Quand on voit des joueurs tels que Thiem ou Dimitrov, on se dit que ça n'est pas encore lors de cette génération que l'on verra la disparition du revers à une main et surtout, la relève sait y faire avec ce coup (plus Thiem certes)
Néanmoins, selon vous, a-t-il un avenir ? Chez les très jeunes (Coric, Rublev, Zverev), c'est plutot le modèle Djoko que Fed. Forcément car plus solide. Est-ce viable de se lancer dans du une main ?
Le revers à une main a des avantages que le revers à deux mains n'a pas et vice-versa.
Il s'agit surtout du ressenti. J'ai commencé avec le revers à deux mains (forcé à faire le deux mains on va dire ) et poursuivi avec le une main.
Quand tu regardes le une main de Stan, je pense qu'il va perdurer.
Wawrinka est la preuve vivante de la supérioritê du revers a une main. Meme une fusion des revers de Nole, Murray et Nishikori n'arriverait pas au niveau
Sa sera toujours en infériorité face au revers a 2 main mais il va perdurer quand tu vois Federer qui est un modèle pour les jeunes générations
Y'a pas d'inferiorité ou superiorité, c'est une question de ressenti et de strategie generale
Ce qu'on remarque c'est que le revers à une main convient à un joueur offensif alors que celui à 2 mains permet de mieux controler
Le 27 juillet 2015 à 11:51:01 PuceauHorloger a écrit :
Y'a pas d'inferiorité ou superiorité, c'est une question de ressenti et de strategie generaleCe qu'on remarque c'est que le revers à une main convient à un joueur offensif alors que celui à 2 mains permet de mieux controler
Je dirais surtout de tenir le choc contre un coup droit destructeur, Federer en a fait les frais contre Nadal.
Voilà, c'est le gros point faible du revers à une main. Le lift, et sur terre battue. Car sur dur, c'est bien plus contrôlable.
Le revers a une main est faible quand on tire dessus en force et en hauteur. Par contre il est très puissant en bas, plus que le 2 mains.
peut etre qu'un jour un joueur arrivera a maitriser les 2 en meme temps , pour arriver a être le joueur de tennis ultime , l'élu de la prophétie
PC > on parle de Nadal aussi, le coup droit étant son arme la plus massive. Pour Federer son revers ne l'a pas trop mal servi dans sa carrière.
Alors quand on voit Wawrinka gagner RG, je me dis que finalement le deux mains n'est pas aussi monstrueux qu'on le dit.
Le revers à une main ne disparaîtra jamais totalement de toute façon, il y aura toujours quelques résistants qui continueront à le pratiquer. Mais bon, faut pas se leurrer, à part Thiem et éventuellement Dimitrov (si on peut encore le considérer comme un "jeune"), c'est le désert chez les nouveaux venus, génération qui a pourtant été sous l'influence de Fed.
Mais bon, il y a fort à parier que la roue tournera à un moment ou à un autre. Le revers à une main ne redeviendra évidemment jamais aussi dominant qu'il l'a été il y a 30 ans et plus, mais il reviendra sans doute à la mode.
Le 27 juillet 2015 à 19:48:41 Pizzapaille a écrit :
PC > on parle de Nadal aussi, le coup droit étant son arme la plus massive. Pour Federer son revers ne l'a pas trop mal servi dans sa carrière.Alors quand on voit Wawrinka gagner RG, je me dis que finalement le deux mains n'est pas aussi monstrueux qu'on le dit.
Ben non je ne suis pas d'accord, contre Djoko Nadal a bcp plus de peine...allez savoir pk . En ce qui concerne Stan, je l'aime bcp et j'étais fou de joie quand il a gagné RG, mais le coup droit de Djoko n'est pas celui de Nadal et il faut avouer que Stan était en état de grace avec son revers....parfois il suffit de petits détails pour faire la différence, Stan les a eu et je ne peux que le féliciter.
Tu sais pourtant que le tennis n'est pas une science triangulaire parfaite. Federer a bien galéré contre Nadal avec son revers, c'est un fait, mais il a connu de la réussite contre pas mal d'autres joueurs. Nadal a aussi connu la défaite face à Djoko mais surtout parce que le point fort du serbe, physique à part, c'est son revers, alors forcément Rafa a eu moins d'impact que face au point faible de Federer.
Cela dit oui, ça se joue à de petits riens, en fait du mental et beaucoup de confiance et Stan a vraiment été monstrueux en revers, l'ogre de l'ocre.
Mais rien avoir.
Un joueur à revers a une main, peut battre un joueur à revers a deux mains (comme RG 2015 Wawrinka vs Djokovic) ou bien l'inverse (comme Nadal vs Federer Roland Garros 2006).
Si le joueur a confiance en son revers, que ce soit une main ou deux mains, il peut battre qui il veut tant que ça passe.
L'avantage du revers à une main, c'est qu'on peut plus facilement frapper fort mais sans contrôle ou très peut...
On est largement plus relâché, par contre la moindre petite faute au niveau de jeux de jambes est fatale.
L'avantage du revers à deux mains c'est qu'on a plus de contrôle mais moins de puissance... (Sauf quelques exceptions comme Djokovic).
Et bien sûr, à deux mains, il est plus facile de jouer les balles hautes (au niveau de l'épaule) et de défendre, qu'à une main.
C'est sûr a 100% que le revers a une main ne disparaîtra jamais, car pas tout le monde se sent à l'aise à deux mains, même ceux qui apprennent directement à faire à deux mains, il y aura forcément des personnes qui diront stop aux revers à deux mains car ils sont trop crispés et ne se sentent à l'aise.
Maintenant, un Wawrinka en confiance, qui joue sur un nuage et son revers passe comme à la finale de RG 2015, il sera plus difficile à battre, car comme je l'ai dit, un revers à une main a plus de puissance qu'un revers à deux mains, sauf qu'il est dur voir dès fois impossible de mettre la balle dedans qui saute à deux mètres de haut (plus haut que les épaules ou niveau des épaules) et il est bien évidemment tout aussi dur de taper fort en la contrôlant.
Mais ça, ce n'est pas réellement un problème pour Wawrinka, de taper au niveau des épaules ou contrôler la balle et d'ailleurs, c'est le seul joueur ayant un revers à une main à qui ça ne pose pas problème.
Pas d'accord avec le dernier paragraphe. Quand Nadal était au top, son lift était incontrôlable pour Wawrinka (12 matchs, 12 défaites, aucun set de gagné). Le souci du 1 main aussi, c'est qu'il accentue l'assymetrie du haut du corps (de façon importante ou non, je ne sais pas...)
J'ai pas l'impression que les revers à 1 main ait un corps asymétrique, alors que Nadal un peu au niveau des bras.
Surtout que le revers à une main, c'est tellement plus esthétique que celui à deux mains. Ça aussi faut prendre en compte.
Le 27 juillet 2015 à 22:59:03 Juan-Martin a écrit :
Pas d'accord avec le dernier paragraphe. Quand Nadal était au top, son lift était incontrôlable pour Wawrinka (12 matchs, 12 défaites, aucun set de gagné). Le souci du 1 main aussi, c'est qu'il accentue l'assymetrie du haut du corps (de façon importante ou non, je ne sais pas...)
Tu oses comparer Wawrinka d'il y a 5 ou 6 ans à aujourd'hui ?
Il a vachement changé, ce n'est plus le même, quand il est en forme, il est presque invincible.
La preuve, il a liquidé votre " Dieu " à Roland Garros en 3 sets et il a également battu Djokovic en finale chose que Federer n'a pas réussi à faire à Wimbledon cette année.
Je ne pense pas que le revers à une main disparaitra. C'est vrai qu'on en a un peu une image de "faiblesse" à cause de la rivalité Nadal/Federer, mais en fin de compte Nadal est bien le seul joueur capable de repousser comme il le fait un joueur côté revers en jouant très haut, et encore c'est uniquement parce qu'il est gaucher. Mais même chez les autres gauchers aucun ne peut sur tout un match envoyer de tels lifts très forts et très hauts sur le revers adverse.
C'est donc anecdotique, et en dehors de cette relative faiblesse de la balle jouée au-dessus de l'épaule, le revers à une main n'est pas moins bon que le revers à deux mains. Sur les balles basses il est même plus naturel que le revers à deux mains. Un Wawrinka ou un Gasquet ne craignent pas la diagonale revers contre Un Djoko ou un Murray, au contraire c'est plutot ces deux derniers qui vont tenter d'éviter le revers adverse...
De manière générale, quand on regarde des joueurs comme Wawrinka, Gasquet, Kolschreiber, on ne peut pas dire que le revers à une main soit un problème pour eux, bien au contraire.