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Sujet : (FIC) Rise of the Huntress

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Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
27 juillet 2019 à 03:21:05

Cher Fofo,

Ajourd'hui je crée ce topic pour lancer une nouvelle FanFic ! Elle a très peu de chances d'être lu mais je vais tenter ma chance, peut-être que la nouveauté m'aidera à attirer toujours plus de fidèles.
J'aimerais te dire quelques mots avant de poster le Prologue, qui sera l'introduction de ce nouvel arc du XWU (copyright SamfisherJV).
L'univers est le même que celui de ma fic précédente Gotham's Chronicles (http://www.jeuxvideo.com/forums/42-32399-47223567-1-0-1-0-fic-jeu-gotham-s-chronicles.htm).
Pas de panique, inutile d'avoir lu la précédente fic citée pour aborder celle-ci. Le lien avec l'univers sera surtout pour comprendre d'éventuelles références et se rappeler sans une once de nostalgie certains personnages et de suivre leur évolution.
Je ne peux que te conseiller de la lire. J'en suis plutôt fier. C'est mon premier essaie en temps qu'auteur et l'histoire à une fin.

Pour cette fic ci, j'ai nommé : Rise of the Huntress, plusieurs choses sont il me semble à spécifier : tout d'abord, le point de vu du narrateur a changé pour une immersion différente au coeur du récit.
De plus, j'emprunte ici des personnages qui ne sont pas des créations originales comme dans GC mais bien un empreint des personnages originaux du Batverse que je vais m'efforcer d'arranger à ma sauce, en espérant que cette-dernière vous plaise.

Inutile de vous assomer plus longtemps !

Le Personnage Principal de cette Fic sera donc celui-ci :

https://www.noelshack.com/2019-30-6-1564189854-illustration-huntress-ii.jpg
Helena Wayne, Huntress

Sans plus attendre, voici le prologue !

_Arthurvador _Arthurvador
MP
Niveau 24
27 juillet 2019 à 09:32:33

Woah, déjà une nouvelle ? :peur:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
27 juillet 2019 à 11:02:17

Yesssaaiiee

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
27 juillet 2019 à 12:26:14

Je vais reprendre le prologue, je le mets en ligne ce soir :ok:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
28 juillet 2019 à 21:15:38

Up (c'est juste de l'ego)

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
29 juillet 2019 à 00:40:35

Rise of the Huntress - Prologue

Une épaisse couche de brume prit hâtivement possession de Gotham cette nuit. Le brouillard serpentait entre les rues, se faufilant dans chaque recoins de la ville, la drapant d’un voile opaque empêchant les quelques habitants encore debout à cette heure de voir à plus de quelques mètres devant eux. Les plus hautes gargouilles de la vaste cité ne pouvaient poser leur œil vigilant sur les habitants.

Néanmoins, peu de personne peuplait les étroites routes de la ville. La visibilité était bien trop faible pour que quelqu’un ne se risque à se balader. Surtout ici à Gotham.

Parmi eux : deux jeunes hommes. Deux étudiants pour être plus précis. Ils furent surpris par la prompte arrivée de la brume, et durent se frayer un chemin à travers ce nuage pour retourner à leur domicile. Ce ne fut pas chose aisée. Ils se déplaçaient lentement et sûrement, espérant ne pas croiser subitement une âme tourmentée de la belle Gotham et redoutant plus que tout de se prendre un poteau en pleine face.

Leur chemin se fit sans encombre notable. Rien de particulier à signaler. Jusqu’à ce que leur curiosité ne soit capturée par un son. Un sifflement lointain, à peine perceptible. Mais il était assez atypique pour attirer leur attention. Une mélodie d’une étonnante beauté qui semblait leur murmurer un doux secret. « Qu’était-ce ? » se dirent-ils intérieurement. Une seconde d’hésitation. Un regard complice. Il ne leur en fallut pas plus pour partir rechercher l’origine de cette étrange musique.

Les deux petits jeunes ne réalisaient pas à cet instant que le destin n’avait pas pour plan de leur faire découvrir « quelque chose de génial » comme ils aimaient à le penser.

Les ondes sonores les amenèrent dans une ruelle à proximité.

A tâtons, ils découvrirent sur l’un des flancs de cette-dernière une ouverture. Un passage. Pas de doute. C’était bien ici. Les deux jeunes inconscients allumèrent les lampes torche de leur cellulaire. La lumière leur révéla un maigre escalier descendant dans les souterrains. La musique provenait des entrailles de Gotham.

« Bon. Prêt ? » Dit l’un.

« T’es sûr ? Vraiment je le sens pas… » Lui répondit le second.

« Si ça peut te rassurer : moi non plus. »

Son ami le regarda, interloqué, avant de se renseigner d’avantage :

« Pourquoi alors ? »

« Parce que. C’est comme quand tu regardes un film d’horreur : les sensations. C’est flippant. Mais c’est excitant en même temps ! » Expliqua le plus « téméraire » des deux.

« C’est pas un film là… »

« Ouais, mais le principe est le même. »

Son ami resta un moment indécis. Quelque chose le tracassait sans qu’il ne pût dire ce que ce fut.

« Eh mec ! On tente ! Et si jamais on voit que c’est tendu : on rentre. On se casse pas la tête. » Promit le premier.

Il sentait qu’il le regretterait. Mais le déclic se fit ailleurs, dans une zone du mental qui dit : « t’es pas cap ! Peureuse va ! Retourne faire câlin à tes peluches. ». Esclave de son image, il fit un timide signe de tête à son complice, lui indiquant de passer en premier sans oublier de mentionner à ce-dernier qu’il lui en devrait une.

Ils s’engouffrèrent alors dans le passage, chacun leur tour, troquant la pâleur des rues contre l’obscurité d’un étroit corridor inconnu. Ils ne savaient pas à cet instant qu’ils ne rentreraient pas chez eux.

Téléphone en main, ils explorèrent, toujours guidés par la musique. Leur amplitude de mouvement fut limitée par un plafond arqué, assez bas. Un timide courant d’eaux usées s’écoulait au milieu de leur chemin, les forçant à se coller aux parois fraîches et humides de ce labyrinthe à l’odeur pestilentiel. Fidèle à leur réputation, les égouts ne revêtirent par leur plus bel attirail et se contentèrent de présenter à leurs visiteurs une collection d’insectes monstrueux ainsi qu’un échantillon de leurs plus crasseux rongeurs.

Les ondes sonores s’intensifièrent au fur et à mesure qu’ils avancèrent dans l’infect décor.

« Ca va ? » Chuchota l’initiateur de l’exploration.

« C’est dégueu frère. Tu me dois des baskets et un jean. » Lui répondit son pote à voix basse.

« Il y a une légende qui dit qu’un crocodile géant habite dans les égouts de Gotham. »

Peu rassuré par la dite « légende », son acolyte lui demanda, à voix basse :

« T’entends quoi par géant ? »

« De ce qu’on m’a dit, entre 3 et 4 mèt… »

La mélodie s’arrêta brusquement.

« Merde… » Laissa échapper le premier.

« Tu pen..rgh » Un glaire entrava la sortie de sa phrase.

Il se racla la gorge sans faire attention et créa un écho se répercutant sur la pierre imbibé composant la voûte.

Un silence pesant s’installa.

La pression monta d’un cran. Ils se rendirent compte qu’ils étaient coincés au milieu de nulle part, perdus dans les méandres d’une mauvaise idée. Sans repère. Sans réseau.

Malgré le froid mortel régnant en ces sinistres lieux, ils se mirent à transpirer. La situation leur avait échappé. Ils allaient payer le prix de leur curiosité.

Le plus stressé des deux se mit à trembler, au point d’en lâcher accidentellement son téléphone qui percuta le sol avant de plonger dans le fin ruisseau qui l’emporta mollement.

La lumière étant une nécessité absolue ici, ils se précipitèrent sans réfléchir vers le halo lumineux en mouvement. L’un tenta sa chance de le récupérer. Cependant son bras ne saisit que quelques molécules d’eau.

« Putainnnn… » Pensa-t-il.

Ils reprirent leur course mal assurée. La probabilité de trébucher était non négligeable. Plus que cinq mètres. Quatre. Trois. Deux. Une main qui n’était pas leur s’empara de la lueur.

Sueur. Peur. Frayeur. Accélération des constantes. Leur cœur pilonnait si fort sa prison osseuse qu’on aurait cru qu’il cherchait à se frayer un chemin vers l’extérieur. A défaut de réussir son évasion, il pompait énormément de sang pour alimenter les membres inférieurs et permettre aux étudiants de prendre leurs jambes à leur coup. Mais le moteur, tout là-haut, n’envoya jamais la commande « mise en route de la course ».

Ils étaient tétanisés. Pris au piège.

« Qu’est-ce qu’on a la ? » Articula une voix rauque en illuminant les yeux larmoyant des deux êtres apeurés qui ne purent voir leur interlocuteur.

« Une paire de mômes… » Déclara avec aplomb un nouvel inconnu dans leur dos, leur arrachant au passage un sursaut et un cri à en réveiller les morts.

« S’il… vou… vous plaît. On veut juste ren… rentrer chez nous. » Tenta l’un des otages avec un léger bégaiement.

« Mais je me doute mon petit.»

« Personne sait qu’on est là. On dira rien, s’il vous plaît. » Ré-essaie-t-il.

Erreur. S’il y eut bien une chose à ne pas dire ce fut bien cette phrase. Aux oreilles des deux inconnus ceci sonnait comme une bénédiction pour la suite des opérations :

« T’entends ça ? Ils diront rien à personne ! » Se moqua celui tenant le téléphone en soufflant du nez.

« C’est que des gosses, laisse tomber. »

Une lueur d’espoir émana du type leur coupant toute retraite. Mais ce fut insuffisant pour raisonner son camarade :

« Non. Le patron nous a sauvés ! Il nous a tout donné ! Sans lui on n’aurait rien ! C’est trop risqué de les laisser repartir ! Ce gars a tout risqué pour nous ! On lui doit au moins ça ! On peut pas prendre le risque qu'ils balancent ! » Rétorqua-t-il avec fermeté.

L’autre ne discuta pas. Au contraire même. Il était du même avis. Les deux explorateurs savaient maintenant ce qui allait se passer.

Une légende voudrait qu’avant de mourir nous voyions notre vie défiler devant nos yeux, que nous pensions à nos proches et à ce que nous aimerions leur dire.

Ce ne fut pas le cas. Ici, ils eurent à peine le temps de se demander s’ils allaient souffrir...

isa1020 isa1020
MP
Niveau 10
29 juillet 2019 à 22:17:32

J'ai tout lu. C'est rare. :ok:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
30 juillet 2019 à 00:48:29

Eh beh ! :cute:
Une critique au passage ?

isa1020 isa1020
MP
Niveau 10
30 juillet 2019 à 11:38:58

Non, pas de critique. Ça se lit bien. :noel:
J'attends la suite.

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
30 juillet 2019 à 11:52:27

Yessaie, en cours de rédaction :ok:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
01 août 2019 à 18:05:30

https://www.noelshack.com/2019-31-4-1564675515-zidane.jpg

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
19 août 2019 à 19:48:28

Le Chapitre I ne devrait plus trop tarder !

On lit le prologue hop hop hop pour être prêt quand ça tombera !

_Arthurvador _Arthurvador
MP
Niveau 24
23 août 2019 à 02:01:56

C'est bon, j'ai enfin lu. Toujours aussi bien écrit, j'attends donc le chapitre I. :oui:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
23 août 2019 à 10:19:12

Top :ok:
Il est finis ! Je le finiole, ça me prend un peu de temps, mais ça ne saurait tarder !

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
26 août 2019 à 21:03:47

Chapitre I - Disparitions en ligne demain soir :ok:

_Arthurvador _Arthurvador
MP
Niveau 24
28 août 2019 à 00:15:35

Ahem. :siffle:

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
28 août 2019 à 00:48:58

Chapitre I – Disparitions

« Huntress, un point sur ta situation ? » Interrogea une voix dans mon oreillette.

« J’ai les cibles en visuel. » Répondis-je, agacée par la question.

Cela faisait maintenant onze jours que je pistais mes proies. Onze jours de travail chronophage et peu passionnant. Ce genre de mission qui m’insupportait déjà assez sans que mon père n’y ajoute ses futiles questions de vérification. Avec toute la vermine qui peuplait Gotham, je devais m'occuper d'un trafic d'arme de petite envergure.

Tapis dans la pénombre, j’observais silencieusement la transaction, tout en enregistrant l'échange.

« Veuillez pardonnez l'absence de notre employeur. Il s'excuse de ne pas pouvoir être présent et regrette de ne pas pouvoir faire plus ample connaissance avec vous. » Expliqua un homme, avec un léger accent britannique.

Une pointe de déception vint tenir compagnie à mon impatience. Le cerveau de l’opération n’étais pas présent.

« Vous permettez que je l'examine ? » Demanda le missionnaire du commanditaire.

Le vendeur, un vieil homme, lui tendit un petit coffret boisé. L'acheteur le prit, enfila une paire de gants en cuir et ouvrit la boîte avec une grande précaution avant d'en extraire deux pièces somptueuses, uniques en leur genre, fabriquées sur mesure. Une paire de Colt Python, bicanon d’après la description du créateur.

« Vous êtes un orfèvre comme nous n'en faisons plus. Votre réputation dans la fabrication d’armes est amplement justifiée. » Complimenta l'homme pendant son inspection.

L’individu me sembla fasciné, subjugué par la dite « beauté » des créations. Il les testa sous tous leurs aspects. Lorsqu’il eut enfin finit, l’européen prit un temps infini à contempler les revolvers. Son regard était si intense qu’il était venu à mon esprit l’idée qu’il jalousait intimement son patron.

« La gravure sur le flanc est réalisée avec une précision impressionnante. Et l’or blanc a été travaillé de façon admirable. Sans parler de la crosse : le bois de rose rend l’ensemble splendide. Il va adorer. » Ajouta-t-il en caressant le canon de l'une des étincelantes armes.

Avec le plus grand des soins, il déposa les Colts dans leur réceptacle en mousse avant de refermer avec une extrême délicatesse le caisson dans lequel ils avaient été transportées.

D'un geste il ordonna à l'un de ses collègues de donner à l’homme âgé une mallette remplie de liasses. Ce-dernier les compta à plusieurs reprises. Le compte n’était pas le bon :

« Il y a plus que prévu. » Fit remarquer le fabriquant.

« Le prix que vous avez fixé ainsi qu'un bonus versé par mon patron. Un geste commercial qui, il l'espère, aboutira à une collaboration sur le long terme. Votre savoir-faire dans la fabrication d'arme l'intéresse beaucoup pour… son projet. »

J’avais maintenant tout ce qu'il me fallait pour offrir un séjour à l’ombre à ces amateurs. J’espérais alors que ça suffirait à mon vieux pour lui prouver ma valeur.

Sans attendre, je jaillis de l'obscurité, tel un spectre, et j’abattis toute ma fureur sur les trafiquants. Mon agilité féline ainsi que mes féroces techniques de combat eurent raison d’eux en moins de temps qu’il ne m’en fallut pour le dire.

Je pris ensuite soin de les ligoter solidement les uns aux autres. Enfin, j’envoyai un signal d’alerte au GCPD et laissai une enveloppe craft contenant l'enregistrement à l'attention des agents qui firent le déplacement avant de m’évanouir au cœur de la nuit.

02h11.

A bord de ma moto, je fis une entrée tonitruante au sein de la sombre caverne du patriarche, ce qui ne manqua pas d’effrayer les innombrables chiroptères la peuplant.

Je fis un stop à l'atelier pour y déposer mon équipement. D'un pas rapide, je pris la direction me menant au manoir, essayant d’éviter mon père, le vieux Bruce Wayne, bien calé au fond de son large fauteuil en cuir, le regard aspiré par l’écran de son Bat-ordinateur.

Il ne lui restait plus que ça. La cape et le masque étaient devenus beaucoup trop lourd à porter. Il y a vingt-trois ans de cela, l’Epouvantail lui arrachait une partie de son âme, condamnant celui que l’on appelât autrefois le Chevalier Noir à une éternité de tourments. Je ne connaissais pas la nature exact de ces derniers mais, d’après les crises que papa faisait régulièrement, je le soupçonnais d’avoir des visions, d’entendre des voix, ou bien les deux. Il ne m’en disait rien. Lui délier la langue était peine perdue.

« Comment ça s'est passé ? » M'interrogea Bruce à la volée sans même lever les yeux son écran.

« Ça a été. »

« Tu as prévenu le GCPD ? » Poursuivit mon géniteur.

« Oui. »

« Tu as bien transmis les preuves ? » Continua Bruce.

« Oui ! Arrête de me fliquer comme ça ! On dirait que tu n’as pas confiance ! » Lui dis-je, un brin agacée par toutes ces interrogations.

Le Batman se redressa, attrapant d'une main sa canne, taillée par ses soins dans l'ébène. De ses trois pattes, il s’approcha lentement, le regard inquisiteur :

« Il n’y a pas si longtemps tu rentrais sans même vérifier que les agents prenaient bien en charge tes colis. Alors oui, je me renseigne juste. »

Misère. Je ne l’avais pas fait.

Ma mine honteuse me trahit instantanément.

« Ecoute Helena : tu sais que je ne te confierai pas de missions plus pointilleuses si n’es pas assidue. »

« Par contre tu as confiance en Damian, malgré ce qu’il nous a fait ! » Rétorquai-je alors.

« Ca suffit avec Damian. »

« J’avais oublié : on touche au fils chéri de la Chauve-Souris. »

Mon insolence transforma alors son visage. Ce-dernier était empreint de colère et teintée d’un soupçon de tristesse :

« Tu sais bien que c’est plus compliqué que ça. J’essaie de le cadrer, pour qu’il apprenne à se maîtriser. Tout ceci est très chronophage et… » Commença Bruce.

« Ça va faire six ans maintenant ! Six ans que tu préfères rester devant ton ordinateur à essayer de revivre tes belles heures à travers lui ! Et moi tu me refiles le sale boulot comme si j’étais une incompétente. » Coupai-je pleine de rancœur.

« Ce sale boulot comme tu dis vise à te préparer, à te former. Tu dois apprendre une certaine méthodologie pour faire partie de ce monde. Ce n’est pas une compétition, encore moins un jeu, il serait temps que tu le comprennes ! »

« Si tu me faisais un peu confiance tu verrais que suis capable de faire autre chose que de m’occuper de la racaille ! »

« Ce n’est pas une question de confiance. Je connais ton potentiel. Richard t’as entraîné, ta mère t’a entraîné et je t’ai entraîné. Tu as toutes les cartes en main pour être encore meilleur que nous. Mais tu es entêté, impulsive et encore bien trop esclave de tes émotions pour t’occuper d’autres chose que de la racaille comme tu le dis si bien. Et ce sale boulot pour reprendre tes mots, reste important à faire, ce n’est pas du menu fretin. »

Sans plus de commentaires, il retourna à ses vacations, me libérant de sa présence.

Je rejoignis ma chambre à toutes jambes, suivit de prêt par mon plus fidèle compagnon, Ace, notre doberman.

Les larmes commencèrent à perler, une à une, se frayant un chemin dans le noir pelage contre lequel j’étais blotti.

« Bonso… Qu’est-ce qu’il y a ma fille ? » M'interrogea alors ma mère qui fit irruption dans mon espace personnel.

Je relevai la tête, les yeux gonflés par le chagrin :

« Je me suis disputé avec papa. » Annonçai-je en essuyant mes joues d’un geste de main.

« Je sais. Nous en avons parlé quand je suis arrivé. » Dit ma figure maternelle en s’installant prêt de moi.

« Tu rentres pas un peu tard toi au fait ? »

« Oui, j’ai dû reprendre mon rôle de Catwoman quelques instants. Trois hommes ont essayé de braquer une pharmacie, le temps de… enfin bref, ce n’est pas le sujet : dis-moi comment tu te sens ? »

« En colère. Jalouse je pense. »

« De Damian ? »

« Celui-là même. »

« Pourquoi ? »

« Parce que papa a plus confiance en lui qu’en moi. Et que papa n’ait pas confiance m’énerve au plus haut point. »

« Ce n’est pas une histoire de confiance mais de compétences. Et Damian, que tu le veuille ou non, est plus compétent que toi et ce, parce qu’il a plus d’expérience. C’est normal et il n’y a aucun mal à ça. Tu vas en acquérir aussi et au fur et à mesure tu verras d’autres choses. Et regarde, je vais être un peu dur avec toi, mais, ce que tu qualifies de « sale boulot », tu n’es pas encore capable de le faire entièrement correctement. Vrai ou Faux ? »

« Vrai… » Avouai-je, vaincue par la vérité.

« Tu sais bien que le monde dans lequel tu souhaites te faire une place est bien plus dangereux que tu ne te l’imagines. Ton père t’y prépare… »

« Lentement… »

« Je pense que tu ne mesures pas tout à fait l’étendue de la violence que se fait ton père pour te laisser filer chaque nuit. Il pense que ses parents son mort à cause de lui. Il pense que Talia n’est plus par sa faute. Il pense qu’Alfred et Barbara serait peut-être encore parmi nous s’il ne les avait pas impliqué dans sa croisade. Et pour Damian même chose. Je ne te refais pas l’histoire de ton frère, tu sais déjà tout. Tout ça pour dire, que te perdre le dévasterait. Alors il prend son temps pour bien te former et faire en sorte que tu ne brûles pas les étapes. » Argumenta Mme Kyle.

« Pourquoi est-ce qu’il me laisse faire si au fond il a peur de me perdre ? »

« Parce qu’il a confiance en tes capacités justement. »

« Mais il est déjà plutôt bien entouré non ? Entre Tim, Richard, Damian il n’a pas réellement besoin de ma présence. »

« Non c’est vrai. Mais il sait que tu débrouillerais pour faire partie de tout ce beau monde malgré ses interdictions. Au moins, en te gardant sous son aile, il peut s’occuper de ton développement. Et sache une chose, vous enseigner tout ce qu’il sait, même si il ne l’exprimera jamais comme ça, ça lui fait plaisir. » Expliqua-t-elle à voix basse.

Maman avait raison. Comme à son habitude. Je comprenais mieux. Le fait de ne plus être centrée sur ma petite personne m’avait remis les pendules à l’heure. Ça me fit mal de me retrouver devant ces quelques vérités. Je ressentais une certaine culpabilité, celle d’avoir trop jugé toutes ces situations par mon seul prisme. Ce fut idiot de ma part. J’étais bête, indisciplinée. Il fallait changer ça. Je devais devenir la plus grande prédatrice de cette jungle urbaine.

Selina m’arracha à mes songes :

« Qu’est-ce que vous avez grandi tous les deux… » Soupira l’ancienne voleuse en fixant le canidé affalé sur le matelas, abordant une allure de prince. « Ça ne me rajeunit pas tout ça. Enfin… Je vais vous laissez vous reposer, bonne nuit mon cœur. Ah et au fait, je pars passer quelques jours chez Holly demain matin, ne t’étonne pas si on ne se croise pas. » Conclut Catwoman en déposant un baiser sur mon front.

Elle tourna les talons, s’arrêta au cadre de la porte et, avant de plonger la pièce dans l’obscurité, m’adressa ses derniers mots :

« Je t’aime ma belle. N’oublie jamais : tu n’as rien à prouver, tu es la meilleure. »

Ces belles paroles balayèrent mes tracas, me permettant de divaguer le cœur léger durant de longues heures. Chaque nuit, un flux de pensées traversait mon esprit, m’empêchant de trouver la quiétude nécessaire pour que je plongeasse dans le néant.

Celle-ci ne fit pas exception.

En conséquence, la journée qui suivit démarra tardivement. Sur les coups de trois heures. Les timides éclaircis de février vinrent caresser ma rétine, m’arrachant à l’étreinte de Morphée.

Ace n’était plus là.

Je trouvai le doberman dans la grotte sous le manoir, avec Bruce, fidèle à son poste.

« Tu as quelque chose pour moi ? » Demandai-je en caressant le molosse, sans réel espoir de me mettre quelque chose sous la dent ce soir.

« Oui. »

Interloquée, je lui accordai alors toute mon attention :

« On a relevé quatre disparitions en moins d’une semaine. Je te briefe ? » Déclara mon père.

« Je t’écoute. »

Le Chevalier à la canne pressa un bouton de son immense clavier et fit apparaître une multitude de fenêtres sur son écran : des photos, des articles de journaux, des cartes d’identité et tout un tas de notes personnelles en rapport avec l’affaire.

« Donc : quatre disparitions en moins d’une semaine. Erik Franklin, étudiant en électronique et son camarade de classe Joel Irons. Nous avons aussi dans la liste, un juge, Michael Harrington et un avocat, Jeremy Edgerton. Ils ne semblent pas avoir de rapports entre eux, cependant, l’intervalle de temps séparant chacune des disparitions est trop faible pour que ces événements soient considérés isolement. Ça m’étonnerait que ça soit le hasard. Je me fie à mon expérience, j’espère ne pas me tromper. Je compte sur toi pour confirmer ou infirmer mon postulat. » Commença Bruce en prenant de le temps de bien m’exposer la situation.

En deux cliques, il mit en exergue certaines fenêtres sur l’imposant écran :

« Concernant les deux étudiants, ils sont sortis samedi soir au Pauli’s Dinner et ne sont jamais rentrés chez eux. Le dernier signal de leur téléphone a été émis depuis Otisburg. Ils n’ont pas de casier et rien qui ne les lie d’une façon ou d’une autre à la criminalité. Je te laisse lire les rapports de police et les dépositions des parents. Et lis-les ! Pas comme tes cours ! »

J’adorais la psychologie. Mon enseignant, le professeur Lightman, était une personne passionnante bien qu’étrange sur les bords. Mes escapades nocturnes m’épuisaient, si bien que j’en somnolais en classe… pour les fois à j’avais la force d’y aller.

« Edgerton c’est autre chose. Il travaillait pour le bureau de la procureure Taylor et a été sur plusieurs affaires en lien avec la pègre. Pas de gros dossier en apparence, je vais creuser de ce côté et te faire un rapport si j’ai du neuf. C’est sa petite amie qui a signalé sa disparition à la police. Ils avaient rendez-vous au restaurant. Il n’est jamais arrivé et ne répondait plus à ses appels. »

« Travaillait ? » Demandai-je, intriguée par la formulation.

« Il été licencié la semaine dernière. Motif inconnu. Tu peux essayer d’aller voir la procureure. C’est une personne de confiance. »
Papa se tut, le temps de se délecter d’une gorgée d’eau.

« Je reviens au dossier. Le juge maintenant. Il devait présider une audience mais il ne s’est pas présenté. Sa femme a pourtant affirmé qu’il était parti le matin pour s’y rendre. On sait qu’il reçoit souvent des pots de vin. Son ordinateur et son téléphone ne sont pas exploitables. Peut-être qu’un tour à son domicile pourrait être utile. Il nous faudrait un carnet de notes, un second téléphone, tout ce qui peut être utile à l’établissement d’une liste de ses contacts et relations. Voilà, je pense avoir fait le tour. »

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
28 août 2019 à 01:12:10

(suite)

Cette longue tirade me prit au dépourvu. La veille je ne remplissais pas correctement mes objectifs et là on me confiait une mission qui, en apparence, semblait avoir de l’importance. Je ne comprenais pas. Mais je ne m’en plaignis pas. C’était l’occasion de faire mes preuves. J’étais extrêmement attentive, plus que d’ordinaire :

« Tiens moi informé des nouveautés et j’en ferai de même. As-tu des questions ? » Continua Bruce en tournant la tête vers moi.

« Oui. Comment je fais pour rencontrer la procureure ? Je ne peux pas entrer chez elle comme ça par effraction si je veux avoir une bonne entente avec elle. Et ça me paraîtrait ridicule de venir sonner chez elle et d’attendre derrière la porte qu’elle regarde dans son judas. »

« Effectivement, c’est une situation qui va te demander du tact et de la précaution. Tu trouveras une façon d’y arriver. »

Une zone d’ombre laissée volontairement pour que j’improvisasse en temps voulus. Une des méthodes d’enseignement du Batman. Ce-dernier me transféra sans tarder les données.

« Au fait papa, pour ce que j’ai dit hier… »

« C’est déjà oublié. Nous devons avancer maintenant. » Rassura Bruce avant de poursuivre : « Bon. Suis-moi. J’ai quelque chose à te montrer. Un projet sur lequel je travaille depuis plusieurs semaines. Ça te sera utile. »

Il m’emmena à l’atelier de la Batcave, là où tout notre arsenal et nos tenues sont entreposés. Il entra un code sur un énorme caisson métallisé qui s’ouvrit automatiquement, révélant tout un équipement dernier cri :

« Combinaison X9.97, une version améliorée de ta combinaison actuelle. Plus légère, plus résistante et plus extensible pour ne brider aucun de tes mouvements. Elle est plus adaptée à ton style de combat. La cape a été ajustée pour une meilleure prise au vent. Tu planeras beaucoup mieux avec ça. Toutes les pièces renforcées, masques, épaulières, coudières, avant-bras, genouillères et bottes ont été repensées aussi pour ne pas créer de limitations à tes articulations. J’ai aussi changé la matière pour plus de légèreté et accroître la résistance. Tu y trouveras aussi quelques accessoires, je te laisserai voir par toi-même. »

« Je vais faire ça. »

Plusieurs semaines ? Il travaillait là-dessus depuis plusieurs semaines. Effectivement, il avait sa façon à lui de s’exprimer. J’enfilai avec un immense plaisir la somptueuse tenue X9.97 avant de passer la fin de mon après-midi à me familiariser avec elle. J’en profitai aussi pour parfaire la maîtrise de mon arsenal.

Au crépuscule, je quittai le domaine familial et me rendis en un éclair à Otisburg, dans un petit parc, la dernière localisation des étudiants.

Là-bas je ne découvris rien qui me fit avancer, ce qui ne manqua pas de m’énerver. Aucune trace des étudiants. Aucune piste. Rien qu’un terrain vague, entièrement dépeuplé, simplement garnis de déchets çà et là. Le glacial baiser de l’hiver répandait une atmosphère morbide sur son passage, gelant les quelques timides touffes de gazon se frayant un chemin à la surface et faisant grincer de façon inquiétante les chaînes d’une balançoire qui semblait être animée par un fantôme.

Je détestais cet endroit. Néanmoins, l’idée de revenir bredouille ne m’enchantait guère plus. L’impatience me gagna. La fouille du domicile des hommes de lois ne me tentait pas. Je voulais aller vite. Trop vite.

Victime de mon impétuosité, je me tournai vers la seule solution qui, d’après mon jugement, me sortirait de cette irritante impasse.

Le Pingouin.

Rien de ce qui se passait à Gotham n'échappait à ses tympans disséminés aux quatre coins de la sinistre cité. Un informateur de luxe pour qui avait les moyens de s'offrir ses services. Bien au chaud dans l'enceinte de l'Iceberg Lounge, son établissement, il gérait son business d'une main de fer, assurant l'entrée de colossales recettes et par la même occasion une affaire pérenne.

J’entrais toujours dans le Salon de l'Iceberg par l'entrée des artistes. Un serveur, élégamment vêtu m’accueillait. J’adorais le nœud papillon bleu glacé que lui ainsi que l’ensemble des hommes de main du Pingouin portaient. J’étais ensuite conduite auprès du patron, à sa table personnelle, sur un balcon en hauteur avec vue sur la totalité du restaurant.

J’étais toujours en admiration devant la beauté de la décoration, construite autour de ce délicat matériau qu’est le verre. S'il y eut bien une chose qu'on ne pouvait pas retirer à Oswald Chesterfield Cobbelpot, ce fut bien qu'il ait été un homme de goût.

« Monsieur, vous avez de la visite. » Chuchota le serveur aux oreilles de son boss.

Ce dernier essuya grossièrement le contour de sa bouche, encrassant sans douceur la blancheur d'une serviette en soie.

« Huntress ! Installe-toi. » Ordonna le Pingouin qui bondit de joie en constant cette inattendue visite.

« Désirez-vous quelque chose Madame ? » Interrogea l'aimable serveur.

Je lui signifiai que non, et le larbin d'Oswald s'éclipsa.

« Que me vaut le plaisir ? » Demanda ce-dernier en arrachant de ses dents un juteux morceau de viande mollement attaché à son insertion osseuse.

« J'aurais besoin d'informations. »

Le nabot reprit une bouchée qu'il mâcha bruyamment. Il s'astiqua la denture avec la langue, émettant un bruit répugnant.

« T’es pas comme tous ces lèche-culs qui te caressent dans le sens du poil pour obtenir ce qu’ils veulent. Tu vas droit au but. Simple et efficace. J’aime la franchise. »

Le patron du restaurant planta sa fourchette argentée dans le cœur d’un morceau de pomme de terre dorée sur toutes ses faces avant de l’engouffrer au fond de sa gorge.

« Je t’écoute. » Me dit-il après avoir avalé sa bouchée.

Je décrivis brièvement la situation.

« Les gamins, j'ai rien sur eux. »

Il fit craquer un quignon de pain tartiné de beurre entre ses molaires.

« Je sais que ton avocat a été renvoyé par la procureure il y a une semaine. J'attends plus d'infos, mais elles arrivent au compte-goutte. La proc’ sait s'entourer. Peu d'informations fuites de son bureau. »

Oswald s’arrêta un court instant, le temps de ronger un des ossements parsemant son assiette et d’en aspirer la moelle d’une façon immonde.

« Le juge c'est compliqué. Tout ce que tout le monde sait c'est qu'il fait les belles affaires d'un type, personne ne sait qui. Mais ce gars créé des emmerdes à tout le monde. » Annonça l'aristocrate.

Cobbelpot savoura d’abondantes gorgées de vin.

« Excellent » Laissa-t-il échapper avant d’essuyer son menton avec la paume de sa main. « Dis-moi. Ça fait un moment un moment qu’on collabore toi et moi n’est-ce pas ? Est-ce que tu pourrais me rendre un service ? »

D’où sa joie de me voir débarquer ce soir. D’ordinaire, il était jovial. Là, il semblait presque heureux.

« Tout dépend du dit service… »

« Tu vois tous ces types ? »

Je me penchai par-dessus le balcon pour observer toutes les personnes attablées. Elles devaient être plus d'une centaine, répartis en périphérie de deux étages circulaires, profitant du spectacle au centre de la vaste pièce.

« Tous des rats. Sans exception. Des tueurs, des voleurs, des trafiquants, des camés, des tricheurs, des arnaqueurs et j'en passe. Je connais chacun de leurs petits secrets. Tiens tu vois là-bas : Sonny, on l'appelle « les Os Noirs » parce qu'il a besoin de carboniser ses victimes. Et tu vois la femme avec qui il dîne. C'est la femme de son avocat. Et eux : le petit groupe en train de se faire servir. Des pirates informatiques. La vie privée c'est tout un concept pour eux. Ils vendent et revendent des informations. Ils se font de la maille comme ça. Et elle : plantureuse, séduisante à souhait. Le genre de créature pour laquelle on se damnerait. Elle a arnaqué des millions de dollars à de riches entrepreneurs. A son procès, ces gens étaient si couvert de honte de s'être fait avoir que personne n'est venu témoigner. Et ce n'est qu'un échantillon de ce qu'on produit de mieux à Gotham. Tout est repartit de façon à ce que chacun ait sa part du gâteau, son territoire. Mais il y en a un qui a les yeux plus gros que le ventre. Un qui veut tout le gâteau. Ce fils de pute est en train de nous baiser et ce n’est pas bon pour les affaires. Mon activité est bien trop restreinte aujourd'hui pour que je me permette de mettre tout ça en péril parce qu'un enculé ne souhaite pas rentrer dans les clous ! S’il fait fuir tout le monde de Gotham, mon affaire ne pourra pas tourner. Et ça je ne le tolèrerai pas ! » Pesta-t-il en tapant du poing sur la balustrade en verre.

Le petit être sortit un sac en cuir noir du dessous de la table qu’il déposa sur la nappe avant d’en extraire un Colt Python en or blanc.

« Un de mes gars vient de m'apporter ça. Il paraît que tu as coffré les mecs. » M’exposa-t-il sur un ton plus sérieux.

« En effet, ce pistolet m'est familier. Mais comment l'avez-vous eu ? » Lui demandai-je, curieuse de savoir comment il avait pu obtenir ces revolvers.

« J'ai quelques amis dans la police. Tu sais qui est l'acheteur ? »

« Non. »

« C'est le type que je recherche. Si jamais tu as du nouveau le concernant, viens ici, je te revaudrai ça. »

« Oswald, vous savez très bien quels sont les limites de notre coopération. Je veux bien fermer les yeux sur vos activités, temps qu’elles ne dépassent pas le cadre que nous avons fixé, contre des informations. Mais en aucun cas je ne pourrai vous livrer quelqu’un sachant que notre entente pourrait dépasser le dit cadre. »

Si mon père apprenait que j’avais une entente avec le Pingouin, j’aurais plutôt intérêt à disparaître définitivement de la surface du globe.

« Tu me rappelles la Chauve-Souris tiens. Deux rabat-joie. » Lâcha Oswald sans dissimulé son mépris.

Tel père, telle fille. Il rangea alors le bagage, l’air insatisfait.

Des sifflements retentirent, accompagnée par une marée d’applaudissements.

« Ah ! Ça commence. Profite du spectacle ! On reprend notre conversation juste après. »

La pièce fut plongée dans l’obscurité la plus totale avant qu’un projecteur ne révèle une chanteuse drapée d'un tissu écarlate, épousant avec élégance toute la finesse de son corps. La pâleur de sa peau contrastait radicalement avec sa chevelure, d’une noirceur profonde, retombant délicatement sur ses épaules.

Accompagnée par un piano, la belle entama de son exquise voix un chant. Celle-ci m’envoûta instantanément. Chaque fois que ses cordes vocales vibraient, un frisson me parcourait l’échine. J’étais suspendue à ses lèvres. Le charme de la chanteuse avait envahi la pièce et la recouvrit d'un voile de légèreté, comme si, tout était en suspens, rien n'avait plus d'importance que la mélodie.

Sans que je ne m’en fusse rendu compte, le spectacle prit fin. J’entendis à peine le tonnerre d'applaudissement qui avait retentit lorsqu’elle ponctua sa chanson qui m’avait paru durer une éternité. La chanteuse m'avait touché bien plus profondément que je ne l'aurais pensé.

« ARGHH Fantastique !!! » Brailla le propriétaire des lieux qui, de son horrible voix, tua la beauté de l’instant, bien qu’il eue raison d’employer le terme « fantastique ». « Tu sais Huntress, j’aurais bien aimé t’avoir dans mes rangs à ma belle époque. C’était le bon vieux temps. »

Il alluma alors un cigare et son regard se perdit dans les méandres de la nostalgie :

« Au début je n’arrêtais pas de me comparer à Wayne, ce fils de putain… Je les déteste tous autant qu’ils sont. » Cracha-t-il les dents serrées. « J’ai tout perdu. Et le jour où j’ai pris conscience que je m’occupais plus de lui que de moi, tout a changé. Je suis devenu le meilleur. Je suis le dernier vestige de la vieille Gotham avec ce bon vieux Maxie. A Arkham les docs disait qu’il avait des idées délirantes, mystiques, mégalomaniaques. Personne ne le prenait au sérieux. »

L’aristocrate éclata alors d’un rire mesquin avant de reprendre le cours de sa pensée :

« Avant que tu ne sois née, tout le monde se foutait ouvertement de sa gueule. Je me revois parier avec le vieux Dent qu’il ne passerait pas un an à Gotham avant que son affaire ne s’effondre. Et regarde maintenant : personne ne sait ce qu’est devenu Dent et le Mont Olympe est la boîte de nuit numéro un de Gotham. »

Une question me taraudait depuis un moment maintenant. Je le laissai cracher sa fumée avant de le questionner :

« La bouteille autour de votre œil... Comment est-ce arrivé ? »

« Je te raconterai cette histoire la prochaine fois que tu passeras. On va bientôt passer aux horaires de boîte de nuit et je constate que personne ne se magne le fion. »

D’un bond le Pingouin se leva, repoussant la table de son ventre grassouillet avant d’aller répandre sa colère dans les étroits corridors de son repaire.

Les soirées à l’Iceberg Lounge étaient toujours riches en enseignements; car Oswald et moi, d’une certaine façon, nous nous ressemblions. Bien plus que je ne voulais bien l’admettre. J’appréciai assez sa compagnie et ce bien qu’il exécrât les Wayne plus que tout autre chose.

J’empruntai le passage par lequel j’étais entrée pour quitter les lieux. Sur le chemin je rencontrai la divine chanteuse qui me lança un sourire en croisant mon regard. Une sensation étrange prit possession de mon corps.

Ma gorge se serra. Mon cœur accéléra. Mon ventre se nouât.

Ne voulant pas paraître trop perturbée, je lui dis :

« Bel... Belle prestation »

Je venais de bégayer. Putain.

Je focalisai alors toute mon attention sur les yeux noisette de l'artiste qui me répondit avec une voix suave :

« Merci. »

Le Pingouin fit subitement irruption, faisant à nouveau de la magie de cet instant rien de plus que du verre pilé.

« Teodora, merci pour ce soir. On se voit le mois prochain. » Dit-il en réalisant un baisemain.

Oswald me salua à mon tour et tourna les talons dans l’autre direction, vociférant contre son personnel en retard sur le programme.

Teodora. Ce fut ainsi qu’elle s’appelât. Bien que je l’eusse souhaité de toutes mes forces à ce moment-là, je ne m’éternisai pas.
J’avais déjà perdu trop du temps.

J’avais quelques domiciles à fouiller avant que l’aube ne pointe le bout de son nez.

Je commençais par la spacieuse maison du juge. Sa femme ainsi que ses deux garçons dormaient à poings fermés. Malgré tout, je redoublais de vigilance et de discrétion.

Mes recherches n’aboutirent pas. A son bureau personnel non plus d’ailleurs. Il n’avait laissé aucunes traces.

Je continuais donc mon enquête.

L’avocat, lui, habitait visiblement seul. Je passais chaque pièce de son appartement au peigne fin, prenant soin de tout remettre en place après mon passage.

Avant de quitter les lieux, je me mis à écouter les messages sur son répondeur, espérant qu’ils m’apprendraient quelques choses :

Bip.

Message Reçu. Jeudi 20 Février à 16h10 : Bonjour Monsieur Edgerton, ici le Chidori Maji. Nous souhaitions vous informer que votre réservation, une table pour deux personnes à 20h30 le vendredi 21 Février, a bien été retenue. Nous vous souhaitons une agréable journée.

Message Reçu. Vendredi 21 Février à 22h05 : Jeremy, c’est Nancy. Je n’arrive pas à te joindre sur ton portable. Réponds-moi s’il te plaît. Je m’inquiète.

Message Reçu. Hier à 23h12 : Jeremy, c’est encore moi. J’ai dû laisser un milliard de messages sur ton téléphone. Je suis en route, je m’inquiète beaucoup trop pour tenir en place.

Bip.

Après avoir ratissé son logis, j’appelais mon père pour lui faire part de mes récentes trouvailles :

« Papa ? J’ai du nouveau concernant Edgerton. »

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
28 août 2019 à 01:24:54

(fin)

« Une seconde… Je suis à toi, dis-moi. »

« Comme indiqué sur le rapport, il n’y a aucune traces d’effraction, tout semble en ordre chez lui. Seulement, le rapport ne mentionne pas qu’il n’y a aucune nourriture chez lui, ni dans le garde-manger ni dans son frigidaire. Et avec ça, sa penderie et son tiroir à pharmacie sont entièrement vides. »

« Je ne pense pas que vérifier ce genre d’informations soit la priorité du GCPD. C’est pour ça qu’on doit faire nos propres recherches et être consciencieux. Le travail est parfois mal fait. »

« Je vois ça. Pourtant c’est un avocat qui a disparu, ça devrait les pousser à fouiller un peu plus. Et surtout ça me parait essentiel. » Disais-je, nageant dans l’incompréhension. « Est-ce qu’il y aurait une possibilité qu’il ait quitté Gotham de son propre chef ? »

« Non. Sa voisine l’a vu le soir de son rendez-vous. Elle disait, une seconde, je cite « bien habillé, il sentait le parfum, rien d’inhabituel ». »

« Peu probable effectivement qu’il ait décidé de partir de son plein gré. Ce qui est sûr du coup c’est que ce n’est pas lui qui a vidé son appartement. Mais une ou plusieurs autres personnes. Est-ce que tu pourrais me préparer les vidéos des caméras de surveillance de la résidence s’il te plaît ? Des tonnes de bouffes et de fringues passeraient difficilement inaperçues. » Supposais-je alors pleine de confiance dans mon raisonnement.

« Je te prépare ça. Tu as pu t’occuper du domicile d’Harrington ? »

« Oui, rien à signaler. Je suis aussi passée à son bureau au tribunal avant de rentrer. Tu pourrais me donner le ou les noms des personnes qui sont entrées dans son bureau pendant l’enquête ? Vu qu’il patauge un peu dans la merde, quelqu’un aurait pu faire disparaître des choses compromettantes, effacer des traces. »

« Je m’en charge. » M’annonça Bruce de l’autre côté de l’oreillette.

« Ah oui ! Et aussi ! Sur les vidéos de la résidence d’Edgerton, essaie d’utiliser un filtre de reconnaissance facial de tous les résidents qu’on puisse éventuellement isoler un individu qui n’habite pas le coin. Je commencerais en priorité par une tranche horaire allant de minuit à sept heure du matin. » Demandai-je en pleine réflexion sur les démarches à entreprendre.

« Je lance ça maintenant, ça risque de prendre un peu de temps. Il va falloir que tu parles à la procureure pour que nous en sachions plus au sujet de son renvoie et de ses fréquentations. »

« J’ai envoyé un message à Dick cet après-midi pour qu’il me rencarde. Ça m’évitera de paraître trop intrusif. Il me donne des nouvelles quand il en aura. »

« Habile. »

« Je me demande pourquoi quelqu’un aurait autant besoin de toutes ces choses ? »

« Parce que cette personne pourrait en avoir besoin. Pour sa propre consommation ou pour prendre soin d’Edgerton, voire même, de toutes les personnes qu’elle a kidnappé. Nous n’avons pas assez d’indices pour diminuer le champ des possibilités. Il nous faudrait plus d’informations pour pouvoir cibler d’avantage et orienter nos recherches au mieux. J’aimerais que tu rentres et que tu te reposes. »

« Oui chef. »

Je ne perdis pas plus mon temps ici.

Il était extrêmement tard. Heureusement que j’étais en période de vacances. Ce rythme de vie était compliqué à manœuvré. Mais je n’avais que peu de temps à tenir encore.

Mon cursus était bientôt fini. J’allais enfin obtenir mon diplôme après quatre ans de travail et un an à alterner les horaires de nuits et de jour. Après ça, j’avais le choix, faire un Master pour me spécialiser en sciences comportementales ou bien rejoindre l’entreprise familiale. Mais bon, l’heure du choix n’était pas encore arrivée.

Avant que je ne m’éteignisse totalement, je reçus un message du dénommé Richard « Dick » Grayson, qui m’avait obtenu une audience le soir suivant avec la procureure.

Le lendemain, après que les dernières éclaircis cessèrent d’inonder Gotham de leur lumière, je me rendis chez Cynthia Taylor.

________________________________________

Depuis combien de temps n’avais-je pas revu les douces éclaircis de l’astre ardent au-dessus de nous ? Trop longtemps sûrement. Je ne pouvais pas rejoindre la surface. Pas encore. Pas tant que je n’aurais pas trouvé la solution à leurs maux. Je faisais tout mon possible pour les héberger, leur offrir un minimum de confort et un peu de chaleur. Nous bâtîmes notre petite communauté sous terre pour échapper à la glaciale morsure de l’hiver. Au début, mes égouts furent le refuge qu’ils attendaient tous. Mais l’endroit se révéla plus tard n’être qu’un cadeau empoisonné.

La promiscuité favorisa une épidémie de grippe se compliquant de jour en jour. Leurs chances de survie s’amenuisaient et chaque minute qui passait était un pas de plus pour eux vers la grande faucheuse. Cette pensée me hantait chaque jour que dieu faisait. Le stress rythmait mes journées. Je désirais plus que toute autre chose les sortir d’ici. Ils m’avaient accordé leur confiance. Je n’avais pas le droit de les laisser tomber. Pas après ce qui leur était arrivé.

Alors je pris sur moi, bannissant mes propres besoins au profit des leurs. Mes membres peinaient à porter le peu de chair que j’avais sur les os. Je devais continuer. Au diable la fatigue et la faim. Au diable mes états d’âmes et mon incompétence. Je devais avancer. J’avais tendance à m’auto-flageller. Mais ça ne me faisais pas progresser. Je n’étais pas loin. Je touchais au but. J’avais encore quelques tests à mener pour pouvoir en finir.

Fut-ce ma rage qui me porta jusqu’ici ? Ou bien mon envie d’aider ces pauvres personnes en marge de la société ? Sûrement un peu des deux. Je savais juste que je don…

« Nous l’avons trouvé Monsieur. » M’annonça l’un des membres de mon petit groupe derrière l’épaisse porte métallique de ma chambre, m’arrachant à mes songes.

J’essuyais précipitamment mes joues pour effacer une larme s’évadant de l’enceinte de mes paupières me permettant d’éviter d’éveiller leur inquiétude. Je ne pouvais me permettre de leur montrer des signes de faiblesses. Ils comptaient sur moi.

Je lui emboîtais alors le pas. Nous passâmes au milieu d’une pièce que nous aménageâmes en dortoir. Mon estomac se noua d’un coup sec. La culpabilité d’être en bonne santé me frappa avec la même intensité qu’un éclair se jetant la gueule ouverte sur la cime des plus hauts arbres des bois bordant Gotham.

Les bien portants s’occupaient des malades qui crachaient dans des sceaux rouillés d’épaisses mucosités teintée d’hémoglobine. Leurs poumons faiblissaient trop rapidement. J’espérais qu’ils tiendraient encore un peu. Il le fallait.

Nous arrivâmes dans un coin reclus de mon antre, un coin où je pouvais mener à bien mes expériences hasardeuses.

Comment avaient-ils fait ? Comment avaient-ils pu la ramener jusqu’ici ? Peu importe en réalité. Je supposais que l’âge avancé de cette femme ne put avoir l’ascendant sur la fougue d’une meute affamée.

« RELACHEZ MOI !!!! » Hurla Catwoman, les membres solidement attachez à un énorme tuyau dont la peinture rouge s’était écaillée avec le temps.

Je m’approchai alors d’elle, brûlant intérieurement. Cette pseudo-voleuse me répugnait plus que tout. Je voulus lui arracher le cœur et le piétiner jusqu’à en faire de la bouillie. Mais, au vu des récents événements, elle ne pouvait en avoir.

« RELACH…ARRRRRRGHHHH. »

Cette immondice se tordit de douleur après que je lui eus délivré un choc électrique de mon bâton fétiche. Pendant un instant, l’idée d’en finir trotta dans mon esprit. Mais une autre arriva au grand galop : mon nouveau cobaye était arrivé. Son âge et son état actuel risquaient de fausser un peu mes résultats, cependant, je n’avais rien d’autre sous la main.

« Qu’est-ce qu… Pou… Pourquoi ? » Articula péniblement la vieille femme.

« Amenez-moi Harrington. » Ordonnai-je fermement.

Le vieux juge fut traîné jusque dans la pièce. Un autre détritus. Moins d’une semaine à dormir dans ses excréments lui suffit pour perdre la boule. Une odeur fétide émanait de son corps crasseux.

Bien accroché à ma ceinture par une sangle en cuir, mon ocarina se balançait au rythme de mes pas. Je pris l’instrument me permettant d’exercer mon pouvoir avant de lui insuffler la mélodie de la mort.
Son écho parcourut les tuyaux, se frayant un chemin au loin, avant de laisser place au silence. Puis, nous entendîmes des sons, des petits pas très rapides provenant des entrailles de ma demeure. De ses recoins les plus sombres jaillit alors subitement une nuée de rats qui se jeta sur le juge, le propulsant violemment au sol.

Ici-bas, personne ne put entendre sa souffrance.

Les rongeurs, de leurs griffes affûtées, lui arrachèrent des lambeaux de peau avant d’extraire des morceaux de chairs qu’ils grignotèrent avec appétit. De leurs immenses dents, ils perforèrent ses artères qui se vidèrent de leur précieux liquide de vie dont mes petits compagnons s’enivraient inlassablement. Les hurlements de désespoir associés aux bruitages de la succulente viande arrachée sans consentement à son propriétaire ne manqua pas de me procurer une sensation de plai…

Catwoman ne regardait pas. J’y remédiai donc, l’y obligeant de mes mains, en lui chuchotant avec une malsaine allégresse à l’oreille :

« Quand ton tour arrivera ; et il arrivera ; je leur demanderai d’y aller encore plus lentement, que tu sois consciente un maximum de temps que ce sont les rats qui mangent les chats. »

La captive ne perdit pas une miette de ce macabre spectacle. Mes rats le dévorèrent jusqu’aux os qu’ils rongèrent sans aucun scrupules. Les cris s’étaient évanouis depuis longtemps.

Lorsque mes petits compagnons furent rassasiés, j’en pris un entre mes mains, que je me mis à caresser. Le travail réalisé méritait amplement une récompense.
Mes fidèles amis. Mes alliés de toujours. Mes braves soldats. Ces-derniers étaient essentiels pour que je puisse sortir de la misère tous ces gens.

« Monsieur, on… hum… On l’emmène avec les autres ? »

Je le sentis écœuré. Je pouvais le concevoir. Catwoman l’était aussi. Cette-dernière en laissa échapper sa bile. Un flot de larmes vint se mêler au sang sur ses joues.

« Non. Laissez sa carcasse pourrir ici. » Décidai-je en plaçant mon rat sur mon épaule.

Nous quittâmes alors la pièce. Je pouvais enfin reprendre mes travaux. J’allais pouvoir faire de nouveaux tests.

Je touchais au but.

Xhied- Xhied-
MP
Niveau 10
28 août 2019 à 01:25:58

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