Nouveau chapitre et toujours aussi plaisant à lire !

On s'attarde cette fois sur Siegfried (ce qui est cool vu que c'était mon choix dans le sondage), le pauvre fait vraiment de la peine avec tout ce qui lui tombe dans la gueule, on sent qu'il faut expier ses péchés mais il n'y arrive pas et est complètement perdu ... Et il veut un ami, c'est mignon, il en a bien besoin. Et d'un câlin aussi.

Par contre j'ai rigolé quand il a saisi la pauvre Mila à la gorge: ça me fait plaisir de la revoir mais elle va encore reprendre cher on dirait !
Par contre qui sont ceux qui en ont après elle ? Peut-être bien des hommes d'Azwel comme l'a supposé Zato, elle a peut-être des pouvoirs après tout.

"Puis, j'écrasais la tête de l'un des derniers survivants. Et, par la suite, je parvins à me débarrasser de l'ultime ennemi en l'empalant contre un arbre de la forêt. C'était donc de la rigolade."

Ah ça oui qu'est-ce que c'est drôle d'écrabouiller ses ennemis, qu'il est ce drôle ce Siegfried, haha.

On revoit Kamen aussi, il a l'air d'aller mieux que la dernière fois, ça fait plaisir à voir. Du coup je me demande si Kamen et Mila vont faire équipe par la suite.

"C'était le moment adéquat pour moi de tisser des liens avec des gens, qui d'autant plus avaient l'air honnêtes.
- Je suis désolé, la route va être longue, j'ai à faire, décidais-je."

Moui logique Peut-être que ça se fera un peu plus tard du coup

Je pense que "la personne familière" est soit Sophitia, soit Kilik. Hâte de lire la suite en tout cas !

Je commente

Chapitre Andrea

Je pense que c'est la première fois qu'on nous révèle qu'Andrea n'est pas aussi limpide qu'elle en a l'air.
Ca doit être une malédiction chez la famille D'andrea Son père trompe sa mère et Phileas la trompe
Je la trouve beaucoup trop... "fleur bleue". Elle a du faire un travail sur soi-même pour PARDONNER Phileas, en se disant qu'il étai l'HOMME de sa vie.
Sauf que ma cocotte, l'homme de ta vie n'aurais pas du te faire ça

Andrea est la bonté incarnée, mais peut être un peu sotte. J'ai vraiment de la peine pour elle, pour le passé qu'elle a dû subir.

En plus, elle a beau jouer la famille heureuse désormais, mais l'enfance d'Aeneas lui a été arraché. Elle ne l'a connu que mort-né, puis subitement à l'âge adulte. Elle a complètement sauter l'étape de l'éducation. (Va savoir comment Aeneas sait parler etc... )

Malgré ça, lorsqu'Andrea accuse que les membres d'Aval se font manipulé par le président?, je trouve ça ironique vu qu'elle et Phileas manipule les membres du summum pour qu'ils ne sachent pas leurs origines
Le bien et le mal est tout à fait relatif

OMG Andrea a tué Curtis !!! Non
Curtis, aussi utile que les orbus

Chapitre Phileas

Une suite directe par rapport au message d'Andrea, c'est génial !!

Plutôt coriace le vieillard pour demander de quoi écrire
Dommage que les envois en recommandés express n'existaient pas à l'époque

On revoit Ivy ! La façon dont tu la décris, j'ai l'impression qu'elle était habillée avec son P2 de SCV

C'est vraiment intéressant d'intégrer l'histoire du Roi Arthur ici. Franchement bien joué. Excalibur ne serait qu'en fait... le nom français de "SoulCalibur"
Par contre je ne comprends pas Phileas sur un point. Il connait les descendants des proches d'Arthur qui vouent leur vie à détruire Soul Edge, qui sont devenus les Aval.
Alors pourquoi les detestent-ils ?
Ou est-ce seulement les motivation d'Azwel qu'il detestent?

Et ici, Groh sert bêtement Azwel. Je ne sais plus où nous situer chronologiquement.

D'ailleurs, Natalie qui était en train de se battre contre Andrea, est maintenant ici avec le vieux ?
C'était pas pratiquement au même moment les deux scènes ?

Ca fait plaisir de voir les membres du groupe d'Aval dans la fic
Natalie Céline Dion

Punaise Ivy est encore vivante après avoir eu le crâne brisé

Chapitre du président

Le passage du roman de la rose montre clairement l'aspect théatral et "flamboyant" d'Azwel, j'adore

Oh mon dieu, Azwel est le frère de Phileas Pas mal... Pas mal...

Ouais en fait Kindred c'est un peu comme la princesse Fiona dans Shrek. La nuit elle se transforme en monstre/chèvre et comme toutes les princesses, elle appelle les animaux

Donc dans cette ligne d'univers, Kindred est "méchante". Est-elle toujours la mère d'Olympia ? J'ai hâte de voir sa re-rencontre avec Daniel.

Le flash back d'Azwel et Phileas m'a fait un pincement au coeur. C'est cliché le petit frère qui est délaissé pour le grand talentueux etc... mais appliqué à eux c'est dramatique.
Need une romance entre les deux
Un peu comme Loki et Thor

Groh vient enfin à la raison. Son mari meilleur ami Curtis s'est fait tué donc il est enragé.

Oh oui !! Je veux voir enfin l'apparition des trois autres membres de Summum disparu. Comme pour Rhea dans Fire Emblem, après toutes ses années emprisonnés, ils doivent bien être fanés.

Hmmm.. j'aurais cru Dion et Natalie fidèle à Groh mais non... ils sont fidèle à Azwel. J'espère qu'ils ouvriront les yeux à leur tour. Ah ben... non, comme Curtis, ils ont eu un rôle aussi important que les Orbus

Pendant le combat de Kindred, elle a fun Jun dans sa cutscene de TTT2, en invoquant les esprits d'animaux

J'ai rigolé quand Kindred a giflé Azwel juste parce qu'il le lui a demandé

Chapitre Siegfried

Ah oui en effet il se la joue edgy, émo Il me rappelle sa fin de SCIV, totalement soumis à Hilde

A travers son récit, on voit bien le lourd fardeau qui pèse sur lui. Mais je pense surtout qu'il se donne du mal, et c'est un peu chiant qu'il fasse sa victime dépressive

Ah le retour de Mila ! ... Je ne me rappelle plus le rôle qu'elle avait dans Summum 2

Ce chapitre était plus court que les autres. Mais ça ne fait rien, on voit déjà que Siegfried est cheaté de toute façon

Ca fait plaisir de revoir Kamen.

Je me demande qui est la personne à la fin...

SUMMUM ULTIMA CHRONICLES.

Chapitre 8.2 : Parfums d'Asie (Sunny)

<< Sunny, ma chérie... Sunny, réveilles-toi, ma puce... Tu vas être en retard pour l'école >>
Je reconnaissais sans difficultés la voix de ma mère. Si douce, si paisible. Elle ne s'énervait jamais, alors que mon père était un peu plus tendu. Sur la table, je voyais mon petit-déjeuner. Des céréales au chocolat ! Mon péché mignon d'enfant ! Je courais sans dire bonjour au paternel, qui me gronda en fronçant les sourcils. Tu parles, je n'avais pas peur ! Ma mère était sublime. Grande, ce qui était rare pour les femmes asiatiques, et mince, elle rayonnait de par sa coiffure sobrement élégante, un chignon classique. Son regard était surligné d'un léger trait de mascara, pas de rouge à lèvres ni de fard, la simplicité même. Elle portait un ravissant châle noir sur ses épaules, et en dessous, elle portait une sorte de gilet-kimono en soie blanc. Un pantalon chic et des ballerines noires. Je l'admirais. Je voulais lui ressembler une fois adulte. Mais pas adulte genre vingt/vingt-cinq ans, plutôt vers quarante/quarante-cinq ans. Son âge quoi. Mon père lui n'était pas dingue du raffinement, mais était un amour d'homme malgré son côté autoritaire et ronchon. Mon père s'était cassé le dos (attention, sens figuré hein) pour nous donner tout le confort dont on avait besoin. Il travaillait dur à la tâche dans les bâtiments, il était un maçon ordinaire, méticuleux et surtout, aimant de sa femme et de sa fille, moi donc. Il était né dans une famille pauvre de Thaïlande, et n'a pas pu aller très loin à l'école. Il voulait plus que tout au monde que je réussisse mes études, c'est pour ça qu'il me disputait un peu, mais ce n'était pas méchant, il m'a toujours bien choyé et protégé quand il le fallait, mon petit papa que j'aime.
Neuf heures, c'était l'heure de rentrer en classe. Mes parents m'embrassèrent le front au portail de l'école et me laissèrent partir rejoindre la maîtresse et les copains et copines. J'étais une excellente élève, selon les dires de l'enseignante, mais bavarde et dissipée. Je n'avais pas spécialement besoin d'apprendre, en fait, j'emmagasinais toutes les données et les conservait précieusement dans mon cerveau. J'étais chanceuse, une qualité qui me vient de ma mère. C'était agréable de revivre ses moments, mais je les sentais glisser entre mes doigts... une fumée épaisse obscurcissait l'école et l'image de tous ses gens connus dans le passé. Je me voyais ado, vers treize-quatorze ans, je sortais du collège. Cette période était cool mais plutôt ingrate, il faut tout de même l'admettre. C'était ma période "à fond manga", je lisais tous les mangas qui me passaient sous la main et regardait tous les animes japonais avec mes potes. C'était une excellente période, aussi. Et, au même stade de ma vie, je courais dans le parc de ma ville et je fus arrêtée par une image plutôt intrigante : celle d'un guerrier chinois millénaire. J'essayais de traduire son nom cependant mes maigres connaissances dans la langue m'ont permis d'y voir le nom "Tao". Je pris le papier et le montrait à mes parents.
- Tao. Tao Jinsei, disait mon père.
- C'était un guerrier millénaire, réputé et admiré dans toute la Chine ancestrale, renchérit ma mère.
- Je vois... Il est balèze quand même ! dis-je étonnée.
- Oui. Un grand guerrier, mort pour sa patrie, rétorqua mon père, le regard concentré sur la télévision du salon, match de football bien évidemment.

Puis je montais dans ma chambre d'ado, posters de J-Pop et de K-Pop accrochés au mur. Et je rêvais de ce Tao Jinsei. Son nom dansait dans mon esprit comme une toupie qui ne voulait pas s'arrêter. Je le voyais affublé d'une armure chinoise, la moustache longue et fine, le regard impénétrable et dur. Il était installé sur son fauteuil de dragon dans son palais, adoubé par l'Empereur lui-même. Ce Tao Jinsei était mystérieux, son regard... je n'arrêtais pas de l'observer. Il semblait cacher un puissant pouvoir dont j'ignorais tout. Puis, son visage se dissipa sous les nuages du couloir des souvenirs, et je vis mon grand-père adoré Niran, faisant sa méditation habituelle. Il avait les yeux fermés. Je me voyais sous ma forme, mon âge actuel. Je savais qu'il ne fallait pas le perturber dans sa séance de méditation, mais il le fallait, j'avais des questions à lui poser.
- Niran ! Niran ! Grand-père ! Connais-tu Tao Jinsei ?

Le Ciel bleu et limpide se mit à se couvrir et à devenir gris, puis noir... une tempête faisait chavirer les bambous et la maison de mes grands-parents. Mais Niran était inébranlable, le regard fermé et la respiration toujours sereine. Puis, plus rien... le ciel était toujours noir mais la tempête avait cessé.
- Grand-père ?
Je lui mis la main sur l'épaule, et là... Il ouvrit les yeux, de manière brut, vive, et son regard si chaleureux et sage s'était transformé en celui d'un dragon infernal. Il me prit le poignet, et me le tordit si fort que je criais à l'aide.
- Il était temps, Sunny ! Il était temps !
- Niran ! Connais-tu Tao Jinsei ?
- Le pouvoir de Tao Jinsei est bien plus puissant que tu ne le crois. Il n'est pas seulement un guerrier anobli, il détient une force incroyable en lui. Il a le pouvoir du Dieu du Feu Lei Kung !
- Et donc ?!!
- Cela coule dans les veines, cela coule dans les veines, cela coule dans les veines de...
- De ? Non, grand-père, ne pars pas, non ! Nooon !

Dans ma chute vertigineuse vers le sol, je voyais tous mes camarades éveillés, j'étais donc la dernière à avoir subi cela.

- Sunny !
Airis courut vers moi et me prit dans ses bras pour savoir si tout allait bien.
- Je vais bien Airis.
- Alors, ce n'était pas trop dur ?
- Oh là là, ne m'en parle pas Airis.
- La chose que je ne comprends pas, dis-je, c'est pourquoi Phileas et Andrea nous ont caché cela ?
- Ah, t'inquiètes, on se pose tous la question, lâcha Bruce.
- Je ne pense pas qu'il y ait de mauvaises intentions derrière cela, c'est plus pour nous protéger qu'autre chose à mon avis, susurra Lily.
- Mais ça les dessert plus qu'autre chose, s'emporta Daniel.
- Je ne pense pas, dit Gatien.
- Gatien, mec, enfin ! s'étonna Daniel. Ils sont nos Maîtres, ils auraient dû tout nous dire dès le départ.
-Et si ce lieu nous était caché pour qu'on le découvre bien plus tard ? Hein ? Y as-tu réfléchis, Dan ? dit un Gatien plutôt énervé, ce qui nous étonna un peu tout le monde, vu sa nature calme et introvertie.
- Tu es trop idéaliste, Gatien ! Je pense que Dan n'a pas tort, s'interposa Bruce. Ils sont censés représenter la Vérité ! Hors, là, ils nous cache quelque chose ! Donc, c'est mentir.
- Cacher ne veut pas dire mentir. On peut attendre le moment opportun pour dévoiler quelque chose, dire toute la vérité d'un coup n'est peut-être pas bon signe.
- Pfff...
- Quoi "pfff" Bruce ? lança Gatien en serrant les poings. Le problème, c'est que vous voyez Phileas et Andrea comme des dieux, immortels et intouchables. Or, ils ne sont que des humains comme nous, rien de plus.
- Et le fait d'être humains les empêche de nous dire la vérité? demanda Daniel agacé.
- Stop ! ordonna Airis.

Avec Alix à mes côtés, je restais dubitative. D'accord, ils nous ont rien dit, mais faut-il les blâmer pour autant ? Je ne pense pas. Et si...
- La personne qui vous a conduit ici est louche, me dit Alix perplexe.
- Pas faux, dis-je. Et je me demande... Non ce serait ridicule.
- Vas-y dit, maintenant que tu as commencé.
- Si cette personne n'a pas fait ça pour nous faire échouer dans nos objectifs ainsi que ceux de nos Maîtres.
- Ouais, dit Alix. Et semer la zizanie comme on peut l'entendre là ?

Les voix s'élevaient et ça allait mal partir. Heureusement pour nous, quelqu'un tapa à la porte de l'église.
- Tout va bien ? Nous allons aider à vous sortir de là ! s'exclama une voix masculine.

Airis s'empressa d'ouvrir la porte, mais elle était bloquée.
- Nous ne pouvons l'ouvrir, elle est barricadée.
- Pas d'inquiétude, répondit le jeune homme.
- Kilik, fais attention ! susurra une jeune voix féminine.
- Ne t'inquiètes pas Xianghua, il faut aider ses gens.

Nous nous regardions tous stupéfaits ! Kilik et Xianghua... C'était le nom des deux héros que nous devions rechercher afin de les aider à vaincre Soul Edge. Cela dit, ironie du sort, c'est eux qui viennent à notre rescousse, et pas nous. Mais le hasard fait bien les choses.
- Comment la porte a pu être barricadée à ce point ? demanda Alix.
- Aucune idée, renchérit Airis. Cependant, il n'est pas impossible pour nous d'aider nos sauveteurs à l'extérieur. Prenez les armes, nous allons détruire les palettes de bois qui obstrue la porte !

Après un long, très long trois quart- d'heure, la porte fut détruite grâce à notre travail collectif. Et nous vîmes enfin Kilik et Xianghua, en chair et en os. Les fameux ! Je me souvenais de Kilik... oui... nous avions... enfin, bref. Ils étaient là et notre quête officielle pouvait enfin commencer.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre signe le monologue de Sunny.
- Introduction de Kilik et de Chai Xianghua.
- Deux personnages secondaires mentionnés dans les chapitres précédents, à savoir Niran (grand-père de Sunny) et Tao Jinsei, semblent délivrer un message à Sunny. Qu'est ce que cela peut-bien être ?
- Les parents de Sunny ont été un plaisir à décrire. Le contraste entre le portait du père et celui de la mère est saisissant.

Bonne lecture

Un nouveau chapitre!!

Raconté par Sunny (gros bisous à toi ), on en apprend un peu plus sur notre "première" fille de Summum. Une mère douce et agréable et un père ronchon et autoritaire, waouh! Hé Sunny, on a tous connu nos moments "à fond manga", d'ailleurs c'est lesquelles tes préférés? (Assasination Classroom pour ma part, pour l'instant ) Tao Jinseï, hum... intéressant. Le passage où le regard gentil et chaleureux de Niran se transforme en celui d'un dragon devant Sunny m'a bien surpris. Et elle retrouve ses amis après une sacré chute et... Gatien qui s'énerve? Bizarre bizarre!!! Et Kilik qui arrive avec Xianghua pour sauver nos amis? Si vite? On a pas encore fait les souvenirs de Airis, Alix, Lily et Daniel... Est-ce qu'il y a une sorte d’ellipse entre les chapitres pour mieux comprendre ou alors on a loupé un gros morceau? Mmm, hâte de la savoir!

Continu Antonia, on t'adore!

Désolée Antonia, je l'avais lu depuis sa sortie mais j'ai oublié de commenté ^^

J'ai beaucoup aimé la façon dont tu as dépeint la scène d'enfance de Sunny. Une mère poule avec un père autoritaire mais qui ne manquait pas d'amour.

Etrangement, ça ressemble vraiment à ce que j'ai vécu

Avec le père qui se casse le dos pour subvenir aux besoins de la famille...
Le père né en thailande, dans une famille de paysans pauvre, qui est dur avec Sunny pour les études, OMG c'est trop ça

Très bonne élève mais bavarde et dissipée, c'est tout à fait moi OMG Antonia tu as calqué la réalité Au moins on pourra dire que le personnage est bien travaillé dans la fiction. (attention, toute ressemblance existante serait purement fortuite)

Tao Jinsei me rappelle Hwang, le héros national et tout...

Niran fait peur ici
Et Lei Kung c'est Kung Lao ?
N'empêche cette partie suggérerait surement un pouvoir qui sera mis en avant plus tard ?
Lors du réveil, le beau Airis s'est occupé de Sunny

Ah oui je comprends maintenant en fait, Azwel voulait semer la zizanie.
Mais je maintiens toujours mon opinion sur le fait que les summums ont volontairement voulu cachés des choses à nos héros, et c'est désolant car ils devraient plutôt s'occuper de leur cul.

L'arrivé de Kilik et Xianghua
Je veux TROP savoir comment Sunny va réagir après. Kilik ne s'en souviendra pas (peut-être?) mais elle... va t-elle se sentir souillée ou faire raviver une flamme perdue ?

Moi aussi je m'excuse pour mon retard !

C'est un chapitre sur Sunny donc forcément il est cool ! J'ai bien aimé la description de sa famille, on l'imagine vraiment bien et ça développe le background de Madame Takahashi donc c'est très sympa ! Lei Kung c'est un cousin à Kung Lao ? Je me demande à quoi tout va mener la légende avec Tao Jinsei ... en tout cas j'ai bien ris quand Sunny se rappelle de Kilik, je me demande bien ce qui va se passer ensuite. Sunny x Kilik, le retour ?

J'aime bien l'embrouille entre Daniel qui ne comprend pas qu'on cache des trucs au groupe et Gatien plus posé et compréhensif. Et Bruce qui casse Phileas et Andrea alors que cette dernière était son ange gardien dans la première fic quoi.

Mais bon du coup ils ont retrouvé Kilik et Xianghua, j'ai hâte de voit ce que le groupe compte faire ensuite !

Salut, dsl du retard.

L’histoire du Roi Arthur est une bonne idée, ça rajoute du background à la fiction ^^

Les flashback des autres seront dévoilés mais avec celui de Sunny et de Gatien, en dirait qu’on n’est pas au bout de nos surprises

Les membres du Summum divisés concernant Andrea et Phileas.
Gatien qui s’enflamme, c’est pas du tout son genre.
Ça pourrait créer + de conflits dans la team ? Un groupe déchiré qui finirait par se resouder et d’être + uni qu’avant ? Wait and see.

Chapitre lu. J'avais peur de pas pouvoir le lire avant le prochain chapitre mais c'est fait

On retrouve Sunny (qui devient le perso avec le plus de chapitre à son actif pour le moment) dans son enfance accompagné de ses parents et son grand père. Ce mystérieux Tao Jinsei semble être un protecteur à contrario du Dibouk qui plane au dessus de Gatien. J'aime beaucoup la Sunny dans UC, elle est plus mis en avant et on ressent son rôle de protagoniste. Il n'ya que Airis que je trouve assez en retrait par rapport à ses quatre compères pour le moment.

On voie que les avis diverge parmis les Elus. Sunny comme à habitude préfère ne pas sauter direct au conclusion contrairement au trois autres Summum se disputant qui ont déjà leur opinion faite. Bon d'un coter, on peut comprendre Bruce et Daniel. L'un à vue sa copine morte en rêve et l'autre à vue Andrea sous une quasi-forme Banshee dans une rencontre terrifiante. Gatien reste plus terre à terre et préfère voir le coté imparfait de ses mentors et leur accordé le doute bien qu'il semble sortir de ses gonds après avoir vue les membres de sa famille sombré un à un dans le désespoir. Je me demande ce qu'a vue Airis du coup.

Plus qu'a espéré que la sagessse de Kilik va un peu calmé se beau monde et les remettes sur le chemin de leur quêtes.

On a quand même une petite pensé pour Lily et Alix qui ne sont que spectateur mais qui montre quand même signe de vie. J'avais carrément zappé qu'elle était là.

Petit histoire de ne pas oublier cette histoire

SUMMUM ULTIMA CHRONICLES

Chapitre 8.3 : L'aventure continue (Airis)

Cette épreuve du couloir des souvenirs nous a bien tourmenté. Nous étions tous devenus un peu bredouilles et sans voix, et une dispute entre Gatien, Daniel et Bruce à propos du silence de Phileas et d'Andrea sur ce couloir faillit rompre les liens entre nous tous élus. Honnêtement, je ne sais trop quoi penser, si ce n'est que Phileas et Andrea ont probablement leur raison, et que cette mystérieuse personne qui nous a guidé vers cetté église est en réalité une vraie pourriture. Et si c'était son moyen de rompre notre lien et d'anéantir le projet de Summum ? Ce froid a été temporairement brisé par l'arrivée de Kilik et de sa consoeur Xianghua, les héros que l'on devait retrouver. Or, là, ce sont eux qui nous ont retrouvé. Je ne considère pas cela comme un échec mais plutôt comme un apprentissage... après tout, les héros n'ont-ils pas droit de faire un écart dans leur mission, pour mieux rebondir par la suite ?
Nous étions tous assis sur les planches en bois que nous avons extrait de la porte de la bâtisse. Kilik nous examinait, et Xianghua ouvrit la conversation :
- Je suis ravie de voir enfin d'autres guerriers que Kilik et moi. Enfin, si, nous connaissons un certain Maxi, nous l'avons rencontré une fois, il a promis de nous rejoindre en Europe avec son équipage. Bref, désolée, je suis un peu bavarde, et je vais aller à l'essentiel : vous êtes donc des élus sacrés d'un clan sacré, c'est correct ?
- Affirmatif, répondis-je. A l'origine, Summum a été créée par notre maître Phileas et son épouse Andrea en l'honneur de leur défunt fils Aeneas. Aidés par trois fidèles amis disparus depuis, ils ont réussi à vaincre jadis les forces du Mal. Mais le temple disparut peu après que les événements confrontant l'épée sacrée à l'épée maléfique furent terminés. C'est bien des siècles plus tard que Phileas, sentant le danger revenir, prit la décision de rétablir l'ordre, et de faire appel à nous, nouveaux élus, pour vaincre le fléau de Soul Edge. Jusqu'à maintenant, où comme vous le savez, le monde est en proie au mal. Nous devons faire équipe avec vous, guerriers de l'Est, notre alliance causera la perte totale du Mal et le Bien reposera sur le monde.
- Je n'ai jamais eu vent de ce clan, répondit Kilik. Pourtant, mon maître, Edgemaster, a connaissance de beaucoup de groupes ayant pour vocation de détruire Soul Edge. Si ce n'est...
- Si ce n'est quoi ? lui demanda Bruce.

Kilik eu un doute. Il fronça les sourcils.
- Excusez-moi, je n'ai pas fait le rapprochement. Mon Maître m'a parlé une fois d'un groupe spirituel dont le temple sacré était localisé sur le sommet d'une montagne mystérieuse, quelque part en Europe. J'ai compris qu'il s'agissait de vous. Il ne m'a jamais précisé le nom de ce groupe. Et pourquoi faire route avec nous ?
- Ravie de voir que vous vous en souvenez, se réjouit Lily. Vous êtes les seuls guerriers capable d'unir votre force à la nôtre. Entre épeistes dotés de pouvoirs salvateurs, on peut se comprendre.
- Le but de notre mission était de vous retrouver, or, c'est vous, qui nous avait retrouvé... précisa Sunny, gênée pour je ne sais quelle raison, rouge comme une tomate.
- C'est le karma qui a décidé cela, renchérit Kilik.

Kilik commença à s'ouvrir sur son histoire personnelle :

Il nous parla d'abord de Ling-Sheng Su, qui était un temple célèbre pour ses pratiques d'arts martiaux. Les moines qui s'y trouvaient ont pris Kilik sous leur aile, qui avait été abandonné dans son enfance, et l'ont élevé pour devenir un combattant compétent. Bien qu'il n'ait jamais connu sa vraie famille, il considérait Xianglian comme une soeur. Les deux orphelins étaient rarement vus séparément et s'entraînaient ensemble constamment au point où le lien qui les unissait était plus fort que celui de leurs frères et sœurs. Ils devinrent de puissants guerriers et leurs efforts furent récompensés par leur choix d’hériter de l’un des trois trésors sacrés du temple. Cependant, la nuit précédant la cérémonie officielle de passation des pouvoirs, le destin a commencé à s'agiter…
Le jour où la graine maléfique a étouffé Ling-Sheng Su avec le mal était le jour où Kilik a tué Xianglian de ses propres mains ... Qui savait depuis combien de temps avait passé depuis? À cette époque, Kilik s'était entraîné avec un maître , Edgemaster, et avait rencontré Maxi et sa fidèle copine Xianghua.

Xianghua, qui elle, n'avait aucun mal à bavarder, nous en dit plus sur elle, sous le regard agacé de Sunny et de Alix, mais un regard amusé de la part de Daniel.

Xianghua ne reconnaîtrait même pas son propre père si elle le voyait dans la rue, car sa mère n'avait jamais parlé de lui. La mère de Xianghua appartenait à la prestigieuse famille Chai de Beijing et enseignait l’escrime à Xianghua depuis son plus jeune âge, en la traitant avec une main ferme mais aimante. Xianghua a senti que ces moments avaient une signification plus profonde que ce que sa mère laissait paraître… Peut-être que cela avait quelque chose à voir avec son père, supposa-t-elle. Deux ans après la mort de sa mère, elle a décidé de se concentrer sur le chemin de l’épée. Au fil des jours, sa passion pour cet art brûlait de plus en plus fort.

L’empire Ming avait créé une unité d’enquête chargée de rechercher l’épée du héros, mais ses efforts n’avaient pas abouti. Frustré, l'empereur déploya une unité composée de ses propres gardes personnels, y compris Xianghua, qui s'était battue pour obtenir sa place. Certains pensaient que confier une telle tâche à la garde de l’empereur était dangereux pour le pays: qui protégerait leur chef? La nouvelle a fait sensation. Meimei, une amie de Xianghua, a demandé à chercher son frère Li Long, disparu lors de la recherche de Soul Edge dans le cadre de l'unité d'enquête… La garde de l'empereur a enquêté sur le lieu où se trouvait l'épée, se séparant au fur et à mesure de l'obtention de nouvelles informations, jusqu'à ce que Xianghua finisse par voyager seul . S'aventurant vers l'ouest, elle rencontra Kilik et Maxi.
- Je pense qu'il est important de partager cela avec vous, si nous devons cooéperer, conclut Kilik.

Nous étions d'accord, puis chacun d'entre nous apporta sa pierre à l'édifice, chacun échangeait sur son histoire personnelle, sur l'entraînement enduré au temple Summum. Nous avions même, un peu plus tard dans la soirée, fait une sorte d'entraînement amical contre Kilik et Xianghua. Ils voulaient être sûrs qu'on ne racontait pas de bobard et qu'on étaient fiables. Ils nous félicitèrent, et eurent confirmation de notre niveau et de notre volonté à l'unification.
Kilik nous serra la main (et Sunny rougit au toucher de la main de Kilik) pour montrer son accord officiel. La nuit tombée, nous partîmes pour le village d'â côté, à la recherche de nouvelles informations. A peine sortis des bois une heure plus tard, nous furent témoins d'un spectacle affreux: des villageois étaient encerclés, attaqués par des infestés.
- A nous ! A nous ! crièrent la trentaine de villaegois assis à terre, apeurés comme jamais
- Hahahahaha ! Vous allez mourir !
- Nous allons être sauvés, hurla un villageois un peu plus courageux. On n'à que faire de vous, pouilleux! L'armée du royaume de Wolfkrone a envoyé des renforts, je le sais ce ne sont pas des sottises ils ne devraient pas tarder !
- On se fiche de Wolfkrone, on les tuera tous, même la Reine Hildegard hahahaha !

Alors qu'un infesté allait poignarder le villageois, nous arrivèrent à temps pour les affronter.
- Tiens c'est eux les guerriers du Wolfkrone ? Hahahahaha, pitoyable !
- Nous ne sommes pas les guerriers du Wolfkrone, s'insurgea Gatien, mais nous allons tout comme eux, vous battre jusqu'à ce que mort s'ensuive
- OH ! Vous avez entendu ? Il est coriace le petit gars masqué là! Je n'aime pas ça... A l'attaque !!

Et il était temps, maintenant accompagnés de Kilik et de Xianghua, nos alliés de prédiléction, de mettre un terme aux bêtises de ses fous à lier.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre est le monologue d'Airis.
- Les six élus ainsi que Kilik et Xianghua sont enfin unis. La seconde partie de l'aventure va pouvoir commencer et s'intensifier.
- Mention du royaume de Wolfkrone.

Bonne lecture

Oh ouiiiiiiiiiiiiii!!! Trop heureux de voir un nouveau chapitre de Summum, ça m'a tellement manqué...

Raconté par ce cher Airis. Les membres de Summum rencontrent Kilik et Xianghua et apparemment... je ne pensais pas que cette dernière soit aussi bavarde et désolé pour les fans de ce perso mais à force d'être trop bavarde elle est... elle est chiante quoi!! Mais bon. Et Sunny qui apparemment redevient rouge comme une tomate en revoyant Kilik. Mmm, bon ou mauvais souvenir suite à leur dernière rencontre? A voir. Et à peine arrivé dans le village du coin, on tombe sur des infectés qui attaque les villageois. Petite référence au royaume de Wolfkrone et... garde espoir Gatien, tout comme moi, tu reverra (qui sait) ta douce et belle Hilde.

Heureux d'avoir lu ce chapitre! Hâte de lire la suite!

Chapitre qui relate la "présentation" entre les summum et le duo asiatique. Donc dans cette timeline, Xianghua et Kilik ont rencontré Maxi avant qu'ils le perdent son équipage. On a donc un groupe qui grossit de nouveau (on en est à 9 maintenant), ça commence à faire beaucoup, si ils sont rejoint par Phileas (accompagné d'Ivy et Groh) ou encore Aeneas (qui doit s’être perdu dans le désert depuis le temps), le clan Summum va se constitué une armée de choix.

En parlant d'armée, on apprend que celle de Wolfkrone est en chemin et la rencontre Summum/Hilde risque d'arrivé assez vite. Gatien, d'ailleurs, se montre particulièrement irrité (à cause de sa confrontation avec Bruce et Daniel ?) par les infesté, vivement sa rencontre avec la régente qui ne se rappellera surement pas de lui.

Par contre j'ai vraiment l'impression que Sunny a évincé Duel de sa mémoire

SUMMUM ULTIMA CHRONICLES

Chapitre 9.1 : Vivi, ou la princesse du Nil (Aeneas)

(Thème de la Princesse Vivi Nefertari : https://www.youtube.com/watch?v=qSbHBuDorIE )

Nous avions logé dans le magnifique palais de la dynastie Nefertari en Egypte. Vivi, la princesse du royaume, était une jeune femme d'une beauté exquise, le teint subtilement hâlé concordant avec une chevelure et un regard des plus bleutés. J'étais subjugué par cette fille. Mais elle avait un caractère bien trempé, et des manières très séductrices. Surtout avec moi, je ne sais pas pourquoi. Nous étions tous attablés. Agerzam était assis à mes côtés, toujours aussi irréprochable et peu bavard. Dans cette salle d'or et de saphir, plusieurs fresques montrant les divinités anciennes d'Egypte étaient très présentes. Des palmiers dominaient chaque coin de la pièce. Un nombre incalculable de serviteurs s'empressaient de s'agenouiller: la princesse n'allait pas tarder à descendre les marches. Et bien oui, elle était là, enfin, Vivi Nefertari. Vêtue d'une tenue exotique, vaporeuse bleue et d'or, elle portait un diadème à son front et sa démarche était langoureuse. Elle faisait glisser sa main sur le rempart de l'escalier. Elle était féline et provocatrice, enfin, à mon égard. Un peu comme les jours précédents ou je l'ai rencontré pour la première fois.
- Majesté ! Majesté ! se prosternèrent les serviteurs.
Elle me fixait d'un air malicieux, puis prit place sur le fauteuil, enfin, si on pouvait appeler ça un fauteuil tellement c'était imposant d'or et de pierres précieuses. Deux servants la ventilaient avec des feuilles de palmiers.
- Qu'il fait bon d'avoir un peu d'air, qu'en pensez vous, Aeneas ? me demanda t-elle.
- Oui. Surtout avec cette chaleur. Il faut avoir du courage pour vivre en Egypte. Jamais je n'aurais pu.
- Ne jamais dire jamais, Aeneas. Il est vrai que vous êtes originaire des paysages helvètes. Ses montagnes enneigées l'hiver, ses prairies verdoyantes l'été, vous devez être bien là-bas, avec vos parents.
- Oui, disons... que je n'ai jamais rencontré autre chose.
- Il y a toujours moyen de changer la donne, dit-elle en grignotant un raisin arraché de sa grappe.
- Princesse, s'interposa Agerzam. L'heure est grave. Nous devons discuter de ses phénomènes mystérieux qui traumatisent bon nombre de vos fidèles.
- Oh, vous parlez de ses étranges lueurs qui donnent des maladies aux fidèles ?
- Oui Princesse, dis-je. Il ne faut pas prendre cela à la légère. Ses lueurs sont probablement causées par les fissures astrales, lesquelles émettant donc des effets secondaires sur vos semblables.
- Je vois, dit-elle en se lovant dans son fauteuil, faisant tourner une mèche de cheveu avec ses doigts. Ce que je peux proposer, c'est d'envoyer mes soldats, et vous deux y compris, tâter le terrain. Vous surveillerez le perimètre, et vous irez également faire des vérifications dans le village. Est-ce que le village est touché par ce phénomène, au moins ? demanda t-elle, trempant ses lèvres dans son calice de vin.
- Oui, Princesse, répondit Agerzam. Les villaegois se portent plutôt bien physiquement, mais ses lueurs commençent aussi à leur procurer des délires. Alors est-ce une folie collective ou lié au Mal causé par la lame maléfique, je ne sais pas. Mais une chose est sûre : on ne peut plus vivre longtemps dans de telles conditions.
- Je comprends Agerzam. Ce n'est pas parce que je vis confortablement dans ce grand palais que je ne prends pas conscience des malheurs de mon peuple.

Vivi disait ça, mais c'est comme si elle n'en avait rien à faire. C'est comme si on parlait de la pluie et du beau temps. J'essayais de comprendre son attitude, mais Agerzam serra le poing, et commença à le taper sur la table.
- Bon maintenant ça suffit ! dit-il. Nous savons tous très bien que vous êtes une princesse pourrie gâtée, qui n'arrête pas de draguer à tout va tous les hommes du palais car vous êtes une gamine qui s'ennuie ! Vous avez dix-neuf ans et vos parents désirent que vous preniez vos responsabilités !
- Quoi ?! Comment osez vous me parler, Agerzam ?! Vous n'êtes rien de plus qu'une sorte de conseiller ici, et encore ! Vous êtes un ami de longue date de mes parents, mais sans eux, vous n'êtes rien. Mes responsabilités ? Oh, vous parlez de quoi ? De me trouver un mari, c'est ça ? D'avoir des enfants ? Mais je suis jeune laissez moi le temps de profiter !
- Votre devoir est surtout de gagner en maturité, Princesse Vivi.
- J'en ai assez de devoir me justifier. Je dois subir les règles de cette vie que je n'ai jamais voulu.
- Et pourtant, vous en jouissez confortablement, dis-je, taquin.

Elle me foudroya du regard, et s'adressa à nouveau à Agerzam :
- Et pourquoi pensez vous que je prends les affaires à la légère ?
- Votre attitude je m'en-foutiste.
- On n'a pas besoin de prendre une attitude sérieuse pour montrer notre intérêt dans une affaire.
- En tant que Princesse, si c'est votre travail.
- Je vous ferais couper les mains, Agerzam ! Mais vu que j'ai quand même du respect pour vous, je m'abstiendrais.
- Vos parents doivent davantage vous faire surveiller, dit-il.
- Vous recommencez ! Vous m'embêtez vraiment.
- Qui aime bien,châtie bien... dis-je, amusé par la situation.

Elle se retourna vers moi, en entamant un pas gracile, charmeur. Elle se pencha vers moi, et quand je vus que sa poitrine commençait à se rapprocher inexorablement de ma tête, je me leva de ma chaise et recula de trois pas.
- J'aimerais bien qu'on se châtie un peu plus, Aeneas, susurra t-elle, voix chaleureuse.

Agerzam leva les yeux au Ciel. Mais ce moment d'étourdissement allait être bientôt interrompu par une bien fatale annonce : les gardes venaient par dizaine, vingtaine, vers la Princesse Vivi. Elle finit par montrer d'importants signes d'anxiété.
- Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Je veux savoir ! dit-elle, inquiète.
- Princesse... vos parents...
- Quoi ? Mes parents quoi ?!
- Le voyage s'est mal passé. Ils ont... ils ont...
- Dépêches, je me sens mal ! ordonna t-elle.
- Ils ont été assassinés par un golem, un terrible être malveillant envoyé par Kunpaetku, en Perse. Nous sommes désolés, Princesse.
- Je... je... c'est... non.... non... balbutiait-elle.
- Nous sommes revenus de Perse sain et sauf, dit l'un des gardes, mais nous avons frôlé la mort. Mais nous avons réussi à récupérer les dépouilles de vos parents et de...

Vivi courut en direction du jardin impérial. Sous un drap blanc, figuraient deux corps. J'étais tetanisé. Agerzam s'en mordait les doigts.
- Vous voulez voir, Princesse ?
- Allez-y.

Une fois le drap soulevé, Vivi vut le cadavre en décomposition de ses parents. Elle commença à s'effondrer et à vomir.
- Nooooooooooon ! hurla t-elle, tombant dans mes bras, ses larmes coulant sur mon épaule.

C'était atroce. Je ressentais toute sa peine. La pauvre princesse Vivi.

La nuit arriva. Puis minuit pointa le bout de son nez. Vivi, Agerzam et moi-même étions dans la chambre royale des parents. Elle se blottit dans le lit de ses parents. Ses yeux étaient embués de larmes, mais celles-ci ne voulaient pas couler, tellement elle avait pleurer toute la journée.
- Je... je suis désolé pour mes propos, Princesse Vivi.
- Laissez tomber, Agerzam.
- Voulez vous qu'on vous laisse tranquille, Princesse ? demandais-je.
- Non. On à parler... affaire.

Agerzam et moi nous regardions. Déjà ? Je pense qu'elle voulait en parler pour ne pas affronter psychologiquement la mort de ses parents, le Roi et la Reine.
- Bien, dit-elle. Nous partirons à huit heures du matin examiner toutes les zones dévastées du village. J'enverrais aussi une partie des soldats surveiller le pays entier, et l'autre partie ira en Perse.
- En Perse ? Pensez-vous que ce soit prudent, demanda Agerzam.
- Je veux la tête de ce golem. Cet infâme... Astaroth. Doit mourir. Mais d'abord concentrons-nous sur l'Egypte. Allons nous coucher, conseil prévu à six heures du matin. Départ à huit heures. Bonne nuit.

Vivi n'était plus la même. Elle semblait changée. Mais est ce que cela allait durer ? En tout cas, elle semblait déterminée, et je préférais ça, chez elle.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre est consacré au monologue de Aeneas.
- Introduction de Vivi Nefertari.
- Vivi apparaît comme à son habitude comme une jeune fille charmeuse, exotique et exigeante. Le décès de ses parents va t-il la faire changer et la rendre plus responsable ?
- Mention d'Astaroth.

Bonne lecture

Deux très bons chapitres Melpomene. Tu as vraiment du talent pour raconter des histoires. Je prend beaucoup de plaisir à lire ta fic que j'ai découvert en même temps que cet opus. D'ailleurs c'est exactement le type de caractère que j'imaginais pour Agerzam. En tout cas J'ai hâte de découvrir la suite

D'ailleurs je repost quelques screen d'Agerzam pour celles et ceux qui ont oublié son apparence

Nouveau chapitre! Que de bonheur et raconté par Aeneas.

Vivi dans toute sa splendeur et... je vois qu'elle est toujours aussi séductrice et croqueuse d'homme (surtout pour les blonds^^) Madame se la pète et heureusement qu'Agerzam est là pour la rappeler et... Astaroth a tué les parents de la princesse d'Egypte? Mon dieu... Et on peut voir que malgré la perte de ses parents et vu que maintenant elle va devoir se démerder toute seule pour diriger son royaume elle a décidé de se reprendre en main et ça c'est bien. Je me demande ce que va donner la suite.

Hâte de lire la suite et toujours un bonheur de suivre l'aventure Antonia! Continu comme ça!

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Chapitre 9.2 : Chercheuse de l'Epée du Salut (Seong Mi-Na)

Si il y a bien quelque chose qui m'horripile vaiment, ce sont les conventions familiales. Mon père est un homme que je respecte, que j'aime vraiment, mais il est trop arriéré. Enfin, arriéré, il n'est pas débile non, mais il voit les choses comme un ancien. Il n'arrive pas à comprendre que j'ai envie de goûter aux joies de l'aventure, que, moi aussi, j'ai envie d'aller combattre au front. C'est parce que je suis une fille, c'est ça ? C'est ridicule de dire ça, mais je suis certaine que des femmes guerrières, il y en a, et je le sais. Dans beaucoup de récits que j'ai lu, ces femmes sont réelles. Et elles donnent autant de fil à retordre que les hommes ! Je pense à la légendaire Hua Mulan ! Quelle femme, quelle audace ! Quel honneur, surtout ! Moi aussi j'ai envie d'apporter honneur à ma famille ! Et c'est pour ça que...j'ai fuit ! Oui, certes, c'est pas une chose super intelligente que j'ai faites, mais avais-je vraiment le choix ? J'suis désolée, mais je n'ai vraiment pas envie de finir comme mes cousines : mariées jeunes, avec des enfants jeunes, et elles restent à la maison pendant que leur époux part en guerre. J'ai besoin d'une autre vision, d'un autre air. Beaucoup diront que c'est pour faire la rebelle: m'ouais, non. C'est pas vraiment ça. C'est plus un besoin profond de me mesurer au danger du monde qui m'entoure. D'en apprendre plus sur cet art que j'aime tant: le combat ! Tiens, ça me fait penser que je me suis fait péter la tronche par une grande européenne à fouet, il y a quelques temps. Elle m'a vu comme une gamine inconséquente, et ça, ça ne m'a pas plu. Voilà, c'est le genre d'adulte prétentieux, condescendant, qui a tendance à magacer, ça ! Mais j'apprends de mes erreurs, chaque jour ! En tout cas, si je peux me permettre de vivre cette aventure, c'est grâce à Hwang ! Ah ! Heureusement qu'il est là, lui ! Il est gentil, patient et compréhensif. Et dire qu'il m'avait ramené à la maison il y a trois ans, le bougre, alors que je cherchais véritablement l'épée du salut ! Je dois aussi remercier le Maître qui m'a fait évolué, m'a fait un peu grandir lors de mon séjour loin de mon pays : Kong Xiuqang. Il m'a longuement aidé dans mon entraînement, et vu que c'est aussi un proche de Hwang, ça n'a pu que me rassurer . Mais il me laissa, pour retrouver un autre chemin. Je me souviens que dans son sommeil, il s'excusait auprès d'une certaine Xiangfei et une étrange Xianglian... Bah ! Sur ma route, à mi-chemin entre la Perse et l'Egypte, je marchais lentement à cause de la chaleur. Il devait faire plus de quarante-cinq degrés. Je n'en pouvais plus. Je m'adossais à un palmier, avec ma fidèle gourde que je dirigeais vers mon gosier. Je voyais plein de gens drapés de blancs se diriger vers un édifice religieux de leur pays. J'avais entendu parler de l'influence encore bien présente en Europe de l'Epée du Salut. Mon chemin allait être encore long, je vais mettre des mois à y arriver! Mais je vais réussir. Je le sais, je le sens. Je veux défendre mon pays, car je l'aime, et je veux prouver à mon père, et à.... Hwang, que je peux y arriver.
J'ai marché, erré, dormi chez l'habitant, pendant plus de trois jours, quatre jours. Je les ai toujours remercié en leur donnant le peu de biens que j'avais. Enfin, je voyais la frontière égyptienne. J'étais heureuse ! Qui disait Egypte disait navire pour les côtes d'Europe du Sud, qui dit Europe du Sud dit marche vers l'Europe centrale, là où demeure l'Epée du Salut. Mais plus je marchais dans ce village, plus je sentais une sorte de... malaise. Les gens étaient bizarres. Leur peau était teintée de gris, leur yeux mi-clos. Ils pleuraient sans cesse. Je voyais même un vieux papy tourner sur lui même, rigolant tout seul. Cela m'inquiétait. Les animaux étaient maigres, limites mourrants. Il y avait une influence étrange dans ce pays. Même les nuages étaient lugubres, alors que l'Egypte était réputé pour être un pays ensoleillé. J'entendais çà et là des prières en égyptien, les gens imploraient des divinités antiques. Moi qui ne croyait en rien à part moi-même, ça me faisait bizarre mais bon... Au centre du village, je voyais une pléthore de soldats. Qu'est ce qu'il faisaient là ? Curieuse comme je suis, j'avançais à tâtons, prudente, pour voir de quoi il s'agissait. Les soldats protégeaient visiblement des villageois, qui s'entretenaient avec une jeune fille, probablement une princesse du pays. Celle-ci était accompagnée d'un jeune homme blond, un européen certainement, vêtu entièrement de blanc et d'or, et d'un homme plus âgé, il ressemblait à un arabe, il avait une tunique sombre et une barbe. La Princesse était belle, mais elle avait les cheveux bleus ! Je n'avais jamais vu ça ! Les teintures sont-elles à la mode en Egypte ?
- Princesse Vivi, nous sommes malades, se plaignait l'un des villageois. Nous ne savons que faire, nous sentons un mal profond dans le pays. Tous nos semblables sont déprimés, perdent la tête, il y règne une ambiance sinistre depuis longtemps.
- Je comprends, répondit la Princesse Vivi. Le Royaume en a été informé. Sur mon conseil, ne quittez pas le territoire pour aller vous approvisionner : la garde royale se chargera d'envoyer des serviteurs du palais le faire, et ne vous inquiétez pas, ils seront bien escortés et vous aurez la quantité de nourriture suffisante.
- Et pour soigner les malades ? demanda une femme atteinte.
- Des guérisseurs débarquent dès aujourd'hui dans toute la zone, tout le pays, pour apporter les remèdes nécessaires à votre rétablissement. Je suis à présent à la tête du Royaume, le Roi Apophis et la Reine Hatméhit étant décédés, vous pouvez me faire confiance, ô mon peuple.
- Faire confiance à une princesse immature de dix-neuf ans ? Pffeuh ! Lamentable ! Allez vous chercher un mari vous ferez mieux ! se plaigna un villageois ronchon, réactionnaire.

J'étais scandalisée ! Non mais pour qui il se prend cet abruti, là ? Vu sa tronche, ça ne m'étonnerait même pas qu'il soit divorcé tiens ! Je plains sa femme si il en a une. Je regardais la Princesse, la pauvre elle avait l'air décontenancée. L'homme arabe s'interposa et pointa son épée sur le malheureux :
- Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire à votre nouvelle Reine ? demanda t-il.
- Agerzam, ce n'est rien, je...
- Si Princesse, ne vous laissez pas faire, répondez ! m'exclamais-je.

Peut-être n'aurais-je pas dû, mais tout le monde s'était retourné vers moi. Tant pis, il fallait que je montre mon mécontentement. Je faisais tâche au milieu de ce monde, mais c'est pas grave.
- Qui êtes vous ? demanda Vivi.
- Je suis Seong Mi-Na, fille de Seong Han-Myong, grand maître du Seong Dojang. Et je ne peux m'insurger que contre cet homme qui s'en prend à vous et vous rabaisse à votre statut de femme !
- Mademoiselle, s'il vous plaît, ne vous mêlez pas de ça, cette affaire reste privée, entre le peuple et le royaume, précisa Aeneas.
- Laisse, Aeneas...

La Princesse Vivi me regarda avec attention. Elle me dévisageait. Elle fronça les sourcils et s'approcha vers moi, elle me tendit sa main dans la sienne, et en me chuchotant à l'oreille :
- Pfiouuu, bon sang merci ! Vous avez du cran, je pense que vous pourrez faire une bonne alliée !
- Héhé, je vous en prie, je vis la même chose avec mon père qui veut que je sois mariée à tout prix j'peux comprendre !
- Venez ! dit-elle à présent tout haut. Allez, venez !

Elle m'ordonna d'aller entre Aeneas et Agerzam.
- Vous voyez cette fille là ? dit-elle au peuple. C'est ce genre de personnages franc, entier, qu'il nous faut ! On ne peut laisser le doute planer.
- Euh, ça veut dire quoi ça ? demandais-je.
- Que vous allez certainement nous rejoindre sous la tente pour la réunion, me répondit Aeneas.
- Je fais partie de votre groupe? Mais c'est trop tôt je vous connais même pas !
- Il n'est pas question que vous fassiez partie de notre groupe, me rétorqua sèchement Agerzam, contrairement au sympathique Aeneas... Mais elle admire votre franc-parler, donc elle veut vous connaître davantage.
- Ah... fis-je, perdue. Ce n'était pas du tout mon but de faire partie de ce groupe.
- Je vais être honnête, une fois de plus, mais mon but n'est pas de rester indéfiniment en Egypte, leur dis-je. J'ai pour objectif d'aller en Europe et de retrouver l'Epée du Salut, dans le but d'honorer ma patrie.
- Savez vous que l'Epée du Salut est néfaste ? Savez-vous qu'elle est certainement la cause de ce malheur répandu ici, jusqu'en Egypte ? me questionna Agerzam.
- Oui, mais...
- Il faut que vous soyez prudente, Seong Mi-Na, me dit gentiment Aeneas.
- De plus en plus pathétique, se plaint l'homme qui avait manqué de respect à Vivi. Puisque c'est comme ça, je me barre ! fit-il en gesticulant agressivement.
- Pitoyable, un mec profondément pitoyable, susurra Agerzam.

Le villageois réactionnaire s'en retourna plus loin chez lui. Mais quelle ne fut pas notre plus grand effroi à peine deux minutes après, en entendant un cri horrible, mortel ! On entendait des grognements, des bruits bizarres, le bruit de la chair dévorée se faisait entendre, des os craqués, la tête de l'homme irrespectueux voltigea jusqu'à nous, on l'évita de justesse. Et ils arrivaient, les terrifiants causeurs de troubles de ce meurtre barbare !
- Des hommez-lézards !!! hurlèrent en choeur les villageois.
- Oh non, pas eux ! se lamenta Agerzam, qui semblait les connaître.
- Qu'est ce que... balbutiais-je.
- Pas de temps à perdre ! Il faut les attaquer ! Gardes ! Aeneas ! Agerzam ! Seong Mi-Na ! Préparez-vous ! nous ordonna la Princesse

J'allais affronter ces trucs ? Ok, pas une minute à perdre, la vie de pauvres innocents était en jeu, il fallait qu'on détruise ses créatures infectes ! Pour le bien de ce village.

NOTES DE L'AUTEUR :
- Ce chapitre signe l'introduction et le monologue de Seong Mi-Na.
- L'aventure se prolonge en Egypte, où Seong Mi-Na fait la rencontre d'Aeneas, de Vivi et d'Agerzam.
- Mention de Hwang et de Seong Han-Myeong.
- Mention particulière de Kong Xiuqang.
- Seong Mi-Na prend la défense de Vivi car elle se sent elle aussi concernée par ce manque de compréhension de certains hommes sur son désir de liberté.

Bonne lecture
Et aussi Bonnes Fêtes de Noël et de fin d'année !

Hé hey!!! Un nouveau chapitre et peu de temps avant les fêtes? Tu nous gâte Antonia!!

Chapitre raconté par Seong Mi-Na et à ce que je peux voir, elle a toujours ce coté garçon manqué malgré le fait qu'elle s'habille en montrant ses formes (If you what I mean^^). Agerzam qui n'hésite pas à menacer un villageois avec son sabre en mode "Respecte mon autorité!" ou plutôt "Respecte ta reine ou je te tranche la gorge!" Et cette chère Mi-Na qui n'hésite pas à prendre la défense de Vivi face à des machos et plus tard... HOP! Un tête atterri pas loin du groupe et... OMG, des Lizardman qui arrive?! Comment ça va se finir? Sont-ils envoyé par Astaroth? Mmm, hâte de voir la suite!!

Continu comme ça Antonia et Bonne fête de fin d'année à toute et à tous!