Je vous préviens ce topic est un peu bizarre, philosophique amateur et abstrait

N'ayez pas peur de vous exprimer même si vous être nul en philo

Je le poste sur le fofo de DS2 car je suis sur le point de le terminer avec les DLC en 1er run et avec l'expérience que j'ai eu du 1 pour l'avoir terminé 2 fois et bien je voulais vous faire part de mon ressentis philosophique et voilà ce que j'ai pu comprendre et accumuler comme expérience de cette série :

La thématique qui ce dégage du jeu en gros selon moi la métaphore du jeu c'est que le feu est lié est l'âme humaine et que le feu représente la volonté, la passion et ainsi qu'une idée de mouvement perpétuelle de l'ame vu que le feu sert dans le jeu de moyen de transport téléporteur et donc que ce jeu voudrais réveiller le feu de notre ame qui est en nous représenté par la passion que nous avons pour cette série merveilleuse et cette flamme nous dévorer avec notre vie sociale et professionelle (représenté surement par la chaos lié a Izalith et dans DS 2 ba la comtamination de l'église d'Elum Loyce par le chaos donc cette passion dévorante (le nolifage)

Je voudrais savoir quel est votre ressenti personnel concernant ce que vous avez compris et apris du jeu d'un point de vue métaphysique ou philosophique

Moi j'ai juste compris : "Apprend de tes erreurs"

Moi j'ai compris que j'étais mort

lol l'auteur.

C'est pas Eléum loyce qui a été contaminée par le chaos mais le roi d'ivoire qui, voyant que son âme s'affaiblissait à force d'apaiser le chaos (sa colère?, son feu?), a construit une cathédrale (Eleum Loyce est sensée être une cathédrale, eh oui^^) pour emprisonner le chaos et empêcher sa propagation sur le monde.

Le chaos ne peut rien contre Eleum Loyce, c'est nous qui brisons les vents pour accéder au chaos (par l'intermédiaire d'Aslanna qui souhaite que l'on réussisse là où son amant a échoué, ré-endormir le chaos)

Dans DkS2 la malédiction efface progressivement notre identité, pour laisser place à une soif d'âme inextinguible, l'état de carcasse.
Dans cet état, on agresse indifféremment ceux qui ont des âmes, sans leur en vouloir personnellement, une sorte d'état psychique subit où seul la soif d'âme compte, sauf que satisfaire cette soif n'apporte même pas un bref soulagement.

On est prisonnier d'un "désir" stérile, ou plutôt un besoin, avec le comportement automatique qui s'y associe (l'attirance pour les âmes), mais du coup on est aussi "en paix", c'est à dire sans autre désir ni besoin.

C'est la fameuse "quiétude" que Nashandra a apporté à Vendrick et Drangléic en général.

A côté de ça, la perte progressive de notre identité fait naitre en nous un instinct de conservation/survie, un désir de vivre, de se battre pour vivre et garder notre identité, et ce désir nous pousse lui à accumuler des âmes puissantes, pour échapper voire rompre "la malédiction" qui en fait fait partie de nous depuis toujours. (la malédiction est liée à notre nature elle-même, Dixit Aldia, c'est pas un vilain dieu qui en veut à l'humanité mais la dualité même de l'humanité)

Une fois puissant s'offre alors le choix de se sacrifier pour sa race (entretenir le feu), de devenir un seigneur des ténèbres en accélérant la malédiction (en estimant que de toute façon l'homme est condamné à souffrir éternellemnt sauf s'il cède à la malédiction et perd ses désirs), ou de suivre sa propre route pour soi puisque l'on découvre (Aldia, Vendrick )dans le jeu que le héros ne peut rompre la malédiction définitivement seulement pour lui -même et que chaque homme qui veut en sortir doit le faire de lui-même et pour lui-même. (c'est le chemin qui compte, comme en psychologie et dans l'éducation, on ne retiens pas les leçons des expériences des autres, il faut se les approprier pour pouvoir le faire)

La dualité feu/ténèbres ou vie/malédiction est un parallèle entre notre dualité désir/bien être et liberté/bonheur.

Soit on désire et on connait la souffrance du manque mais aussi la liberté (hiérarchiser ses envies/besoins et les choisir, c'est ça être libre, le "sans contrainte" n'existe pas), soit on est en paix (ou plutôt on est las de désirer, donc plus de nécessité de choisir donc disparition du libre arbitre, alors que par dessus tout, notre désir le plus grand, c'est de continuer à être nous, on s'accroche à notre identité, notre "nous en soi", notre volonté.
C'est le paradoxe de l'homme, un équilibre fluctuant que nous alimentons en permanence.

"En fin de compte, la véritable malédiction de la vie c'est le désir" Aldia.

Le 16 octobre 2017 à 11:24:57 PtitMatinBourre a écrit :
Moi j'ai juste compris : "Apprend de tes erreurs"

Tu y es presque,tu as oublié : Dans la vie il faut persévérer jusqu'à y arriver.

Le 24 décembre 2017 à 01:04:30 Coconutsu a écrit :

Le 16 octobre 2017 à 11:24:57 PtitMatinBourre a écrit :
Moi j'ai juste compris : "Apprend de tes erreurs"

Tu y es presque,tu as oublié : Dans la vie il faut persévérer jusqu'à y arriver.

Et au pire si tu meurs tu peux respawn

Apprendre a ne pas devenir imberbe et chauve...

Les femmes, c'est des fragments des ténèbres qui cherchent une âme puissante pour s'y lier.

Ahah belle interprétation Zubroska, et beau pseudo

Pour ce qui est de l'interprétation de Dark Souls, il existe ce site qui résume/explique tout l'histoire, même les évènements se déroulant hors du premier jeu
http://www.chroniques-ludiques.fr/dark-souls-analyse-et-explication-de-lhistoire-et-de-son-univers/

Pour le scénario l'histoire du premier jeu se suffit à elle même... Celle du 2 en est un peu indépendante, celle du trois dans certaines mesures également... En revanche les deux DLC du 3 sont importants pour le scénario global de la série.

La Dark Soul représente en quelques sorte l'humanité, et nous, joueurs, humains sommes chacun un fragement de cette Dark Soul. Le titre de la saga nous désigne donc directement. Je ne veux pas tout détailler par souci de spoil, mais si vous avez un peu de temps à consacrer à la lecture du site dont j'ai donné le lien plus haut, ça vaut le détour!

Honnêtement je n'avais pas du tout tout saisi le sens des Dark Souls, et après coup je me rends compte que c'est vraiment un très beau scénario, vraiment unique.

Je précise que si je parle du scénario, c'est parce qu'il est à mon sens lui même une philosophie.

Ce qui compte n'est pas d'arriver, c'est de profiter du parcours, le moment présent en soi, peu importe ce que tu feras, les ténèbres t'attraperont un jour, l'important est donc de profiter de chaque pas, de chaque respiration dans ce monde, qui n'offre rien à vraiment changer... soit tu continues à vivre pour toi et donc tu butes le jeu et tu new game encore, ou alors tu t'arrêtes et ton perso se retrouve dans la crypte à la place de vendrick, ou pire, forêt des géants défunts avec les autres.
En gros, t'es aussi responsable de ton chemin, sans en être le vrai maître, la conclusion est la même : kiffe ce que tu vies, et non pas ce que tu aimerais vivre.