Ils ont vraiment tapé dans le mille.
Toutes leurs inspirations, leurs idées, et tout le couplet, ils les ont parfaitement accouchées, ils les ont parfaitement mises en scène.
Ils ont su me faire ressentir (et je suis pas le seul apparemment) exactement ce qu'ils voulaient. Et ce ressenti, cette émotion, elle provient pas d'une cinématique fainéante où un personnage important regarde mourir un autre personnage, BAM violon + piano, pancarte "PLEUREZ", etc, etc...
Non c'est beaucoup plus simple et en même temps beaucoup plus profond. C'est Beau. Une vision pure du média, une narration immersive et cohérente.
La musique aussi, Andrew Prahlow la raconte exactement de la manière dont je l'ai ressentie :
Dans un premier temps le thème principale paraît innocent, enjoué... ce qui donne l'envie d'explorer. Au fur et à mesure de l'avancée du récit, voire après la fin du jeu, ce même thème, s'il garde son côté innocent et enjoué, endosse en plus une grosse dose de nostalgie, de mélancolie... intrinsèquement. C'est vraiment formidable.
Désolé si je parais un peu possédé quand je parle de ce jeu, mais en fait c'est totalement le cas...
Message édité le 09 janvier 2020 à 14:44:42 par Riebeck