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Sujet : [JEU] A la poursuite du Suaire d'Eden.

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Sunshine_Desire Sunshine_Desire
MP
Niveau 10
21 janvier 2019 à 20:17:48

Ah et content de voir que Jet devient d'un seul coup plus sombre mais bizarrement encore plus vertueux c'est assez marrant :noel:

The_Elephant The_Elephant
MP
Niveau 8
23 janvier 2019 à 13:54:59

Bonjour :hap:

Nouveau dessin :
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/04/3/1548247403-a10f8876-0c1f-4b2e-9e50-9f8e997280e1.jpeg

Pour donner quelques indices, parce que j’ai conscience que ça ne coule pas de source à première vue :
Il s’agit de la scène qui se déroule dans la tête du Mutin dans le chapitre 14. Comme c’est un univers mental j’ai pris pas mal de libertés, le personnage central est censé être une représentation d’Uzhets. Le point de vue est censé être celui de Sergueï qui serait enfermé derrière une porte et regarderai par une ouverture quelconque. La perspective déformante est là pour renforcer le côté malsain et le côté regard à travers une porte :hap: ça m’a paru assez adapté.

Il reste des traits de constructions et pas mal d’impuretés partout, j’ai volontairement laissé le dessin dans un espèce d’état intermédiaire, et il est volontaire assez sale (dans les finitions je veux dire), parce que je voulais que ce soit le genre de chose qu’on puisse trouver dans un carnet de dessin du Mutin lui-même, assez brouillon et assez sombre.
Bon je dis brouillon mais j’ai littéralement mis 30h pour trouver une perspective qui soit un minimum cohérente et j’ai refait la totalité du dessin 3 fois pour retomber à peu près sur mes pattes. En effet, il est dit dans le récit que les murs ne sont pas parallèles et que c’est dérangeant, je voulais rendre ça tout en restant cohérent dans l’espace et avec cette perspective du démon et ce jet de lumière en biais sur un mur lui même non perpendiculaire aux deux autres c’était pas facile :hap:
Au final ça me semble cohérent même si c’était encore largement améliorable, au bout d’un moment j’ai décidé de me lancer vraiment car je n’allais jamais en sortir :hap:

Il y a tout un tas de petits indices et symboles cachés un peu partout, je vous souhaite de bien vous amuser à élaborer des théories là-dessus (ou à vous en foutre, au choix :hap: )

Voilà, j’espère que ça vous plaira :hap:

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
23 janvier 2019 à 16:05:11

:bave:

Toto-the-pooh Toto-the-pooh
MP
Niveau 3
23 janvier 2019 à 20:08:07

Un bref passage pour dire que c'est lu et que je n ai pas encore mis le nez dans les retours de tout le monde afin de faire le mien sans biais de point de vue.
En tout cas encore un excellent chapitre qui nous a vraiment beaucoup apporté sur le passé des uns et des autres y voit on enfin plus clair? Pas si sur...

Malthusianisme Malthusianisme
MP
Niveau 5
24 janvier 2019 à 01:50:31

Bah purée Eleph, ton dessin est génial :cute: .
La perspective, sérieux. On notera que la totalité du dessin n'est pas pour autant déformée ; il est partiellement épargné sur le pôle gauche, ce qui renforce cette impression d'exclusion. Seule la pièce au sein de laquelle les trois personnalités se baladent se voit sujette à une déformation anxiogène.

Aussi, je me demande, l'ombre derrière la représentation d'Uzhets n'est rien de plus que son ombre, ou c'est Lazarus ?? D'ailleurs, pourquoi représenter Uzhets sous une forme aussi... monstrueuse ?

Bref. Super dessin :coeur: .

The_Elephant The_Elephant
MP
Niveau 8
24 janvier 2019 à 18:40:11

Je n'avait pas prévu que l'ombre soit autre chose qu'une ombre, mais c'est un peu ce que tu veux, toutes les interprétations sont possibles :oui:

Pour l'aspect monstrueux, en plus du fait qu'il ne soit pas décrit comme parfaitement sain et sympathique dans le récit, ici la "photo" est prise du point de vue de Sergueï, qui semble voir Uzhets comme quelqu'un (quelque chose ?) de clairement nuisible, et qui lui prend le contrôle contre son gré. Les tentacules (dont j'ai vu après qu'il en manquait une ou deux dans l'ombre :hap: ) sont là pour illustrer cette facette, Uzhets est aux commandes, plus que quiconque, il maîtrise et domine l'environnement mental du Mutin. On représente souvent les groupuscules ayant un pouvoir dissimulé, secret mais puissant sous la forme d'une pieuvre (la mafia notamment) c'est de là que ça vient. Comme je voulais lui donner l'image d'un démon hybride un peu informe ça collait assez bien :oui:

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
25 janvier 2019 à 15:48:46

Vraiment bien vu pour le dessin, j'adore :bave:

Je pense avoir quelques refs, le symbole du Capricorne en rapport avec sa date de naissance, les yeux vairons du Mutin, le symbole des Templiers of course :oui: Après, certaines choses m'échappent sans doute. L'homme aux yeux bandés qui a son coeur mis en évidence, représente-t-il l'amour aveugle que Sergueï porte à Supa. Ou bien l'amour qu'il portait à ses parents qui a fait défaillir Sergueï, et l'a donc rendu aveugle dans sa propre enveloppe corporelle?

Bon, par contre, vu que ça concerne mon perso et que je suis un gros mégalomane, je vais être obligé de chipoter :hap:
Tout d'abord , je suis pas d'accord avec ce que tu dis là:

Pour l'aspect monstrueux, en plus du fait qu'il ne soit pas décrit comme parfaitement sain et sympathique dans le récit, ici la "photo" est prise du point de vue de Sergueï, qui semble voir Uzhets comme quelqu'un (quelque chose ?) de clairement nuisible, et qui lui prend le contrôle contre son gré. Les tentacules (dont j'ai vu après qu'il en manquait une ou deux dans l'ombre :hap: ) sont là pour illustrer cette facette, Uzhets est aux commandes, plus que quiconque, il maîtrise et domine l'environnement mental du Mutin.

Plus que quiconque? A mes yeux, c'est Lazarus qui reste aux commandes. Même du point de vue de Sergueï, car il est assez ferme là dessus. Et même s'il lui arrive d'être en conflit d'intérêt avec Uzhets, ou de lui donner le contrôle pour de longues durée, je pense que c'est Lazarus qui domine cet espace mental. Pour prendre un exemple récent, je cite le texte, qui parle de Lazarus :

"Littéralement dans la seconde, l'homme aux yeux vairons coupa tous les canaux en son for intérieur. Les entités qui lui rendaient visite furent expulsées dans les ténèbres absolues, les portes claquèrent, les sources de lumière moururent – c'était comme si tout disjonctait. Il avait, lui en particulier, ce pouvoir : celui de brouiller les transmissions, de sorte que ceux qui partageaient cette enveloppe corporelle ne soient plus en mesure de voir ou d'entendre ce que lui voyait et entendait en pratique."

Ensuite, une petite incohérence de style, mais si le point de vue est celui de Sergueï, et qu'il regarde à travers une serrure , ou un interstice (d'une porte quasi fermée, j'imagine que c'est ce que tu entends), et bien... d'où vient le rayon de lumière qui éclaire Uzeths? Je veux dire, même en admettant que la porte soit entrouverte et que Sergueï voit a travers l'ouverture, son ombre apparaîtrait aussi :noel: Bon, c'est pas un vrai problème en soi, et il n'intervient qu'en prenant en compte la description du dessin, mais je tenais à le souligner :hap:

Je sais bien que j'ai l'air d'être très critique, mais j'adore, vraiment :coeur:

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
25 janvier 2019 à 19:11:08

Le dessin est vraiment beau !

Doarry Doarry
MP
Niveau 10
26 janvier 2019 à 00:26:06

Lu !!!
:coeur:

Et merveilleux dessin Eleph !

Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
27 janvier 2019 à 21:05:57

J'ai tout lu, c'était super intéressant et un vrai plaisir de lire tout ça, malheureusement j'ai pas fini mon avis et je suis un peu mort donc je le rends pas tout de suite mais c'était vraiment un super chap :hap:

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
29 janvier 2019 à 19:20:38

Lu ! C'était génial !

Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 16:55:38

Petit commentaire, sans intro :hap:Il est coupé par "parties" (vous savez, les parties "Miliciens", "Superman+Batman+Robin" qu'on a au début des passages de chapitre), n'ayez pas peur si y en a plein, du coup :hap:

L'ermite et la descendante :d)
Le passage commence par un

"Opportunément, détresse et curiosité avaient tendu leurs mains à la Descendante, sans promettre de la porter ailleurs qu'au dépit. A la merci des mercenaires, questionnée par l'apparition soudaine de son prétendu père biologique, suivre ce dernier lui était apparu comme la décision la moins dangereuse qu'elle puisse prendre pour son intégrité". On insiste plus sur le côté "je sauve ma vie" que la curiosité, qui a joué un rôle, mais vraiment minime, c'est du moins ce que cette phrase laisse entendre. Même ensuite, on a ça:
Silencieuse, Bentley le regardait lui puis les environs, alternativement, et réalisant combien les deux lui étaient inconnus. D'où elle était, elle ne pouvait qu'imaginer que les Templiers viendraient la secourir, sans toutefois savoir quand ni comment.

Ya vraiment l'idée que le fait que ce soit son père biologique importe pas trop, c'est pas du tout, pour le moment du moins, la première préoccupation de la Descendante, et en fait, à mes yeux, ça traduit le fait que pour le moment, elle subit plus qu'autre chose: au moment où elle est en sécurité dans la voiture, la première chose à laquelle elle pense, c'est qu'elle va "subir" (dans le sens, ça va arriver sans son concours) le sauvetage des Templiers, et ça donne dès le début l'idée qui sera explicité plus tard: la Descendante semble dès le départ être un objet qu'on déplace sans vraiment lui demander son avis, à voir si ce sera différent avec l'Ermite :sournois:

Et le désarroi qu'elle éprouvait dernièrement apparaissait d'autant plus grand, à la suite des révélations du Mutin sur le Samouraï.

Je trouve que c'est quelque chose de tout bonnement passionnant, l’influence de quelques mots dans l’esprit d’un homme. Je suis sûr que le Mutin n’espérait même pas un tel impact. En plus, ça donne encore l'impression que c'est le concours de circonstance qui fait réagir la Descendante, pas l'inverse.

Puisqu’il semblait lui vouloir du bien, elle s'engageait à le suivre docilement mais non sans intérêt. Et plus tard, à l'instant où l'occasion se présenterait, elle s'arrangerait sûrement pour renouer avec son camp initial et habituel. Car même si les Templiers se tenaient à une place moins honorable sur la liste des personnes auxquelles elle faisait confiance, ils restaient ceux qui s'habillaient le moins de mystère à ses yeux.

On a là une Descendante pleine de lucidité, qui a vu le voile autour d’elle tomber (un fun fact est qu’elle considère les Templiers comme mystérieux parce qu’ils lui ont caché des choses, et les révélations du Mutin l’ont probablement confortée dans ce sujet. Quelque chose de faux lui a permis de voir quelque chose de vrai.). Y a même une idée qu’elle a été contrainte de suivre l’Ermite, ce qui n’est pas faux, d'ailleurs. Y a un mix de curiosité et de volonté de dévoiler un peu tous ces mystères, mais aussi une vraie résignation : il y aura toujours des mystères autour d’elles, et elle choisit donc de vouloir s’entourer auprès des « moins pires » à ce niveau-là. Elle pressent déjà que son père ne va pas tout lui dire, c'est intéressant de noter comment elle ne s'attend pas à ce qu'il "change de place" et se substitue à la famille des Templiers: elle s'attend à ce qu'il lui cache des choses et lui ment, comme avec l'Ordre.

Manifestement amusé par la méfiance de la jeune femme, l'ancien Mentor souffla bruyamment du nez, ses yeux pétillant comme d'une forme de malice.

Ça n’est que la deuxième fois, si je ne m’abuse, que l’on voit l’Ermite plus décontracté qu’à l’accoutumée, la première fois étant lorsqu’il avait fait la fête avec des citoyens dans le Transsibérien. En tout cas, c'est la deuxième fois que ça me frappe. C'est plutôt rafraîchissant pour le lecteur car ça le rend plus humain, et puis ça casse tout de suite le cliché du gars super mystérieux avec sa fille qui diraient des phrases types comme "les enjeux te dépassent" :oui:

Il doit être tôt pour te demander si tu continueras de renier ton passé, mais songes-y.

- Pour l'instant il y a encore lieu de me renseigner sur le sujet, et de me convaincre, donc ...

Là, on tombe sur un passage super intéressant. Francis, je vais te considérer comme un grand écrivain et analyser cette phrase probablement plus que de raison. Il y aurait presque une sorte de reproche dans la formulation de l’Ermite, alors même que la Descendante n’y est pour absolument rien. En fait, je pense que même lui a un peu de mal à appréhender la situation, c’est du moins la première impression qui me vient en lisant cette phrase. L’Ermite parle de « continuer à renier le passé », pas juste « se mettre à le renier », y a une sorte d’accusation proférée à l’encontre de la Descendante. Alors certes, il se « dédouane » lui-même en disant qu’il est peut-être tôt pour parler de continuer à renier le passé, mais pour l’Ermite, elle a renié son passé toute sa vie, passé dont normalement elle vient tout juste d’être informée, et c’est ça qui me fait penser, à moi humble lecteur, que l’Ermite n’est pas totalement rationnel dans ce qu’il dit, qu'il laisse aussi ses affects et notamment la corde "t'as rien fait pour me trouver" parler. Sur-analyse terminée.
Et de l’autre côté, la Descendante ne le nie pas. Je ne sais pas si c’est pck je suis un lecteur devant un écran, et pas avec eux, que je trouve cette réaction criante de sens, mais pour moi c'est vraiment parlant. Je veux dire, là, la Descendante aurait plutôt dû dire, à mon sens « comment renier quelque chose que je ne connais pas », une connerie de ce genre, mais elle accepte plutôt le reproche illégitime. Toute cette analyse tient sur le fait que je pense que tu as réfléchi au moment d'écrire "continueras", si c'est pas le cas je suis un peu triste :hap:

Et je suis ... heureux de me dire que je serai présent.

L’Ermite semble penser que tout va bien se passer, cette phrase respire vraiment l'optimisme.'Fin, je sais pas pour vous, mais je pense pas que ce qui importe pour l'Ermite, c'est qu'elle se souvienne et meure. A mon avis, il s'attend à ce qu'elle se souvienne de ses 27 ans et survive, d'où pour moi l'optimisme de cette phrase. Du coup, je sais pas trop ce qu’ils comptent faire par la suite, mais généralement, l’Elu finit mal dans ce genre d’aventures. Je pense pas que l'Ermite est du genre à sous-estimer ce genre de missions, cependant, donc c'est une phrase qui me laisse perplexe :hap:

- Hah, une pointe de cynisme. Je parle en l'occurrence de celui auquel se résume ton existence. La fois où les Templiers t'ont arrachée de mes mains, il y a vingt-cinq ans de cela.

Perso je suis pas du tout surpris, mais je peux comprendre que la Descendante le soit.

Dis-moi de quels beaux récits t'a-t-il abreuvée, avec quels jolis contes t'a-t-il noyée depuis ?

- Mais j- ... comment aurais-je pu savoir ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! Je n'sais pas, j'ai toujours cru que mes parents m'avaient abandonnée oui, et qu'il m'avait récupérée parce qu'il voyait un potentiel en moi. Cela fait-il de moi une imbécile ? Fustigea Bentley.

Je vais sûrement trop loin, mais pour moi ça fait magnifiquement écho à ce que je disais un peu plus haut, et cette fois, la Descendante n’accepte pas le reproche à demi-mot qui lui est fait, sorte de manière de dire que le dialogue a changé de ton, là où avant, elle l'a totalement accepté. Puis ça nous laisse sentir que l'Ermite ne va pas devenir un papa poule dans les chapitres à suivre :hap:

Elle était persuadée que son père biologique avait dû compter sur davantage que la patience pour supporter la disparition de sa fille – notamment son stoïcisme, le fait qu'il ne soit pas attaché à elle en tant qu'enfant mais en tant qu'objet, pour des raisons encore obscures.

Cette phrase fait écho à ce que je disais dans mon commentaire du dernier chapitre, et du coup je me permets d’y revenir à la lumière de celui-ci : c’est ni blanc ni noir, au final, on a toujours l’impression que la naissance de la Descendante devait servir un intérêt (très probablement l’intérêt Isu), mais ce n’est pas pour autant que l’Ermite ne l’a pas considérée comme sa fille. C bo. :hap:

Si elle était effectivement née sous l'égide de la Confrérie, beaucoup de questions trouvaient leurs réponses, comme le mal-être qui la transcendait intimement depuis toujours aux abords de ses contemporains ou la couleur bleue qu'elle avait distinguée sur la silhouette de l'homme tué par la Sentinelle à Moscou.

Je suis plutôt d’accord avec sa pensée, mais ça ne justifie pas réellement pourquoi l’Assassin était en bleu, ou les Templiers en rouge. Je veux dire, ok, les Assassins sont la Confrérie qu’elle était censée servir, mais était-ce pour autant sa volonté ? Je ne pense pas que la Descendante se voilait la face quand elle était du côté des Templiers, je pense qu’elle appréciait vraiment les idéaux de son groupe, et du coup, je trouve que ça va pas avec son explication de « les Templiers étaient en rouge car ils m’ont détournée de l’intérêt des Assassins ». Par contre, ça va tout à fait avec le fait qu’elle était manipulée, je ne sais pas si vous voyez la nuance.
En gros, la Descendante semble dire que l’Assassin était en bleu car elle était censée suivre les idéaux Assassins, mais pour moi ça devait être chose parce que je ne pense pas qu’elle se voilait intérieurement la face pendant toutes ces années, quand elle servait les Templiers. A mon avis, c’est juste qu’ils lui voulaient du mal, mais pas qu’ils la manipulaient. Je ne pense même pas qu’ils étaient au courant de son affiliation d’origine (elle était plutôt dépréciée à cause de son statut de favorite du grand maître, je pense), donc pour moi, ça tient pas trop, son idée, je trouve. Ce n’est que mon avis/interprétation.

Elle était dépersonnalisée, objectivée et manipulée, traînée de parts et d'autres pour satisfaire des intérêts qui n'étaient pas les siens. Et à l'instant où elle y songea, elle perçut un regain d'aplomb pour poursuivre l'interrogatoire.

On explicite ici noir sur blanc ce qui se sentait dans les pensées de la Descendante plus tôt, et le fait que cette question d'objectification de la Descendante apparaisse si souvent me laisse à penser que ce sera un enjeu majeur dans la relation Ermite-Descendante et même n'importe qui-Descendante. Par là, j'entends qu'on est au point de la Poursuite où l'allégeance de la Descendante envers les Templiers est la plus fragile, or la Descendante semble être vitale pour pouvoir poursuivre la Poursuite, et il n'est pas impossible qu'elle se sente d'aider la personne qui la fera se sentir la plus humaine. J'espère m'être fait comprendre:si l'Ermite compte vraiment rester près de sa fille et mener à bien ses plans, il va falloir qu'il arrête de considérer la Descendante comme un objet :oui:

- Viens-en au fait ...

- Lorsque tu étais âgée d'un an à peine, j'ai placé en toi un artefact Isu.
- Tu as quoi ?! S'exclama-t-elle aussitôt, bondissant presque sur place, les yeux écarquillés.
-C'est bien ce que je me disais : tu apprécieras sans doute un peu plus de contexte

J’ai souri, franchement. :hap:

un "ami" s'arrogerait les moyens d'ouvrir la voie. [...]. Par "ami", j'ai entendu qu'il parlait d'un thaumaturge de son acabit.

Pas de temps laissé aux hypothèses, ici, tant mieux, faudrait pas partir dans tous les sens, puis ça aurait été étrange qu'en 30 ans, l'Ermite ait pas réfléchi par lui-même à cette discussion :hap: Donc du coup, bravo Francis, parce que t'as réussi à rendre crédible la temporalité d'un élément qui vient de nous arriver à la gueule, je pense pas que c'est si simple.

Mais sachant que le sang d'un Sage est requis, d'après Kenway, je suis toujours ... dubitatif.

Ah, là par contre tu fais plaisir, vous savez très bien à qui je pense, n’est-ce pas. :hap:

C'était une manière inédite d'exacerber ton lien avec les Précurseurs, l'assurance de t'inscrire dans la prophécie, de polir le diamant brut que tu étais déjà. J'ai cru que personne ne viendrait chercher l'artefact, lorsque je l'ai mis en toi. Ma seule erreur fut celle-ci : sous-estimer la perspicacité, l'opiniâtreté de Netchaïev.

- ... Les Isus t'ont retourné le cerveau, c'est ça ? Cracha-t-elle. Tu ne vois plus que par eux ?

Franchement, je peux comprendre l’aversion de la Descendante là. Je vois pas comment installer un sceau totalement inutile dans 99% du temps sur quelqu’un peut accroître son potentiel, vraiment, à moins que l’on parle bien sûr d’un potentiel de lien avec ceux-ci. La vision de l'Ermite concernant le "potentiel" de sa fille est d'ailleurs des plus... étrange serait un joli mot, je dirais plutôt "incommodante". Comment dire: on peut parler d'un footballeur ayant du potentiel, d'un enfant ayant le potentiel pour faire de grandes choses d'un point de vue scolaire, mais pas d'un enfant ayant du potentiel sans rien ensuite. Un potentiel, le plus souvent, c'est vers quelque chose, on parle pas de "potentiel global" pour un enfant, quoi. Je sais pas trop si je me suis fait comprendre: en gros, ton enfant a du potentiel pour quelque chose, pas du potentiel tout court, je pense. Et du coup, ça veut dire qu'il sous-entendait quelque chose, le vieillard. Et ce qu'il sous-entend, ça semble pas être "le potentiel pour vivre la vie qu'elle veut", ou "le potentiel pour qu'elle puisse mener ses propres rêves" , ça ressemblerait plutôt à "potentiel de connexion aux Isus", et ça c'est... Bah, incommodant, comme je l'avais dit :hap:

La compréhension et la lucidité s'obtiennent, pour le commun des mortels, au prix d'un rude abandon : celui de l'insouciance et de l'humanité, de ce qui compte pour chacun.

Tout le passage et l’entièreté de la Poursuite laissent à penser que Loki a fait ce sacrifice.

Message édité le 02 février 2019 à 16:57:00 par Supaltair
Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 16:58:03

On arrive assez rapidement au fait que Lilya va devoir converser avec une entité surnaturelle, soit, après tout on a pas de temps à perdre :hap:

Avant même de commencer à lire, l'apparition de l’entité semble être assez intéressante pour nous autre lecteurs, quand on se souvient de Minerve qui donnait de bonnes informations pour Desmond quand elle parlait à Ezio, ça laisse présager qu’on va avoir de solides révélations, mais il n’en sera probablement pas de même pour la Descendante. Ezio, par exemple, il avait pas trop capté ce qui était le plus vital dans le message adressé à Desmond. Rien ne nous dit que l'entité sera si mystérieuse ici, cela dit :hap:

Finalement après la lecture, Jupiter n’a pas été si mystérieux dans ses dires que je n’y pensais, tant mieux, si ce n’est lorsqu’il parlait de la manufacture. Moi, j’ai clairement l’image de la sorte de fabrique à fragments d’Eden que l’on avait vue dans « la vérité » dans AC2 (pour Malthus et autres, voici ce dont je parle : https://www.youtube.com/watch?v=X3xxdh1ujhY de souvenir y avait pas de musique, je peux me tromper). Bref, pour moi, il est assez probable que ce soit de cette « manufacture » dont parle Jupiter. Après, le terme de « manufacture », c’est pas « l’usine », ça semble plutôt signifier l’atelier d’un petit artisan, ce qui semble pas trop être le cas de ce qu’on voit dans AC2. Peut-être que j’accorde trop de sens aux mots qui nous sont donnés, après. Mais j'espère pas, parce que ce serait réduire le travail de Francis. :hap:

La discussion était super intéressante, je trouve, parce que t’as pas du tout calqué les précédentes rencontres Isus que l’on connaît des jeux. La Descendante dialogue littéralement, et ne tente pas uniquement de comprendre et d’ingérer ce que lui dit Jupiter, c’est intéressant à voir. Jupiter explique quant à lui que les voix Isus dans la tête de l’Ermite, c’est la voix de Junon. Pas vraiment une révélation pour ceux qui ont joué aux jeux encore une fois, c’est Junon qui utilise de telles méthodes pour communiquer avec les humains, c’est elle qui manipule, là où Minerve et Jupiter semblent plus attachés à laisser un libre arbitre. Ca reste assez intéressant, parce que ça nous donne une idée de la mentalité des voix dans la tête de l'Ermite, et, à mes yeux, ça rend encore plus plausible la théorie Mutin Sage, je m'explique:
de souvenir, c'est l'Ermite qui a tué Asyl et Ulan, les parents de ma go sûre. Et à mon avis, c'était fait pour retourner la psyché du Mutin. En effet, quand les parents de Supa (je parle de moi à la troisième personne lol) sont morts, elle est allée voir le Mutin, et c'est, comme je l'avais dit dans un précédent commentaire, un moment charnière pour Sergueï (aussi pour la Traqueuse, mais ça, Junon doit bien s'en carrer): j'avais dit que c'était la première fois que Sergueï s'était mis à manipuler et qu'il ressemblait au Mutin que l'on connaît. Evidemment, à ce moment-là, je connaissais rien d'Uzhets et de Lazarus, mais en gros, ce moment aurait été le début de l'envol d'Uzhets, peut-être même sa création, je peux pas dire. Et ça, c'est vraiment quelque chose d'essentiel pour le Mutin, on est tous d'accord sur ce point. Maintenant, je vais pas vous mentir, je saisis pas entièrement l'intérêt de Junon dans tout ça, mais quand on sait qu'elle est liée (de loin, certes, mais quand même) à la création d'Uzhets et que SMS est peut-être un Sage, bah la probabilité qu'il soit sage augmente, à mes yeux.
Sans partir dans 10 000 hypothèses, je pense que l'intérêt de Junon résidait dans le fait qu'ainsi, la personnalité "Aïta" serait inhibée jusqu'à un moment plus opportun, ou bien, beaucoup plus simplement, c'est peut-être juste qu'elle savait qu'Uzhets allait être vital pour la survie de Sergueï, qu'elle veut en vie pour X raison à la fin de la Poursuite. Voilà, je suis ouvert aux discussions pour ça, cependant :oui:

Il existe une autre entité, aveugle et dangereuse. Elle ne sert personne et entend desservir tout le monde, déclara le Précuseur en rangeant ses mains dans le bas de son dos. Elle marche sur les mêmes traces que les autres, mais son objectif se distingue. Son discernement est vicié. Suis ta route, trouve-la. Ouvre-lui les yeux, éclaire-la. Sauvez-vous tous, enfin

Je me demande bien de qui il parle, ça peut être le Mutin, comme Doarry, comme Junon (bien que j’ai du mal à voir comment le discernement de Junon pourrait être vicié. Elle a une certaine hargne envers les humains, mais ça a toujours été comme ça, rien de bien nouveau, et je vois pas comment on pourrait l'éclairer :hap:), comme la Milice (aveugle car elle ne connaît rien des enjeux autour des fragments d’Eden),… le terme d’ « entité » est carrément vague, j'ose espérer que c'est voulu :hap:

elle réalisa combien le ressenti qu'elle venait de verbaliser était atypique : elle en était rendue au point où elle ne voulait plus faire confiance aux humains, seulement à l'incarnation éthérée d'un représentant d'une civilisation asservisseuse, éteinte depuis soixante-quinze millénaires

Cette phrase donne plus d’intérêt encore au fait qu’elle a eu plus qu’un rôle passif dans la discussion : ça donne aussi l’idée que la Descendante n’a plus trop envie d’être manipulée dans tous les sens pour servir des intérêts à moitié dévoilés avec lesquels elle ne sait même pas si elle est en accord ou non. Finalement, c’est justement en ne prenant une posture d’objet face à une entité qui n’est pas humaine qu’elle semble sonner la révolte de son être envers les humains (c bo ce que je dis). Et, le fait que ces questions de manipulation apparaissent une fois encore montre encore l'importance de cela aux yeux de la Descendante. Quand on couple ça au fait que Jupiter dit ouvertement à Lilya de pas faire confiance à son père, ça laisse présager un futur mouvementé pour notre amie :oui:

Templiers :

l'enfer blanc du Kolyma était à la Sibérie ce qu'un ravin était à un nid-de-poule

désolé, mais ça m’a pas trop parlé, là

De manière tout à fait inconsciente, il était possible que le Samouraï ait commencé malgré lui à projeter le sort de ses défuntes soeurs sur celui de la Descendante

Très psychanalytique, tout ça, et ça donne l’idée que cette mission dépasse finalement pour lui le simple cadre du Bushido ou de l’Ordre, et la touche bien plus profondément. C'est important de le noter, parce que ça laisse à penser que cette fois, le sentimental entre aussi en jeu, ce qui donne un caractère unique à la mission car jusque-là, je ne pense pas que le Samouraï ait déjà reçu des missions à l'impact émotionnel aussi fort de la part des Templiers. Quand on sait que le Grand Maître avait aussi pour but de tester le Samouraï, ça laisse penser que tout est possible, qu'il est capable cette fois du meilleur comme du pire ("et c'est dans le pire que je suis le meilleur", Kaaris,Bizon, 2013.

Jet était désormais en mission pour sauver la jeune femme, non plus pour mettre la main sur le Suaire.

C’est dit de manière très claire, très efficace, et ça fait plaisir. C’est pas le genre de choses à lâcher à demi-mot au lecteur, si tu veux mon avis. Surtout quand on voit ce que ça implique: y a une véritable possibilité de tourner le dos aux Templiers, pour mener à bien sa mission, et surtout vers la fin de la Poursuite. Parce que, pour le moment, le Samouraï n'est juste pas d'accord avec les autres Templiers sur leur sens des priorités: l'absolue priorité est de sauver Lilya, rien d'autre, pour lui mais pas pour les deux autres. Mais quand les deux objectifs seront opposés, imaginons, parce qu'on aura besoin de mettre à mal l'intégrité physique de Lilya pour mener à bien la Poursuite (ça me rapelle quelque chose ça :hap:) , là y a le risque d'une rupture irrémédiable, genre, vraiment irrémédiable: et c'est surtout au vu de cette possibilité qu'il était important, à mon sens, de dire très clairement ce que pense Jetto.

Se maintenant en équilibre sur la tranche dans les périodes d'incertitude, il encourait dans ces moments le danger inhérent au fait de tomber sur la mauvaise face

J'ADORE, mais genre vraiment, l'image de la pièce pour le Samouraï. C'est SUPER intéressant de noter comment le Japonais semble se décrire, alors que du point de vue du lecteur, il semble avoir fait preuve d’un contrôle de soi assez exceptionnel pendant toute la mission (allez, à la limite, il s’est un peu relâché quand il a dit au Mutin qu’il allait le tuer, mais c’est tout). L’un des gars qui semblait le plus fiable dans les situations de stress parle de la quintessence du hasard pour parler de son self-control. Et en plus, il nous laisse penser que c'est pas très dur de tomber sur la mauvaise face, y autant de chances de voir son bon côté que son mauvais, ça en dit long sur la psyché de l'ami et c'est pour ça que j'adore cette image, sans parler de la manière assez originale avec laquelle tu t'en es servie: tu nous as pas juste de parler du côté pile ou face, tu nous as aussi parlé de la tranche, l'image est à la fois originale et parlante, c'est du grand art. :hap:
Après, je sais pas si c’est parce que j’avais une vision un peu faussée de lui auparavant, mais en tout cas il n’est plus le même qu’en début de mission, ça c’est clair et net. Voyez, au début de la Poursuite, j'aurais plutôt dit de lui que c'est une pièce sur la bonne face, mais à l'extrémité d'une table: un choc trop violent donnerait un résultat imprévisible (c'est ce que pense aussi le Grand Maître vu qu'il le met à l'épreuve). Là, on a une image différente qui coïnciderait pas franchement avec ce que l'on a vu de lui plutôt, c'est une très belle manière de nous décrire Jet, bravo :oui:

Le fait que Jet soit révolté était compréhensible en réalité, car il s'était attaché sincèrement à une jeune femme que son entourage considérait à son insu comme une sorte de compas magique. Plus encore, le jeu des Miliciens était fait sans broncher : on acceptait de les conduire au Suaire en espérant le leur prendre hasardeusement sous le nez, à l'issue d'un arrangement facétieux qui se sera fait de A à Z au détriment de Bentley. Il s'agissait là d'autant de choses inadmissibles aux yeux du Samouraï, mais en tiendrait-on seulement compte à l'arrivée ?

C’est intéressant qu’on pose ce passage juste après nous avoir dit que le changement de comportement du Samouraï avait été remarqué. Pour moi, ça veut dire que les autres passagers de la voiture ont aussi cette idée en tête. Et toute la question est de savoir si au final, ces mêmes passagers vont prendre en compte cette nouvelle équation ou non. En gros, on est dans une situation où les passagers se disent « je sais ce qui se passe, mais est-ce que j’en parle ou pas ? », sorte de duel à la western. Je les imagine bien se regarder mutuellement en coin, pour déceler quelque chose qui les éclairerait sur quoi faire.

Paisiblement, ils s'abandonnèrent aux sonorités que l'on connaissait à ce type de lieu. Vagues venant mourir inlassablement sur le rivage ou s'écraser contre les pontons, vent soufflant dans les oreilles comme dans les voiles, cordes des mâts de bateaux se tendant et se distendant dans un concert à la fois discret et authentique, à l'instar d'une toile de fond tranquillisante au coeur des tumultes d'une grande aventure. Mais en dépit des efforts déployés par la nature pour apaiser les tensions, rien n'aurait su détourner le Samouraï et la Sentinelle de ce qui les préoccupait alors respectivement.

Beaucoup aimé ce petit passage avec la musique en arrière-fond, une musique qui elle aussi peut à tout moment tomber du côté de la tension ou de l’apaisement, du moins, c'est ce que je trouve. C’était super bien foutu, bien joué. :ok:

Le problème vient de toi, Jet. Tu n'es pas censé t'attacher ainsi à tes partenaires. Nous sommes tous sacrifiables, dans l'absolu, c'est quelque chose que tu ne peux pas ignorer. Et entends-moi bien : je te ne dis pas que je compte laisser cette jeune femme mourir. Je te dis juste ... que tu dois prendre de la hauteur. Réfréner tes affects, pour qu'ils ne puissent pas entrer en contradiction avec l'objectif. A fortiori maintenant que Vernost est dans les parages.

- Hé, qu'est-ce que j'en ai à foutre de Vernost ? Sérieusement ?

Super intéressant comme bout de dialogue. Premièrement, la Sentinelle voir en Jet un problème d’affect lorsqu’il s’agit de mener à bien des missions, alors que moi, je pense justement que (jusqu’à la Poursuite tout du moins) c’était son sens du devoir accru et son contrôle de soi qui faisaient que ses actes n’allaient pas toujours dans la direction de l’objectif des Templiers. Mais aujourd’hui, la Sentinelle a clairement raison, et c’est plus une question d’affect et de non contrôle de soi qui fait que le Samouraï n’est pas en adéquation totale avec la vision des Templiers, le manque de lucidité étant d’abord supposé quand on nous parle de sa fatigue, puis explicité quand on voit sa réponse à la Sentinelle. Y a un changement de vision chez Jet qui est assez intéressant à voir, et on le voit dans la suite du dialogue : il n’est plus question de tenter de faire concilier Bushido et Ordre, il est question de faire ce qui lui semble juste et s’offusquer face à l’immobilisme de ses prétendus alliés, ce qui n’était pas le cas au début de l’aventure où Jet faisait preuve de plus de patience (lui-même le disait). C’est dommage que je n’ai jamais joué à Bauldur’s Gate, je connais pas très bien les alignements, sinon je me serais fait un plaisir de dire « il est passé de lawful good à chaotic good » (je le redis au cas où: je suis pas trop trop sûr de ce que ça signifie :hap:).
Finalement, la sentinelle résume bien mieux mon propos juste après :hap:

Message édité le 02 février 2019 à 17:00:49 par Supaltair
Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 16:58:36

Quoique ressentant l'envie pressante et ardente d'embrocher l'envoyé du Maître sur son katana, le Samouraï se retint

A mon plus grand malheur. J’aurais adoré voir ça, en tant qu’Assassin et lecteur.

La sentinelle agit en bonne médiatrice juste ensuite, mais là, le seul intérêt que le trio a en commun est la récupération de la sentinelle. Le bordel, quand ils verront qu’elle n’est même plus avec les Miliciens.
By the way, je viens tout juste de remarquer, après avoir tout lu, mais j'aime beaucoup ce que tu fais de Vernost, je trouve d'ailleurs que tu as très bien traité tous tes deutéragonistes jusque-là: ils sont vivants, ne remplissent pas uniquement une fonction , ne disparaissent pas si facilement et "interagissent" avec les protagonistes: j'entends par là qu'on ne ressent pas du tout le fait que ce ne sont pas des personnages joués dans les dialogues, ils sont complexes et bien travaillés, t'as pas lésiné sur les détails et ça, c'est bien. Mashallah. :hap:
Milice :
J’avais pas trop fait attention au fait que tu nous abreuves de petits commentaires historiques sympas, mais la précision de tes propos lorsque tu parles de l’Empire Ottoman (je suis pas un spécialiste du tout, mais je pense pas que ce soit de l’inventé)fait plaisir et est même annonciatrice, je dirais. Je sais pas trop si c'est parce que c'est l'endroit en particulier quif ait ça, mais quand on voit des trucs aussi bien détaillés, avant même d’avancer, on se doute que ce passage va être des plus passionnants à suivre. Du coup, on a hâte, ça met l'eau à la bouche :hap:

Il ressentait une sorte d'angoisse qu'il ne savait plus affilier à une réelle tristesse ou mélancolie, depuis longtemps déjà ; n'était en cause qu'un reliquat d'émotion incompréhensible, inintelligible qui trouvait exceptionnellement le moyen de l'animer

On comprend à quel point le Génocidaire est affecté et sera affecté par la mission : on voit déjà l’idée que la Milice l’a bien éreinté déjà quand il s’agit de sentiments, mais je ne pense pas que ça ira en s’arrangeant avec cette mission. On nous parle d'émotions étranges, que le Génocidaire serait pas trop décrire, et quand on se souvient qu'il est depuis doté d'une certaine carapace, ça laisse penser que cet événement va être un moment charnière pour notre ami.

ses bonnes intentions ne faisaient pas de doute : il était venu jusqu'ici, au péril de sa carrière voire même de sa vie, dans l'espoir de faire une action chère à ce qu'il pouvait rester de son coeur.

C’est vraiment triste, mais rien qu’en lisant ça, on se dit qu’il est assez peu probable que tout se soit passé comme prévu. J'aime beaucoup la manière, cependant, que tu as de l'"humaniser" ici, surtout que, comme je l'ai dit, ton but n'est pas vraiment de le rendre humain pour le lecteur dans le présent, mais de montrer son humanité passée, avant un événement qui, semble-t-il, va réduire cette humanité à néant et consacrer la carapace dont je parlais qui est le fondement de son être, aujourd'hui.

Autre chose: je sais pas vraiment si c’était voulu, mais le fait que la musique s’appelle « Coward » fait réfléchir, dans ce passage : on nous montre un acte plutôt vaillant du Génocidaire, mais on se souvient en même temps de ses accès d’impuissance lorsqu’il est en face d’ennemis trop puissants, effectuant des actes pouvant tout à fait s’apparenter à de la lâcheté (brûler un manoir entier pour éviter d’avoir à affronter l’Ermite, par exemple), et cela donne aussi une ambiance dérangeante au récit, ça donne l’impression qu’on sait ce qu’il va se passer : le Génocidaire n’arrivera pas à faire face à la Milice, et n’essaiera même pas. Malgré tout, on reste à fond sur l’action et on veut voir ce que ça va donner, comme si on avait espoir en même temps que le Génocidaire, et ça, c bo.

-Comment oses-tu revenir sous ce toit et te présenter en sauveur ? Tu n'es plus notre fils, tu n'es plus leur frère et à l'époque où tu t'en approchais encore, tu étais le plus piètre existant.

-Ferme-la, rétorqua le barbu en se faisant le porteur d'un regard qui n'était pas moins sombre. Je m'en branle de votre reconnaissance, je ressens juste que vous aider, c'est la bonne chose à faire et à ce titre, j'le fais. Va pas tout gâcher par peur de m'devoir quelque chose.

Très belle scène qui laisse bien montrer comment les deux parties sont probablement en tort, mais personnellement, à ce moment-là, je ne pensais qu’à la même chose que le Génocidaire : pas trop le temps pour ça les gars. On ressent une vraie tension,qui va aussi avec le pathétique du père tentant de se battre avec son fils. Y a vraiment une idée d'impuissance, d'immobilité forcée, et c'est exactement ce qui fait le sel de tout ce passage, pour moi.
L’arrivée de la Milice fait froid dans le dos, et on fait face à une scène absolument effroyable où le Fantassin prend du plaisir à broyer une mère en face de son fils. On a ici un véritable changement de point de vue, on a plus le Génocidaire connard d’un côté et le Fantassin incompris de l’autre :

"réalisant petit à petit le potentiel qu'avait une telle rencontre pour prendre sa vengeance."

« Il (le Génocidaire) n'avait pas la prétention de comprendre comment fonctionnait la bête sauvage qu'était devenu son partenaire […]. Venait-il d'avoir une pulsion meurtrière parmi d'autres, ou s'était-il vengé de la mort de sa propre mère, ordonnée par Sunshine après la défection de Golgoth ? »

On nous dit assez clairement que le Fantassin a ici eu la volonté de faire mal, volonté que le Génocidaire ne semble pas vraiment saisir :à mon avis, c’est plutôt qu’il ne se l’avoue pas par lâcheté, comme s’il ne pouvait être tenu responsable d’un énième accès de fureur du Fantassin comme un autre, alors que non, ici c’est plus que ça, le Fantassin voulait faire mal et a fait mal. C’était une scène tout bonnement choquante, qu’on se représente dans nos têtes sans trop de difficultés. A ajouter à cette catégorie de scènes choquantes qui ne tombent jamais dans le gore ou dans le pathétique, très bien dosées et qui jalonnent littéralement la Poursuite. :hap:

Par contre, petite question, très sérieuse, n’y vois pas la moindre moquerie ou cynisme : pourquoi avoir écrit quelque chose en arménien ? Pour toi, quel effet cela était-il censé avoir ? Les phrases d’avant, tu ne l’as pas fait, donc voilà, je me pose la question, parce que, faut bien te l’avouer, moi ça m’a pas touché plus que ça, donc j’aimerais bien savoir ce que j’ai raté par insensibilité artistique. 'Fin vraiment, je l'ai lu, je me suis dit "ok, faut ouvrir le spoiler du début, il avait dit que la signification y serait", et voilà :hap:

Que lui était-il arrivé, pour ne plus être en mesure de supprimer ses collègues d'une balle dans le crâne lorsque ça lui semblait mérité ?

Phrase très intéressante, parce qu’ici le Génocidaire parle de Doarry, et sauf erreur de ma part, c’est pas souvent qu’il le pense comme un vulgaire collègue. On a ici l’idée d’un lien rompu, à cause d’un petit quiproquo sur la raison de la disparition de la Descendante, mais à mon avis c’est juste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, rien de plus. Le duo qui au début semblait un tant soit peu soudé tend ici à voler en éclats, si bien que le Fantassin est passé d’épée de Damoclès au-dessus du Génocidaire à menace latente : c’est un ennemi qui ne s’est juste pas encore déclaré, aux yeux du Génocidaire, et ça, c’est un vrai changement provoqué par la Poursuite. Quoiqu'il arrive, y a peu de chances que ce duo refasse des missions ensemble ensuite, si tant est qu'ils resteront en vie :hap:

Sunshine était prêt à lui concéder une perception bien fondée – celle selon laquelle Bentley devait rester en un seul morceau et en bonne santé pour dévoiler son potentiel

On a ici une idée que le Génocidaire ne se voile plus vraiment la face, ici il accorde le bénéfice du doute plutôt qu’essayer de se convaincre et se dire « Doarry ne peut pas me vouloir le moindre mal, c’est sûr et certain ». Même en dessous, il parle de ce que lui disent les scientifiques, mais cette fois-ci, ce n’est plus la pensée rassurante qui arrange tout le monde selon laquelle Doarry ne se souvient de rien, non, c’est l’évocation d’un risque de réminiscence, ce qui montre, à mes yeux, le changement de point de vue. Après, ça fait peut-être plusieurs chapitres que c’est comme ça, mais je vais pas vous mentir, j’en ai pas un souvenir parfait. Puis ça rendrait pas ce que je dis faux pour autant, de toute façon :hap:
Plus sérieusement, en fait, ce passage m'a fait me rendre compte d'une chose, c'est que le Fantassin mène en fait une double quête, dans tout cette Poursuite: y a sa quête du Suaire pour pouvoir se remettre de toutes les séquelles physiques des expériences et pouvoir redevenir un être humain normal, donc une quête vers l'humanisation véritable du Fantassin, et aussi une quête vers l'humanisation à nos yeux: je le répéterai jamais assez, mais au tout début de la Poursuite, Doarry était aux antipodes de l'humanité. Maintenant, chapitre après chapitre, il retrouve peu à peu une humanité à nos yeux, et s'approche de plus en plus de l'humanité effective que lui apporterait le Suaire. Ces deux quêtes sont donc en bonne voie :hap:

On a ensuite un beau jeu d’acteurs pour donner la meilleure impression selon laquelle la Descendante serait encore avec eux, tout est dans les formes, c'est pas mal.
La discussion est d’une belle beauté, menée par une musique que j’ai bien appréciée. C’était plus un dialogue de sourds qu’autre chose, en vérité, mais il restait bien appréciable, le Génocidaire qui perd le contrôle, la Sentinelle qui arrive à lui faire perdre les gonds, si bien que le Génocidaire ne se plaît même plus à jouer avec elle (cf le fait qu’il ne se soit pas… rincé l’œil :hap:)
Du côté du Fantassin, il est somme toute tourné vers la mission et n’est pas affecté tant que ça par la perte de l’élément central de la quête, il se retrouve finalement être plus lucide que le Génocidaire sur la question de la Poursuite en se disant que c’est à peu près certain qu’il la retrouvera, et on arrive ici à un beau point que ce chapitre met en exergue, à savoir ce retournement de situation pendant toute cette scène : c’est le Génocidaire qui part faire le sale boulot en allant parler aux Templiers et en étant obligé de bluffer, et c’est Doarry qui va être en retraite, qui laisse faire le Génocidaire et qui semble être le plus réfléchi, le plus posé des deux. L’inverse du schéma que l’on avait dans les premiers chapitres, où le Fantassin entrait dans des maisons par les murs et avait l’air d’être un chien qui n’attendait que l’ordre d’attaquer. Comme quoi, il n’en finit pas de révéler son potentiel, sa quête est vraiment en bonne voie :hap:

Message édité le 02 février 2019 à 17:01:11 par Supaltair
Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 16:59:51

Assassins

Le trio hétéroclite arriva à son tour à Magadan, parvenant d'une certaine manière à ne pas se faire remarquer au milieu de la rencontre entre Templiers et Miliciens.

Je reconnais que c’était pas gagné d’avance, notamment à cause de Vernost et de sa vision d’Aigle. Finalement, le fait que tout le monde avait la tête ailleurs nous a bien aidés. J'aime beaucoup ce genre de concours de circonstance qui aurait pu se passer totalement différent selon certains choix, c'est toujours grisant de s'en rendre compte pour nous autres lecteurs :hap: Du coup, vous imaginez bien que j'attend avec une impatience extrême les prochains chapitres :hap:

Le Pugiliste espérait de tout coeur que son jumeau était en maîtrise de la situation, que sa propension à vouloir agir en solitaire ne les mènerait pas tous les deux à leur perte, sans que ne leur ait été donnée une ultime opportunité de renouer sainement.

C’est beau de voir que le Pugiliste est dans le stade 1 de la relation avec Dodo, ici : il espère qu’il n’a pas été impacté du tout par les expériences, comme le Génocidaire espérait aussi, avant, que les expériences aient totalement ruiné la mémoire de Hääri. D’où ce « stade 1 » comme je dis : en fait, quand on compare avec le Génocidaire, on voit à quel point le Pugiliste ne sait rien de son frère aujourd’hui et doit se rabattre sur son intuition (là où le Génocidaire se rabattait sur les affirmations des scientifiques) pour espérer le meilleur. Je sais pas trop si c’était voulu, mais je trouve ce parallèle dans la façon d’appréhender le Fantassin saisissant, et n’augurant rien de bien bon pour le Pugiliste s’il venait à se perpétuer : le Génocidaire commence à se rendre compte que ce n’est pas si simple, et que le Fantassin est finalement un être fondamentalement dangereux et différent de Hääri et je pense que notre McGregor Russe ne tardera pas à s’en rendre compte aussi.

En attendant, il se consolait de voir que la Traqueuse et lui-même ne faisaient pas fausse route : tant que la Milice serait dans les parages, il aurait la satisfaction d'être proche de son frère mais aussi celle de ne pas être hors-course

Omission totale et complète du Mélomane, qui n’est pour lui clairement pas un membre de son groupe, y a même pas de « en compagnie de leur compagnon de fortune » ou quoi. Ce qui ferait penser à une séparation du groupe dans un futur très proche ? La, c'est vraiment catégorique, le Mélomane n'existe pas, quoi.

A la lumière de ses premières aventures en compagnie de la jeune femme, il lui apparaissait assez clairement qu'il aurait plus à gagner en s'enrichissant dans son giron qu'à ses dépens.

Il est intéressant de noter les pensées du Pugiliste concernant la Traqueuse, qui sont pour la première fois assez claires, je trouve. Puis on voit aussi une évolution de la mentalité de notre Pugiliste, ce qui fait que du coup, tout le monde est affecté mentalement, de près ou de loin, par cette Poursuite. Ca montre bien la dimension de cette mission pour nous autres lecteurs. S’ensuit tout un paragraphe expliquant ce que l’on avait déjà pu voir avec la non-évocation du Mélomane plus tôt : celui-ci se fait de plus en plus indésirable.

Il acceptait encore de lui laisser les rennes, mais seulement tant qu'il ne serait pas complètement convaincu qu'elle n'avait pas conscience du danger qui la guettait. D'ici là, il se focaliserait plutôt sur son frère – ou ce qu'il en restait.

Ici, le frère devient clairement la préoccupation numéro 1 du Pugiliste (normal me direz-vous), et on a l’impression que l’affiliation avec les Assassins a limite disparu de sa pensée : le Credo et la Confrérie ne sont clairement pas ses préoccupations pour le moment, ce qui me laisse d’ailleurs penser que j’ai du mal à croire que le Pugiliste rentrera bien sagement dans les rangs Assassins sans son frère à la fin de cette aventure. Mais je m’emporte, on verra ça en temps voulu, n'est-ce pas. :hap:
Vient ensuite une des scènes les plus belles de la Poursuite,du moins pour moi.. Du moins, surtout la deuxième partie :hap:.

Le fait de l'observer dans de telles conditions, sous un tel appareil, l'inconfortait autant que cela l'intriguait car le cadre était très différent de la fois précédente. Elle savait que l'occasion n'était donnée qu'à peu de gens de le voir sous cet angle, et c'était certainement pour le meilleur, mais l'instant la saisissait malgré elle aux tripes. Et c'était peut-être ce qu'il y avait d'exceptionnel là-dedans, ce privilège – au sens le plus prosaïque du terme – qu'il lui faisait à sa façon, qui la faisait s'attacher à lui malgré sa dangerosité.

Mais que dirait le Pugiliste s’il avait accès à ses lignes. Ce paragraphe montre bien à quel point la relation est compliquée, ce qui rendra d’ailleurs la possible séparation plutôt douloureuse. Je m’emporte encore, c’est une bien belle manière de nous dépeindre le Mélomane, assez exceptionnelle comme tu le dis toi-même en effet, et j’aime beaucoup cette manière dont tu laisses le flou autour de la « fois précédente ». Bien joué.

Jusqu'où la tolérance à la douleur de Malthus allait-elle, ou à quel point savait-il se conditionner pour plaire à son aimée ?

Je décèle dans cette phrase à quel point la Traqueuse est intriguée, c’est limite de la curiosité, et franchement, je la comprends : on a en face de nous un véritable phénomène de la nature. C'est cependant l'une des premières fois que tu nous parles bien clairement d'un des éléments qui fait que la Traqueuse a un jour été captivée par cet homme, et ça ne laisse présager que du meilleur pour la suite :oui:

En dépit de l'écoulement de treize longues années, elle avait retrouvé le même homme torturé, la même épée de Damoclès qui, loin d'osciller d'un iota dans une direction qui aurait pu l'arranger, ne faisait que s'approcher encore et encore de son crâne.

J’aime bien cette idée que la Traqueuse aurait aimé trouvé un homme changé, qui ne fait pas sursauter à la moindre prise de parole, comme si elle décelait en lui un vrai potentiel, gâché par son « fanatisme » et la tournure des événements. Finalement, il est toujours le même, et il y a toujours le même problème de fanatisme qui nuit à la relation entre les deux sans même que le Mélomane ne s'en rende compte. Passionnant.

En attendant toutefois, il lui fallait trouver de quoi faire patienter l'albinos, de quoi conserver sa coopération et cristalliser son potentiel jusqu'à la fin de cette aventure.

Ce qui suit est vraiment une leçon de pragmatisme et de "faut faire avec donc je tire le meilleur possible" que la Traqueuse nous avait déjà faite avant lorsqu'elle avait conclu un petit pacte avec les Miliciens. Je suis bien content de la tournure qu'a pris mon personnage, personnellement :hap:

C'est ... à l'homme que vous avez rencontré que vous avez donné votre coeur.

- C'est l'homme que j'ai rencontré qui a tenté de me l'arracher. C'est très différent, Malthus.

On ne sent pas le moindre cynisme ou sarcasme dans la phrase de la Traqueuse, on voit vraiment que chez Malthus, cela ne va pas de soi, et c’est ce qu’elle tente de lui expliquer, à voir si elle va y arriver. C'est vraiment la première fois que l'on touche du doigt le problème et qu'on l'explicite clairement: Malthus, il y a un problème dans ta façon d'aimer :hap:

« Je peux vous tenir la main. Je veux vous tenir la main. A deux, rien ne nous perdra. L'éternité est longue, le soleil ne se lèvera plus. L'avez-vous senti ? ». Et comme si elle subissait une véritable décharge électrique, Supa sursauta en reculant, les yeux grands ouverts. » (…) « Cet individu, si spécial, était-il un véritable danger pour elle ou n'avait-elle jamais été si complice avec quelqu'un ? »

J’ai vraiment adoré ce passage et particulièrement la fin entre le Mélomane et la Traqueuse, parce que c’est vraiment là qu’on a ressenti, enfin, la complicité qu’il y avait entre les 2, celle qui nous est dissimulée et que l’on a jamais vraiment vue à l’œuvre pendant qu’ils étaient ensemble dans le manoir, celle qui a fait que la Traqueuse est restée plus qu’une journée chez le Mélomane. Evidemment, je suis un peu biaisé comme je suis le joueur, mais c’est vraiment l’une des premières fois que je me dis « y a l’air d’avoir un vrai truc entre eux », c’est assez bluffant et du coup j’ai vraiment adoré, c'est vraiment ça qui fait, à mes yeux, de ce passage un des meilleurs passages (mais je sais que c'est forcément très personnel) de la Poursuite. Pour une fois, tu as réussi à montrer au joueur qui est en moi l'autre facette de cette relation, sans pour autant tomber dans le romantique à deux francs, et sans pour autant être quelque chose de particulièrement incroyable, mais en fait, c'est vraiment la première fois que t'as réussi à convaincre le joueur en moi, celui qui joue RP autant que possible mais qui l'aurait quand même bien mauvaise s'il venait à mourir, que le Mélomane n'est pas qu'une épée de Damoclès, plutôt une épée à double tranchant (avec un tranchant semblant plus aiguisé que l'autre d'ailleurs, mais passons), et c'est pour ça que ce passage est si beau: juste avant, on a les idées d'une Traqueuse qui a un peu oublié ce lien qu'elle a avec le Mélomane, qui veut lui dire qu'il est dangereux et que ce jeu ne peut plus durer. Et juste derrière, boom, changement de vision, la Traqueuse voit ce qui est si intéressant chez le Mélomane, et moi aussi, et ça, j'ai vraiment kiffé, premièrement, ça rentrait parfaitement dans ta volonté de faire de cette relation une relation vraiment complexe, ni noire ni blanche, sans pour autant dire trop du noir ou du blanc. Un des "écueils" que tu as su éviter est de trop nous laisser supposer le "noir" (cf. La phrase "tu as tenté de m'arracher le coeur) et pas assez le "blanc", ce qui est pas simple du tout quand on voit à quel point cette relation semble malsaine (et donc plus "noir") d'un point de vue extérieur: t'as réussi à montrer et concrétiser la complexité de cette relation, sans trop en dire et en restant bien équilibré dans tout cela, c'est vraiment magnifique, chapeau.
Et bien sûr, derrière, mais la scène n’en reste pas moins très « Mélomane-type », il ne s’est pas transformé en gourou l’espace d’un instant : il a forcé la main de la Traqueuse, puis s’est approché d’elle d’une manière pour le moins indisposante, ce qui crée une gêne, un malaise qui le caractérise si bien, donc c’était vraiment un passage mené d'une main de maître, à la fin, même moi qui suis le joueur incarnant la Traqueuse n'avait plus les idées claires concernant le Mélomane, t'as réussi à toucher le lecteur et le joueur en même temps, je te tire mon chapeau :bravo:
Je pense que je te parlerai encore de cette scène en privé, tant je la trouve importante pour la Traqueuse d'ailleurs :oui:

Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 17:00:05

Mutin :

Mais alors qu'il ruminait cette dernière interaction, il baissa sa garde mentale et fut assez vite parasité par ses voisins de chambrée : ils demandaient des nouvelles, des comptes qu'ils étaient légitimes à vouloir.

Je sais pas trop si c’était voulu, mais avant de lire la suite, on se demande vraiment si c’est les autres dans sa tête qui lui demandent des comptes, ou les agents de l’Okhrana, comme si y avait aucune distinction de réalité (si je puis dire) entre les 2, que les 2 étaient sur le même plan de réalité et que les voix dans la tête du Mutin sont réelles, et c’était très intéressant à noter, je trouve. Ca donne vraiment l'idée que c'est pas juste un petit problème qu'un gentil psychanalyste arrivera à soigner, c'est quelque chose de sévère, y a vraiment plusieurs personnalités en un seul hôte qui se côtoient et ne sont pas des avatars, c'est sympa.

- Ils (les objectifs d'Uzhets) ne sont pas conciliables avec les nôtres, rétorqua-t-il enfin pour sortir du silence.
- Les "nôtres" ?
- Ceux de Sergueï, et conséquemment les miens. Qui devraient aussi être les tiens, tu le sais.
- T'es fatigant. Je veux bien te laisser les compétences martiales, les machins, fais ton singe. Mais ne prétends pas comprendre Sergueï. Tu sais bien que t'as pas les prédispositions pour, t'es un bloc de glace ! Or il faut de l'empathie pour comprendre les gens, hein Laz ? Moi je sais ce qu'il veut, j'suis pas un automate, je suis fondamentalement humain

On note bien que l’hégémonie de Lazarus fait débat : pour reprendre la métaphore de Kloon, on en est pas encore à la mutinerie, mais on a d’un côté le matelot qui dit tout connaître du navire, et le capitaine qui croit mieux savoir car il est capitaine. Très propre et cohérent, ça donne pas l’impression que ça n’arrivait jamais avant parce qu’on ne le voyait pas, ça fait plaisir.
Toute cette petite scène de discussion dans la tête du Mutin est bien menée, et me permet de noter d'ailleurs qu'on est à des années lumière de vice-versa, parce que ce sont vraiment des personnalités complexes qui se côtoient, ce qui est censément plus intéressant, d'ailleurs :oui:

C'est horrible ce qu'ils t'ont fait, je ne savais même pas, je ne savais même pas je le jure. Tu m'entends ? Hhhh ... Oh non. Comment tu vas ? Tu sais je ne pense qu'à toi. Je ne t'oublie pas, j'ai ... d'habitude je ne suis pas en forme mais, tu ... m'animes comme au premier jour.

C'est très intéressant de lire ça (surtout pour moi) juste après le passage du Mélomane. Finalement, il semblerait bien que quelqu’un d’autre ait réussi à toucher toutes les profondeurs du cœur de Supa, auparavant. A voir si on peut le faire revenir. :hap:

Courroucé en l'occurrence, et depuis la banquette arrière gauche du véhicule, il tourna le regard en direction de Prazrik, qui était installé sur le siège passager. Celui-ci avait pivoté son buste de sorte à pouvoir le regarder de face, tout en affichant un rictus insondable qui devait se vouloir affable.

Prazrik qui comme d’habitude est plutôt insondable dans la manière qu’il a de parler au Mutin : on ne comprend pas vraiment ses intentions (ça me rappelle un gars que j’adore, ça) et c’est grisant à voir, cf ce que je disais plus haut: tes deutéragonistes ont du talent, Francis :oui:
Après un passage lourd en révélations, il semblerait donc, si j’ai bien compris, que les parents de Supa ont tué les faux parents de SMS en pensant que c’étaient les vrais, les géniteurs Templiers de celui-ci ? Le quiproquo se comprend mieux, mais si je peux me permettre, les gars étaient vraiment des supers potes quand même, pour vouloir garder près d’eux un tel nid à problèmes. :hap:

Il ne devait pas apprendre qu'il n'était en réalité personne, qu'il n'avait pas d'identité propre – car telle était l'ultime portion de vérité qu'il ne saurait supporter. Le Mutin avait un hôte, une "identité zéro" mais au demeurant, rien de plus qu'un énième mensonge façonné de toutes pièces et contre son gré, comme l'étaient Lazarus et Uzhets pour plus du tiers de son existence.

Ca c’est très intéressant, on a l’idée que tout le Mutin, 100% du mec est faux, c’est du moins ce que se dirait Sergueï s’il apprenait la chose. Ca me permet, personnellement, de mieux comprendre pourquoi Sergueï est enfermé à double tour : pour le protéger des vérités qui pourraient le détruire. Le traitement que lui inflige Lazarus semble maintenant justifié, après, on est d'accord avec ou pas, c'est pas la question, mais il est cohérent, et ça c'est intéressant: Lazarus veut vraiment le bien de SMS, et fait ce qu'il pense être le mieux pour être lui. Mais du coup, ce serait vraiment intéressant de voir ce qui se passera quand SMS apprendra tout ça.

Le Mutin a par la suite à faire un choix assez intéressant, qui se résumerait peut-être par "tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin". Puis ce sera aussi important pour la suite du développement du personnage, Prazrik étant le seul qui connaît vraiment bien le capharnaüm mental du Mutin.
On nous donne ensuite la suite des événements: deux bateaux, une destination, un Suaire: https://www.youtube.com/watch?v=ulqiYVVvxuY

Voilà la fin de mon commentaire, c'était vraiment un excellent chapitre, avec des informations intéressantes distillées un peu partout, qui présage une montée de régime dans la Poursuite. Du coup, on a hâte de lire le prochain, normal :hap:

Supaltair Supaltair
MP
Niveau 10
02 février 2019 à 18:31:06

Mon cher Malthus, je suis plutôt d'accord avec tout ce que tu dis, je me permets de revenir sur deux points:

je ne peux pas saisir à quel point, en mon for intérieur, cette discussion est meaningful, si vous voulez

Si je ne m'abuse, les discussions avec Minerve et Jupiter sont super meaningful, plus que tous les autres (Junon parle à tout le monde donc c'est pas super symbolique, les autres parlent rarement et c'est à la limite de l'anecdotique, genre Consus franchement on en a surtout entendu parler dans un vieux jeu Facebook aujourd'hui fermé quoi) parce qu'ils parlent pas pour rien, tout simplement. Je sais pas si tu joues aux Elder Scrolls (J'espère qu'au moins une personne aura la ref :hap: ), bah c'est typiquement l'ordre psijique: c'est le genre de personne qui parle que quand c'est vital, quand on peut pas trop faire autrement, quand on a quelque chose de trèèèès important à dire. Un exemple: même Altaïr, un des tous meilleurs Assassins, un fou malade qui a une connexion avec Desmond, qui a eu une pomme d'Eden en main et qui a eu un impact plus que considérable sur la Confrérie, bah il a jamais parlé avec Minerve, parce que c'était pas vital. Pareil pour Connor, d'ailleurs Connor c'est encore plus parlant parce qu'il a parlé à Junon (elle parle à TOUT LE MONDE), mais Minerve, rien, nada. Parce que, encore une fois, c'était pas suuuper important. Elle a parlé à Ezio pour parler à Desmond en même temps, mais c'est tout, après on la voit plus ou presque, tu vois. Et Jupiter, je crois que jusqu'à Unity (je garantis plus rien après), on l'a absolument jamais entendu. Donc, un Jupiter qui parle, c'est important, c'est vital, c'est aussi crypté, donc on lit et relit ce qu'il dit, mais c'est important . Voilà, en espérant avoir éclairé ta lanterne :oui:

Enfin bon. Aussi. Lazarus pourrait bel et bien être un Sage. J'en connais un qui doit être content et qui doit peiner à contenir sa demi-molle repoussant son pyjama bleu ciel en pilou. You sexy beast :hap: .

Tout à fait :hap:

Eleph:
J'aime beaucoup ton dessin, premièrement, il est assez parlant et me permet, à titre personnel, d'imager une scène qui était certes bien décrite mais qui manquait de représentation concrète, puis on sent que t'as mis de l'importance dans les détails, c'est franchement réussi, bravo :bravo:

Je ne me sens pas trop de faire moult théories autour de ton dessin par contre, désolé. Mais je sens déjà que je pourrais me perdre en élucubrations sur l'heure qu'affiche la pendule :hap:
J'aime bien l'idée que tu as suivie pour représenter Uzhets, après comme le dit Kloon, il est pas vraiment le maître de la maison, normalement, mais ça n'enlève rien à la beauté du dessin, loin de là :non:

Message édité le 02 février 2019 à 18:34:22 par Supaltair
FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
03 février 2019 à 22:07:04

Bonsoir, alors :

1) Merci à tous pour vos premiers retours, vos premières réactions sur le Chap 15. :coeur:
Merci à Malthus et Suppo pour vos commentaires et observations, je n'y répondrai pas ce soir mais il va sans dire que je compte le faire dans un futur proche. C'était en tout cas un très grand plaisir pour moi de vous lire. :cute:

2) Eleph :d) Je n'ai pas encore eu l'occasion de te dire ce que j'ai pensé de ton dessin alors désolé pour le retard, mais voilà : il est tout bonnement exceptionnel ! Vraiment dingue. Parce que c'était un sacré défi que de se lancer dans la représentation du for intérieur tortueux du Mutin ... et d'un autre côté, un véritable bac à sable. :hap: En dépit de la description que j'en ai fait dans le Chapitre 14, il y avait - proprement et intrinsèquement, puisqu'on parle d'une création de la psyché - matière à s'évader et s'exprimer à souhait. C'est-à-dire que je ne vois pas la pièce en question de cette façon, ni même Uzhets de cette façon, mais c'est tout ce que j'espérais pouvoir apprécier comme résultat : une proposition, quelque chose d'à la fois cohérent et complètement inédit. Tu t'es adonné à l'exercice avec brio et pour ça, je te tire mon chapeau. :oui:

A propos d'Uzhets, j'aime beaucoup la manière dont tu l'as illustré. Je le trouve déroutant, dérangeant et c'est parfait. La perspective est dingue, troublante, on s'y croirait (et on a pas envie d'y être :noel:). Je vois aussi un bon nombre d'indices que nous avions discuté, ça ne serait donc pas du jeu que je participe à l'enquête. Et j'aperçois également d'autres choses qui me sont inconnues, notamment des sigles et pour ainsi dire, ils me sont si inconnus que je ne me vois pas deviner ce qu'il y a derrière (s'il y a seulement quelque chose derrière ; la symbolique ne fait pas tout, bien souvent l'esthétique se suffit). A titre anecdotique, je me demande quelle est cette source de lumière qui projette les contours d'un encadrement de porte/fenêtre sur Uzhets, si tu dis que le point de vue est celui de Sergueï lorsqu'il regarde au travers de la serrure. Mais comme l'a dit Laz, si l'on omet ce détail que tu as donné (et qui relève du "quatrième mur"), il n'y a pas la moindre incohérence.

Encore merci et bravo pour ce superbe travail, c'est toujours un immense plaisir pour moi. :fier:

Message édité le 03 février 2019 à 22:08:45 par FrancisLa-Laine
The_Elephant The_Elephant
MP
Niveau 8
04 février 2019 à 18:00:53

Je réponds à quelque commentaires sur le dernier dessin que j'ai posté :

Laza :d) T'as bon sur les premiers symboles. Pour ce qui est de l'homme aux yeux bandés, il résulte d'une discussion que j'ai eu avec Francis, qui voulait faire ressortir cet aspect "privation de sens" de Sergueï, qui est littéralement coupé du monde extérieur, enfermé dans son corps et qui en souffre. Je voulais que ce soit très simple et très graphique : douleur, privation de sens. Le bandeau sur les yeux et le cœur noir, ensanglanté, ou troué selon comment on voit la chose. Quoi qu'il en soit c'est bien Sergueï qui est représenté, avec le moins de traits possibles pour l'anonymiser, et les souffrances en questions sont toutes celles que l'on peut imaginer (Supa et ses parents que tu as mentionnées, mais aussi sa situation vis-à-vis des 2 autres hôtes et son impuissance etc.)

Sur le fait que Uzhets maîtrise plus que quiconque, ta citation me fait douter de ma théorie initiale, mais j'avais quand même jusqu'ici des raisons de l'envisager de cette manière, je te mets des citations :
"Vladimir, c'est Uzhets. Andrey, c'est Uzhets. Un peu tout le monde, c'est Uzhets, même Sergueï l'est devenu. Tu n'as pas idée de toutes les capes que j'ai enfilées ..." (Uzhets qui parle à Jet).
"Uzhets était parvenu à convoquer Lazarus de force, lui qui ne venait dans la lumière qu'en cas de nécessité absolue." (pendant le combat avec Jet).
Et j'ai aussi le souvenir d'un moment du récit où Francis nous dit qu'Uzhets est souvent seul dans cette pièce que j'ai dessinée, que Sergueï n'est jamais là ou passe furtivement et que Laza fait des apparitions parfois, mais que Uzhets est toujours là, intenable, tournant frénétiquement autour de son siège et ne s’asseyant que rarement dessus. C'est tout particulièrement ce passage qui m'a donné cette image un peut bestiale et incontrôlable, mais je ne le trouve plus :hap:

Sur le rayon de soleil, c'est moins une erreur que ce que tu penses. Je voulais délibérément que l'on puisse se demander légitimement si la lumière n'émanait pas de Sergueï lui-même. C'est la raison pour laquelle le rayon de lumière est incliné, mais pas trop, pour laisser un doute. J'aurai pu le faire bien dans l'axe caméra-Uzhets, mais je ne l'ai pas fait, parce que je voulais qu'on puisse voir ça de plusieurs manières. Par ailleurs, sur mes plan de la pièce (plan vus de haut tout à fait traditionnels pour organiser l'espace), la source du rayon est pile à la jonction entre la porte par laquelle regarde Sergueï et le mur sur laquelle elle est fixée, de sorte que ça se joue à peu de chose pour que l'on voit le rayon émaner d'une fenêtre voisine (le rayon c'est alors l'accès à la conscience, ça vient de l'extérieur, c'est ce qui relie cette pièce et le monde réel, façon Split) ou de la porte elle-même (auquel cas,on peut y voir une illustration du fait que Sergueï joue un rôle dans ce monde mental, que tout vient de lui, tout est là pour lui à l'origine, il est un peu le créateur, ou du moins le fondement, le pilier, l'origine, le Big Bang de ce monde, aussi réduite soit sa place actuelle, on peut l'assimiler à un Dieu déchu).
Je pars loin ? :hap:

Golgoth :d) "Beau" c'est peut-être pas le mot que j'aurai employé, mais j'entends le compliment, merci :oui:

Supa :d) Merci !
Sur le fait qu'Uzhets soit le maître de maison, j'ai répondu à Laza plus haut :oui:

Francis :d) Il y a des indices dont tu n'as pas participé à l'élaboration, et il doit aussi y avoir des signes sans importance, je ne sais pas trop :hap:
Pour le rayon lumineux j'ai répondu plus haut :oui:
Je te remercies également pour les termes élogieux que tu as employés pour parler de ce que j'ai fais, ça me fait très plaisir :coeur:

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
05 février 2019 à 02:20:24

Hmmm, je ne suis toujours pas d'accord, dans le sens où je distinguerai "être aux commandes du corps de Sergueï" et "maîtriser", dans le sens maîtriser véritablement les actions. Certes, si on considère en termes de temps pur et d'actions effectuées, c'est Uzhets qui commande ce corps la plupart du temps (en tout cas dans la temporalité du récit, dans d'autres missions avec l'Okhrana, Lazarus y serait forcément davantage), mais parce que Lazarus le tolère, à mon avis.

Sur le fait que Uzhets maîtrise plus que quiconque, ta citation me fait douter de ma théorie initiale, mais j'avais quand même jusqu'ici des raisons de l'envisager de cette manière, je te mets des citations :

"Vladimir, c'est Uzhets. Andrey, c'est Uzhets. Un peu tout le monde, c'est Uzhets, même Sergueï l'est devenu. Tu n'as pas idée de toutes les capes que j'ai enfilées ..." (Uzhets qui parle à Jet).

Ici, à mon avis, plus que montrer que c'est lui qui a le plus de pouvoir, Uzhets met surtout en exergue le fait que c'est lui, l'usurpateur avec qui Jet a interagi depuis le début. C'est lui, le spécialiste de la tromperie, du... mensonge. Et donc toutes ces identités, c'était sa seule personnalité qui jonglait avec. Uzhets a joué le rôle de Vladimir. Uzhets a joué le rôle de Andrey. Uzhets a joué le rôle de SergueÏ. Mais tout ça car Lazarus lui a laissé le champ libre pour atteindre son objectif.

"Uzhets était parvenu à convoquer Lazarus de force, lui qui ne venait dans la lumière qu'en cas de nécessité absolue." (pendant le combat avec Jet).

Ici, je ne sais pas s'il faut prendre l'expression "convoquer de force" au pied de la lettre. Pas comme par exemple quand Lazarus coupe les accès a Sergueï et Uzhets. Ici, quand Francis dit qu'il le convoque de force, dans mon esprit, c'est plus Lazarus qui se résigne à prendre les commandes, car Uzhets les a mis dans une merde noire :hap: Je veux dire que si Lazarus prend les commandes ici, ce n'est pas dans une optique de soumission à Uzhets, mais plus pour assouvir son objectif premier : la sauvegarde de Sergueï (qui n'aurait pas été accomplie s'il avait laissé les commandes à Uzhets).

A mes yeux, Uzhets est un outil qui a été créé par la psyché de Sergueï afin de pouvoir assurer ce genre de rôle, afin de pouvoir le fondre dans la société, de pouvoir le faire progresser mieux que Lazarus ne le ferait. Mais cet outil a fini par développer sa propre personnalité et ses propres objectifs, moins "purs" que ceux de Lazarus, comme la vengeance pure et simple envers Supa. Mais, à ce jour en tout cas, il existe toujours la hiérarchie tacite qui fait que Lazarus est au sommet de cette psyché.

De toute façon, ça n'enlève rien au dessin, puisque Sergueï peut tout de même avoir cette vision démoniaque de Uzhets, même après avoir dit tout ça, mais je tenais quand même à clarifier ce point, ou en tout cas mon avis sur la question, peut-être que Francis pourrait vous éclairer mieux que je ne l'ai fait ici? :oui:

Edit : je rédige mon choix ce soir et j'essaye de faire de même pour mon commentaire dans la semaine .

Message édité le 05 février 2019 à 02:21:53 par Lazarusse
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