Salut

J'envisage d'acheter Outlast 1 et 2 sur mon PC et j'ai quelques questions.

- C'est obligatoire d'acheter sur Steam ? Il n'y a pas de version boite ?
- Outlast 1 et 2 fonctionnent sur Windows 10 ?
- Graphiquement c'est vraiment aussi pauvre qu'on le dit ?

Merci

J'ai joué au 2, graphiquement aucune pauvreté, rien à dire....

Il n'y a vraiment aucun moyen de se défendre dans Outlast ?

Dans le 2 c'est fuir et se cacher.A part des passages scriptés.

Donc que ce soit dans le 1 ou le 2, impossible de tuer un ennemi ?

Oui tu tue personne

Bonjour,
Je lis dans le testé que le studio s est attaqué au christianisme et secte.
S agit il d une critique ouverte de la religion?

Merci d avance

Le 29 mars 2018 à 14:58:06 mace_windoo a écrit :
Bonjour,
Je lis dans le testé que le studio s est attaqué au christianisme et secte.
S agit il d une critique ouverte de la religion?

Merci d avance

Salut !
Tout dépend de ton interprétation de la symbolique du jeu.
Mais en règle général, je dirais qu'il ne s'agit pas d'une critique de la religion elle-même, plutôt de ses dérives (fanatismes, utilisation de la religion comme d'une justification à tous les excès, etc.)

Quoiqu'il en soit, ce n'est pas une critique ouverte ou frontale.

Le problème de outlast 2, c'est belle et bien son contexte. Le 1 fait plus crédible dans son environnement et les situations que rencontre le personnage ainsi qu'une fin nettement plus clair.

La surenchère de gore avec cette montagne de cadavre proche de la population total new-yorkaise, dans un village digne du far west d'une superficie d'un patelin du fin fond de la creuse, fait perdre toute crédibilité au jeu.

La fameuse faucheuse qui aurait nettement plus d’impacts si seulement le jeu n’était pas aussi wtf dans son immersion, le nombre de fourche, pelle, crochet et autres ustensiles pouvant faire office d'arme dans un contexte proche du génocide du Rwanda et de la folie.
Fait dire que dans un souci de logique, lui faire la peau à cette truie anorexique ne devrait pas être un soucis, mais malheureusement non. On ne parlera pas du passage sur la croix. Des galeux d'argile etc...

Les phases de psychose on le mérite d’être simple et efficace mais dans les faits, elles n'apportent clairement rien dans le contexte réel ou se déroule jeu. On a limite l’impression que ces phases ont été implémenté tardivement dans le jeu pour allonger la durée de vie.

Je peut dire que j'ai fait Outlas 2 et que je comprend parfaitement pourquoi cette épisode divise la communauté, ce fut pour ma part une expérience moyenne, pas mauvaise mais moyen sans plus.

Le 31 mars 2018 à 17:50:54 bersherk2 a écrit :
Le problème de outlast 2, c'est belle et bien son contexte. Le 1 fait plus crédible dans son environnement et les situations que rencontre le personnage ainsi qu'une fin nettement plus clair.

Bah pour comprendre Outlast 2 faut déjà avoir joué au premier ainsi qu'au DLC, trouvé et lu la totalité des documents ainsi que les comics. L'histoire d'Outlast 2 paraît bien plus claire par la suite puisque tu as dès lors tous les éléments te permettant de comprendre ce qui t'es montré. De plus la fin dans le "présent" peut symboliser exactement la même mécanique que celle que l'on trouve dans la fin du premier : faire disparaître les témoins. Y compris ceux qui résistent le plus. Le fait que la trame narrative soit bel et bien bouclée pour ce qui est du deuxième opus (pas de DLCs de prévus) empêche quand même une infinité d'explications possibles concernant la fin. Il est très très probable que Blake meurt : et si ce n'est pas de la syphilis, du tétanos, d'un AVC, ainsi que d'un taux de mercure beaucoup trop élevé dans le sang, c'est parce qu'il se fait peut-être souffler par une bombe. Le Soleil qui engloutit la Terre peut tout à fait symboliser la représentation hallucinée du nuage de feu engendré par l'explosion d'une bombe sur le site, alors envoyée par Murkoff. Quand tu connais le lore de la série, la fin n'a rien de nébuleux.

La surenchère de gore avec cette montagne de cadavre proche de la population total new-yorkaise, dans un village digne du far west d'une superficie d'un patelin du fin fond de la creuse, fait perdre toute crédibilité au jeu.

C'est un jeu 18+, il n'est pas question de crédibilité mais bel et bien d'insister sur une ambiance hyper dégueulasse. Y'a aucune surenchère, c'est de la folie, c'est tout. Je sais pas si tu t'en rappelles, mais la totalité des PNJs rencontrés ont TOUS sans exception le cerveau complètement frit à cause des ondes émises par le relais à micro-ondes/la tour radio de Murkoff surplombant le grand lac. C'est cette folie qui, couplée à leur conditionnement cérébral, les pousse à commettre les horreurs vues dans le jeu : têtes de bétail massacrées, membres de familles décimés, sacrifices en masse. Knoth est complètement pété, et c'est lui qui régit tout ce merdier, donc la fosse à bébés calcinés elle est instiguée par son délire (cf. les propos tenus par Ethan après que Blake se soit ouvert la tête durant l'éboulement en "sortant" de l'école), délire ressenti par tous les autres membres de la secte, car ils sont tous assujettis à l'expérience en temps réel de Murkoff. Ensuite garde à l'esprit que des centaines de personnes vivent ou plutôt ont vécu ici selon le point de vue temporel que tu adoptes pour recontextualiser les évènements. Temple Gate se fait victimiser par Murkoff depuis des semaines, autrement dit quand Blake et son épouse débarquent sur les lieux, le bordel est déjà complet. Si tu comptes les trois factions trouvables dans l'environnement, y'a beaucoup de monde. Dans Temple Gate tu as plein de baraques mais la zone de vie ne se limite pas au village, elle s'étend à la forêt des galeux également bien remplie ainsi qu'aux bords du lac dont les rivages jouxtent la tour radio ainsi que l'installation minière, qui eux sont habités par les hérétiques (tout comme la mine) mais aussi par des villageois (on en voit qui fuient à notre arrivée au lac d'ailleurs). Beaucoup de personnes sont mortes, mais il y a toujours des gens, et le monde qui est mort dessert la crasse graphique de l'aspect visuel du titre. De mémoire on doit trouver entre 100 et 120 cadavres dans Outlast 2, des proportions qui n'ont rien de new-yorkaises. Des exils sont toujours en cours et Knoth nous le prouve durant la scène de torture dans l'église après la charrette avec Martha, lorsqu'il dit à Josiah que sa femme Mary a été retrouvée alors qu'elle tentait de fuir parmi les galeux qui étaient expulsés (pour des raisons d'hygiène : MST et autres saloperies chopées sexuellement essentiellement transmises par Knoth lui-même). Le jeu ne modélise pas tout ça pour cause de limitations techniques (ce n'est pas un AAA) mais également pour des raisons de gameplay : un ennemi seul est parfois difficile à gérer dans une zone pour le joueur étant donné que tu peux pas te défendre alors on se voit mal faire face à une armée de cinquante personnes dans la forêt juste pour prouver que les lieux sont bien remplis à la base.

La fameuse faucheuse qui aurait nettement plus d’impacts si seulement le jeu n’était pas aussi wtf dans son immersion, le nombre de fourche, pelle, crochet et autres ustensiles pouvant faire office d'arme dans un contexte proche du génocide du Rwanda et de la folie.
Fait dire que dans un souci de logique, lui faire la peau à cette truie anorexique ne devrait pas être un soucis, mais malheureusement non. On ne parlera pas du passage sur la croix. Des galeux d'argile etc...

C'est un jeu d'horreur qui repose sur la fuite, le message de la part des dévs était clair : pas d'armes donc tu subis et assistes au massacre devant lequel tu finiras par tomber. Le jeu est vendu comme ça. Après s'il y a un problème, il ne vient clairement pas de la représentation de l'univers dépeint et des personnalités qui le composent, mais bel et bien du gameplay mis en place et de ses possibilités.

Il n'y a pas de galeux d'argile dans Outlast 2. Les galeux de la forêt sont atteints de la syphilis ainsi que de la Gonorrhée, donc recouverts de pustules suppurantes. Les hérétiques des mines sont couverts de boue, voient leur tête ornée de branches et leur exposition prolongée au mercure les rend grisâtres.

Les phases de psychose on le mérite d’être simple et efficace mais dans les faits, elles n'apportent clairement rien dans le contexte réel ou se déroule jeu. On a limite l’impression que ces phases ont été implémenté tardivement dans le jeu pour allonger la durée de vie.

Ces phases nous montrent tout un passage de la vie de Blake l'ayant profondément traumatisé et nous permettent de comprendre pourquoi ses répliques semblent parfois tant en décalage avec la réalité lorsqu'il est dans le "présent". Outlast 2 dépeint une quête essentiellement personnelle et confronte les peurs du personnage principal ainsi que ses traumatismes passés (viol et perte d'un être aimé entre autres) à l'environnement du jeu qui sert de vecteur de développement narratif, puisque par synecdoque, l'environnement c'est Murkoff (la tour radio). Bon après je ne sais pas si tu as suivi le développement du jeu, mais les phases dans l'école étaient prévues depuis le début. Les dévs ont concilié deux aventures en une. L'effet dessert donc aussi bien le gameplay que l'aventure puisque le passé de Blake (les flashbacks) chapeaute ce qu'il vit au "présent" lorsque confronté à l'expérience de Murkoff dont il est l'un des malheureux cobayes. Les flashbacks de Blake sont liés à Murkoff, donc au contexte du présent et on le voit en tentant de visionner les enregistrements réalisés dans l'école, l'image est déchirée par les interférences mais on peut quand même voir un "m" déformé pour Murkoff en fait.

Je peut dire que j'ai fait Outlas 2 et que je comprend parfaitement pourquoi cette épisode divise la communauté, ce fut pour ma part une expérience moyenne, pas mauvaise mais moyen sans plus.

Cet épisode divise les fans, mais pas pour les raisons que tu cites. Il divise à cause de son gameplay complètement inadapté au level design ainsi qu'au comportement des ennemis du jeu. T'as aucune interaction (des barils, des souches et des tricycles te bloquent...), aucune possibilité de diversion (un comble dans un jeu d'horreur), mais tu as des ennemis à la stamina illimitée alors que toi tu crèves d'épuisement au bout de vingt secondes... Ce sont donc les choix de game design et donc à fortiori le gameplay général qui créent la discorde, pas l'univers. L'immersion graphique et sonore est totale, et malgré des soucis de gameplay vraiment constatables, le jeu fait vivre une expérience extrêmement intense.

Après on aime le genre ou on ne l'aime pas.