - console-toi, tu auras pour linceul les bandelettes
tachetées d'or d'une peau de serpent, dont je t'emmailloterai comme une momie.
« Et de la crypte ténébreuse de St-Bénigne, où je te coucherai debout contre la
muraille, tu entendras à loisir les petits enfants pleurer dans les limbes. »

"La poterne du Louvre" :

Cette petite lumière avait traversé la Seine gelée, sous la tour de Nesle, et
maintenant elle n'était plus éloignée que d'une centaine de pas, dansant parmi le
brouillard, ô prodige infernal ! avec un grésillement semblable à un rire moqueur.
« Qui est-ce là ? » cria le suisse de garde au guichet de la poterne du Louvre.
La petite lumière se hâtait d'approcher et ne se hâtait pas de répondre. Mais
bientôt apparut une figure de nabot habillée d'une tunique à paillettes d'or et coiffée
d'un bonnet à grelot d'argent, dont la main balançait un rouge lumignon dans les
losanges vitrées d'une lanterne.
« Qui est-ce là ? » répéta le suisse d'une voix tremblante, son arquebuse
couchée en joue.
Le nain moucha la bougie de sa lanterne, et l'arquebusier distingua des traits
ridés et amaigris, des yeux brillants de malice et une barbe blanche de givre.
« Ohé ! ohé ! l'ami, gardez-vous bien de bouter le feu à votre escopette. Là, là !
sang de Dieu ! Vous ne respirez que morts et carnage ! s'écria le nain d'une voix non
moins émue que celle du montagnard.
- L'ami vous-même ! Ouf ! Mais qui donc êtes-vous ? » demanda le suisse un
peu rassuré. Et il replaçait à son chapeau de fer la mèche de son arquebuse.
- « Mon père est le roi Nacbuc et ma mère la reine Nacbuca. Ioup ! ioup ! iou !»
répondit le nain, tirant la langue d'un empan et pirouettant deux tours sur un pied.
Cette fois le soudard claqua des dents. Heureusement il se ressouvint qu'il
avait un chapelet pendu à son ceinturon de buffle.
- « Si votre père est le roi Nacbuc, pater noster, et votre mère la reine Nacbuca,
qui es in caelis, vous êtes donc le diable, sanctificetur nomen tuum ? balbutia-t-il à demi
mort de frayeur.
- Eh non ! dit le porte-falot, je suis le nain de Monseigneur le roi qui arrive
cette nuit de Compiègne, et qui me dépêche devant pour faire ouvrir la poterne du
Louvre. Le mot de passe est: dame Anne de Bretagne et Saint-Aubin du Cormier. »

"Octobre" :

Les petits Savoyards sont de retour, et déjà leur cri interroge l'écho sonore du
quartier; comme les hirondelles précèdent le printemps, il précèdent l'hiver.
Octobre, le courrier de l'hiver, heurte à la porte de nos demeures. Une pluie
intermittente inonde la vitre offusquée, et le vent jonche des feuilles mortes du
platane le perron solitaire.
Voici venir ces veillées de famille, si délicieuses quand tout au dehors est neige,
verglas et brouillards, et que les jacinthes fleurissent sur la cheminée à la tiède
atmosphère du salon.
Voici venir la Saint-Martin et ses brandons, Noël et ses bougies, le jour de l'an
et ses joujoux, les Rois et leur fête, le Carnaval et sa marotte.
Et Pâques enfin, Pâques aux hymnes matinales et joyeuses, Pâques dont les
jeunes filles reçoivent la blanche hostie et les oeufs rouges !
Alors un peu de cendre aura effacé de nos fronts l'ennui de six mois d'hiver, et
les petits Savoyards salueront du haut la colline et le hameau natal.

J'aurais du mal à citer tous les poètes qui ont ma faveur ; néanmoins, je me dois de citer ici un poème en particulier, qui m'a énormément marqué par sa simplicité apparente et sa véritable complexité :

"El Desdichado" :

Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ;
Modulant tout à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Gérard de Nerval, Les Chimères

Message édité le 03 juillet 2015 à 14:53:59 par fatalpicard3
Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
03 juillet 2015 à 15:35:51

Ne répondez pas au troll. :oui:

fatalpicard3 fatalpicard3
MP
Niveau 8
03 juillet 2015 à 15:59:47

Désolé, ça risque de pourrir ton sujet en effet. Pas pu résister à la tentation ^^

Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
03 juillet 2015 à 17:20:12

Le 03 juillet 2015 à 15:59:47 fatalpicard3 a écrit :
Désolé, ça risque de pourrir ton sujet en effet. Pas pu résister à la tentation ^^

Ça à la rigueur, c'est pas grave, c'est juste que ça ne mène à rien avec lui. :oui:

fatalpicard3 fatalpicard3
MP
Niveau 8
03 juillet 2015 à 18:18:09

Oh rassure-toi je sais, je commence à cerner le personnage. On peut au moins le féliciter pour sa rapidité, il a saisi mon post avant que je le supprime, pas mal pour quelqu'un qui ne passe que "toutes les deux semaines" :D

Krazmer Krazmer
MP
Niveau 10
03 juillet 2015 à 20:00:31

Larry, comment s'est terminée ton année d'hypokhâgne ? Que penses-tu de ton programme pour le concours ?

En littérature, j'avais travaillé l'axe 2 pendant deux ans (l'oeuvre, ses propriétés, sa valeur) ; en philosophie, également deux années sur la politique et le droit.
De Michaux, dans À distance :

Rencontre dans la forêt

D'abord il l'épie à travers les branches.
De loin, il la humine, en saligorons, en nalais.
Elle : une blonde rêveuse un peu vatte.

Ça le soursouille, ça le salave,
Ça le prend partout, en bas, en haute, en han, en hahan.
Il pâtemine. Il n'en peut plus.

Donc, il s'approche en subcul,
L'arrape et, par violence et par terreur la renverse
sur les feuilles sales et froides de la forêt silencieuse.

Il la déjupe ; puis à l'aise il la troulache,
la ziliche, la bourbouse et l'arronvesse,
(lui gridote sa trilite, la dilèche).
Ivre d'immonde, fou de son corps doux,
il l'envanule et la majalecte.
Ahanant éperdu à gouille et à gnouille
- gonilles et vogonilles -
il ranoule et l'embonchonne,
l'assalive, la bouzète, l'embrumanne et la goliphatte.
Enfin ! triomphant, il l'engangre !
Immense cuve d'un instant !
Forêt, femme, ciel animal des grands fonds !
Il bourbiote béatement.
Elle se redresse hagarde. Sale rêve et pis qu'un rêve !
« Mais plus de peur, voyons, il est parti maintenant le vagabond...
et léger comme une plume, Madame. »

Le_Pere_Vers Le_Pere_Vers
MP
Niveau 3
05 juillet 2015 à 12:26:31

Je lis beaucoup de poésie, et j'essaye au maximum de découvrir des auteurs que je ne connais pas forcément. A titre personnel, mes poètes préférés sont Apollinaire et Prévert, mais j'aime aussi des auteurs comme Baudelaire, Rimbaud, Mallarmé, Aragon, Bertrand, ou Queneau. Et j'essaye au maximum de m’ouvrir à la poésie étrangère, avec des écrivains comme Pessoa, Chatterton, Poe, ou encore Hikmet.
Un extrait de "Zone", poème tiré d'''Alcools'', d'Apollinaire :

Tu es debout devant le zinc d'un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux

Tu es la nuit dans un grand restaurant

Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant

Elle est la fille d'un sergent de ville de Jersey

Ses mains que je n'avais pas vues sont dures et gercées

J'ai une pitié immense pour les coutures de son ventre

J'humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche

Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues

La nuit s'éloigne ainsi qu'une belle Métive
C'est Ferdine la fausse ou Léa l'attentive

Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie

Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d'Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d'une autre forme et d'une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances

Adieu Adieu

Soleil cou coupé

"Paris at night", tiré des Paroles de Prévert :

Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela
en te serrant dans mes bras.

"Magnificat", poème d'Alvaro de Campos, l'un des hétéronymes de Fernando Pessoa

Quand est-ce que passera cette nuit intérieure, l’univers,
Quand est-ce que moi, mon âme, j’aurai mon jour ?
Quand est-ce que je m’éveillerai d’être réveillé ?
Je ne sais pas. Le soleil brille, haut,
Impossible à fixer.
Les étoiles clignotent, froides,
Impossible à raconter.
Le cœur bat, étranger,
Impossible à écouter.
Quand est-ce que passera ce drame sans théâtre,
Ou bien ce théâtre sans drame,
Quand rentrerai-je chez moi ?
Où ? Comment ? Quand ?
Chat qui me fixes avec les yeux mêmes de la vie, Qui contiens-tu là tout au fond ?
C’est lui ! C’est lui !
Lui, comme Josué, commandera au soleil de s’arrêter et je me réveillerai ;
Et alors il fera jour.
Souris dans ton sommeil, mon âme !
Souris, mon âme : il fera jour.

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
05 juillet 2015 à 13:26:10

Je ne connaissais pas Pessoa, merci du partage. Beau poème. :)

Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
05 juillet 2015 à 18:27:10

Très grand poète ce Pessoa. Il est dans mes premières découvertes. :oui:

BonneAventure BonneAventure
MP
Niveau 10
06 juillet 2015 à 00:43:06

J'ai écris une poésie vous en pensez quoi ? :( j'ai essayé de respecter la versification, ici en pentasyllabe

La soif

J'ai soif de vie.
Partir de chez moi,
tôt, tard, il m'envie.
Un soupçon d'émoi

Au fond de mon coeur,
Quand sur les chemins,
De bonne humeur,
Je serais loin.

Loin de tous ces cons,
Sans exhibition,
Durant la nuit,

Ou la lune luit
De son gris linceul,
Je chanterais, seul.

Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
06 juillet 2015 à 02:12:16

BonneAventure :d) Ça manque de contenu et de vocabulaire. :(
Si tu souhaite poster des poésies que tu as écrites, n'hésite pas.

Très chouette Eyeless. :oui:

Message édité le 06 juillet 2015 à 02:13:03 par Tom-XIV
[Yangus] [Yangus]
MP
Niveau 16
06 juillet 2015 à 22:36:05

Ahah, excellent celle d'Alfred de Musset :noel:

stoechiometrie stoechiometrie
MP
Niveau 10
06 juillet 2015 à 23:10:42

Baignée, de Paul Valéry, mon poème préféré j'imagine.
_____________________

BAIGNÉE

Un fruit de chair se baigne en quelque jeune vasque,
(Azur dans les jardins tremblants), mais hors de l’eau,
Isolant la torsade aux puissances de casque,
Luit le chef d’or que tranche à la nuque un tombeau.

Éclose la beauté par la rose et l’épingle !
Du miroir même issue où trempent ses bijoux,
Bizarres feux brisés dont le bouquet dur cingle
L’oreille abandonnée aux mots nus des flots doux.

Un bras vague inondé dans le néant limpide
Pour une ombre de fleur à cueillir vainement
S’effile, ondule, dort par le délice vide,

Si l’autre, courbé pur sous le beau firmament
Parmi la chevelure immense qu’il humecte,
Capture dans l’or simple un vol ivre d’insecte.

Message édité le 06 juillet 2015 à 23:10:58 par stoechiometrie
Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
07 juillet 2015 à 01:04:42

Le 06 juillet 2015 à 12:16:53 [Larry-Golade] a écrit :
Lettre de Georges Sand adressée à Alfred de Musset.

Cher ami,

Je suis toute émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute desinteressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler, sans artifice, mon âme
toute nue, daignez me faire visite,
nous causerons et en amis franchement
je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde, comme la plus étroite
amitié, en un mot : la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l'abandon ou je
vis est bien long, bien dur et souvent bien
insupportable. Mon chagrin est trop
gros. Accourrez bien vite et venez me le
faire oublier. A vous je veux me sou-
mettre entièrement.

Votre poupée

Ah oui ce fameux poème où, si il est lu toute les deux lignes, il a une toute autre forme. :o))

Tom-XIV Tom-XIV
MP
Niveau 7
07 juillet 2015 à 01:04:56

Ptittxete :d) C'est absolument énorme, je ne connaissais pas du tout ce poème de Rimbaud, âgé de 15 ans. C'est bluffant, je me suis permis de l'enregistrer. :rouge:

DébutPage précedente
Page suivanteFin
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)

Gestion du forum

Modérateurs : Mac-Artist
Contacter les modérateurs - Règles du forum

Sujets à ne pas manquer

  • Aucun sujet à ne pas manquer
La vidéo du moment