Salutations aventurier, tu es tombé sur une fiction !
Bon, certains me connaissent, d'autres non, donc vous allez me découvrir dans la joie et la bonne humeur ! Je vais essayer d'être brève au niveau des informations.
Alors, comme je l'ai dit, ce récit est une fiction et, même si je vais mettre un point d'honneur à être au plus proche de l'Histoire, je ne suis pas historienne Donc si vous avez une quelconque remarque à me faire à ce niveau, n'hésitez pas. Même si j'aime l'Histoire, je ne suis pas vraiment une experte.
Sinon fiction = quelques éléments fictifs (au delà de certains personnages et du conflit Templiers/Assassins, j'entends bien), comme certains lieux, notamment le village du prologue.
En parlant de prologue, j'ai rédigé celui-ci d'une manière un peu différente des chapitres. Je ne pouvais tout simplement pas écrire le prologue d'un point de vue interne, donc je me suis débrouillée comme j'ai pu
Comme certains me connaissent, ils doivent savoir que je tenais une fic sur le fofo d'ACU, qui a d'ailleurs eu du "succès" si je puis dire. 114 pages, 2770 posts pour... 14 chapitres seulement Pour tout dire, j'ai abandonné ce projet pour plusieurs raisons : d'une, l'époque ne m'intéressait finalement pas tant que ça (RF) et, de deux, je me suis légèrement perdue dans mon truc. Mais, n'ayez crainte, c'est fini les projets à l'improviste. Là, c'est du sérieux, finis les coups d'essai. J'ai mon fil rouge, et déjà, une dizaine de pages remplies de notes.
Enfin dernier point, je ne suis pas contre le blabla en attendant les chapitres etc, mais cela devra être sans prise de tête. Hum, je parle de blabla, mais peut être que personne ne s'intéressera à ma fiction Je préviens, parce que sur mon ancienne fic, cela n'avait pas toujours été le cas
Bref, je me suis beaucoup trop étalée. J'ai fini mon discours, bonne lecture !
_________________________________________________________________________
Prologue
1412, France
Les garçons arrivèrent de bonne heure pour la pendaison.
Il faisait encore sombre quand deux d’entre eux s’étaient faufilés hors de leur taudis, aussi silencieux que possible. Un léger manteau de neige fraîche immaculée recouvrait le village, que les traces de pas des garçons venaient de souiller. Ils arpentèrent les rues jusqu’à arriver à la place du marché, où trônait la potence.
Un corbeau s’était posé sur la poutre de cette dernière. Les deux garçons se mirent à le contempler. Ils vouaient un véritable culte à la violence ; pas un qui n’ait jamais lapidé un chat ou assisté à une mise à mort, ou, sinon, ce n’était rien de plus qu’un sous-fifre, un lâche indigne de les côtoyer. Celui qui avait une cicatrice l’arborait triomphalement, et était encore mieux considéré que le roi en personne.
Et des cicatrices, ces garçons là en avaient. Qu’elles fussent obtenues au cours d’un affrontement avec un chat des plus agressifs ou bien suite à une chute inopinée, ces véritables « trophées de guerre » les ravissaient au plus haut point.
Leurs aînés les dégoûtaient ; ils préféraient l’eau à la terre, la douceur à la violence, l'amour à la haine. En bref, ils n’avaient rien en commun avec eux.
En tout cas, les garçons étaient impatients d’assister à la pendaison du jour. Leur excitation commença à monter crescendo lorsque le village se réveilla petit à petit. D’un côté, les marchands s’activaient, de l’autre, les servantes et les apprentis allumaient les feux, faisaient chauffer l’eau et préparaient la bouillie matinale.
Le corbeau s’envola. Peu à peu, la place se remplit ; paysans, marchands, servantes, petits bourgeois, hommes, femmes et enfants… Tous étaient là et n’attendaient qu’une chose : l’arrivée du condamné. Ce dernier était bien connu dans les alentours. Il s’agissait d’un vil brigand nommé Tancrède, qui n’avait de cesse d’inquiéter les habitants du bourg. Heureusement pour eux, aujourd’hui, il trépassait. Auteur de plusieurs bagarres, d’agressions mais aussi de vols, le bougre avait enfin ce qu’il méritait ; voilà à quoi se résumait l’opinion générale.
La foule n’attendait plus que l’arrivée du condamné. Leur souhait fut exaucé quelques minutes plus tard, quand les lourdes portes en bois du poste de garde s’ouvrirent. Le prévôt allait en tête, montant un beau cheval gris, suivi d’un char à bœufs transportant le prisonnier, pieds et mains ligotés. Des hommes d’armes fermaient la marche.
La veille, ils avaient surpris Tancrède à roder autour de la maison du lainier. Sentant le danger, les gardes l’avaient immobilisé et avaient pénétré à l’intérieur du bâtiment. Le corps sanglant et inanimé du fils du lainier gisait, Richard était mort. Cette nuit-là, Edouard le Lainier s’était absenté, et seule la sœur jumelle de Richard, Aliénor, était présente. Les hommes d’armes conclurent rapidement que le saligaud n’était pas étranger à tout cela ; ils en informèrent le prévôt, qui le condamna à mort.
Après tout, Tancrède avait déjà été gracié trois fois, c’en était trop.
La foule en délire jeta sur le meurtrier tout ce qui lui passa sous la main. Cailloux, neige, œufs, pain dur comme la pierre… Le char à bœufs s’arrêta au pied de l’échafaud. Le bailli du prévôt monta sur ce dernier, le nœud coulant à la main. Tancrède le fixa en tremblant quelques secondes puis se mit à se débattre. Les gamins poussèrent des vivats, heureux de la tournure habituelle que prenait la situation.
Tancrède, qui ne pouvait quasiment pas bouger, tenta quand même de repousser la sentence en secouant la tête de senestre à dextre. Au bout d’un moment, le bailli, un grand gaillard, recula d’un pas et frappa le meurtrier au creux de l’estomac. Ce dernier se plia en deux en poussant un cri de douleur ; le bailli en profita pour lui passer la corde au cou et serrer le nœud. Puis il sauta à terre et tendit la corde, en fixant l’autre extrémité à un crochet à la base de la potence.
Tous attendirent un signe ou un mouvement de Tancrède, mais rien ne se passa. Tout le monde, même Dieu, ne désirait qu’une chose : la mort de cet immonde personnage aux cheveux de jais et à la barbe négligés. Un gamin cracha sur l’homme, qui ne bougea pas d’un pouce : il se savait fini.
Néanmoins, lorsque le conducteur du chariot lança un regard interrogateur au bailli, Tancrède parla enfin, d’une voix qui se voulait assurée, mais qui était tremblante : « Je ne suis pas un meurtrier, juste un voleur. Puisse Dieu nous pardonner pour toutes nos erreurs. »
Le bailli, agacé par ces paroles, se tourna vers le prévôt, qui lui fit un signe de la tête. Le charretier fit claquer son fouet, et le bœuf avança. Une larme roula sur la joue meurtrie de Tancrède. Puis, il trébucha, le bœuf entraîna le chariot et Tancrède tomba dans le vide. La corde se tendit et le cou du criminel se brisa avec un bruit sec. La foule poussa quelques cris, le village de Roibourg était enfin débarrassé de cet odieux personnage qu’était Tancrède.
Deux hommes étaient plantés tout au fond de la place, silencieux comme la mort.
D’ailleurs, il se murmurait aussi qu’Aliénor avait été violée.
Ah la voici ! Te voilà aussi dans l'aventure
Je lis d'ici quelques minutes
Bravo pour ce prologue
L'écriture, les descriptions, l'avancée du texte... rien à dire. Par contre, on reste sur la faim, le prologue n'évoque qu'une pendaison (à moins que cela soit spécifique à ton récit). J'attends la suite pour en découvrir plus
Eh oui, me voilà repartie à l'aventure
Merci, ça me fait plaisir Et, pour te répondre, ce prologue est assez important pour la suite, même si, à première vue, on ne dirait pas
Le premier chapitre devrait arriver ce soir ou demain
Ça marche Jade
Tharrick, seul mais fidèle au poste
Intéressant tout ça, et plutôt bien écrit.
J'ajoute à mes favoris, hâte de lire la suite.
Le 15 mai 2015 à 15:08:00 Jadas a écrit :
Tharrick, seul mais fidèle au poste
Comme toujours
Que du bon, il est très intéressant ce prologue, j'attends la suite
Je te félicite, ces dialogues, y a peu de fautes, ces personnages.
Par contre, quand que ça évoquera le contexte ou l'esprit A/T ?
Encore merci
J'ai voulu faire une approche un peu différente, en n'incluant pas le conflit tout de suite, mais ça ne devrait pas tarder a arriver
Bravo, que du bon boulot et j'adore tes dialogues, certains me font vraiment rire comme celui:
''Gautier se tenait devant lui tandis que Ralph, derrière lui, tenait la fille.
« Nous t’avons aussi ramené un joli minois, Cruel.
- Je vois, je vois… Vous ne l’avez pas touchée, j’espère ?
- Bien sûr que non, elle est pure, affirma Ralph.
- Tout ce que j’aime. Bien, laissez-la moi, et allez vous occuper des chevaux. Du vent. »''
Mon dieu
Merci, ça me fait plaisir de savoir que tu aimes en tout cas
Et, pour les dialogues, c'est ma petite touche à moi
Salut! ^^
C est plutot pas bien pour un début....J'espere que tu la finira celle la! ^^
"C'est plutôt pas bien ?"
Oui t'inquiète pas
Plutot bien* ^^ bah y a de quoi s inquieter si on se rappel du passé XD
Oui mais là ça va aller
Sa va pour le moment tu veux dire XD
Prochain chapitre dimanche