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Sujet : Gestion des routes commerciales

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soldier78 soldier78
MP
Niveau 10
20 octobre 2019 à 21:29:35

Hello,
Je voulais savoir, comment organisez-vous vos routes commerciales ?
Par thème (boissons, vêtements...) ou par classes sociales ?
Est-ce que vous utilisez une île "usine" qui récupère toutes les ressources récoltez sur des îles secondaires pour ensuite emmener les biens produits sur l'île habités ?

Parce que là j'ai des navires qui font les connexions entre 4 îles et je ne sais pas si c'est une bonne chose.

Merci pour l'aide

MmePOB MmePOB
MP
Niveau 9
21 octobre 2019 à 18:03:12

Une île à usines, sans habitants, est intéressante sur chaque carte.
Dans l'AM, j'ai fait une île à blé et un bateau distribue le blé sur les deux îles sur lesquelles je mettrai plus tard des ploutocrates.
En attendant, les produits industriels non encore délocalisés ravitaillent Trelawney.
Dans le NM, je fais une île à bouffe (bananes cuites et tortillas, productions optimisées avec chacune une corpo munie des personnages idoines et un wagon de fermes), puis deux cargos font la distribution aux autres îles, en cercle, un dans chaque sens (sinon la dernière servie claque du bec et se révolte). L'idéal est de terminer par l'île d'Isabel pour lui vendre ce qui reste, quand elle est proche. Si elle est à l'autre bout de la carte, il vaut mieux coloniser les îles proches.
Sur la carte Trelawney, je mets aussi une île à blé, qui fera plus tard du chocolat et des patates, lesquelles seront transportées sur une île à gnôle pour faire du rhum avec les personnages qu'il faut.
Les cargos qui transportent tout ça à la capitale terminent leur voyage chez le vieux birbe pour vider les cales.
On a assez de fric pour qu'une goélette fasse la navette entre la capitale et le vieux, pour lui acheter des filaments et de l'acier, puis un clipper la remplace pour acheter aussi des moteurs et du caoutchouc. C'est hors de prix mais quand on est milliardaire on s'en fout.
Sur mon île principale, je ne place aucune industrie polluante.
Les cochons sont ailleurs, avec les charcuteries à saucisses et les usines à conserves, le "chef Michel" remplaçant le goulasch par des cochons, et plus tard un autre personnage y produit aussi des saucisses.
Il y a un personnage qui fait du savon en remplaçant le suif par du bois, moralement cela me plait bien et cela optimise les élevages de cochons.
---
Pour les bovins dans le NM, j'utilise le saucier, qui remplace le boeuf par de l'huile de poisson pour faire les tortillas, et un autre personnage remplace l'huile de poisson par le cacao pour faire les plantains frits. Ces deux-là permettent d'utiliser les côtes à bon escient et je ne produis pas de chocolat, jusqu'à 60 000 ploutocrates celui qui est fabriqué dans les boulangeries "optimisées" suffit largement.
Cela permet de consacrer presque toutes les îles du NM à la production de café et de pétrole.
---
Entre l'AM et le Cap, les cargos vont vite (surtout avec la turbine du Vieux à +25% de vitesse / -100% de ralentissement, et en prime une autre turbine à +20% de vitesse). On peut donc carrément TOUT délocaliser sur l'AM, la carte offrant des grandes îles très pratiques.
---
Les lunettes et les machines à coudre posent des problèmes.
Il y a un personnage qui remplace l'acier par du minerai de fer pour faire les MAC.
Il y a aussi Gérard Fuchs (très rare, je l'ai eu par un quai à touristes) qui remplace le laiton des lunettes par du bois.
Quand on a Gérard fuchs, on n'a plus besoin de laiton, que pour les moteurs, problème déjà résolu. On peut donc fermer les mines de cuivre et de zinc, puis les fonderies de laiton.
---
Un autre (le verrier, à la prison) remplace le verre par du sable de silice, que je fais sur l'île à fourrures.
---
Un personnage important (à la prison) remplace le coton par de la laine, qui se produit partout dans l'AM. Dès qu'on l'a trouvé, on n'a plus besoin de cultiver du coton, on fera du café à la place.
---
Toutes ces opérations doivent être faites avec des corpos, ce qui consomme des points d'influence, et on en manque cruellement. Pour cette raison, je place les corpos en transparence avec le mode "architecte" et elles seront activées quand il faudra du rendement, en attendant il n'y aura que quelques bâtiments qui produiront, tous les autres en transparence.
---
Optimiser 1800 est une affaire de PATIENCE et de METICULOSITE.

soldier78 soldier78
MP
Niveau 10
23 octobre 2019 à 21:28:52

Merci pour ta réponse très complète. :ok: Mais pour le coup de l'île à bouffe du NM, comme il n'y a pas d'embarcadère, ça ne t'oblige pas à avoir une limite en population globale sur les autres îles (en gros la surface disponible limite ta population sur les autres îles) ?

Je veux bien un screen de tes routes pour me faire une idées si possible.

MmePOB MmePOB
MP
Niveau 9
24 octobre 2019 à 09:49:37

C'est quoi un "screen" ? Je suppose que cela a à voir avec une capture d'écran (en anglais "screen" désigne un écran destiné à recevoir des images), un écran d'ordinateur étant appelé "moniteur" mais je ne lis pas le franglais.
Nous sommes sur un forum français, la langue locale est le français, il faut donc communiquer en français.
Merci de reformuler la requête.

Jomaseku Jomaseku
MP
Niveau 4
24 octobre 2019 à 11:13:48

Nous sommes sur un forum de jeux vidéos, et les gamers (=joueurs) utilisent plus souvent le terme "Screen", abréviation de "Screenshot" , plus rapide à écrire que sa traduction française "Capture d'écran".

soldier78 soldier78
MP
Niveau 10
26 octobre 2019 à 14:00:48

Le 24 octobre 2019 à 09:49:37 MmePOB a écrit :
C'est quoi un "screen" ? Je suppose que cela a à voir avec une capture d'écran (en anglais "screen" désigne un écran destiné à recevoir des images), un écran d'ordinateur étant appelé "moniteur" mais je ne lis pas le franglais.
Nous sommes sur un forum français, la langue locale est le français, il faut donc communiquer en français.
Merci de reformuler la requête.

Je ne comprends pas ce besoin d'être condescendant. D'ailleurs la langue évolue au grès des influences et du temps sinon elle meurt.

MmePOB MmePOB
MP
Niveau 9
27 octobre 2019 à 01:24:40

NON !
La langue n'évolue pas quand on l'abâtardit avec des mots anglais / américains alors qu'il y a ce qu'il faut en français. Cette pratique, hélas très courante à notre époque, procède d'une soumission à un impérialisme culturel sournois tout à fait répugnant.
Le latin de César et des premiers colons romains en Gaule s'est assez vite abâtardi du fait des origines diverses des militaires, qui parlaient un latin minimal assez approximatif. Il ne perdura que chez les érudits, en général des clercs. A notre époque, les prononciations du latin et les accents ont été perdus.
C'est la dégénérescence qui guette le français, langue extrêmement riche et féconde, une merveille, si on n'y prend pas garde. Notre langue a été longtemps le principal véhicule des idées, dans toute l'Europe, adoptée par toutes les Cours (sauf l'Angleterre à partir de Henry VIII). Nous n'imposions pas notre langue aux autres, les autres l'adoptaient parce qu'elle était pratique et précise.
---
C'est ce qui se passe, à un niveau différent, avec l'américain, et cela surtout depuis 1945. Le même phénomène eut lieu avec le russe en Europe de l'Est, imposé par la soldatesque et les divers acteurs de la doctrine stalinienne.
Il leur reste une connaissance de la culture russe mais la langue de l'oppresseur n'est plus parlée à l'Est.
---
Apprendre l'anglais a un grand intérêt quand on voyage et quand on fait du commerce, un "anglais basique" a ainsi été mis au point pour faciliter l'imprégnation des locuteurs étrangers. Je lis assez bien l'anglais pour pouvoir effectuer des traductions mais je le parle mal, avec un accent français épouvantable.
Apprendre l'allemand est tout aussi intéressant sur le plan culturel et parce que l'Allemagne est notre voisine et principal partenaire commercial, c'est une langue riche et magnifique, réputée "difficile" du fait de sa grammaire très "carrée", mais en fait il est assez facile d'apprendre la grammaire parce qu'elle est très logique, après c'est une question de vocabulaire, donc de culture et de mémoire d'abord, de pratique ensuite.
---
Il y a en français quelques mots d'origine allemande, par exemple chenapan (schnapp Hand = main crochue), vasistas (was ist das = qu'est-ce ?), reître (Ritter = cavalier), ersatz (Ersatz = produit de remplacement) etc... et il y en a pas mal d'origine anglaise, surtout dans le sport et l'industrie. Il y a aussi en anglais des milliers de mots d'origine française (suite à la conquête par Guillaume en 1066) et certains mots français, anglicisés, ont été rapatriés, par exemple "flirter" qui vient de "conter fleurette" et qui est passé dans notre langage, ou bacon (filet de porc fumé), mot français qu'on trouve dans le roman de Renart, dans l'épisode où Renart apprend à Isengrin à pêcher en lui accrochant un seau à la queue... les Anglais ont adopté ce mot et l'ont prononcé "baiconne", et les Français qui le prononcent ainsi ne se rendent pas compte de leur incommensurable inculture / bêtise.
Quant à la coiffe poitevine, la quichenotte, son nom vient de l'anglais "kiss me not" (ne m'embrasse pas), ce fut une façon pour les femmes de se protéger de la soldatesque anglaise pendant la guerre de Cent-Ans.
---
Un excellent auteur, René Etiemble, publia il y a fort longtemps (j'étais au lycée) un remarquable ouvrage intitulé "parlez-vous franglais ?" qui suscita une réflexion salutaire chez pas mal d'intellectuels de toutes sortes, et aussi de gens "moyens". Après avoir lu cet ouvrage, je n'ai plus jamais accepté d'user d'un mot anglais quand il y avait déjà un mot français pour désigner la même chose, et j'ai "francisé" - comme on faisait jadis - les mots anglais qui n'avaient pas d'équivalent.
A Montréal, au musée Ramsay, sont exposés des billets anciens bilingues, dont un de 5 shillings / 5 chelins. C'était une coutume très française, de même que la francisation du latin de cuisine / militaire aboutit au parler roman, puis au français.
---
Il n'y a aucune condescendance de ma part à l'encontre de qui que ce soit, seulement ma souffrance de Française quand je lis un sabir qui ressemble vaguement à du mauvais français, mâtiné de mots anglais à plus ou moins haute dose.
S'il ne reste plus qu'une seule personne soucieuse de protéger notre merveilleuse langue française, ce sera moi.
Damned !

Message édité le 27 octobre 2019 à 01:26:20 par MmePOB
Suarez-miguel Suarez-miguel
MP
Niveau 8
27 octobre 2019 à 01:52:12

Le 27 octobre 2019 à 01:24:40 MmePOB a écrit :
NON !
La langue n'évolue pas quand on l'abâtardit avec des mots anglais / américains alors qu'il y a ce qu'il faut en français. Cette pratique, hélas très courante à notre époque, procède d'une soumission à un impérialisme culturel sournois tout à fait répugnant.
Le latin de César et des premiers colons romains en Gaule s'est assez vite abâtardi du fait des origines diverses des militaires, qui parlaient un latin minimal assez approximatif. Il ne perdura que chez les érudits, en général des clercs. A notre époque, les prononciations du latin et les accents ont été perdus.
C'est la dégénérescence qui guette le français, langue extrêmement riche et féconde, une merveille, si on n'y prend pas garde. Notre langue a été longtemps le principal véhicule des idées, dans toute l'Europe, adoptée par toutes les Cours (sauf l'Angleterre à partir de Henry VIII). Nous n'imposions pas notre langue aux autres, les autres l'adoptaient parce qu'elle était pratique et précise.
---
C'est ce qui se passe, à un niveau différent, avec l'américain, et cela surtout depuis 1945. Le même phénomène eut lieu avec le russe en Europe de l'Est, imposé par la soldatesque et les divers acteurs de la doctrine stalinienne.
Il leur reste une connaissance de la culture russe mais la langue de l'oppresseur n'est plus parlée à l'Est.
---
Apprendre l'anglais a un grand intérêt quand on voyage et quand on fait du commerce, un "anglais basique" a ainsi été mis au point pour faciliter l'imprégnation des locuteurs étrangers. Je lis assez bien l'anglais pour pouvoir effectuer des traductions mais je le parle mal, avec un accent français épouvantable.
Apprendre l'allemand est tout aussi intéressant sur le plan culturel et parce que l'Allemagne est notre voisine et principal partenaire commercial, c'est une langue riche et magnifique, réputée "difficile" du fait de sa grammaire très "carrée", mais en fait il est assez facile d'apprendre la grammaire parce qu'elle est très logique, après c'est une question de vocabulaire, donc de culture et de mémoire d'abord, de pratique ensuite.
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Il y a en français quelques mots d'origine allemande, par exemple chenapan (schnapp Hand = main crochue), vasistas (was ist das = qu'est-ce ?), reître (Ritter = cavalier), ersatz (Ersatz = produit de remplacement) etc... et il y en a pas mal d'origine anglaise, surtout dans le sport et l'industrie. Il y a aussi en anglais des milliers de mots d'origine française (suite à la conquête par Guillaume en 1066) et certains mots français, anglicisés, ont été rapatriés, par exemple "flirter" qui vient de "conter fleurette" et qui est passé dans notre langage, ou bacon (filet de porc fumé), mot français qu'on trouve dans le roman de Renart, dans l'épisode où Renart apprend à Isengrin à pêcher en lui accrochant un seau à la queue... les Anglais ont adopté ce mot et l'ont prononcé "baiconne", et les Français qui le prononcent ainsi ne se rendent pas compte de leur incommensurable inculture / bêtise.
Quant à la coiffe poitevine, la quichenotte, son nom vient de l'anglais "kiss me not" (ne m'embrasse pas), ce fut une façon pour les femmes de se protéger de la soldatesque anglaise pendant la guerre de Cent-Ans.
---
Un excellent auteur, René Etiemble, publia il y a fort longtemps (j'étais au lycée) un remarquable ouvrage intitulé "parlez-vous franglais ?" qui suscita une réflexion salutaire chez pas mal d'intellectuels de toutes sortes, et aussi de gens "moyens". Après avoir lu cet ouvrage, je n'ai plus jamais accepté d'user d'un mot anglais quand il y avait déjà un mot français pour désigner la même chose, et j'ai "francisé" - comme on faisait jadis - les mots anglais qui n'avaient pas d'équivalent.
A Montréal, au musée Ramsay, sont exposés des billets anciens bilingues, dont un de 5 shillings / 5 chelins. C'était une coutume très française, de même que la francisation du latin de cuisine / militaire aboutit au parler roman, puis au français.
---
Il n'y a aucune condescendance de ma part à l'encontre de qui que ce soit, seulement ma souffrance de Française quand je lis un sabir qui ressemble vaguement à du mauvais français, mâtiné de mots anglais à plus ou moins haute dose.
S'il ne reste plus qu'une seule personne soucieuse de protéger notre merveilleuse langue française, ce sera moi.
Damned !

Je suis dans un film ? J’ai l’impression de faire un bad trip là mdr, ce topic va rentrer dans la légende

soldier78 soldier78
MP
Niveau 10
27 octobre 2019 à 12:39:40

Le 27 octobre 2019 à 01:24:40 MmePOB a écrit :
NON !
La langue n'évolue pas quand on l'abâtardit avec des mots anglais / américains alors qu'il y a ce qu'il faut en français. Cette pratique, hélas très courante à notre époque, procède d'une soumission à un impérialisme culturel sournois tout à fait répugnant.
Le latin de César et des premiers colons romains en Gaule s'est assez vite abâtardi du fait des origines diverses des militaires, qui parlaient un latin minimal assez approximatif. Il ne perdura que chez les érudits, en général des clercs. A notre époque, les prononciations du latin et les accents ont été perdus.
C'est la dégénérescence qui guette le français, langue extrêmement riche et féconde, une merveille, si on n'y prend pas garde. Notre langue a été longtemps le principal véhicule des idées, dans toute l'Europe, adoptée par toutes les Cours (sauf l'Angleterre à partir de Henry VIII). Nous n'imposions pas notre langue aux autres, les autres l'adoptaient parce qu'elle était pratique et précise.
---
C'est ce qui se passe, à un niveau différent, avec l'américain, et cela surtout depuis 1945. Le même phénomène eut lieu avec le russe en Europe de l'Est, imposé par la soldatesque et les divers acteurs de la doctrine stalinienne.
Il leur reste une connaissance de la culture russe mais la langue de l'oppresseur n'est plus parlée à l'Est.
---
Apprendre l'anglais a un grand intérêt quand on voyage et quand on fait du commerce, un "anglais basique" a ainsi été mis au point pour faciliter l'imprégnation des locuteurs étrangers. Je lis assez bien l'anglais pour pouvoir effectuer des traductions mais je le parle mal, avec un accent français épouvantable.
Apprendre l'allemand est tout aussi intéressant sur le plan culturel et parce que l'Allemagne est notre voisine et principal partenaire commercial, c'est une langue riche et magnifique, réputée "difficile" du fait de sa grammaire très "carrée", mais en fait il est assez facile d'apprendre la grammaire parce qu'elle est très logique, après c'est une question de vocabulaire, donc de culture et de mémoire d'abord, de pratique ensuite.
---
Il y a en français quelques mots d'origine allemande, par exemple chenapan (schnapp Hand = main crochue), vasistas (was ist das = qu'est-ce ?), reître (Ritter = cavalier), ersatz (Ersatz = produit de remplacement) etc... et il y en a pas mal d'origine anglaise, surtout dans le sport et l'industrie. Il y a aussi en anglais des milliers de mots d'origine française (suite à la conquête par Guillaume en 1066) et certains mots français, anglicisés, ont été rapatriés, par exemple "flirter" qui vient de "conter fleurette" et qui est passé dans notre langage, ou bacon (filet de porc fumé), mot français qu'on trouve dans le roman de Renart, dans l'épisode où Renart apprend à Isengrin à pêcher en lui accrochant un seau à la queue... les Anglais ont adopté ce mot et l'ont prononcé "baiconne", et les Français qui le prononcent ainsi ne se rendent pas compte de leur incommensurable inculture / bêtise.
Quant à la coiffe poitevine, la quichenotte, son nom vient de l'anglais "kiss me not" (ne m'embrasse pas), ce fut une façon pour les femmes de se protéger de la soldatesque anglaise pendant la guerre de Cent-Ans.
---
Un excellent auteur, René Etiemble, publia il y a fort longtemps (j'étais au lycée) un remarquable ouvrage intitulé "parlez-vous franglais ?" qui suscita une réflexion salutaire chez pas mal d'intellectuels de toutes sortes, et aussi de gens "moyens". Après avoir lu cet ouvrage, je n'ai plus jamais accepté d'user d'un mot anglais quand il y avait déjà un mot français pour désigner la même chose, et j'ai "francisé" - comme on faisait jadis - les mots anglais qui n'avaient pas d'équivalent.
A Montréal, au musée Ramsay, sont exposés des billets anciens bilingues, dont un de 5 shillings / 5 chelins. C'était une coutume très française, de même que la francisation du latin de cuisine / militaire aboutit au parler roman, puis au français.
---
Il n'y a aucune condescendance de ma part à l'encontre de qui que ce soit, seulement ma souffrance de Française quand je lis un sabir qui ressemble vaguement à du mauvais français, mâtiné de mots anglais à plus ou moins haute dose.
S'il ne reste plus qu'une seule personne soucieuse de protéger notre merveilleuse langue française, ce sera moi.
Damned !

Cool story bro (merci encore pour l'aide)

Jomaseku Jomaseku
MP
Niveau 4
30 octobre 2019 à 08:18:06

Le 27 octobre 2019 à 01:24:40 MmePOB a écrit :
NON !
La langue n'évolue pas quand on l'abâtardit avec des mots anglais / américains alors qu'il y a ce qu'il faut en français.
[...]
je n'ai plus jamais accepté d'user d'un mot anglais quand il y avait déjà un mot français pour désigner la même chose

Le fait est que pour le coup, non, il n'y a pas ce qu'il faut en français. Il n'y a pas de mot français pour ça. Il y a certes un agrégat de mots qui exprime l'idée ("capture" et "écran"), mais la richesse du Français est prise en défaut sur ce coup. Il n'existe pas de terme unique "capture-écran", seulement une expression "capture d'écran", sorte de bricolage alambiqué qui trouverait très bien sa place dans un vers, mais pas au quotidien. Donc il serait tout à fait naturel que ce mot "screenshot" suive le même sort que les autres mots qui expriment de façon simple une idée complexe. Manges-tu aujourd'hui un "Mets constitué de deux tranches de pain entre lesquelles on place des aliments froids", ou un "sandwich" ?

C'est la dégénérescence qui guette le français, langue extrêmement riche et féconde, une merveille, si on n'y prend pas garde. Notre langue a été longtemps le principal véhicule des idées, dans toute l'Europe, adoptée par toutes les Cours (sauf l'Angleterre à partir de Henry VIII). Nous n'imposions pas notre langue aux autres, les autres l'adoptaient parce qu'elle était pratique et précise.

C'est exactement ce qu'il se passe avec l'anglais aujourd'hui : nous l'adoptons parce qu'elle est pratique et précise ("screen" au lieu de "capture d'écran", même toi tu as compris quelques posts plus haut)

Apprendre l'anglais a un grand intérêt quand on voyage et quand on fait du commerce, un "anglais basique" a ainsi été mis au point pour faciliter l'imprégnation des locuteurs étrangers. Je lis assez bien l'anglais pour pouvoir effectuer des traductions mais je le parle mal, avec un accent français épouvantable.

Qu'est-ce qui fait l'intérêt d'une langue ? Qu'elle soit belle ? Ou qu'elle permette de communiquer avec le plus grand nombre ? S'il ne fallait en choisir qu'une, je préférerais avoir le pouvoir de communiquer, même mal, avec tout le monde, que bien avec une élite restreinte.

Damned !

:-)))

megaball07 megaball07
MP
Niveau 3
30 octobre 2019 à 11:54:33

Le 27 octobre 2019 à 01:24:40 MmePOB a écrit :
NON !
La langue n'évolue pas quand on l'abâtardit avec des mots anglais / américains alors qu'il y a ce qu'il faut en français. Cette pratique, hélas très courante à notre époque, procède d'une soumission à un impérialisme culturel sournois tout à fait répugnant.
Le latin de César et des premiers colons romains en Gaule s'est assez vite abâtardi du fait des origines diverses des militaires, qui parlaient un latin minimal assez approximatif. Il ne perdura que chez les érudits, en général des clercs. A notre époque, les prononciations du latin et les accents ont été perdus.
C'est la dégénérescence qui guette le français, langue extrêmement riche et féconde, une merveille, si on n'y prend pas garde. Notre langue a été longtemps le principal véhicule des idées, dans toute l'Europe, adoptée par toutes les Cours (sauf l'Angleterre à partir de Henry VIII). Nous n'imposions pas notre langue aux autres, les autres l'adoptaient parce qu'elle était pratique et précise.
---
C'est ce qui se passe, à un niveau différent, avec l'américain, et cela surtout depuis 1945. Le même phénomène eut lieu avec le russe en Europe de l'Est, imposé par la soldatesque et les divers acteurs de la doctrine stalinienne.
Il leur reste une connaissance de la culture russe mais la langue de l'oppresseur n'est plus parlée à l'Est.
---
Apprendre l'anglais a un grand intérêt quand on voyage et quand on fait du commerce, un "anglais basique" a ainsi été mis au point pour faciliter l'imprégnation des locuteurs étrangers. Je lis assez bien l'anglais pour pouvoir effectuer des traductions mais je le parle mal, avec un accent français épouvantable.
Apprendre l'allemand est tout aussi intéressant sur le plan culturel et parce que l'Allemagne est notre voisine et principal partenaire commercial, c'est une langue riche et magnifique, réputée "difficile" du fait de sa grammaire très "carrée", mais en fait il est assez facile d'apprendre la grammaire parce qu'elle est très logique, après c'est une question de vocabulaire, donc de culture et de mémoire d'abord, de pratique ensuite.
---
Il y a en français quelques mots d'origine allemande, par exemple chenapan (schnapp Hand = main crochue), vasistas (was ist das = qu'est-ce ?), reître (Ritter = cavalier), ersatz (Ersatz = produit de remplacement) etc... et il y en a pas mal d'origine anglaise, surtout dans le sport et l'industrie. Il y a aussi en anglais des milliers de mots d'origine française (suite à la conquête par Guillaume en 1066) et certains mots français, anglicisés, ont été rapatriés, par exemple "flirter" qui vient de "conter fleurette" et qui est passé dans notre langage, ou bacon (filet de porc fumé), mot français qu'on trouve dans le roman de Renart, dans l'épisode où Renart apprend à Isengrin à pêcher en lui accrochant un seau à la queue... les Anglais ont adopté ce mot et l'ont prononcé "baiconne", et les Français qui le prononcent ainsi ne se rendent pas compte de leur incommensurable inculture / bêtise.
Quant à la coiffe poitevine, la quichenotte, son nom vient de l'anglais "kiss me not" (ne m'embrasse pas), ce fut une façon pour les femmes de se protéger de la soldatesque anglaise pendant la guerre de Cent-Ans.
---
Un excellent auteur, René Etiemble, publia il y a fort longtemps (j'étais au lycée) un remarquable ouvrage intitulé "parlez-vous franglais ?" qui suscita une réflexion salutaire chez pas mal d'intellectuels de toutes sortes, et aussi de gens "moyens". Après avoir lu cet ouvrage, je n'ai plus jamais accepté d'user d'un mot anglais quand il y avait déjà un mot français pour désigner la même chose, et j'ai "francisé" - comme on faisait jadis - les mots anglais qui n'avaient pas d'équivalent.
A Montréal, au musée Ramsay, sont exposés des billets anciens bilingues, dont un de 5 shillings / 5 chelins. C'était une coutume très française, de même que la francisation du latin de cuisine / militaire aboutit au parler roman, puis au français.
---
Il n'y a aucune condescendance de ma part à l'encontre de qui que ce soit, seulement ma souffrance de Française quand je lis un sabir qui ressemble vaguement à du mauvais français, mâtiné de mots anglais à plus ou moins haute dose.
S'il ne reste plus qu'une seule personne soucieuse de protéger notre merveilleuse langue française, ce sera moi.
Damned !

J'ai mal au crane tu me dois une boite de dafalgans

Gerard-De-Vire Gerard-De-Vire
MP
Niveau 7
30 octobre 2019 à 17:08:58

Ça devient intéressant, je vais chercher du pop... enfin, du maïs éclaté.

MmePOB MmePOB
MP
Niveau 9
30 octobre 2019 à 17:58:09

Merci Gérard, tu m'as fait rigoler.
Mon "damned" n'a fait tiquer personne, hélas, mais probablement sourire quelques uns qui connaissent les aventures de Blake et Mortimer.
C'était mon côté surréaliste.
---
Ma méchanceté ordinaire me fera fustiger les gens qui "citent" un texte in-extenso pour lui ajouter un commentaire indigent.
C'est navrant et cela se voit hélas sur tous les forums.
(le mot forum - le lieu où on parle - vient du latin et il a été francisé, il prend donc un S au pluriel. Maximum et minimum sont restés latins et font au pluriel "maxima" et "minima").
Ah que c'est logique le français !
---
Quant à faire un montage avec Photoshop d'un grand nombre de captures d'écrans, DER ! Cela ne se raccorde jamais très bien et au final cela ferait une image gigantesque, de pas mal de gigaoctets, trop lourde pour la télécharger via le logiciel annexé à ce forum.
A la limite je pourrais faire le boulot, puis le mettre sur la racine de mon site et envoyer juste un lien?
Bof.

Jomaseku Jomaseku
MP
Niveau 4
30 octobre 2019 à 20:29:21

N'oublies pas de répondre quand tu auras fini de fustiger... Si je m'arretais à ce qui est navrant, je n'aurais pas pris la peine de tenter de communiquer avec toi

MmePOB MmePOB
MP
Niveau 9
30 octobre 2019 à 23:15:46

Sur d'autres forums, le hors-sujet qui sort du domaine de discussion du forum est appelé "flood", affreux barbarisme que j'orthographierais volontiers "floude" s'il devait entrer dans mon vocabulaire.
Je ne flouderai donc pas (et hop! je crée un mot) et si un débatteur (pas un debater, mot américain ayant un sens un peu différent), ou disons un amateur de débat - on dit un jaseur / une jaserie au Québec - a envie de croiser le fer avec moi, ce ne sera pas ici mais devant une petite bière.
Je n'en vois pas l'intérêt, sauf s'il paye la bière.
Et réciproquement.
Point.
Au fait, quel était le sujet de ce fil de discussion ?

Message édité le 30 octobre 2019 à 23:17:35 par MmePOB
Jomaseku Jomaseku
MP
Niveau 4
31 octobre 2019 à 13:32:09

Dont acte, je ne flooderai pas non plus.

On en était à l'initiateur de ce topic (soldier78) qui te sollicitait gentiment pour "un screen de tes routes pour [se] faire une idées si possible"

Tom2Ter Tom2Ter
MP
Niveau 4
31 octobre 2019 à 17:17:24

!Que lastima!

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