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Sujet : [!] Manganimation [!]

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Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:06:41

Yosh mina ! :mac:

Comme le veut désormais la tradition, ce nouveau forum Pokemon Soleil / Lune hérite à son tour de son topic consacré à l'animation japonaise, mais également aux mangas. Celui-ci a pour but de partager une passion qui ne cesse de s'étendre dans le monde entier, et de discuter d'un art qui est malheureusement trop peu reconnu. En effet, la japanimation étant basée sur des dessins, elle est souvent considérée comme à seule destination des plus jeunes. Or il n'en est rien, et certains des plus grands animes n'ont strictement rien à envier en terme de qualité d'écriture et de réalisation aux films et séries reconnus mondialement : bien au contraire, il n'est pas rare qu'ils excellent dans certains domaines, délaissés par leurs concurrents. Les mangas ne sont bien sûr pas en reste, mais ils ne seront que très peu mentionnés ici, en l'absence de personnes compétentes pour en parler.

Commençons donc par le commencement : qu'est-ce que la japanimation ? Il s'agit de dessins animés originaux ou bien basés sur divers œuvres précédemment parues, que ce soient des Lights novels, c'est-à-dire des romans imagés comme Sword Art Online, des visual novels, sorte de romans interactifs difficiles à adapter à la télévision, des jeux vidéos dont le gameplay est souvent peu aisé à retranscrire, ou bien, dans les cas les plus fréquents, des mangas. Chacun de ces supports présente des inconvénients au moment de l'adaptation en plusieurs épisodes d'une vingtaine de minute, que les studios d'animation doivent réussir à dépasser ou à contourner, sous peine de produire des œuvres relativement médiocres. Celles-ci ne sont d'ailleurs pas rares, chaque saison, été, printemps, automne comme hiver en voyant apparaître aux côtés de véritables pépites. Pour réussir à s'y retrouver dans cette masse, il importe donc de tenir compte de trois critères indispensables à toute œuvre de la Japanimation : le scénario, la réalisation globale, c'est-à-dire les graphismes et l'animation, et la musique.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:06:55

:mac: Le scénario :mac:

Sans conteste l'un des plus gros défaut de l'animation japonaise, le scénario est l'une des principales raisons pour laquelle le grand public la voit comme réservée aux plus jeunes. En effet, il suffit de regarder les shonens les plus populaires comme Dragon Ball, Naruto, One Piece ou Bleach pour se rendre compte que tout développement scénaristique n'est qu'un prétexte pour montrer des combats toujours plus impressionnants. Globalement, la structure est donc identique : un jeune homme poursuit un but, parsemé de nombreux ennemis qu'il doit vaincre grâce à ses pouvoirs. Or, ce n'est que la surface de l'iceberg puisque d'autres shonens disposent de bien meilleurs scénarios, exploitant cette trame basique pour la sublimer. Il suffit de comparer Bleach, Hunter x Hunter et Death Note pour s'en rendre compte : le premier est un shonen tout ce qu'il y a de plus classique, se contentant de montrer des combats sans aucun réel fil rouge, avec un héros obtenant sans cesse de nouveaux pouvoirs venus de nul part, tel celui de voler qui ne souffre d'aucune explication. Le deuxième met pour sa part en scène un petit garçon qui veut retrouver son père : rien d'extraordinaire a priori, sauf que les combats gagnent une dimension stratégique qui n'existait pas dans le précédent, le personnage le plus faible en apparence pouvant annihiler le plus fort pour peu qu'il dispose de la tactique adaptée. Enfin Death Note propose un combat au sommet entre un génie du mal et un brillant détective, sauf que le duel est cette fois psychologique : les moyens mis en œuvre pour vaincre l'autre sont totalement différents, ce qui rend le spectacle haletant.

Très connu, le shonen éclipse bien souvent sa version plus adulte, les seinens, qui eux proposent des scénarios beaucoup plus évolués, à l'image de Monster suivant un médecin ayant sauvé la vie à un jeune garçon qui se révélera être un serial killer, ou encore de Shinsekai Yori offrant une véritable réflexion sur ce qu'est l'être humain. Ainsi, bien qu'usant fréquemment de l'extraordinaire comme point de départ, ces animes arrivent à soulever des thèmes plus graves : Shiki par exemple, mettant en scène des vampires, amène le spectateur à se demander si parfois le bourreau n'est pas lui-même victime.

Il en découle des productions de type action / aventure / fantastique dans lesquelles l'ambiance est extraordinaire, comme c'est le cas de Mirai Nikki ou encore Psycho-Pass qui disposent de très bons univers de science-fiction, quand d'autres misent davantage sur le scénario, usant notamment de la géopolitique pour approfondir leurs thématiques : c'est ainsi que sont nés les animes de « Mechas » dans lesquels combattent des robots géants pour défendre leur patrie. Si Gundam est l'anime le plus populaire issu de cette catégorie, l'un des plus réussis est Code Geass, dont une partie de l'équipe de production fut également à l'origine d'un lamentable raté, dénommé Valvrave.

Chaque grand type d'anime possède donc plusieurs niveaux de lecture, et les meilleurs dans leur catégorie sont toujours ceux qui arrivent à sortir de leur scénario classique pour évoquer des questionnements bien plus profonds. Ainsi, Clannad est à l'origine un harem, c'est-à-dire un anime dans lequel le protagoniste principal, qu'il soit homme ou femme, est courtisé par bon nombre de représentants du sexe opposé, donnant souvent lieu à des situations humoristiques voire cocasses. Mais il arrive à utiliser superbement ce genre pour proposer un thème central autour duquel il se construit, à savoir celui de la famille : ce faisant, il surpasse largement ses congénères, extrêmement nombreux tant le genre est rentable pour les studios mais souvent médiocres. A l'inverse, certains arrivent à sortir de la masse en allant toujours plus loin dans le fan-service, comme c'est par exemple le cas du très controversé Kiss x Sis.

Pour se mettre en scène, les harems empruntent d'ailleurs souvent à un autre genre très couru par l'animation japonaise, à savoir les Slice of Life qu'il serait très difficile de retrouver sous une autre forme tant ils se révéleraient ennuyants. En effet, leur objectif est simplement de suivre la vie quotidienne d'un ou plusieurs individus comme une famille ou un club, en relatant quelques moments drôles ou marquants, le tout restant très largement contemplatif. Ainsi, Minami-Ke raconte la vie de trois sœurs au caractère très particulier, les mettant en scène chez elles ou à l'école. Certes il ne se passe pas grand-chose, mais paradoxalement le genre est hypnotisant puisqu'on en vient à se demander ce qu'il peut bien leur arriver. Autre excellent représentant, Non Non Biyori, qui prend la campagne pour cadre, un lieu où il ne se passe déjà habituellement pas grand-chose si bien que les plus petits événements du quotidien comme le fait de prendre le bus peuvent devenir une vraie montagne pour les héroïnes.

Il n'est de fait pas très étonnant de constater que de très nombreux animes compétitifs, qu'ils soient sportifs, culinaires ou musicaux, comportent également une partie « Slice of Life », le quotidien des personnages étant montré pour les rendre plus attachants. K-On propose ainsi quelques morceaux de musique, mais cela ne constitue qu'une partie de l'anime. En revanche, d'autres sont totalement axés sur le quatrième art, à l'image de Shigatsu wa kimi no Uso qui rend compte de l'état d'esprit des héros à travers la musique. Les animes sportifs ne sont guère différents de ce côté là puisque les matchs agissent comme le révélateur de la psychologie des héros, Cross Game étant très représentatif de ce point de vue là, quel que soit le sport qu'ils pratiquent : football, tennis, volley-ball, base-ball, boxe, cyclisme, basket-ball et même ping-pong en sont autant d'exemples, et voir apparaître à l'avenir un anime de curling ou de pétanque n'aurait rien d'étonnant. D'autant plus que la structure est globalement similaire à chaque fois : un individu lambda découvre un sport au lycée et s'inscrit dans le club pour remporter une compétition au cours de laquelle il est confronté à des adversaires utilisant des techniques très particulières, lui permettant ainsi de s'améliorer en permanence, parfois un peu trop. Si dans certains cas le résultat est extraordinaire, que ce soit Hajime no Ippo ou Kuroko no Basuke, il peut arriver que certains en fassent trop au point de devenir mauvais, ce qui est notamment arrivé à Yowamushi Pedal.

Il n'est d'ailleurs pas rares que certains matchs soient allègrement parodiés par des comédies tant ils frisent parfois le ridicule. De manière générale, les animes comiques aiment se moquer allègrement de l'ensemble des genres précédemment cités en détournant leurs codes à leur propre compte, le tout en créant un univers loufoque qui leur soit propre, rendu possible uniquement par le dessin. Gintama invente ainsi des extraterrestres tous plus étranges les uns que les autres à tour de bras quand Bobobo-bo Bo-Bobo forge un monde qu'il est même impossible de décrire. Et ça fonctionne, puisque le spectateur rit aux éclat quand il voit ce qui ressort de l'imagination fébrile de ces auteurs, capables d'inventer de réaliser de véritables OVNIS comme Detroit Metal City ou Nichijou.

Le scénario n'est donc pas la qualité première de la Japanimation, mais au sein de chaque genre certains animes arrivent largement à exploiter les codes pour proposer un univers bien plus riche, soulevant parfois des problématiques extrêmement profondes. Et pour les traiter, il n'est pas rare qu'ils utilisent la deuxième caractéristique qui leur est propre, à savoir le dessin.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:07:11

:mac: La réalisation :mac:

Car ce qui différencie l'animation japonaise de toute autre production et qui lui permet de prétendre au rang d'art, c'est évidemment sa réalisation si particulière. Le premier rôle du dessin est ainsi avant tout de donner une véritable identité visuelle à l’œuvre :

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460406866-bakemonogatari-screenshot-episode-1-13.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460406883-ryuk-light.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460406891-2305jc.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460406902-jinrui-wa-suitai-shimashita-10-large-02.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460406919-1920x1080.jpg https://www.noelshack.com/2016-15-1460416246-screenshot-2016-04-12-01-09-20.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460473628-912.jpg

Les sept exemples présentés ici en témoignent très bien. Dans le premier cas, à savoir Bakemonogatari, l'univers est toujours extrêmement marqué par la symbolique, comme dans toutes les réalisations du studio Shaft : ici, le jeu de lumière permet ainsi de séparer nettement la jeune fille assise dans un coin des deux protagonistes qui, eux, sont debout et le visage dans l'ombre. La deuxième image, tirée de Death Note, plonge d'emblée le spectateur dans une toute autre ambiance, bien plus sombre et gothique, ne serait-ce que par la présence du Dieu de la mort Ryuk. Troisième exemple, troisième style : le côté dramatique, nostalgique et un peu fabuleux de Kamisama no Inai Nichiyoubi transparaît à travers ce simple screen mettant en scène des tombes au coucher du soleil, ce qui tranche complètement avec l'ambiance colorée et festive de Jinrui wa Shimashita. Shingeki no Kyojin a pour sa part un trait marqué, avec notamment des contours noirs autour des personnages, les mettant au moins autant en valeur que les titans qu'ils auront à affronter. L'avant-dernière image, tirée de Ping-Pong the Animation met bien avant la totale liberté de création des auteurs : personne n'aurait pu prévoir qu'un anime sur le Ping-Pong dispose d'une telle patte visuelle, et pourtant cela lui confère une véritable identité. Enfin la dernière, tirée de Mushishi plonge directement le spectateur dans l'immensité des environnements traversés par Ginko.

De ces quelques exemples, il y a une idée phare à tirer : l'ambiance. L'animation japonaise, ce n'est pas un scénario, c'est surtout une ambiance dantesque, qui tient généralement très largement à sa réalisation engloutissant le spectateur dans un univers, susceptible de changer du tout au tout selon les productions. Le travail sur la patte artistique générale est donc extrêmement important, car celle-ci donne directement le ton, que celui-ci soit comique, glauque ou fantastique. Il suffit ainsi de regarder une seule image de Hai to Gensou no Grimgar pour savoir que l'anime sera emprunt de tristesse et de mélancolie, en témoigne le style très particulier de l'arrière-plan et surtout ses jeux de lumière :

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460407847-hqdefault.jpg

A contrario, d'autres animes, généralement les plus mauvais, n'ont aucune patte qui leur soit propre, assurant ainsi le spectateur dès le départ qu'il s'apprête à voir une production générique au possible, si ce n'est médiocre, en témoignent Lamune, Mahou Sensou ou Rail Wars d'une banalité sans nom en termes de décors et de personnages :

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460408515-lamune12-6.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460408524-mahou-sensou-ep1.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460408536-rail-wars1-e1404568632956.png

Les protagonistes font en effet eux aussi l'objet d'un véritable travail de design pour qu'ils puissent laisser transparaître le plus d'émotions possibles, appuyées par le décors, le dessin permettant de faire passer les sentiments de manière pure et parfaite en faisant par exemple couler les larmes à flot, ou au contraire en étirant au maximum le sourire d'un personnage, parfois au point de le rendre dément :

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409911-clannad-tomoyo.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409917-gintama-episode-11.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409905-higurashi-05-400x225.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409984-zji3ab.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409990-maxresdefault.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460409998-hqdefault.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460410112-vlcsnap-2011-07-12-22h15m16s248-620x.jpg

Toutefois, pour que le tableau soit complet, il faut que l'animation suive. Un anime aura beau être graphiquement magnifique, s'il n'y a qu'une seule image par seconde l'intérêt en sera considérablement réduit, en témoignent les vieux animes totalement discrédités de nos jours par la jeune génération malgré leurs immenses autres qualités, à l'image de Ginga Eiyuu Densetsu ou Versailles no Bara. A l'inverse, la fluidité et la rapidité permettront au spectateur de se sentir davantage impliqués dans l'anime, particulièrement au moment des scènes d'action intenses. Et puisqu'une vidéo vaut mieux qu'un long discours, voilà un exemple de haut standing de la Japanimation, appuyé par des musiques d'une qualité remarquable :
https://www.youtube.com/watch?v=WfSdCSM9s9k

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:07:41

:mac: La musique et les doublages :mac:

Si les compositeurs de jeux vidéos et d'animes ont le vent en poupe au Japon et même dans le reste du monde, c'est parce que de la qualité de leur travail dépend en grande partie l’œuvre sur laquelle ils réfléchissent. En effet, le dessin a malgré tout ses limites puisqu'il ne retranscrit pas la réalité et infléchit donc cruellement le réalisme d'une situation : la musique intervient alors pour accroître les sentiments ressentis par le spectateur en toutes circonstances. Cela peut aussi bien être la tristesse ( https://www.youtube.com/watch?v=BXQLrkW33f0 ), l'epicness ( https://www.youtube.com/watch?v=JYoOyqCUK08 ), la peur ( https://www.youtube.com/watch?v=2Ul_bezZ11s ), l'humour ( https://www.youtube.com/watch?v=w0kz2jOErVA ), la grandeur ( https://www.youtube.com/watch?v=mRIAw6LkqlE ), voire même donner une dimension artistique toujours plus profonde à l'anime ( https://www.youtube.com/watch?v=MTGlrcReWrk ). Certains compositeurs gagnèrent ainsi leurs lettres de noblesse avec ce travail, que ce soit Hiryuki Sawano ( https://www.youtube.com/watch?v=d10_sLHZNhA&nohtml5=False ), Yuki Kajiura ( https://www.youtube.com/watch?v=UQkxNbgohPg ) ou encore Kawai Kenji ( https://www.youtube.com/watch?v=Kgk8zoOFHT0&index=27&list=PL1DAC719D9D4F7A57&nohtml5=False ), étant capables de sublimer un anime.

Sora no Otoshimono en constitue d'ailleurs un très bon exemple : si l'anime est correct sur le plan visuel et qu'il propose un scénario dépassant quelque peu le cadre du ecchi traditionnel, il est sublimé par ses excellentes OST, à l'image de « Goodbye my friend » (https://www.youtube.com/watch?v=c3BI6Bb4eDU&nohtml5=False ). La médiocrité peut ainsi parfois gagner en prestige quand d'autres animes renforcent leur excellence grâce à leurs thèmes musicaux : c'est le cas d'Evangelion qui jouit d'excellents morceaux comme « The Wrath of God in All its Fury » ( https://www.youtube.com/watch?v=Z9aS9bH8f9Q&nohtml5=False ).

Toutefois, outre l'OST générale d'un anime, il existe deux autres compositions qui ne doivent en aucun cas être précipitées : celles de l'opening et de l'ending. En effet, ces vidéos introduisant et concluant chaque épisode ont souvent pour tâche d'incarner en seulement quelques minutes la qualité globale de la production, et donc de donner envie de voir la suite. Il peut même arriver que l'opening soit bien meilleur que l'anime lui-même, ce qui est le cas par exemple de Charlotte ( https://www.youtube.com/watch?v=gB5qUxR6ch4 ), de Mondaiji Tachi ( https://www.youtube.com/watch?v=ySn55tUVfxM ), ou de Deadman Wonderland ( https://www.youtube.com/watch?v=II9mI-uPdso ). Pour d'autres, il est simplement d'une fidélité sans faille à l’œuvre qu'il se doit d'introduire, tels Jojo ( https://www.youtube.com/watch?v=8ZtGDSZie5I ), Mirai Nikki ( https://www.youtube.com/watch?v=okapFtXWcqI ) ou Baccano ! ( https://www.youtube.com/watch?v=--tfb6Cv7eY ). A l'inverse, un opening raté peut parfois réduire l'enthousiasme du spectateur pour l'anime puisqu'il va le voir à chaque début d'épisode, à l'image de Golden Time ( https://www.youtube.com/watch?v=h0qQuMMKGyQ ) ou du trop classique Comet Lucifer ( https://www.youtube.com/watch?v=sLJOHXpERzQ ). Il peut évidemment en aller de même pour les endings, souvent moins dynamiques que les openings mais étant parfois de vraies réussites comme celui de Shinsekai Yori ( https://www.youtube.com/watch?v=LV31EHwtayo ). A noter que certaines productions peuvent n'avoir ni opening, ni ending, pour des raisons liées au temps, cela permettant de gagner quelques minutes, c'est souvent ce qui arrive dans les premiers ou derniers épisodes d'une série notamment, ou plus simplement par pur caprice des réalisateurs.

Enfin, il est difficile de parler d'animation japonaise sans évoquer les doubleurs. En effet, compte tenu du support d'origine qu'est le dessin, les seiyus jouent un rôle absolument crucial pour pouvoir donner vie aux personnages. Le cas de Code Geass est édifiant : sans la voix de Fukuyama Jun, Lelouch Lamperouge serait bien loin d'être aussi charismatique que ce qu'il est actuellement ( https://www.youtube.com/watch?v=hHqdbScuRKk&nohtml5=False ). De la même manière, Gintama ne serait pas le même anime sans Sugita Tomokazu : autant dire que regarder de l'animation japonaise ne peut se faire qu'en Vostfr, sous peine de perdre une grande partie des charmes de l’œuvre originale. Évidemment, il y a parfois quelques erreurs, si bien qu'écouter certains protagonistes devient rapidement insupportable, Kuroko dans Toaru Kagaku no Railgun par exemple dont la voix est tout sauf adaptée. Par ailleurs, certaines voix se retrouvent un peu trop souvent dans plusieurs animes, surtout quand les seiyus ont le vent en poupe.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:07:57

Scénario, réalisation et musique sont donc des ingrédients indispensables pour réussir un bon anime. Les chefs d’œuvre sont le plus souvent ceux qui excellent dans les trois domaines, mais de bons animes peuvent aussi très bien s'en sortir dans l'un d'entre eux et être seulement passable dans les deux autres : c'est le cas par exemple de Kill la Kill qui dispose d'une patte artistique impressionnante, de musiques de grande qualité mais dont le scénario est tout simplement réduit à sa plus simple expression. Par ailleurs, certains animes peuvent affecter davantage des spectateurs que d'autres : Elfen Lied ou Mushishi ne font pas l'objet d'un consensus du fait de leur parti pris assez particulier.

A noter que pour vous faire très rapidement une idée des multiples animes paraissant chaque année, vous pouvez vous aider des superbes Animegraphy réalisées par des fans, qui vous donneront au moins un aperçu de la qualité artistique de chaque production. En voici la liste des dernières parues :
- 2012 : https://www.youtube.com/watch?v=SaOJyhf94K4&nohtml5=False
- 2013 : https://www.youtube.com/watch?v=bZ1DlJxsUg8&nohtml5=False
- 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=6X9IV98-cNY&nohtml5=False
- 2015 : https://www.youtube.com/watch?v=TUoWYoTWcnA&nohtml5=False

Sur les plus de 400 productions qui sont présentées au cours de ces quatre vidéos, il y en a toutefois d'excellentes, des génériques et des médiocres, comme c'est le cas à chaque saison. Pour vous permettre de vous y retrouver au milieu de cette liste, le Manganim' vous propose donc une petite sélection d’œuvres incontournables dans leur genre.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:08:15

:globe: Sommaire :globe:

:d) Drame

Clannad
Shigatsu Kimi wa no Uso
Welcome to the NHK

:d) Romance

Nagi No Asukara
Spice & Wolf
Toradora

:d) Slice of Life

Haibane Renmei
Natsume Yuujinchou
Non non Biyori

:d) Sport

Chihayafuru
Haikyuu
Kuroko no Basket

:d) Comédie

Gintama
Jinrui wa Suitai Shimashita
Nichijou

:d) Aventure

Baccano
Fullmetal Alchemist / Fullmetal Alchemist Brotherhood
Katanagatari
Kino no Tabi / Mushishi
Samurai Champloo

:d) Action

Fate
Hunter X Hunter
Jojo Bizarre Adventure
Shingeki No Kyojin
Tengen Toppa Gurren Lagann

:d) Science-Fiction / Espace

Aldnoah Zero
Gatchaman Crowd
Ginga Eiyuu Densetsu (Legend of the Galactic Heroes)
Shinsekai Yori
Uchuu Kyoudai (Space Brothers) / Planetes

:d) Psychologie

Death Parade
Evangelion
FLCL
Mahou Shoujo Madoka ★ Magica
Monogatari Series

:d) Thriller

Death Note / Code Geass / Mirai Nikki
Monster
Shiki

:d) Musique

Love Live / AKB0048 / Idolm@ster
Nodame Cantabile

:d) Films

5 cm per second
Bakemono no Ko
Kaguya Hime no Monogatari
Millennium Actress (Sennen Joyuu Chiyoko)
Redline
Totoro

:d) Pupa

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:08:35

:globe: Les drames :globe:

:mac: Clannad :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2012/33/1345354956-clannad-after-story.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402170449-clannad-girls-image-clannad-girls-36179919-1440-900.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460457656-clannad-cerisiers.jpg

Commençons donc cette liste d'incontournables avec le seul anime ayant jamais réussi à dépasser son statut de dessin animé pour devenir une œuvre à part entière, à savoir Clannad. En effet, cette série, réalisée par Kyoto Animation et comprenant deux saisons, respectivement de 23 et 24 épisodes, ne laissera absolument personne indifférent, et certainement pas ceux qui iront jusqu'à son extraordinaire final. Pourtant, le scénario est somme toute classique : adapté d'un Visual novel de Key, l’œuvre originale invite le joueur à choisir une fille parmi d'autres prétendantes afin de sortir avec elles.

Sauf que l'anime ne s'arrête pas là : en effet, l'adaptation de Kyoto Animation confère au génie puisqu'elle parvient, tâche ardue s'il en est, à retracer les routes de tous les protagonistes, y compris masculins. Chacun livre alors au spectateur ébahi ses plus sombres secrets tournant autour du thème majeur de Clannad, à savoir la famille. Que ce soit la difficulté à surmonter la mort d'un proche, la conflictualité entre les parents et leur progéniture, l'attachement à l'être aimé, l'impossibilité d'élever seul un enfant ou encore la fondation d'une nouvelle famille dont les membres sont liés par l'amitié, rien n'est oublié, créant un immense tourbillon d'émotions capable d'interpeller chacun d'entre nous. A tel point que rares sont ceux qui arrivent à la fin de la deuxième saison sans avoir versé une larme, soit parce que l'anime présente des situations qu'ils ont eux mêmes vécu, soit parce que la réalisation a su les toucher en plein cœur.

Clannad n'est en effet pas que le traitement extraordinaire d'une thématique, il est également une véritable œuvre d'art qui ne dépayserait pas si elle était exposée au Louvre. Jamais une réalisation globale n'aura été si réussie : si le choix du design des personnages peut au premier abord sembler étrange, il n'en est rien en réalité puisque celui-ci a été fait pour laisser transparaître toujours plus les émotions des personnages, à tel point que le spectateur pleure lorsque des larmes dégoulinent de leurs visages, et rit lorsqu'ils rayonnent de joie. Ces sentiments sont d'autant plus forts qu'ils sont eux-mêmes accentués par les décors, soignés à tel point qu'ils deviennent acteurs de l'anime, chose rare dans la Japanimation : rien n'est jamais laissé au hasard, que ce soient les abords d'une rivière brillant sous le coucher du soleil, les immenses plaines de blé laissant apparaître des couleurs chatoyantes, ou encore les lumières scintillantes présentes tout au long de l'anime questionnant en permanence la frontière entre le rêve et la réalité.

Mais ce tableau ne serait pas complet sans les musiques, qui mènent l’œuvre dans une autre dimension encore, à l'image de l'ending de la première saison, Dango Daikazoku ( https://www.youtube.com/watch?v=qvzCmV3_12c ). Surprenant au premier abord, il est en réalité totalement intégré au reste de la peinture puisqu'il se révèle être un élément-clé porteur de nombreuses émotions à la fin de la série, à tel point que quiconque ayant vu Clannad ne pourra s'empêcher de repenser à certaines scènes magistrales en le ré-écoutant. Il en va d'ailleurs de même pour d'autres musiques plus classiques : l'incontournable Shining in the sky par exemple ( https://www.youtube.com/watch?v=J2yzMhNkgsk ), utilisé aux moment les plus cruciaux de la vie des protagonistes, est empreint d'une tristesse indescriptible, tout comme The Place Were Wishes Come True ( https://www.youtube.com/watch?v=bbss_iQEX9I ) qui prouve que la simplicité peut parfois provoquer des ravages émotionnels.

Les deux openings sont pour leur part très réussis et sont finalement très représentatifs de Clannad, un anime absolument incontournable pour toute personne appréciant l'animation japonaise, à condition d'accepter les rares défauts de la première saison ( https://www.youtube.com/watch?v=P-zhIImKP5k&nohtml5=False ) pour mieux être ébloui par le final absolument époustouflant de la seconde ( https://www.youtube.com/watch?v=dsecL4bcH8M&nohtml5=False ).

:mac: Shigatsu Kimi wa no Uso :mac:

(par Ballzehh)

Il est maintenant temps de sortir les mouchoirs...

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Shigatsu wa Kimi no Uso est pour moi une véritable perle pour ceux qui aiment le genre, c'est indéniable. Cette oeuvre ne se contente pas simplement de poser les bases des dramas dits tearjerker (qui sont relativement nombreux au sein de la Japanimation) en reposant uniquement sur des événements tragiques dont le sens se déroge souvent laissant ainsi le spectateur seul face à son interprétation et ses émotions.
Non, ici, il s'agit d'un tout autre message qui nous est envoyé, celui d'apprendre à accepter les moments tristes que l'on a vécu, d'apprendre à vivre avec mais surtout, apprendre à les surmonter. La fin de Shigatsu sublimant incontestablement cela avec brio.

Les surmonter, oui, mais pas seul car, au delà du fait que ce soit une tâche plus qu'ardue, en s'enfermant dans ce cycle infernal où la morosité primera sur le reste, la vie paraîtra fade et tout ne sera qu'illusion.
Nous sommes donc amenés à suivre le quotidien de Kousei, un jeune pianiste talentueux qui, après le décès de sa mère, décida de mettre un terme à sa carrière et de se laisser porter par le courant de la vie. Une vie sans goût qu'il partage avec ses deux amis, Tsubaki et Ryouta.

Mais un jour, Kousei fera la rencontre d'une jolie violoniste, Kaori, qui le poussera à reprendre goût pour la musique et ainsi reprendre sa carrière de pianiste.
Première chose qui nous frappe : c'est beau. La palette de couleurs utilisée rend extrêmement bien tout au long de l'anime et c'est artistiquement l'un des bons crus du studio A1 Pictures. Le design des personnages est également très sobre ce qui est, pour moi, un gros plus.

Le casting est véritablement un des gros points forts. Les personnages, bien que très jeunes (14/15 ans), respirent la maturité que ce soit dans leurs dialogues ou dans leurs réflexions.
Je conçois que cela pourrait peut être en rendre quelques uns sceptiques mais il serait, à mon sens, profondément dommage de juger la chose de la sorte puisque, de nos jours, les adolescents sont malgré eux poussés de plus en plus vite dans le monde des adultes et donc exposés à ses problèmes. La star de ce casting étant, sans discussion possible, Kaori : le personnage plein de vie, celui qui ensoleille votre quotidien et qui, en tant que spectateur, vous donnera probablement de nombreuses occasions de vous attacher à elle.

Le rythme de l'histoire est ce qui pourrait être le plus critiqué car Shigatsu wa Kimi no Uso commence très lentement, dévoile peu à peu son fil rouge puis s'égare pendant un bon moment pour développer quelque chose qui aurait pu être, pour moi, évité mais finit, malgré cela, sur une excellente note.
Parlons de notes justement puisque la musique classique fait parti, vous vous en doutez bien, intégrante de l'oeuvre. Pour ceux que cela rebuterait, aucune inquiétude véritable à avoir : Nous ne sommes pas constamment plongés dans le monde classique mais je ne peux cacher que vous serez indubitablement initié à celui-ci via l'intermédiaire de Chopin, Beethoven ou encore Rachmaninoff.

Qui dit musique classique dit bande son et que dire de celle-ci... Et bien qu'elle est parfaite, tout simplement. En dehors des morceaux connus choisis et joués par les personnages, les OST qui sont présentes sur les moments importants se révèlent particulièrement marquantes notamment sur une scène du dernier épisode que, si vous avez accroché jusque là, vous n'êtes pas prêts d'oublier.

Volontairement, je me suis gardé de parler du drama qui fait tout le sel (les larmes sont salées, hé !) car c'est un élément qui peut être facilement spoil donc j'ai désiré ne prendre aucun risque là-dessus

https://www.youtube.com/watch?v=2Qg_gwpN8IY

:mac: Welcome to the NHK :mac:

(par Legolas123123)

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Cet anime aborde un phénomène de société plutôt original puisqu'il va, via son personnage principal, aborder le thème  des Hikikomori  (mot japonais désignant des adolescents ou de jeunes adultes vivant coupés du monde et des autres, cloîtrés dans leur chambre en évitant au maximum tout contact avec l'exterieur) ; l’auteur du light novel, ayant été lui-même un hikikomori par le passé, sait de quoi il parle.

Nous suivons la vie d’un personnage très atypique : Satou qui est un NEET  (Not in Employment, Education or Training) renfermé sur lui-même, sujet à des troubles hallucinatoires (en vrai c'est causé par de la consommation de drogue mais ça a été censuré), pour qui le simple fait de sortir de chez lui peut mener à des crises de phobie sociale. En effet, du fait de sa paranoia extrême il a souvent l'impression d'être victime d'un complot et même des gestes ou paroles anodins lui font penser que les autres le méprisent et rient de lui ainsi que son état de hikikomori.

Bref notre héros (ou plutôt anti héros) est un vrai loser lâche, solitaire, égoïste, une vraie loque difficilement qualifiable d'être humain. L'histoire de cet anime, c'est  la longue résurrection d’un homme et de sa réinsertion, aidé par Yamazaki, un voisin qui s’avère être un ancien camarade et un otaku, et Misaki, une étrange jeune fille qui fait de Satou son « sujet d’expérimentation ».
Le trio va donc vivre une série de péripéties parmi lesquelles concevoir un Eroge, inventer une copine et un emploi pour Satou, faire face à un problème d’arnaque pyramidale, et va aborder des thèmes aussi variés que les difficultés d'interactions sociales, le manque d'estime de soi, le suicide, la dépendance aux jeux, etc.
L'anime enchaîne les passages de comédie légère, de romance, des moments humoristiques mais plus cyniques avec pas mal d'humour noir, mais aussi des passages franchement crus et, tout le long, l'anime ne manquera pas de nous distiller un certain pessimisme...

L’anime est assez moche même pour les standards de l’époque (2006) mais ça n’est franchement pas le point le plus important dans ce genre d’anime, en revanche la bande de son est d’excellente facture. Largement composée de blues elle apporte une atmosphère déprimante et cafardesque qu'il convient à l'anime.

https://www.youtube.com/watch?v=4gSh7_P1saM
https://www.youtube.com/watch?v=8vwzTOKTySM
https://www.youtube.com/watch?v=HLA7X2B_zuQ

Cet anime n’est pas vraiment fait pour tout le monde, ceux qui auront  experimenté une mauvaise passe à une moment de leur vie et qui ont été confrontés à un sentiment d'isolement se reconnaîtront dans une certaine mesure dans les réactions ou réflexions de Satou, et éprouveront une certaine empathie pour lui alors que bon nombre d'autres risquent de lui être indifférents.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:08:52

:globe: Romance :globe:

:mac: Nagi no Asukara :mac:

(par Xabab)

https://www.noelshack.com/2016-16-1461084168-1400.jpg / https://www.noelshack.com/2016-16-1461084183-nagi-no-asukara-promotional-poster.png

Nagi no Asukara. Entre la terre et la mer naissent les différences, les passions et les tragédies. L’histoire de deux peuples, d’un monde époustouflant doté de somptueux décors, surtout les fonds marins que ravivent les couleurs, et des personnages qui, comme l’univers, évoluent tout du long en redonnant sans cesse du souffle à l’intrigue.

Le premier argument en sa faveur c’est la qualité de son univers. Les humains ne sont pas seuls, un peuple sous-marin côtoie ces derniers. En apparence totalement identiques, ils sont capables de respirer sous l’eau et vivent dans une petite ville immergée juste à côté d’un village côtier. Quand l’école sous l’eau ferme, les quelques étudiants sont obligés de remonter étudier à la surface et de se confronter aux autres. Confrontation de deux races, rejet, racisme, religion, acceptation et différences… Tout se mêle dans une ambiance intelligente en poussant ces questions assez loin pour nous faire adhérer pleinement au monde qui nous est décrit. La qualité de l’animation et les décors servent pleinement le tout, notamment par la beauté des paysages sous-marin.
Le second ce sont ces personnages, si on parvient à oublier le comportement d’Hikari et ses hurlements durant les quatre premiers épisodes. Les passions de chacun sont décrites de façon à nous faire accrocher à eux, à leurs soucis, leurs idéologies divergentes parfois…

Sans spoiler, l’animé se déroule en deux temps bien distinct qui fera évoluer le monde et les personnages, de sorte que ces deux éléments, à la base attirants, gagnent en milieu de saison un nouveau souffle qui relance l’intrigue et fait gagner en maturité, changeant paysages et caractères, dans une palette de couleurs et de vie, un tourbillon de sentiments amoureux, de déceptions soufflés par un monde en pleine évolution.

Si le premier opening est assez médiocre, on retiendra la qualité des endings et de l’OST en général, douce et magique comme le monde sous-marin aux couleurs chatoyantes, pleine d’une nostalgie chaleureuse.

Ending 1 : https://www.youtube.com/watch?v=lfIPTg1I_n0
Ending 2 : https://www.youtube.com/watch?v=cTB0Zhc2fc0
Un brin d’OST : https://www.youtube.com/watch?v=PnsZkqHPS4M

:mac: Spice and Wolf :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2012/33/1345355158-0.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2012/33/1345355178-wmplayer-2008-03-15-18-41-21-84.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460487976-spice-and-wolf-9.jpg

Spice and Wolf est un anime tout ce qu'il y a de plus rafraîchissant : adapté d'un light novel, il propose de suivre les aventures de Lawrence qui traverse son pays dans le seul but de réaliser du profit. L'ambiance générale est typiquement médiévale, les pèlerins côtoyant les éleveurs, qui eux-mêmes habitent des villages fortifiés défendus par quelques gardes. C'est donc toute une atmosphère qui est créée ici, d'autant plus que la thématique traitée ici est rare dans l'animation japonaise : le commerce. En effet, il ne faut pas s'attendre à de l'action intense, les combats étant extrêmement rares, mais bel et bien à une réflexion sur ce que signifiait être marchand à l'époque : la peur du vol, la dévalorisation de la monnaie, les réglementations administratives, la fraude ou encore les faux contrats sont ainsi autant de dangers qu'il fallait pouvoir affronter pour espérer faire des bénéfices.

Par chance, Lawrence est un commerçant expérimenté, et ses sens aiguisés lui permettent le plus souvent de se sortir de situations délicates, voire même de s'enrichir plus que de raison. Mais par dessus tout, il n'est pas seul, étant accompagné dans son voyage par un Dieu des récoltes ayant traditionnellement la forme d'une louve mais prenant ici l'apparence d'une jeune femme connue sous le nom de Horo. Et autant dire qu'il s'agit là du protagoniste clé, faisant à lui seul de Spice and Wolf un incontournable. En effet, Horo met un peu de couleur à un anime qui, sans elle serait bien terne : capricieuse, elle n'a de cesse de changer d'humeur, pimentant ainsi les aventures de Lawrence, alternant entre la joie et la tristesse, la combativité et la réflexion quand cela s'avère nécessaire.

Horo bénéficie en plus d'un design parfait qui appuie encore plus ce côté exceptionnel du personnage. De manière générale, la réalisation est d'ailleurs très propre, retranscrivant parfaitement l'ambiance moyenâgeuse désirée au départ, tant au niveau des décors que des costumes. La musique renforce quant à elle encore plus cette immersion, puisqu'elle est également très typée, donnant aux villages traversés une ambiance particulièrement festive ( https://www.youtube.com/watch?v=WWWETTms5kg&list=PL97AB2E4164073FDA&nohtml5=False / https://www.youtube.com/watch?v=jgHXxhpf9A4&index=4&list=PL97AB2E4164073FDA&nohtml5=False ).

:mac: Toradora :mac:

(par Xabab)

https://www.noelshack.com/2016-16-1461342012-toradora-facebook-cover-by-helibell-d6jlbt3.jpg / https://www.noelshack.com/2016-16-1461342014-kawaii-toradora-kawaii-anime-35587823-2560-1600.png

Si Clannad est une romance proche de la perfection en termes de drame, alors Toradora serait son alter-égo comique. C’est simple, on retrouve dans cette animation tout ce qu’il est possible de ressentir en termes d’émotions. On passe du rire aux larmes, on est touché, on s’amuse, on s’attache à chacun des personnages.

Toradora c’est l’histoire de deux personnages, Taiga Aisaka et Ryuuji Takasu, le tigre et le dragon. L’amour est bien entendu un thème central mais il est servi par pleins d’autres sujets divers.

Parlons des personnages ! Le point fort de l’animation et si vous ne les aimez pas… ben tant pis, allez regarder des trucs de votre niveau comme Nisekoi, vous êtes perdus. Tout d’abord Taiga, personnage légèrement tsundere doublée par Rie Kugimiya (meilleure seiyue, aussi connue pour Alphonse de FMA ou Kagura de Gintama), qui par son côté ambigu, son évolution dans la série, ses sentiments, vous emportera avec elle dans son petit monde, à l’image d’un personnage principal qui n’est pas non plus dénué de charmes et se détache de l’archétype du MC de base sans intérêt. Aucun personnage, notons-le, ne sert de faire-valoir et tous permettent de renforcer une ambiance chaleureuse, un tourbillon d’émotions où virevoltent leurs sentiments et les notres.
Alors oui c’est une romance, oui on y retrouve certains topos à l’instar de la scène de Noël, de la piscine, du festival… mais toutes sont traitées avec tendresse, avec bonheur, charme et émotions. On ne tombe jamais dans le grotesque, on effleure seulement les vannes de merde sur les boobs, on ne joue pas avec des plans fixes sur les attributs d’une héroïne… On parle juste avec le cœur et on fait ressentir les émotions. Et c’est pour cette raison que l’animé est aussi puissant et fonce droit au cœur.

Et tout cela se ressent dans une OST à la fois douce et tendre.
https://www.youtube.com/watch?v=_5KBQPQzxxA
https://www.youtube.com/watch?v=-nXnl2kFe3U
https://www.youtube.com/watch?v=98s-2SSuUVo

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:09:13

:globe: Slice of Life :globe:

:mac: Haibane Renmei :mac:

(par Ice-Angel)

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Haibane Renmei, signifiant Ailes Grises, est un anime (de 13 épisodes) atypique à bien des égards, que ce soit par son ambiance envoûtante, ses personnages complexes, les sujets dont il traite mais surtout par l'interprétation libre qu'il laisse au spectateur. Je pense honnêtement qu'il y a autant d'interprétations possibles et envisageables qu'il y a de personnes qui ont regardé cet anime.

Se lancer dans Haibane Renmei, c'est accepter que l'on n'aura pas les réponses à toutes nos questions, et on se pose nécessairement de nombreuses questions sur cet univers si particulier, mais c'est aussi accepter qu'il faudra véritablement donner de sa personne pour se faire sa propre interprétation de l'histoire. Si l'on regarde cet anime dans une position passive, ce serait passé à côté du potentiel énorme qu'il met à notre disposition. Haibane Renmei dépasse le cadre du pur divertissement qui est pourtant une composante essentielle de l'animation japonaise. Ça ne veut pas dire pour autant que celui qui regarde l'anime sans essayer lui-même d'apporter des réponses à ses questions ne va pas l'apprécier, mais seulement qu'il l'aura vu dans une optique pas adaptée.

En espérant que la série vous intéresse toujours malgré ses exigences, l'attrait d'Haibane Renmei réside dans son symbolisme et la diversité des thèmes qu'il aborde. Les premiers épisodes se concentrent sur l'arrivée de Rakka, le personnage principal, dans le monde de Glie. Rakka est une Haibane, c'est-à-dire qu'elle possède de petites ailes et une auréole (on pense tout de suite aux anges mais le terme n'est jamais employé). Le point commun des Haibane est le souvenir d'un rêve qu'ils ont eu avant de venir au monde dans des cocons et à l'âge adulte. Ce rêve est une des premières interrogations à laquelle on est amené à se poser. On découvre ainsi le monde mystérieux de Glie en même temps que Rakka qui ne comprend guère plus que nous le fonctionnement de cet univers particulier. Glie est composé d'une ville et d'une forêt, le tout entouré de murs très hauts qu'il est impossible de franchir, sauf pour les corbeaux. Le symbolisme d'Haibane Renmei est très fort, et il englobe à la fois le mode de fonctionnement de Glie mais également ses constituants comme le mur par exemple qui a une grande importance.

Passé les premiers épisodes où Rakka apprend à connaître le monde de Glie, la suite développe les différents personnages de l'histoire et elle permet en même temps d'éclairer certaines zones d'ombre. Le monde de Glie fonctionne de sorte que chaque habitant a un travail particulier et un rôle à jouer pour la communauté. Rakka part ainsi à la recherche de son identité dans un monde où elle n'a aucun souvenir si ce n'est celui du rêve, élément majeur, qu'elle a eu à sa naissance.
C'est durant cette partie que tout le symbolisme d'Haibane Renmei tire sa force. Qu'est-ce qu'est vraiment le monde de Glie ? Un rêve, un purgatoire, la réalité, ces interprétations sont envisageables mais ce ne sont pas les seules.

Haibane Renmei tire également son épingle du jeu par les thèmes qu'il aborde. La quête d'identité de Rakka dans ce monde qui lui est inconnu, qui nous est inconnu, sera l'occasion d'aborder des sujets importants comme la vie, la mort, le suicide, le deuil, le péché, le pardon, le rêve mais également le souvenir et la solitude. Ce sont les thèmes principaux qui ressortent des critiques et analyses que j'ai lues, mais ce ne sont pas les seuls. La seule limite est celle de l'imagination. A titre personnel, j'ai rattaché beaucoup de choses au suicide mais je sais également que certaines personnes n'ont pas du tout vu ce sujet dans l'anime.

Enfin, Haibane Renmei, c'est une atmosphère mélancolique rendue notamment par les graphismes et le gris qui prédomine dans les couleurs, mais aussi par l'OST particulièrement envoûtante :
https://youtu.be/RuvVhffqrlU
https://youtu.be/lCgQZFMG3Mg
https://youtu.be/vqzoA3HUnEg
Il s'agit en effet d'une autre raison pour laquelle on peut apprécier cet anime puisqu'il s'en dégage une ambiance à la fois chaleureuse mais aussi mélancolique.

Un anime unique pour une expérience unique, voilà ce qu'est Haibane Renmei. Cet anime m'a touché au plus profond de moi car il a su faire écho à des expériences personnelles qui me définissent. Haibane Renmei, c'est finalement surtout l'objet d'une introspection pour peu qu'on soit soit sensible à ce qu'il nous propose et pour peu qu'on le regarde dans de bonnes conditions.

:mac: Natsume Yuujinchou :mac:

(par Ice-Angel)

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Natsume Yuujinchou est une série qui comporte 4 saisons et bientôt 5. La force de Natsume Yuujinchou est de mêler avec brio les moments de vie quotidienne et le folklore japonais. En effet, le héros de l'histoire, Natsume, a la capacité inhabituelle de voir des yôkai qui sont des êtres surnaturels, un peu à l'instar de Mushishi même si les deux animes ont chacun une ambiance qui leur est propre.

L'histoire suit ainsi Natsume et Madara, un yôkai prenant la forme d'un gros chat (appelé Nyanko-sensei) dans leurs aventures, quasiment nouvelles à chaque épisode. L'anime suit la logique d'une histoire autour d'un yôkai par épisode, même si les exorcistes prennent plus d'importance au fur et à mesure qu'on avance dans les saisons. Les yôkai causent souvent problème aux hommes et il y a donc des exorcistes chargés de sceller ceux qui sont trop dangereux. Les yôkai pourchassent souvent Natsume puisqu'il est en possession du Livre des Amis qui permet de contrôler tous les yôkai dont le nom y est inscrit. L'univers de Natsume Yuujinchou est donc assez simple : il y a les yôkai, les exorcistes, et Natsume qui fait en quelque sorte le lien entre les deux. Cette simplicité contribue d'ailleurs pleinement au charme de l'histoire.

Mais avant tout, Natsume Yuujinchou, c'est l'histoire de Natsume qui n'a pas vécu une enfance facile et qui a dû changer de tuteurs à de nombreuses reprises, mais qui a malgré tout gardé une bonté naturelle envers les autres. C'est également l'histoire du lien qui unit Natsume et Nyanko-sensei, ces deux-là formant un duo qui porte littéralement l'anime. Nyanko-sensei est d'ailleurs la source principale du comique de la série, par ses facéties, sa façon d'être et son doubleur qui fait un super boulot. Enfin, c'est l'histoire de Reiko, la grand-mère de Natsume de qui il tient le Livre des Amis, et de sa vie solitaire.

Le traitement épisodique de l'histoire peut être un point faible dans le sens où certains épisodes sont nécessairement moins intéressants que d'autres, mais la qualité est bien présente dans l'ensemble. Il y a une alchimie entre les épisodes comiques, ceux plutôt à la portée dramatique ou ceux encore qui développent la personnalité de Natsume. Ce sont d'ailleurs ces épisodes qui sont les plus riches en émotions, Natsume étant un personnage auquel on s'attache facilement. Il est profondément gentil, peut-être même parfois trop, mais il attire clairement la sympathie et l'empathie.

Les graphismes de cet anime sont simples, mais pas simplistes pour autant. L'art est très agréable et on sent même une légère amélioration au fil des saisons. Et plus que le visuel, c'est surtout l'OST qui participe pleinement à instaurer une atmosphère reposante, très zen, à l'anime. Voici quelques musiques pour vous faire une idée :
https://youtu.be/ovjrZ9qJqV0
https://youtu.be/T1Il-B2m5BM
https://youtu.be/aD3AVIsBaSs

Natsume Yuujinchou est ainsi une série qui vous fera sûrement rire, qui vous touchera et vous émouvra, mais c'est surtout une série tellement agréable à regarder et reposante qu'elle vous mettra du baume au cœur. Il est d'ailleurs fort possible que vous ayez parfois un sourire béat en regardant certains épisodes, vous voilà prévenus !

:mac: Non Non Biyori :mac:

(par Ballzehh)

Envie de respirer l'air de la campagne ?

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Non Non Biyori ou l'art de transcender le basique. Ceci n'est en rien la traduction du titre mais bel et bien son fondement car c'est avec son histoire simpliste, son humour attendrissant ainsi que son ambiance légère et touchante que Non Non Biyori réussit à faire carton plein.

Son histoire, c'est celle de quatre filles, toutes d'âge différent, que l'on suivra dans leur vie quotidienne. Le village dans lequel elles habitent étant situé à la campagne, il n'y a qu'une seule classe à l'école et nos protagonistes s'y retrouvent donc tous les jours.

Un pitch basique, n'est-ce pas ? Malgré cela, l'oeuvre s'efforce de construire, pas à pas, une véritable ambiance "Tranche de vie" qui, si le genre vous plaît, vous plongera dans l'émerveillement, la détente et voire même, une totale sérénité.

Ceci, le titre le doit en premier lieu à son cadre : la campagne. Pour nous autres citadins, NNB décrit une quiétude dont nous ne connaissons pas l'existence. Une multitude de petits détails seront susceptibles de vous faire dire : "Mais c'est génial d'habiter à la campagne en fait !" car NNB fait tout pour mettre en lumière des valeurs comme la confiance ou le partage même si, il est bon de le préciser, quelques situations pourraient parfois vous paraître utopiques.
C'est d'ailleurs là-dessus que NNB joue avec brio : notre méconnaissance de la campagne ! Là où nous sommes habitués à disposer de tout le confort technologique mis à notre disposition, NNB plonge le spectateur dans cet environnement rustique où de simples bouts de bois suffisent aux personnages pour s'amuser et créer des situations qui pourraient même aller jusqu'à vous faire regretter votre enfance de parfait citadin ! Exploration, cabane construite en pleine forêt, vue sur des paysages "purs", plongeon dans une rivière en sautant d'un pont, ... Toutes ces choses que probablement bon nombre d'entre nous n'ont malheureusement pas ou très peu connues...
Ce cadre campagnard, il a également été somptueusement bien mis en valeur par le studio de production (Silver Link) de par des backgrounds magnifiques et très hauts en couleur.

Poursuivons maintenant avec le véritable point fort de l'oeuvre : ses personnages. Quatre filles, quatre personnalités bien distinctes et, surtout, aucune qui ne corresponde aux habituels codes qu'a pu nous délivrer la Japanimation ! Pas de tsundere, de yandere, de kuudere, etc... ici ! Vous vous retrouvez avec quatre jeunes filles qui, comme le cadre qui les entoure, sont aussi rafraîchissantes qu'attachantes. Bien évidemment, chacun pourra avoir sa préférence mais il va sans dire que la vraie star de ce show, c'est la petite Renge.
Renge représente à merveille l'enfant, l'enfance et ce que cela comporte : Naïveté, franchise, introspection, spontanéité, découverte de la vie et autres aspects qui caractérisent ce passage de notre vie. Il m'est littéralement impossible de penser qu'à un seul moment, vous ne puissiez rire ou bien même vous sentir touché(e) par ce petit bout d'être.
Malgré son format épisodique, l'anime ne néglige pas le développement de ces protagonistes bien qu'il restera minime. Ce développement, il se fera notamment au travers des nombreuses interactions entre les membres de ce petit groupe (dont, sans celles-ci, l'anime n'aurait définitivement pas la même saveur) ainsi qu'au travers des différents climax qui seront mis en scène et dont, encore une fois, l'excellente Renge s'accaparera de la plupart d'entre eux. Mais comment pourrait-on lui en vouloir ? Le personnage se révèle être une véritable mine d'or à ce niveau là...
Du côté des personnages secondaires, nous avons aussi d'excellents crus mais ceci, comme pour les trois autres héroïnes dont je n'ai volontairement pas parlé, je vous laisse le découvrir !

Enfin, du côté de la bande son, les doubleuses ont été très bien choisies pour les rôles qu'elles avaient à jouer. Niveau OST, bien qu'elles tendent à toutes sonner un peu de la même manière, elles se glissent parfaitement bien dans les différents thèmes abordés et ont souvent ce petit effet plaisant qui se produit lorsque, sonorement, une scène est bien structurée.
Les Openings et Endings, quant à eux, collent également très bien à l'ambiance que dégage l'anime.

Must have du genre, Non Non Biyori ne doit être ignoré par ses fans sous aucun prétexte !
Et pour celles et ceux qui ne sont pas familiers avec ce même genre, si vous êtes à la recherche d'une oeuvre relaxante et faisant dans le contemplatif, rien ne vous empêche de vous jeter sur cette véritable panacée car c'est incontestablement le mot qui lui sied le mieux !

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:09:31

:globe: Sport :globe:

:mac: Chihayafuru :mac:

(par Mamamama99)

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Chihayaburu, kamiyo mo kizaku, Tatsuta-gawa, kara kurenai ni, mizu kukuru to wa.

Tel est le poème qui donne naissance à l'animé Chihayafuru, lui-même adapté du manga du même nom. Réalisé par Madhouse (No Game No Life, Death Note, Hunter x Hunter...), Chihayafuru est un animé de sport. Cependant, bien loin de voir, comme si souvent dans le genre, des jeunes gens jouant au football, au basketball, ou encore au ping-pong, on y voit exclusivement un sport bien méconnu hors du Japon, le Karuta. Il s'agit d'un jeu de cartes basé sur les Cent Poèmes, une compilation de poésies datant du Japon médiéval.

Chihayafuru raconte l'histoire de Chihaya et Taichi, initiés au Karuta à l'école primaire par leur ami Arata. Des années plus tard, Taichi et Chihaya sont toujours dans le même lycée, mais Arata a déménagé. Dans le but de retrouver Arata, Chihaya s'est investie à fond dans le Karuta, et est maintenant joueuse professionnelle. Elle convainc Taichi de fonder avec elle le club de Karuta de leur lycée, et finissent par être rejoints par trois autres joueurs. S'ensuit une course aux compétitions, chacun voulant s'améliorer pour passer dans les niveaux supérieurs.

L'animé est plutôt rythmé, riche en matches et en stratégies, mais pas que ! Chihayafuru, c'est également des personnages aux caractères variés, parfois assez drôles, souvent attachants. On y retrouve également une touche de romance franchement rafraîchissante et qui empêche heureusement l'animé de ne se concentrer que sur les matches. La force de cet animé, selon moi, se divise en deux points.
Premièrement, les compétitions qui sont très présentes et très intenses. La tension est au rendez-vous, et on a souvent l'occasion de croiser les doigts pour la victoire du personnage que l'on soutient. Les retournements de situations sont nombreux, et la préparation de stratégies ainsi que tous les aspects techniques du Karuta sont mis en valeur.
Deuxièmement, les différents personnages et leurs relations extra-Karuta sont souvent intéressants à voir, et ce côté Slice of Life de l'animé est, d'après moi, très important, car s'il ne s'était concentré que sur les compétitions, il aurait été beaucoup moins intéressant.

Une animation et des graphiques plutôt bons, et une OST au choix épique, joyeuse ou soulignant les moments tristes, contribuent également à faire de Chihayafuru un animé très sympathique, comme en attestent ces différentes pistes que je vous laisse écouter :

https://www.youtube.com/watch?v=VIUiBIwpus4&list=PLbaPMFthaxm1_FjZMr4OZKiBj4tlFRxHk&index=7

https://www.youtube.com/watch?v=380ji2WaVvs&index=9&list=PLbaPMFthaxm1_FjZMr4OZKiBj4tlFRxHk

https://www.youtube.com/watch?v=24GoHwX5uQg&list=PLbaPMFthaxm1_FjZMr4OZKiBj4tlFRxHk&index=19

En résumé, Chihayafuru c'est du sport, de la romance, de l'amitié, mais aussi l'occasion de découvrir le jeu très intéressant qu'est le Karuta, et surtout, des tonnes de fun à ne pas manquer !

:mac: Haikyuu :mac:

(par Ballzehh)

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Ah... Haikyuu ! Un anime sur le Volley-ball, un sport où la cohésion et l'esprit d'équipe sont deux facteurs indispensables très intimement liés à la progression et au résultat d'une équipe, diablement réaliste dans lequel vous retrouverez une ambiance géniale, des matchs palpitants et surtout un cast aussi attachant qu'intéressant de par son développement.

Nous suivons les péripéties de Kageyama et Hinata, deux joueurs que tout oppose, dans le club de Volley de leur nouveau lycée. Le premier est connu pour être un joueur méprisable de par son attitude mais aux qualités techniques exceptionnelles et l'autre, quant à lui, est connu pour être un mordu de la dite discipline mais avec une technique qui laisse plus qu'à désirer. Malgré cela, les deux personnages vont devoir se supporter et travailler en équipe afin d'accomplir leur objectif (qui est la seule chose qu'ils ont en commun) : Gagner tous les tournois qui se présentent à eux !
Pour se faire, ils seront encadrés par leurs aînés qui ont également l'ambition de tout donner afin de redonner à leur lycée, sa gloire d'antan.

Alors... Que dire d'Haikyuu ? Et bien qu'ici, pas de super pouvoirs, de noms donnés aux attaques, pas de mode "Berserk" où un protagoniste gagne un match à lui tout seul et pas une once de fanservice malgré la présence de quelques protagonistes féminins ! Nous restons dans un cadre purement sportif avec, parfois, quelques petits passages "Tranche de vie" qui s'insèrent afin que le spectateur s'identifie et en apprenne plus sur le casting.

Je parlais de réalisme, c'est ce qui définit Haikyuu à la perfection. Pourquoi ? Car on a souvent l'impression, dans les titres de ce genre, que chaque prouesse réalisée par un personnage, prouesse qui le personnifiera, est un élément que beaucoup considèrent comme normal (Si ce que je dis n'est pas clair, prenez en référence, par exemple, des oeuvres comme Inazuma Eleven qui fourmille de noms donnés aux tirs des protagonistes) et c'est bien cela qui fait sortir les animes sportifs du cadre "réaliste" et les rend, à mon sens, parfois ridicules.
Et bien... Ce n'est définitivement pas le cas dans Haikyuu ! Et Dieu qu'il est plaisant d'avoir un anime qui ne suit pas cette "logique" pour faire place à ce qui existe réellement au sein de celle-ci ! Car, oui, si vous y prêtez quelque peu attention, vous en apprendrez définitivement plus sur le Volley-Ball à la différence d'un autre anime, j'ai nommé Kuroko no Basket.

Bien évidemment, Haikyuu n'est absolument pas novateur dans son genre. On y retrouve tous les clichés du shonen classique ne serait-ce qu'au niveau des personnages : il y a l'idiot, l'enjoué, l'excité de service, l'intello, le médiateur, ... On retrouve aussi le côté hyper "pop-corn" que l'anime sportif se doit de créer afin d'attiser chez son spectateur, cet engouement, cette sensation de vivre le moment comme si l'on y était.
Mais il serait fort dommage de s'attarder là dessus car, à côté de ça, on nous nourrit avec une animation d'excellente qualité lors de matchs au rythme effréné que la bande son va rapidement rendre épiques. On nous "assomme" également avec un très bon développement de l'équipe que ce soit d'un point de vue individuel ou collectif, tout et tout le monde y passe ! Absolument aucun personnage, aucun aspect de la pratique n'est oublié. Et ça, c'est quand même très fort !
Puisque l'on en est toujours aux personnages, que dire des "antagonistes"... Quasiment tous ont ce quelque chose qui vous fera les apprécier.

Je recommande très chaudement Haikyuu à tout fan du genre, vous ne serez pas déçu. :oui:

:mac: Kuroko no Basuke :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380357743-kuroko.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402171719-kuroko-no-basket-34-8.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460488120-kuroko-no-basuke-21-large-25.jpg

Kuroko no Basuke est un anime de sport très classique. Sauf qu'il excelle dans ce classicisme, se rendant ainsi indispensable à bien des égards. S'il est très sympathique graphiquement, disposant d'une certaine patte artistique, accompagné de musiques remplissant plus que correctement leur office, il est bluffant du point de vue de l'animation : rarement des matchs de basket auront été aussi bien réalisés, la fluidité étant parfaite, le ballon passant de mains en mains sans transition aucune.

Cette fluidité ne fait que renforcer ce qui est finalement l'aspect le plus réussi de Kuroko no Basuke : ses matchs. Et pour cause : l'anime part d'un postulat a priori simple, à savoir un jeune garçon quittant le collège qui arrive au lycée et qui s'inscrit dans le club du sport où il est le plus fort, à savoir le basket. Sauf que Kuroko a une particularité : il est issu d'une équipe surnommée la « génération des miracles », considérée comme imbattable tant ses joueurs étaient extraordinaires. Mais chacun d'eux a choisi un établissement différent, si bien qu'ils vont se rencontrer lors des tournois inter-lycées.

Le génie de l'anime est de faire de tous ces personnages des joueurs aux compétences très particulières, découvertes au fur et à mesure des matchs. Et évidemment, Kuroko les rencontre un par un, si bien que le spectateur attend fébrilement de voir quel sera la spécialité du prochain joueur. Cette attente est un vrai régal, d'autant plus que chaque match contre ces équipes extraordinaires misant sur des stratégies très différentes est haletant, l'issu n'étant jamais certaine. De fait, en matière d'ambiance il s'agit clairement du meilleur anime sportif disponible sur le marché, les 75 épisodes disponibles se dévorant très rapidement.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:10:14

:globe: Les comédies :globe:

:mac: Gintama :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402170562-gintama160-01.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402170575-gintama-ep-233-space-ururun-homestay-mkv-snapshot-09-44-2011-11-09-23-27-34.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460459833-gintama-260-019.jpg

Si Clannad est un monument du drame, Gintama est un pilier de la comédie, surpassant même tout ce qui a pu être fait jusqu'à ce jour dans ce domaine. Et pour cause : sur les 306 épisodes parus, seuls les vingt premiers se révèlent assez moyens. Ce cap passé, il ne fait aucun doute que vous rirez aux éclats toutes les cinq minutes. Si Gintama réussit ce tour de force, c'est parce qu'il n'a de cesse de se renouveler en surprenant le spectateur à chaque fois grâce à des situations ubuesques auxquelles personne n'aurait jamais osé penser. Ainsi, le moindre petit détail peut rapidement prendre des proportions défiant même l'imagination : un conflit entre des abeilles à l'air rebelle finit en une métaphore de la guerre des consoles, un repas se solde par un combat psychologique au cours duquel chacun tente d'avoir le plus beau morceau, un enterrement finit par réveiller un mort, une bouteille d'eau devient le leitmotiv d'un héros au visage caché dans l'ombre et un départ en voyage s'achève par un appel à l'aide lancé à partir d'une île déserte sur laquelle se trouvent des hommes-tortues diffusant un gaz faisant vieillir.

Ce qui autorise cet inattendu permanent, c'est avant tout l'univers qu'a construit Sorachi dans son manga : revenant à l'époque des Samouraïs, où la ville d'Edo était dominée par le Shinsengumi, il part du constat que la cité est envahie par des extraterrestres. Ce choix lui permet d'exploiter des personnages historiques très charismatiques qui en rencontrent d'autres venus de l'espace tous plus étranges les uns que les autres mais disposant d'une véritable personnalité, que ce soit un voisin vert avec une fleur sur la tête, une jeune fille à la force surhumaine, Elizabeth, un collectionneur violet de monstres rares, un SDF, une vieille attendant que son loyer soit payé ou encore une paire de lunettes. Mais plus encore, cet univers est truffé de références à la société japonaise, à la Japanimation ou aux jeux vidéos, si bien qu'une bonne connaissance de ceux-ci sera nécessaire pour comprendre tous les gags mettant en scène des personnages de Saint Seiya, Kuroko no Basket, Dragon Quest, Street Fighter ou encore Gundam.

Toutefois, cet univers créé à l'origine sur papier a su être sublimé par Sunrise : le studio a en effet réussi à maintenir une qualité graphique et d'animation extraordinaire pour un anime aussi long. Il suffit de voir les combats pour se rendre compte qu'il fait partie sans aucun doute des plus travaillés de toute l'animation japonaise, du moins compte tenu de son nombre d'épisodes : c'est d'ailleurs l'autre grande force de Gintama, avoir construit un véritable scénario, un fil directeur au milieu de cette comédie, rendant les personnages toujours plus attachants. Le héros, Gintoki, a ainsi beau avoir un caractère très particulier au quotidien, il peut aussi se révéler incroyablement charismatique lorsqu'il devient sérieux.

Cette alternance entre les scènes comiques et les moments plus dramatiques est d'ailleurs très clairement soulignée avec brio par les compositions musicales qui ont su, tout en gardant un style propre, varier les thématiques, en témoignent les quatre exemples suivants : https://www.youtube.com/watch?v=i_Ag32qKFko&list=PL1562E7071EA35DF4&index=11 / https://www.youtube.com/watch?v=eDUzHuDlr8E&list=PL1562E7071EA35DF4&index=15 / https://www.youtube.com/watch?v=3UvnpxXUBYI&list=PL1562E7071EA35DF4&index=16 / https://www.youtube.com/watch?v=Pmw4VfJMD-M&index=22&list=PL1562E7071EA35DF4

Gintama est donc un incontournable, non seulement en tant que comédie, mais également en tant que monstre sacré de l'animation japonaise, à tel point qu'il mérite sa place au Panthéon des plus grands chefs d’œuvre du XXIe siècle.

:mac: Jinrui wa Suitai Shimashita / Humanity has Declined :mac:

(par BebeLuigi)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/16/1461515281-554463-jinrui-wa-suitai-shimashita.gif https://www.noelshack.com/2015-50-1449570436-jinrui-wa-suitai-shimashita-10-large-28.jpg

Jinrui wa Suitai Shimashita est un animé produit par AIC A.S.T.A et adapté du Light Novel du même nom. L’animé nous montre un monde dans lequel l’humanité est en extinction et où celle-ci est remplacée par des fées. Nous suivons donc les aventures de “Watashi” ou “Main Character” qui est une médiatrice entre les fées et les humains.

Jinrui est un animé assez simple à première vue : Des graphismes colorés et enfantins, un synopsis très simple, un scénario sur des fées qui ont l’air adorables et sympathiques et des personnages qui sont nommés “Main Character”, “Y” ou “Professeur”.
Cependant il ne faut pas s’y tromper, derrière cette façade Jinrui est un animé au contenu bien plus mature et recherché que ça. Cet animé est ce qu’on peut appeler une satire, l’animé base son humour sur sa critique des sujets qu’il aborde, sujets qui sont assez variés et qui vont de notre société de consommation  à l’évolution des hommes ou l’industrie des mangas.
Malgré tout, si vous ne voulez pas non plus réfléchir à tout ce qui est société de consommation ou industrie du manga et que vous souhaitez juste rigoler, Jinrui reste un très bon animé. Celui-ci amène des situations complètement farfelues et idiotes à base d'éléments wtf qui vont vous divertir même si vous ne voulez pas aller au fond de la pensée.
La force de l’humour dans l’animé vient de son humour noir et du cynisme qui en est dégagé. Cynisme renforcé par le personnage principal “Watashi” dont on suit le mode de pensée. On s’aperçoit très vite que Watashi est la force de l’animé et que ses commentaires deviennent très vite indispensables pour le spectateur, Et le caractère de Watashi allié aux fées et à leurs réactions improbables donnent des situations incroyables qui font la force de l’animé.

Si vous souhaitez une comédie un peu différente et peu plus réfléchie que les autres, vous pouvez essayer Jinrui qui sera probablement ce que vous cherchez !

:mac: Nichijou :mac:

(par Ballzehh)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/16/1461501693-1-ggpzfqig.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/16/1461501693-2-ggpzfqig.jpg
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Malgré son titre, Nichijou (ou "Ma vie ordinaire") fait preuve de beaucoup d'originalité dans les situations qu'il met en scène notamment en s'appuyant fortement sur un humour dit burlesque. Car tous les moments qui sont choisis tournent souvent au grotesque (ce n'est pas péjoratif ici) grâce à l'emploi d'une animation au caractère excentrique et, KyoAni oblige, à la qualité irréprochable. Il vous sera par exemple possible d'assister à une explosion nucléaire suite à la simple chute d'un crayon de bois ou à d'un dialogue entre deux protagonistes.
Incontestablement, la grande force de Nichijou, c'est sa capacité à faire rire (ou sourire, pour les plus difficiles) avec la mise en scène de ces moments qui sont, pour la grande majorité, aléatoires et simples de la vie quotidienne qui s'allient incroyablement bien avec de nombreuses blagues aussi hilarantes que bien recherchées.

Au niveau de son histoire, Nichijou ne vous fera certainement pas partir d'un point A pour arriver à un point B. Comme de nombreux animes "Tranche de vie", il ne faudra pas vous attendre à une histoire palpitante où retournements de situation et révélations sont de mises mais... Nichijou a tout de même un semblant de scénario lié à un groupe de protagonistes qu'il présente dont la continuité et l'avancement sont tous deux aboutis.

Puisque l'on parlait des protagonistes, là aussi, KyoAni oblige, il y a cette fameuse touche "moe" que le studio affectionne particulièrement lorsqu'il choisit de faire une adaptation. Possible critère de rebut pour certains, vous pouvez d'ores et déjà être rassurés car l'anime n'en joue franchement pas tant que ça.
Les personnages de Nichijou ont également la force de tous avoir une identité qui leur est propre et leur personnalité fera varier les préférences de chacun. Certains aimeront le côté moe d'Hakase, d'autres le côté niais mais attendrissant de Yuuko ou encore le sarcasme de Sakamoto.

Niveau bande son, les doubleurs ont fait un excellent travail pour accentuer le comique produit par les réactions des différents personnages et les OST, bien qu'un peu discrètes par moment, se mêlent parfaitement au tout.

Si vous avez envie d'une excellente comédie, si ce n'est, pour moi, l'une des meilleures, jetez vous sans hésitation sur celle-ci, vous ne le regretterez pas !

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:10:49

:globe: Action :globe:

:mac: Fate Stay Night et Fate Zero :mac:

(par Legolas123123)

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Fate Stay Night

Adaptés du Visual Novel du studio Type-Moon

Fate, c’est un battle royal où 7 magiciens vont devoir s’affronter et s’entretuer dans la ville de Fuyuki pour obtenir le Saint-Graal, outil magique à même d’exaucer n’importe quel voeu. Pour pimenter cette guerre, chacun des mages, grâce aux pouvoirs du Graal, ressuscitera un héros issu des légendes et mythes qui se reverra incarné parmis l'une des 7 classes d'esprits héroiques ( chacune ayant ses spécificités, la classe de Caster est spécialisée dans la magie, Archer aura de puissantes attaques à distances tandis qu'Assasin aura des capacités de camouflage accrues, etc...).

Dans quel ordre regarder la série et quelles adaptations regarder ?

L’ordre idéal est de d’abord jouer au visual novel de Fate (qui se compose de 3 routes, chacune centrée sur une héroine différente) puis de lire ou de regarder Fate/Zero qui est pensé comme prequel de Fate et qui spoil assez vilainement le Visual Novel. Néanmoins bon nombre de personnes dont moi même ont commencé par Fate Zero qui est tout à fait viable en stand alone (même si le pourquoi de la fin est assez incompréhensible sans avoir joué à Fate Heaven’s Feel).
Maintenant s'il l'on se contente de l'anime, je vous propose cet ordre là: Fate Stay Night 2006 (optionnel) - Fate Stay Night Unlimited Blade Works 2014 - Fate/Zero.

Pourquoi choisir le Visual Novel?

Première raison : l’adaptation en plusieurs films de la 3ème route Fate Heaven’s Feels ne sortira au plus tôt qu’en 2017.
De plus, comme souvent les adaptation animées de Visual Novels ne sont que partielles. En effet, le Visual Novel laisse aux dialogues mais surtout aux monologues de Shirou une place prédominante dans le développement du personnage qu’il est difficile voire impossible de retranscrire: l’anime de 2006 se contente de les ignorer tandis que l’anime de 2014, plus fidèle, tente tant bien que mal de les retranscrire mais en créant selon moi des problèmes importants de rythme, les pavés de texte qui sont naturels dans un visual novel passant difficilement une fois à l’écran...
Enfin l’oeuvre est pensée comme étant un tout, Fate Stay Night ce n’est pas une route en particulière mais bien la synthèse des 3, mention spéciales à certaines Bad End de la 3ème route qui sont particulièrement bonnes.

La première route, nommée simplement Fate, se concentre sur le personnage de Saber, le servant héroique de Shirou et pose les concepts de base de l'univers. L'histoire est assez classique, le Shirou de cette route est à certain moment lourd par son immaturité et le développement de l'héroïne n'est pas aussi interessante que celles des autres heroines dans leurs routes respectives. Mais elle vaut son pesant de cacahuètes pour certains combats et la fin très riche en émotions.
Fate Unlimited Blade Works développe le personnage de Rin et son servant Archer, dans cette route la psychologie et les ambitions d’Emiya sont plus poussés que dans la 1ère. Il cherchera à lutter contre ses démons intérieurs et les regrets provenant de son passé et à se forger sa propre identité pour le futur. C’est sans doute la route qui a l’écriture, le Shirou et la conclusion les plus nuancés. On y appréciera la romance qui apparaît assez naturelle entre Shirou et Rin pour peu que l'on ne soit pas allergique aux tsunderes.
Fate Heaven's Feel qui est ma route favorite quand à elle est centrée sur 2 héroines, Illyasviel et Sakura. C’est la route la plus sombre et radicale en terme d'écriture qui est presque une déconstruction de tout ce qui nous a été presenté jusque-là, elle remet en question les convictions de Shirou qui apparaît un personnage déchiré entre les idéaux de justice hérités de son père (le spectre de Kiritsugu flottera durant l'oeuvre tout le long) et les sentiments qu’il éprouve pour Sakura.

Signalons d'ailleurs que le jeu a un doublage japonais complet et que celui-ci est de qualité ; il possède aussi une bande de son de qualité avec à la fois de bons thèmes d'ambiances et des musiques mémorables, largement reprises dans les adaptations animées.
https://www.noelshack.com/2016-17-1461952298-az06nww4-700w-0.jpg

Néanmoins je comprend que les format puisse rebuter ou que vous n’essayez pas assez de temps à consacrer, je vais donc parler des adaptations animes.

Fate Stay Night 2006 :
Adaptation de la route Fate
Son point fort est la bande de son de Kenji Kawai qui est très bonne voire la meilleure de la franchise. L’animation est très irrégulière puisque l’anime amalgame des bons combats (surtout pour l’époque, mais même avec les standards actuels c'est correct) tout en souffrant pour d’autres scènes d’un manque de budget criant.
L'anime passe à côté du développement des personnages pour nous donner un anime assez shonenesque, bon au moins c'est facile à voir et sans prise de tête.
L’adaptation a aussi le mauvais gout d’empiéter sur l'adaptation des autres routes ce qui va vous spoiler un peu, mais à défaut de mieux...

Fate Unlimited Blade Works (2014) :
Adaptation de la seconde route.
Il y a eu un film réalisé par Deen mais passez votre chemin, aucun interêt.
Souvent nommé “Unlimited Budget Work”, l’anime d’Ufotable se caractérise par une animation de qualité (pour peu qu’on ne soit pas allergique au CGI) et donne des combats visuellement magnifiques. L'adaptation est globalement jugée fidèle et bonne même si personnellement je n'en suis pas un grand fan.

~~~~

Fate Zero:

Adapté du Light Novel de Gen Urobuchi

F/Z tranche beaucoup avec Fate Stay Night, la différence la plus flagrante se faisant au niveau de la forme qui apparaît bien plus mature (c’est discutable au niveau de l’écriture ou du fond) . En effet Fate Zero a pour personnage principal Emiya Kiritsugu, père de Emiya Shirou, qui apparait d'emblée comme un anti-héros pour qui la fin justifie les moyens, ainsi il n’hesite pas à recourir à des bombes, au poison ou aux armes à feu et autres moyens d’assasinats peu orthodoxes chez les mages... Lui et les autres participants à cette guerre du Graal sont quasiment tous des adultes dont les mentalités et comportements tranchent avec celle des adolescents de Fate Stay Night. De manière génerale, l’ambiance est plus sombre et ressemble plus à celle d’un survival game que Fate Stay Night. La guerre du Graal quand à elle est menée de manière bien plus “réaliste” et même avec cynisme, on y verra donc alliances de circonstances temporaires, attaques en traître contre un adversaire affaibli, tentatives de tromperie et manipulation, tous les coups sont permis.
L’anime est doté de bons dialogues: par exemple ceux qui opposent les idéaux d’honneur de Saber et les méthodes impitoyables de Kiritsugu, ou bien la confrontation verbales des 3 rois lors du banquet  sur ce qu’est la signification d’être roi.
La réalisation à l'instar de Fate UBW 2014 est impeccable et de haute volée, la bande de son de Yuki Kajiura donne toute l'ambiance épique ou sombre selon le moment, qu'il faut à la série.

Quelques OST
https://www.youtube.com/watch?v=cUs8FEsDUZ4 (Visual Novel)
https://www.youtube.com/watch?v=iF8I-nc5Hog (Fate Stay Night 2006)
https://www.youtube.com/watch?v=vVYCU2dhwIY (Fate Zero)
https://www.youtube.com/watch?v=sfTt5kmJmzo(Fate UBW 2014)

On peut voir en Fate un simple anime survival avec à la clé des combats particulièrement bien animés. Mais Fate montre aussi un héros à la psychologie extrêmement riche et dont les idéaux et les motivations seront decortiqués de manière différente selon la route et les choix auxquels il est confronté. Chaque route propose et developpe un lot de très bons personnages secondaires et chacun aura son heure de gloire dans une des 3 routes. Enfin Fate c'est une série d'oeuvres avec chacune une écriture inédite proposant chacune quelque chose de foncièrement différent, avec chacune leur scènes épiques, comiques, attendrissantes et bouleversantes.

:mac: Hunter X Hunter :mac:

(par Pifeuil)

https://www.noelshack.com/2016-15-1460724183-hunter-x-hunter-wallpaper1.jpeg
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Hunter x Hunter est un nekketsu mettant en scène le personnage principal, nommé Gon, recherchant son père porté disparu. Pour cela, et tout comme son père, notre héros décide de devenir Hunter et de partir à sa recherche.

Possédant un synopsis très cliché des nekketsu ( héros à la recherche de son père ), Hunter x Hunter s'éloigne très vite de ce stéréotype. En effet, le début de l'oeuvre est vraiment classique. On commence par un examen pour devenir Hunter, là où Gon se fera des amis qui pourront l'aider dans sa quête, puis on passe par l'arc classique du « tournois » où Gon pourra développer ses compétences de combat.
Et c'est après cet arc que Hunter x Hunter s'éloigne du nekketsu classique. Premièrement, Gon n'est pas un héros puissant. Bien qu’il possède un énorme potentiel, il rencontrera très souvent des adversaires 15 fois plus puissants que lui. Les combats qu'il gagnera seront en général remporté gràce à sa ruse et son intelligence. Quant aux combats qu'il perdra, eh bien il y en aura beaucoup, car oui, Gon n'essaie jamais de devenir fort juste pour être fort, absolument toutes les actions qu'il entreprendra seront dans l'unique but de retrouver son père ou sauver ses proches. Il y a bien des moments où Gon s'entraînera évidemment, mais même durant ces moments, ce sera uniquement car à un moment précis, il sera obligé de devenir plus fort pour pouvoir se rapprocher des indices qui le mèneront à son père.

Ensuite, l'histoire devient de plus en plus originale et travaillée. On se retrouvera par exemple avec l'arc de York Shin mettant en scène nos protagonistes contre une organisation secrète, arc super bien rythmé gérant plusieurs conflits en même temps. Ou encore l'arc des Fourmis-Chimère, arc bien plus sombre que les autres et qui remet en question la place de l'être humain dans notre société. Ce qui est intéressant chez Hunter x Hunter c'est que l'auteur se renouvelle complètement à chaque nouvel arc, allant parfois jusqu'à créer tout un univers seulement pour une partie de l’histoire.
Les personnages de l'oeuvre sont aussi très réussis. Charismatiques, les acteurs de Hunter x Hunter sont tous très intéressants. Que ce soit les héros qui ne sont pas juste des « gentils », ou les méchants qui en réalité peuvent se révéler bien plus humains qu'on ne le pense, on s'attache à tout ce gentil petit monde.

Au niveau des combats, et en tant que très bon nekketsu, Hunter x Hunter s'en sort très bien. L'oeuvre part su simple corps à corps dans les premiers arcs à des combats bien plus recherchés et intelligents dans les arcs suivants grâce aux nen. Une particularité dans les combats de Hunter x Hunter, c'est qu'ils sont énormément techniques. Les combats sont bavards, les affrontements sont avant tout réellement stratégiques donc on verra souvent les combattant parler de leurs tactiques. Les combats sont donc pour la plupart loin d'être traditionnels, ce ne sont pas des batailles de muscles, mais des batailles de cerveaux.

Graphiquement, c'est du tout bon. Alors oui au premier coup d'oeil on pourra trouver ça très ( trop ? ) coloré et « enfantin », mais après quelques heures à regarder HxH, on s'y habitue très vite. Musicalement, c'est très bon aussi, thèmes épiques ou musique classique, il y en a pour tout les goûts.

Si vous êtes en quête d’un nekketsu réussi et sachant s’éloigner des clichés traditionnels, alors foncez sur Hunter x Hunter qui saura vous entraîner dans son univers attachant et intéressant. Si l'anime a bien un défaut, c'est qu'il suit le manga. Pourquoi c'est un défaut ? Tout simplement car Togashi, l'auteur, est un gros paresseux qui prend énormément de pause dans son écriture, et que l'anime a du s'arrêter car Togashi n'a toujours pas terminé le manga ( rassurez vous, la fin de l'anime est quand même satisfaisante et n'est pas abrupte ).

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:11:15

:mac: Jojo's Bizarre Adventure :mac:

(par Pifeuil)

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Jojo's Bizarre Adventure est un manga commencé par Araki en 1986, il n'est toujours pas terminé et comprend 113 volumes divisés en 8 parties distinctes. Considéré comme un énorme classique du manga, il inspirera de nombreux nekketsu connus dans le monde entier tels que Naruto, One Piece, ou Hunter x Hunter. Les 8 parties du manga correspondent en réalité à 8 différentes générations de la famille Joestar. Pour imager le concept, la première partie parle de Jonathan Joestar, la seconde a pour protagoniste Joseph Joestar, le petit fils de Jonathan, et ainsi de suite. Le manga est doté de 3 adaptations animes qui adaptent les 4 premières parties du manga.

Tout comme le titre l'indique, l'anime nous plonge dans un univers «  bizarre »  bourré d'humour. On y retrouve des personnages tout aussi loufoques les uns que les autres. Des ennemis tels que des vampires ou des nazis sont au rendez vous, et on peut passer d'un héros au cœur noble et gentleman dans la première partie, à un protagoniste fourbe dans la seconde. On constate que l'anime joue énormément sur la surenchère avec des personnages qui n'hésitent pas à faire passer une scène banale pour une scène complètement folle. Mais ne vous laissez pas leurrer, Jojo, ce n'est pas que de l'humour, les scènes dramatiques et réellement épiques seront présentes.

Niveaux combats, on est bien servi aussi, on passe d'un système assez classique dans les deux premières parties à un système bien plus complexe nommé nommé « stand » dans la troisième partie qui permet à l'oeuvre de ne jamais se recycler à ce niveau là.

Esthétiquement, c'est génial, le chara design de Jojo est très original et permet à l'anime d'avoir une identité propre, Bien que l’animation n’a pas tout le temps su être correct ( première et seconde partie principalement, manque de budget oblige ), le studio a su déguiser ce défaut avec des plans fixes dynamiques et des mises en scènes extravagantes, comme le fameux inversement de couleur. Au niveau des OST, c'est très bon et très varié, électro ou jazzy, il y a de tout.

La quatrième partie, elle, vient tout juste de commencer, dépêchez vous de manger les trois premières excellentes parties pour pouvoir suivre la hype de la quatrième ! Moments épiques, tristes, ou drôles, tout y est, vous ne le regretterez pas.

:mac: Shingeki no Kyojin :mac:

(par BackToHalo)

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Dans un monde où les titans, gigantesques êtres humanoïdes anthropophages, ont poussé l'humanité au bord de l'extinction, poussant ses derniers survivants à se refugier derrière des murs circulaires, il semble n'y avoir plus d'espoir. Mais un sentiment de révolte naquit dans le coeur d'un jeune garçon.

C'est en premier lieu par ses magnifiques animations que Shingeki no Kyojin, l'Attaque des titans, surprend le spectateur. Admettant tout de même des passages moins bien animés que d'autres, il reste l'un des plus beaux animes qui ait jamais vu le jour, faisant des scènes de combat et de déplacement des moments à savourer et pendant lesquels on ne peut décrocher notre regard de l'écran.

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Mais Shingeki no Kyojin brille aussi par sa bande originale, signée Hiroyuki Sawano. Notre homme, qui a déjà composé pour des animes tels que Guilty Crown ou Blue Exorcist, nous propose des musiques de registres très variés. De la belle composition triste à la piste épique, son oeuvre contribue fortement à la réussite de l'anime. Quelques exemples :

https://m.youtube.com/watch?v=w3UR7nsTLlQ
https://m.youtube.com/watch?v=1n0kdYWrwwg
https://m.youtube.com/watch?v=4PuP7IkpRLU

Et l'anime ne surprend pas que par ses qualités impressionnantes d'un point de vue technique, c'est un ensemble de choses qui font que l'anime jouit d'une popularité sans pareille. Si le héros, Eren Jäger, jeune homme impulsif, semble distant avec nous du fait de son intrépidité qui le rend difficilement identifiable, certains personnages sont beaucoup plus réalistes et se révèlent au cours de l'histoire être réellement profonds et bien pensés.

Au-delà de tous ces éloges, notons tout de même que Shingeki no Kyojin n'est pas exempt de défauts, même s'ils sont presque anodins en comparaison avec les immenses atouts de l'oeuvre. Nous pourrions relever quelques baisses de rythme durant l'anime, qui restent néanmoins parfaitement agréables du fait de l'OST et de la qualité visuelle exceptionnels de l'anime, et qui sont évitables en lisant le manga, lequel a l'atout d'être de qualité constante.

Toujours est-il que son succès est amplement mérité, et que l'anime reste une grosse baffe à ceux qui, comme moi, pensaient que les nekketsus n'avaient plus rien d'original à offrir.

Avec une fin prévue pour le manga pour horizon 2019, si Shingeki no Kyojin arrive à maintenir sa qualité jusque-là, il s'assure une place parmi les grands noms du shonen d'action aux côtés de Hunter x Hunter, Fullmetal Alchemist ou encore One Piece.

:mac: Tengen Toppa Gurren Lagann :mac:

(Par Pifeuil)

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Gurren Lagann est un anime de Gainax se déroulant des années dans le futur où les humains sont forcés de vivre sous terre à cause d'hommes-bêtes à bord de méchas qui rodent à l'extérieur, et qui ont pour mission d'exterminer tout humains qui posent le pied à la surface. C'est dans un de ces villages souterrains que nous faisons la rencontre de Simon, le héros un peu timide et introverti, et Kamina, son frère de cœur extraverti voulant à tout prix sortir à la surface, ce qu'il réussira à faire avec Simon. Etant au départ seulement deux, les protagonistes trouveront très rapidement d'autres humains prêt à tout pour gagner leur liberté.

Si je devais définir Gurren Lagann en un mot ce serait sans aucun doute « épique ».

Epique car dans Gurren Lagann, tout est over the top. Bien que le début de l'anime peut paraître un peu lent, l’oeuvre devient rapidement époustouflante. Ceci est dû à plusieurs choses. Premièrement, aux seyuu, qui font un travail tout simplement remarquable ( français comme japonais, d'ailleurs ) sur chacun des personnages, que ce soit dans les moments où les persos cris comme des fous à chaque super attaque ou cri de guerre ( GIGA DRILL BREAAAKEEEEEER ), ou pendant les moments tristes.

Deuxièmement, grâce à l'animation. D'une qualité exceptionnelle, vous resterez souvent bouche bée face aux combats de mechas ultra dynamiques de l'anime. Grosse explosions et coup de vrille gigantesque, tout est extraordinaire dans les affrontement de Gurren Lagann. En parlant de mecha, rassurez vous, si vous n'aimez pas ce genre habituellement, ceux de Gurren Lagann sont bien différents de ceux que l'on a l'habitude de voir, ayant un design moins «  robot » et étant beaucoup moins rigide.

Les personnages de Gurren Lagann y sont aussi pour quelque chose. La particularité de l'anime sur ce point est qu'il possède énormément de personnages différents. Certains ne sont même pas traités et vous ne retiendrez peut être même pas le nom de tout les personnages de l'oeuvre, d'autres seront bien plus développés. On appréciera par exemple voir Simon s'affirmer, passant de l'enfant peu sûr de lui à l'homme confident. Pourtant, ils sont tous liés par un énorme esprit de camaraderie et de détermination, et c'est cela qui nous fera apprécier les personnages, car en réalité, ce n'est pas forcément un personnage que l'on aime, mais toute la brigade Dai Gurren que l'on va adorer. Ne vous étonnez pas si vous pleurez devant la mort d'un personnage dont vous ne connaissez même pas le nom, c'est tout à fait normal.

Enfin, l'anime ne serait pas ce qu'il est sans son OST. Respirant la détermination et le courage, la bande son de Gurren Lagann est d'excellente facture et permet de rendre les scènes poignantes de l'anime encore plus parlantes qu'elles ne le sont déjà, voici quelques exemples. ( évitez les commentaires évidemment )

https://www.youtube.com/watch?v=5p5OyLFQLCc
https://youtu.be/OAs3aTrSLCA
https://www.youtube.com/watch?v=VT6LFOIofRE

Derrière le coté épique, l’anime possède aussi d'autres qualités. Par exemple, Gurren Lagann, c'est aussi pas mal de comédie par ici ou par là, permettant au spectateur réellement pouvoir s'attacher au personnage et d’avant tout, passer un bon moment.Aussi, si vous êtes un amateur de mécha, vous allez être conquis car cet anime est un énorme hommage au genre. Des références aux classiques des mechas tels que Gunbuster ou Mobile Suit Gundam seront disséminés ici où là, à travers l'anime.

En bref, il est difficile de parler de Gurren Lagann sans rentrer dans les détails et le spoil, mais sachez que cet oeuvre, c'est la définition même du nekketsu, le sang bouillant, et c'est surtout une expérience que l'on vit. Alors si vous voulez un anime pas prise de tête, avec des personnages hyper attachants, un brin de comédie, et des moments surpassant même la définition d'épique, alors foncez, vous n'allez pas être déçu.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:11:40

:globe: Aventure :globe:

:mac: Baccano :mac:

(par Ballzehh)

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Baccano!, c'est la définition même de l'inconventionnel : Pas de personnages principaux, une histoire dont la fin vous est présentée avant son début, une narration qui vous paraîtra tellement branle-ballante que vous vous demanderez souvent où est-ce que vous en êtes ou si vous avez raté un épisode et un cadre qui vous éloignera fortement des habituels lycées nippons.

Nous sommes ici propulsés aux États-Unis des années trente, époque bien connue pour son milieu mafieux prédominant, où un journaliste suivra le périple d'un train, le Flying Pussyfoot, train qui fera office de lieu où de nombreux meurtres seront commis.
Parallèlement, à New York, un scientifique, Szilard, et son assistante, Ennis, sont à la recherche de l'élixir d'immortalité qu'ils ont perdu.

Enfin, une guerre des gangs éclate en pleine ville...
Vous étiez prévenus ! Ce synopsis, alliant trois trames bien distinctes les unes des autres, se donne d'ores et déjà un air brouillon voire peu convaincant. Mélangez cela au nombre de personnages que met en scène le titre ainsi qu'au nombre d'épisodes (treize) de l'anime et il se pourrait fort que de l'inquiétude se fasse ressentir...

C'est d'ailleurs là le seul petit défaut de l'anime, les premiers épisodes nous engloutissent sous le poids des événements qui s'enchaînent à une vitesse folle et des brusques changements de trames qui vous laisseront dubitatifs pour le peu que vous n'ayez pas été très attentif ou encore les liens faits entre celles-ci qui pourront vous paraître pas toujours très clairs au début.

Mais pas de panique car votre lanterne sera brillamment éclairée en temps voulu ! Laissez vous simplement porter par le rythme fou que Baccano! vous imposera ! Rythme qui mêle parfaitement action, comédie, surnaturel et mystère tout en vous délivrant, morceau par morceau (mais pas nécessairement dans le bon ordre), les éléments principaux de ses intrigues qui finissent par se recouper pour notre plus grand bonheur et étonnement !

Ça ne s'arrête là car les personnages, bien que volontairement très peu développés, peuvent tous mis sur un pied d'égalité puisque tous ont de l'importance au sein de l'anime (même si Miria et Isaac, de par le charme fou que dégage le couple de braqueurs, s'accaparent de quasiment toutes les scènes dans lesquelles ils font leur apparition). De même qu'il y en a pour tous les goûts, du comique au psychopathe en passant par le sournois ou encore le peureux, il est littéralement impossible que vous ne vous attachiez pas à, au moins, l'un d'entre eux.
Et c'est d'ailleurs pour ça que l'on aime Baccano! : De tous les personnages qui nous sont présentés dans le générique (je vous conseille d'ailleurs de ne le sauter à aucun moment), aucun n'est laissé dans l'ombre ! C'est fort, non ?

Poursuivons avec l'animation. Très réussie, l'animation de Baccano! se démarque des autres animes pour son absence de plans fixes lors des scènes mouvementées (et Dieu sait qu'il y en a). Ceci représente assurément un point fort car, de nos jours, de nombreux plans fixes sont malheureusement employés et ce même dans des séries au fort succès.
Les couleurs et arrière plans utilisés, de par leur sobriété, rendent bien hommage à l'époque évoquée ce qui facilitera encore plus l'immersion du spectateur.

Enfin... Le meilleur pour la fin : La bande son. Bien que je ne sois pas un grand connaisseur (ni particulièrement un amateur d'ailleurs) de Jazz, voilà ce qui définitivement m'a fait basculer Baccano! dans la catégorie "chef d'oeuvre".
Celle-ci ne se contente pas simplement d'allier le Jazz au côté mafieux que dégage le cadre de l'anime, non, elle le sublime carrément et, moi qui parlais d'immersion précédemment, vous transportera dans cet excellent univers.
Je vous laisse en juger par vous-même :

https://youtu.be/BDHXZ4Fjqr8
https://youtu.be/IhK_PotxjfE
https://youtu.be/W6sNE_9akUU

Je vous ai également conseillé de ne pas passer l'opening sous peine de "perdre de vue" les personnages mais, entre nous, serait-il admis de sauter ça : https://www.youtube.com/watch?v=OOZ1hsb8smQ ?

En conclusion, si vous désirez sortir des cadres routiniers que la Japanimation a tendance à nous proposer ou si vous désirez un anime qui se rush extrêmement bien (puisque la narration de Baccano! nous pousse à toujours vouloir en savoir plus et donc à immédiatement lancer le prochain épisode), celui-ci est clairement fait pour vous.

:mac: Fullmetal Alchemist / Fullmetal Alchemist Brotherhood :mac:

(par Pifeuil)

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Fullmetal Alchemist Brotherhood est un manga shonen écrit par Arakawa en 2001. Il possède deux adaptations animées : Fullmetal Alchemist Brotherhood, sortie en 2009, et Fullmetal Alchemist, sortie en 2003. La plus récente est celle qui adapte totalement le manga, tandis que la plus vielle est une adaptation qui a du s'éloigner du manga pour terminer sur une histoire différente de celle de l'oeuvre originale. Ce n'est pas souvent que nous avons des manga possédant une adaptations animée de bonne facture, pourtant, FMA en possède deux.

Dans les deux anime, le synopsis est le même. Deux frères alchimistes ont perdu pour l'un un de ses bras et une de ses jambes, et pour l'autre, son corps entier, à cause d'une transmutation humaine ratée. Edward, le grand frère, décidera donc de rejoindre l'armée dans l'espoir de trouver la pierre philosophale, sensée leur redonner leurs corps.

Parlons d'abord d'FMAB, le plus récent, mais c'est aussi l'adaptation fidèle. Des qualités, cet anime en possède de nombreuses. Ses personnage, que ce soit les deux protagonistes Alphone et Edward Elric, ou d'autres tels le colonel Mustang, ils sont tous très attachants. Même des antagonistes comme les homunculus ne sont pas de simples «  méchants », et apportent chacun une leçon de morale. De nombreux personnages partent d'un trait de caractère simple à un développement assez bien amené, et sortiront donc bien différents à la fin de l'oeuvre, comparé au début.

Ensuite coté scénario, FMAB possède un univers énorme divisé en plusieurs pays, et c'est dans cet univers diversifié que prend place l'intrigue. Les frères Elric, qui cherchaient simplement à retrouver leur corps au début, vont se retrouver dans un conflit contre les homonculus, mais sont-ils réellement les seuls méchants, ou tout simplement, sont ils réellement méchants ? Le danger est peut être autre part... C'est au bout de 64 épisodes bien rythmés que vous aurez vos réponses.

Vient FMA, celui sorti en 2003. Les bases restent les mêmes que FMAB, mais divergent ensuite vers le milieu de l'anime. L'oeuvre est globalement plus sombre avec une mise en scène bien plus obscure, et d'autres thématiques sont traitées, comme la recherche d'identité. FMA possède les même qualités que son petit frère, bien que j'ai trouvé le rythme un peu plus lent. Le développement des personnages sera différent pour apporter des morales différentes. En particulier avec les homonculus qui sont, pour certains, complètement différent de ceux de FMAB. Mais contrairement à ce que certains peuvent penser, cette adaptation est vraiment bonne, Arakawa l'avait même validée à l'époque.

Graphiquement, les deux anime s'en sortent très bien, le chara design n'a rien de surprenant mais est très loin d'être mauvais, c'est globalement joli et l'animation est correcte, on n'en demande pas plus. Musicalement aussi, les deux anime sont bons, mention spécial à la musique «  Brothers » de FMA 2003 qui est tout simplement grandiose.

En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les deux FMA vous entraîneront forcément dans leurs univers, grâce à leurs personnages charismatiques, et vous fera réfléchir sur certains sujets comme le deuil, la haine, la religion, ou d'autres trucs bien sympathiques. Quant à quel anime regarder, regardez les deux si possible, personnellement j'ai fais FMAB avant FMA, mais certains conseillent l'inverse.

:mac: Katanagatari :mac:

(par Ice-Angel)

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Katanagatari, c'est quoi ? C'est un anime plutôt atypique dans le monde de la japanimation, que ce soit par son format particulier en 12 épisodes durant chacun 50 minutes, par ses graphismes colorés qui rappellent les dessins traditionnels japonais ou encore par ses nombreux dialogues.

Du côté de l'histoire, on a quelque chose de simple mais de très efficace. Togame, une femme au service du shogunat, se rend sur une île pour obtenir les services de Shichika qui est un sabreur ayant la particularité de se battre sans sabre... Et pour cause, son corps est justement ce qui lui sert d'arme ! L'objectif de Togame est de récupérer les 12 katanas parfaits du forgeron légendaire Shikizaki Kiki. Comme on peut s'en douter, chaque épisode correspond à un katana et à son possesseur.
Ce ne sont cependant pas les seuls personnages, il y a aussi les ninjas de la brigade Maniwa qui vont souvent se mettre en travers du chemin de nos héros et un autre duo de personnages qui intervient plus tard dans l'histoire mais qui aura une grande importance.

Togame est une femme intelligente mais qui n'est absolument pas faite pour le combat alors que Shichika est au contraire un peu simplet et naïf étant donné qu'il a vécu toute sa vie sur une île avec sa sœur comme seule compagnie. Les deux personnages sont complémentaires et le duo qu'ils forment fonctionne très bien. Au fil des épisodes et de leurs rencontres avec les différents sabreurs et les ninjas, Togama et Shichika vont évoluer et commencer à s'ouvrir l'un l'autre et à se faire confiance. Leur relation et leurs échanges contribuent beaucoup à porter l'histoire.

Katanagatari, c'est également l'art de raconter une histoire. Les dialogues peuvent parfois paraître un peu longs mais on ne voit pas le temps passer pour peu qu'on soit pris par l'histoire. L'anime réussit à ce qu'on s'attache à chaque personnage même si on part avec certains a priori négatifs sur quelques uns et c'est notamment le cas pour les ninjas de la brigade Maniwa dont on attend pourtant pas nécessairement grand chose, mais ce n'est pas le seul exemple. Katanagatari joue d'une certaine façon avec les spectateurs et ça marche parfaitement.

Il n'y a pas que des dialogues dans Katanagatari, les combats sont bien présents et ils sont pour la plupart réussis. Les combats sont diversifiés, les sabreurs n'ont pas tous les mêmes tactiques de combat et le style de Shichika évolue petit à petit. Les derniers épisodes en particulier offrent des combats intenses où les enjeux sont plus présents que jamais.

Par ailleurs, l'anime sait se renouveler à travers le déroulement des épisodes et l'histoire offre même quelques surprises vers le dénouement. Les personnages s'interrogent à plusieurs reprises quant à leur raison qu'ils ont de combattre, et cette réflexion va évoluer au fur et à mesure de l'histoire et c'est justement ce qui fait que Katanagatari n'est absolument pas linéaire malgré le traitement épisodique de l'histoire.

Ainsi, je ne peux que vous conseiller de vous laisser embarquer par cette histoire qui saura sûrement vous charmer par ses personnages attachants, son ambiance à la fois apaisante et dynamique inspirée du Japon médiéval et son OST qui accompagne à merveille l'histoire (que ce soit l'aspect épique de l'anime : https://youtu.be/GNtzmOliIos , ou encore son aspect plus calme et doux : https://youtu.be/vIVXKoKgA-8 et https://youtu.be/qi2kXjFggdI ).
Vous ne regretterez pas ce voyage !

Cette présentation s'arrête ici...

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:11:59

:mac: Kino no Tabi / Mushishi :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460473941-kino-no-tabi-13h264-vorbisniizk-mkv-snapshot-01-58-2010-09-13-08-55-34.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380357575-mushishi.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402172002-mushishi-anime-illu.jpg

Kino no Tabi et Mushishi ont un point commun fondamental : tous deux racontent un voyage au travers d'immenses contrées, chaque épisode étant l'occasion de montrer un aspect particulier de cet univers que le spectateur découvre, émerveillé, à travers les yeux d'un voyageur. Toutefois, la philosophie globale de ces deux animes est très différente.

En effet, Kino no Tabi suit une voyageuse, Kino, et sa moto parlante qui traversent plusieurs pays, leur objectif n'étant rien d'autre que de découvrir les mœurs et coutumes de chacun d'entre eux. Que ce soit un pays où les hommes se reposent sur les machines, un autre qui organise des tournois à mort entre ses champions ou encore un troisième ravagé par la démocratie, chaque nouvel épisode est l'occasion de découvrir un état d'esprit bien particulier. Ce faisant, c'est toute la notion d'humanité qui est remise en cause, les côtés les plus sombres de l'homme étant pleinement exposés à une héroïne qui, paradoxalement, reste froide en toutes circonstances, n'intervenant jamais sauf si sa propre vie est en danger. Le résultat est d'autant plus impressionnant qu'à chaque nouvelle contrée le décor change, les graphismes avec, les héros traversant des plaines enneigées, des villes désertes, des montagnes sacrées, leur conférant une véritable identité susceptible de marquer profondément les esprits.

Mushishi propose pour sa part une réflexion très différente, à savoir celle des rapports entre l'homme et la nature. Ginko est en effet un Mushishi, c'est-à-dire un homme capable de voir des créatures surnaturelles protégeant l'environnement. A ce titre, il est chargé d'assurer la cohabitation entre les deux espèces, réglant de la manière la plus pacifique possible les éventuelles rencontres entre les humains et les mushis. Pour autant, il ne prendra jamais parti : si le problème ne peut être réglé que par la destruction de l'un ou l'autre, il n'agira pas, laissant la nature se charger du reste. Celle-ci est d'ailleurs omniprésente dans l'anime, étant un acteur à part entière dans chacun des épisodes, ne serait-ce parce que Gingo se déplace dans un Japon encore très rural, traversant d'immenses montagnes, de splendides forêts ou encore de larges plaines enneigées, sublimés par une patte artistique somptueuse et des musiques relaxantes au possible. Cette fable écologique remet donc l'Homme à une place qu'il n'aurait jamais dû quitter, celle d'un être parmi tant d'autres avec lesquels il doit cohabiter sous peine de se faire détruire.

:mac: Samurai Champloo :mac:

(par Ballzehh)

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Tout d'abord, un peu d’étymologie nippone avec le mot "Champloo" venant de "Chanpurū" que l'on pourrait traduire en "Quelque chose de mélangé".
Si je vous parle de cela, c'est bien parce que le mot décrit parfaitement l'oeuvre en elle-même !
En effet, Samurai Champloo regroupe tout un tas d'éléments que très peu auraient cru retrouvé dans une oeuvre traitant du Japon à l'ère d'Edo. En plus de mélanger de nombreux genres (Action, Comédie, Aventure, Histoire), ici, zombies, Baseball, Christianisme ou même encore des toiles du célèbre Van Gogh seront de la partie. Et ceci, il le doit bien évidemment à son célèbre réalisateur, Watanabe Sinichiro (Cowboy Bebop, Macross Plus, Space Dandy, ...) qui est connu pour mélanger genres et cultures différents dans les animes dont il est à la réalisation.

L'anime nous amène à la rencontre de Fuu, une jeune serveuse dans une maison de thé, qui se voit être constamment harcelée par un groupe de samuraï. Désespérée, elle demande alors l'aide d'un autre samuraï, Mugen, qui les défera rapidement avec une technique de combat s'approchant de la Breakdance (oui, oui, vous avez bien lu). Malheureusement, il décidera également de se frotter à Jin, un  rōnin, qui se révélera être un adversaire formidable.
Dans leur frénésie, les deux hommes tueront le fils du magistrat et seront condamnés à mort. Mais Fuu viendra à leur rescousse afin de leur demander leur aider dans sa quête du "Samuraï aux tournesols".
C'est ainsi que leur périple débute... Malgré les complications puisque les deux hommes n'ont qu'un seul souhait : achever leur combat.

Ce qui fait la grande force de Samurai Champloo, c'est sa capacité à réussir tout ce qu'il entreprend.
Que ce soit au niveau de l'humour avec un Mugen déjanté, une partie de Baseball "peu" orthodoxe ou une guerre de graffitis entre gangs; au niveau des combats qui, en plus d'être brillamment animés (grâce à une absence quasi totale de plans fixes et à une excellente fluidité de mouvements), ont cette dimension épique que tout bon fan du genre ne peut qu'apprécier ou encore au niveau du développement de ses trames secondaires qui font en sorte d'en apprendre plus sur nos protagonistes; c'est un sans faute pour l'oeuvre.
Bien évidemment, il ne serait rien de tout cela sans ces trois excellents protagonistes. Entre Mugen, le rustre au sang-chaud et Jin, le rōnin silencieux et sage, qui cherche un sens à sa vie; il ne va pas sans dire que l'opposition fondamentale entre les deux personnages donnera naissance à des situations sulfureuses mais aussi souvent comiques.
Et entre ces deux créatures, vous avez Fuu qui, comme le démontre le synopsis, est loin d'être la "Princesse à sauver" même si...

Et enfin, que dire de la bande son... ?
Au delà du fait que le pari pris d'assimiler hip-hop et Japon féodal fut relevé haut la main, celle-ci encense carrément ce que propose l'anime et, si ce n'est même, le transcende.
Car c'est assurément cela qui fait que Samurai Champloo est à part de tous les autres titres du genre. En un seul nom : Nujabes.

Incontournable, il est impossible que Samurai Champloo vous déçoive tant ce voyage, mêlant combats épiques, comédie jouant sur des caricatures/quiproquos à la quasi perfection et bande son "caviardesque", fasse incontestablement parti de ce qu'il se fait de mieux au sein de la Japanimation.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:12:25

:globe: Science-fiction / Espace :globe:

:mac: Aldnoah Zero :mac:

(par Mamamama99)

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Let justice be done, though the Heavens fall.

Aldnoah.Zero est un animé de deux saisons de 12 épisodes chacune, produit par A-1 Pictures (SAO, AnoHana, Shigatsu). C'est un animé de science-fiction et un mecha.

L'humanité, dans le futur, a trouvé le moyen de s'installer sur Mars. Y trouvant un pouvoir étrange, qu'ils nomment Aldnoah, les colons décident de faire sécession et fondent Vers, l'Empire de Mars. Lors des combats pour l'indépendance de Vers, la Lune est détruite.

Nous sommes plusieurs décennies plus tard. Les relations entre la Terre et Vers sont très tendues. La princesse de Vers se rend en visite diplomatique sur Terre. Un attentat sur sa personne décide Vers à déclarer la guerre. Nous suivons dès lors la situation à l'intérieur de Vers et sur la Terre grâce aux deux personnages principaux : Slaine Troyard, Terrien d'origine au service de Vers, et Inaho Kaizuka, un jeune homme qui se retrouve, comme le reste de la population en âge de se battre, enrôlé dans l'armée terrienne.

Avant toute chose, n'essayez pas de chercher un scénario époustouflant, celui d'Aldnoah.Zero est assez limité. On aurait pu attendre de la géopolitique ou des retournements de situations importants, mais au final, Aldnoah.Zero ne se regarde pas pour son scénario.
Un des points forts de l'animé est son animation bien réalisée et de bons graphismes. A.Z étant un animé d'action, ceci est très important pour soutenir les combats. Car les combats de cet animé sont un élément clé pour comprendre pourquoi il est si populaire. D'autant que ces derniers sont souvent des situations quasi désespérées à la David contre Goliath : on a quelques soldats terriens, dans des appareils décrépits, contre les Comtes de Vers et leurs forteresses volantes. Les premiers s'en sort néanmoins grâce à, devinez qui ? Inaho, évidemment. Ce garçon est un véritable génie militaire, capable d'analyser la situation et trouver les failles dans les capacités des vaisseaux ennemis, puis de former un plan pour les contrer. Bien sûr, il n'y a donc aucun suspense quant à l'issue de la plupart de ces combats, mais il est toujours intéressants de voir comment Inaho triomphe. Et les combats sont, comme je l'ai dit, très bien animés, et c'est toujours un plaisir pour l'oeil.

Mais ce qui fait aussi la force desdits combats, c'est l'OST. Les quelques pistes que l'on retrouve lors des combats suffisent à rendre ceux-ci proprement épiques, en renforçant le côté désespéré et en étant tout simplement un régal pour les oreilles, tout comme les openings et les endings. Je vous laisse en juger :

https://www.youtube.com/watch?v=fZ7aCa3szZM
https://www.youtube.com/watch?v=OjWw417y2nw
https://www.youtube.com/watch?v=FVyYM3XayXQ

Si je n'ai que très peu parlé des personnages jusqu'ici, c'est parce qu'il n'y a pas grand-chose à dire sur eux, si ce n'est qu'ils manquent cruellement de développement. Inaho et Slaine ont tous les deux un début de background très intéressant mais non exploité. De même, un des personnages secondaires, Marito, offre une possibilité de réflexion sur les traumatismes dus à la guerre, mais est éclipsé par les combats omniprésents.

Ainsi, Aldnoah.Zero est un mecha plutôt classique dans le genre qui, en dépit de tout ce qu'il aurait pu être, propose tout de même des combats extrêmement plaisants tout au long des deux saisons. Là où il échoue à nous faire réfléchir ou à intéresser de par son scénario, il réussit totalement à capturer le spectateur dans ses scènes de bataille souvent époustouflantes.
Si vous êtes en manque d'action, et que vous cherchez un animé sans prise de tête avec quelques-unes des plus belles scènes de tous les mechas existants, alors Aldnoah.Zero est fait pour vous !

:mac: Gatchaman Crowds :mac:

(par Donphan)

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A l'origine connu sous le nom de « La bataille des planètes » dans lequel cinq héros étaient censés sauver la Terre de la destruction, Gatchaman est un reboot de cette série. A ce titre, il présente des personnages capables de se transformer afin de protéger la planète et ses habitants. La première saison met ainsi en scène un adversaire très particulier invoquant des créatures ravageuses que les Gatchaman devraient normalement combattre... s'ils n'avaient pas été devancés. En effet, un créateur de génie a mis au point un programme nommé Galax donnant à chaque citoyen la possibilité de prendre les armes pour se protéger par eux-mêmes, ce qui entraînera forcément plus tard des dérives. Cet événement, anodin en apparence, est en fait l'occasion pour l'anime de dévoiler une réflexion extrêmement profonde sur ce qu'est vraiment un héros. Les Gatchamans, aux pouvoirs surnaturels, en sont-ils ? Ou bien un simple citoyen peut-il le devenir pour peu qu'il se donne les moyens d'agir ? C'est toute la question très actuelle de l'action individuelle à des fins collectives qui est brillamment posée ici.

Pour sa part, la deuxième saison choisit de traiter un autre thème tout aussi important, celui du totalitarisme, par le biais d'un extraterrestre d'apparence amicale qui débarque sur Terre et qui dispose du pouvoir de révéler l'humeur des gens. Problème : à terme, toute personne pensant différemment des autres se fait dévorer, révélant ainsi les vrais dangers de la pensée unique condamnant toute diversité d'opinion, comme avait pu le faire Ionesco en son temps avec Rhinocéros.

Il est extrêmement rare que des animes aillent aussi profondément réfléchir sur la société, sur le rapport entre l'individu et la masse, si bien qu'à ce titre Gatchaman Crowds est un incontournable. Et il l'est d'autant plus que son personnage central, Hajime, est absolument hors-norme, agissant selon son instinct plutôt qu'en super-héros, quitte à parfois laisser la société commettre des erreurs pour les rattraper ensuite : ce faisant, elle supprime toute forme de manichéisme qui pourrait se trouver dans ce type de production. Les autres personnages, moins marquants qu'elles, gardent toutefois eux aussi suffisamment de sang-froid pour sortir des clichés habituels et bénéficient en plus d'un traitement scénaristique qui leur est propre, si bien qu'ils ne sont jamais oubliés par l'histoire.

Mais plus encore, Gatchaman Crowds arrive à se démarquer radicalement de la concurrence par sa patte graphique. Le style artistique est en effet indescriptible, extrêmement coloré, très géométrique, révélant à la fois l'ordre et le désordre produit par les super-héros. Ceux-ci sont d'ailleurs magnifiques, et les rares combats mis en scène disposent d'une animation extraordinaire, révélant leur intensité au moment le plus critique de la réflexion de chaque saison. Les musiques ne sont pas non plus à la traîne de ce point de vue là, étant totalement atypiques, pouvant aller de la chanson de super-héros ( https://www.youtube.com/watch?v=pJ0I9LQ2EOA&list=PLvjSIVKwyeXzauCDsPfmNzZJxAaXXJDwG&nohtml5=False ) aux opéras ( https://www.youtube.com/watch?v=KQn9hMgDtww&list=PLvjSIVKwyeXzauCDsPfmNzZJxAaXXJDwG&index=9&nohtml5=False ) en passant par des thèmes particuliers collant pourtant extrêmement bien à l'ambiance générale ( https://www.youtube.com/watch?v=zVoXxu_9_ZI&index=7&list=PLvjSIVKwyeXzauCDsPfmNzZJxAaXXJDwG&nohtml5=False ).

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:12:42

:mac: Ginga Eiyuu Densetsu :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460492395-3.png https://image.noelshack.com/fichiers/2014/23/1402171895-ginga-eiyuu-densetsu-rasen-6ikon-2w1ji1.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460492384-les-heros-de-la-galaxie-le-film-8554.jpg

Si les deux précédents animes voyaient l'espace comme un univers à conquérir, d'autres partent du principe que l'humanité a déjà réussi à coloniser de multiples planètes. De ces derniers découlent donc généralement des scénarios complexes à forte dimension géopolitique, dans lesquels des rapports de force s'instaurent, chacun essayant de s'emparer du territoire de son adversaire. Si les plus populaires sont sans conteste les Gundams, le plus travaillé reste Ginga Eiyuu Densetsu qui écrase toute concurrence.

Celui-ci a malgré tout un défaut, qui le rend très impopulaire auprès des jeunes générations : sa réalisation, datée. Les combats spatiaux sont en effet tout sauf impressionnants, d'autant plus qu'il n'y a ici aucun robot, uniquement des vaisseaux de combats traditionnels, et le design des personnages est vraiment dépassé, même s'ils conservent assurément une certaine classe. Dans de telles conditions, il est difficile de s'attacher visuellement, et plus encore musicalement puisque les compositions sont souvent des reprises de grands classiques. Certes, regarder des navires spatiaux s'entre-déchirer sur fond de Beethoven, de Mozart ou de Chopin n'a rien de désagréable, mais cela enlève une bonne part de l'identité d'une série qui dure plus de 100 épisodes. Fort heureusement, un remake est normalement prévu dans les mois à venir, ce qui devrait la réconcilier avec les plus jeunes générations.

Cela est d'autant plus nécessaire que ne pas avoir vu Ginga Eiyuu Densetsu devrait être considéré comme un crime tant le scénario de ce space opera est extraordinaire. Celui-ci met en avant deux personnages emblématiques et charismatiques : le premier est un jeune général Yang Wen Li, originaire d'une planète sur laquelle la démocratie est reine et se battant pour celle-ci contre l'Empire galactique mené par Reinhard von Lohengramm dirigeant ses propres troupes spatiales. C'est véritablement un choc des titans qui s'exprime ici, tant les deux adversaires rivalisent d'ingéniosité lors des combats pour vaincre leur antagoniste, quitte à aller frapper directement sur la planète ennemie en utilisant par exemple des attaques terroristes. A cette fin, ils sont aidés dans leur tâche par des personnages secondaires extraordinairement travaillés, chacun d'entre eux bénéficiant d'un vrai travail psychologique les rendant capables d'abandonner leur vie pour leur maître ou au contraire de les trahir froidement. Le tout donne lieu à de superbes batailles spatiales qui, non contentes de plonger le spectateur dans l'excitation la plus totale, s'inspirent de véritables stratégies ayant été mises au points tout au long de l'Histoire. D'ailleurs la série comporte une dimension historique très importante, multipliant les références, notamment celles faites à la patrie des Droits de l'Homme, et à ce titre elle réfléchit à des thématiques que l'humanité a déjà affronté auparavant : la démocratie est mise en péril par Yang car il est vu par la population comme le seul capable de défendre le régime, au risque d'instaurer une dictature. A l'inverse, l'empereur doit faire face à des intrigues de palais visant à l'éliminer.

L'anime est d'autant plus intéressant à suivre qu'il revient sur les deux personnages principaux, en les développant grandement sur le plan psychologique. La jeunesse de Reinhard est ainsi passée au crible, permettant de comprendre dans quelles circonstances il est arrivé au pouvoir, mais également de revenir sur la fondation de l'empire. Yang pour sa part est doté d'un caractère extraordinaire qui le rend vraiment attachant. C'est ce puissant attachement aux deux antagonistes qui est d'ailleurs peut-être ce qui permet le plus à Ginga Eiyuu Densetsu d'élever encore davantage un scénario multipliant les rebondissements les plus inattendus, à l'image de celui, bluffant, qui attend le spectateur émerveillé aux trois quarts de la série.

:mac: Shinsekai yori :mac:

(par Xabab)

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Attention, on prend son cerveau et on se concentre pendant les 25 épisodes de ce chef d’œuvre.
Shinsekai yori c’est une œuvre de science-fiction se déroulant dans un futur déroutant. Saki vit dans un petit village isolé du reste du monde avec ses quatre camarades de classe : Mamoru, Maria, Satoru et Shun. Dans ce futur les humains maîtrise des pouvoirs psychique qu’ils nomment Cantus et qui permet entre autres la lévitation. Un jour ces enfants vont découvrir la vérité sur leur époque, sur ce que l’on leur cache, sur les disparitions du village et le futur qui leur sera réservé suite à ses découvertes.

La force de Shinsekai yori c’est sa réflexion et son scénario. L’animé peut se targuer d’un très bon script, de multiples rebondissements et d’un monde cohérent qui retournera quelques cerveaux. Shinsekai ça traite de problèmes de civilisation bridée par le secret, de l’importance de ce dernier, de la sélection par eugénisme, de la mort, de l’amitié, de la sexualité, de l’humain en général, des différences entre les races, de guerres, de lutte de pouvoir… Tout y passe, tout. Et mieux ! C’est fait de façon intelligente et par les yeux de personnages attachants à différents moments de leurs vies.
Il faut de la concentration, somme toute relative à partir du moment où l’animé nous accroche avec simplicité et de manière claire, du temps et se laisser porter par l’univers sombre qui y est dépeint. En se laissant guider vers une fin époustouflante.

Côté musique, n’attendez pas d’opening, l’animé n’en a pas. En revanche il peut se vanter de disposer d’une très bonne OST et d’excellents endings.

https://www.youtube.com/watch?v=LV31EHwtayo
https://www.youtube.com/watch?v=Be0HqIhC48c
https://www.youtube.com/watch?v=f11Fi98XglM

:mac: Uchuu Kyoudai / Planetes :mac:

(par Donphan)

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Fait rare dans l'animation japonaise, Uchuu Kyoudai a été réalisé en collaboration avec la JAXA, à savoir la branche japonaise de la NASA. Les bases sont donc immédiatement posées : l'anime se veut avant tout fidèle à la réalité, et pour ce faire il propose de suivre l'histoire de deux frères qui cherchent à devenir astronautes. Mais la route est longue et semée d'embûches, si bien que les 99 épisodes suffisent à peine à présenter les tests écrits et physiques complexes que doivent passer les aspirants voyageurs de l'espace. C'est l'occasion pour le héros, Nanba, de rencontrer des acteurs essentiels de la NASA, que ce soient les astronomes, les médecins, les formateurs, les techniciens, les responsables du système ainsi que d'autres astronautes qui, tous, racontent les problèmes qu'ils doivent surmonter au quotidien, que ce soit l'observation spatiale, la réalisation d'équipement fiable ou encore les crises de panique. Ce dernier point est d'ailleurs traité de fort belle manière, donnant à l'anime un côté dramatique n'épargnant jamais le spectateur qui compatit pour les personnages. Cela est d'autant plus vrai que la patte artistique générale, si elle est bien présente, se veut la plus proche possible de la réalité et que les musiques, trop peu nombreuses malheureusement, collent parfaitement à cette ambiance parfois poignante ( https://www.youtube.com/watch?v=ijTDZqRAhBk ).

Toutefois, les scènes dans l'espace restent finalement assez rares dans Uchuu Kyoudai, si bien qu'il faut se tourner vers un autre anime très réaliste pour en voir davantage : Planètes. Celui-ci présente en effet l'histoire d'Hachimaki, un astronaute engagé par la NASA dans la section débris ayant la lourde tâche de ramasser les déchets de l'espace pour éviter que ceux-ci ne gênent les autres missions spatiales. C'est donc l'occasion de découvrir un univers certes futuriste mais ancré dans le réel, appuyés par des graphismes très réalistes visibles sur l'opening ( https://www.youtube.com/watch?v=CZ-OyT4ivkM&nohtml5=False ) : ainsi par exemple une base spatiale lunaire est montrée, sur laquelle des enfants dénommés « lunariens », sont nés avec une ossature plus fragile les rendant incapables de supporter la gravité terrestre. Ceux qui ont toujours rêvé d'aller dans les étoiles peuvent donc se tourner allègrement vers cet anime qui réussi pleinement son ambition de donner envie d'aller encore plus loin dans la Galaxie.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:13:12

:globe: Psychologie :globe:

:mac: Death Parade :mac:

(par Yonbiw)

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2 personnes, un homme et une femme, sortent chacune d’un ascenseur et finissent dans un bar mine de rien assez étrange, le Quindecim.

BIM OPENING : https://www.youtube.com/watch?v=UjjTMNDZi-A

Sur papier, le scénario de Death Parade, bien qu’intéressant, n’a pas l’air d’avoir grand-chose à offrir. Les risques qu’il tombe dans les écueils de la narration épisodique sont grands et il est normal de craindre que l’anime ne sache pas renouveler l’expérience qu’il propose. Il n’en est tout de fois rien et l’on regarde avec plaisir ces histoires toutes différentes se succéder dans de mini-arcs de 1 ou 2 épisodes. Leur principe est simple : dans chacun, deux nouveaux personnages arrivent dans le bar tenu par Decim et sa nouvelle assistante. Dans chacun, les deux personnages sont forcés de jouer à un jeu où leur vie sera la mise. Dans chacun, Decim agira dans l’ombre pour faire de l’anime ce qu’il est réellement : une scène où la psychologie humaine est analysée.
Car la grande force de Death Parade, c’est sa manière de parler de l’être humain. À la différence d’autres animes du genre, que l’on qualifierait aisément de « branlette intellectuelle », celui-ci nous présente des personnages et des situations qui, effets paranormaux des jeux mis de côté, font vrais. Et qui font vrais au point que cela en est limite dérangeant. Chacune des situations exposées est prétexte à analyser ces différents sentiments qui font de nous ce que nous sommes et déterminent nos actes. Jalousie, amour, vengeance, haine, colère, culpabilité, désir, regret, joie … Autant de noms pour autant de personnages, pour autant d’émotions qui influent sur leur comportement.

Un anime dont la force principale est la psychologie de ses personnages ne serait rien sans les personnages eux-mêmes. Il y a 2 types de personnages importants dans Death Parade : Decim et son assistante, au cœur de l’intrigue principale centrée sur l’assistante et sur son influence sur Decim et les clients du bar, qui participent aux jeux.
L’intrigue autour de Decim et de son assistante se développe progressivement au fil des épisodes et leur relation par la même occasion. Ce qui est intéressant dans cette relation, c’est que contrairement aux apparences, elle n’est pas à sens unique. L’émotive assistante ne se contente pas d’influencer le barman en essayant de changer sa manière de percevoir les évènements, ce dernier joue également un rôle dans le développement de la première. Lui et le reste des personnages qui passent dans ce bar.
Car pour moi, les vrais personnages principaux de Death Parade, ceux qui donnent sa force et son originalité à l’anime, ne sont pas le barman et son assistante, ce sont la multitude de clients que l’on découvre dans chaque mini-arc. La sincérité dans leur comportement, le poids de leurs actions et leurs causes, leurs répercussions sur les deux maîtres du jeu et les réflexions psychologiques qui s’en dégagent font d’eux l’intérêt principal de cet anime.

Pour finir, la musique est à l’image de l’anime, que ce soit vis-à-vis du positif ou du négatif. Death Parade est dotée d’une OST riche et extrêmement diversifiée. En fonction de l’instant, on aura tantôt une musique jazz, tantôt une musique mélancolique au piano. L’opening et l’ending, totalement décousus, d’un point de vue musical, du reste de l’univers en sont le meilleur exemple.
Elle souffre quand même d’un défaut : elle est beaucoup trop courte. 10 pistes + l’opening et l’ending font un peu léger, et au vu de la qualité, on est en droit d’en vouloir un peu plus.
Je vous invite quand même à aller écouter, pour le coup c’est assez rapide et ça en vaut le détour :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL2TotmxR-e4foyR7JMXhjkvB0i979kFvK

Pour conclure, je dirais que non, Death Parade n’est pas la meilleure œuvre de la décennie, non elle ne marquera peut-être pas le monde de la japanimation, mais elle reste par contre une œuvre rafraîchissante, divertissante, psychologique et surtout très émouvante. Puisque au final, la mort et les regrets qui y sont liés, c’est une thématique qui nous concerne tous.

:mac: Evangelion :mac:

(par Pifeuil)

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Ahh Evangelion, le fameux Evangelion. C'est bien THE anime qui divise les fans de japanimation. Certains le détestent, d'autres l'adulent, ce qui est sûr, c'est qu'il ne laisse pas de marbre.

Evangelion donc, est un anime de Gainax sorti en 1995, scénarisé par le célèbre Hideki Anno. Il narre l'histoire de Shinji Ikari, qui est rappelé par son père qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années pour combattre les Anges, créatures mystérieuses, à l'aide d'Evas, qui sont des mechas d'apparence simple, mais renfermant de nombreux secrets.

Le scénario est simple, mais tout ce qui gravite autour se complexifie très vite. Bien que l'anime commence par une sorte de SoL durant une dizaine d'épisode ( partie très agréable quand même ), il vire rapidement vers de la psychologie intense. Par exemple, Shinji, le héros de l'histoire, est le parfait opposé de ce que l'on peut s'imaginer d'un protagoniste. Il est froussard et ne possède aucune confiance en lui, mais peut-on vraiment le blâmer ? Son père ne le rappelle que 10 ans plus tard et simplement dans son propre intérêt et sa mère est morte, de plus, à cause de son caractère plutôt renfermé de base, il n'a jamais eu de vrais amis. Va-t-il rester dans sa coquille éternellement ? C'est en 26 épisodes que l'on suivra son évolution.

Shinji n'est qu'un exemple parmi tant d'autre, mais ce qu'il faut retenir, c'est que dans Evangelion, tout les personnages sont humains, ils ont chacun leur psychologie, certains sont forts, d'autres lâches. Mais c'est un des gros avantages d'Evangelion: sa diversité de personnage. Ils sont tellement différents qu'il y a de grandes chances que vous vous retrouviez dans un de ceux là, secondaire ou non. Grâce à ses personnages, l'anime peut traiter de nombreux thèmes, allant de la recherche d'identité de Rei jusqu'à la recherche d'attention d'Asuka. Evangelion est aussi un anime qui traite des relations humaines, en particulier celles entre adolescents.

L'autre grosse particularité d'Evangelion, c'est son ambiance mystérieuse et dérangeante par moment. De nombreux plans étranges et atypiques viendront parsemer l'anime quand il traite la psychologie d'un personnage. Personnellement, je trouve que ça renforce à l'immersion, surtout quand l'anime traite d'un personnage en pleine dépression et remise en question, on a un gros sentiment de gêne, d'incompréhension, qui colle parfaitement à ce qui se passe dans l'anime. L'oeuvre est aussi doté de plusieurs références religieuses, qui, même si elles n'ont pas une grande importance dans le scénario en lui même, donnent à l'anime un coté réellement mystérieux. En bref, quand on regarde Evangelion, il faut être prêt à ne pas forcément trouver de réponses à toutes les questions qu'on se pose, mais cet anime reste ouvert à l'interprétation.
Notons tout de même que Evangelion reste un anime de mecha et possède donc des combats. Combat très sympathiques puisque chacun d'eux sont différents car chaque Ange possède sa propre particularité, et donc sa propre manière de le vaincre.

Au niveau technique, tantôt on a des plans magnifiques couplés à des animations de qualités et des mises en scène audacieuses, tantôt je suis forcé d'admettre que le manque de budget se fait ressentir quand le même plan est réutilisé 5 fois et que l'on constate que les animateurs ont parfois été obligé de foutre un objet quelconque devant la bouche des personnages pour ne pas à animer le mouvements de leurs lèvres. Au niveau musical, l'anime s'en sort vraiment bien à mon goût, et possède un opening génial, aujourd'hui considéré comme culte.
https://www.youtube.com/watch?v=t-QSmNReDyI&nohtml5=False

Pour finir, je pense qu'Evangelion, ce n'est pas forcément pour tout le monde et c'est un anime beaucoup moins accessible qu'un nekketsu classique. Pour apprécier Evangelion, il faut aimer ce sentiment d'incompréhension qu'on peut ressentir après certaines scènes, il faut aimer cette aura mystique qui dégage de l'anime, et le plus important à mon avis, il faut aimer et comprendre ses personnages.

:mac: FLCL :mac:

(par Pifeuil)

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Fuli Culi ( FLCL ) est un anime de Gainax se présentant sous seulement 6 OAV de 25 minutes. Il raconte l'histoire de Naota, un jeune garçon calme et mature pour son âge, après sa rencontre avec Haruko, une jeune femme dynamique et au caractère explosif. Une rencontre assez spécial puisque Naota rencontrera Haruko pour la première fois lorsque celle ci le frappera à la tête avec sa guitare. Ce choc sur la tête du jeune protagoniste lui fera pousser une énorme bosse sur son front qui donnera naissance à.. un robot ! Et c'est comme ça que commence FLCL.

« C'est quoi ce bordel ? », ce sera sûrement votre première réaction après avoir vu un extrait, un épisode, ou rien que le synopsis que je viens de vous écrire. Et vous avez parfaitement raison ! FLCL, c'est un anime endiablé et au rythme ultra rapide ! On ne comprend pas toujours ce que l'on voit mais on apprécie quand même, et c'est dû à plusieurs choses.

D'abord, son animation. Dans FLCL, on ressent bien toute la passion que les animateurs ont eu en réalisant cet anime. Comme l'oeuvre est très courte, l'animation a eu le droit à un traitement impeccable et sans fautes. Doté d'une fluidité irréprochable, les scènes frénétiques de FLCL sauront vous tenir en halène et vous transporter dans son univers parfaitement balancé entre gros délires et moments calmes et sérieux.

Le deuxième point fort de FLCL, c'est bien ses personnages. Il y en a pour toutes les sauces, allant de personnages complètement exagéré et barjos, jusqu'au personnage calme et solitaire. Le casting de FLCL permet de sympathiser très vite avec son univers car ils sont tous très attachants ;

Côté bande son, c'est encore un énorme point fort pour FLCL. Usant d'une soundtrack orientée vers le rock, the pillows ( le groupe ayant réalisé l'OST de l'anime ) a parfaitement compris l'ambiance décontractée de l'anime. Chaque morceau est un bonheur pour les oreilles et colle parfaitement aux différentes scènes de Fuli Culi.

Enfin, sachez que cet anime possède différents niveau de lecture et d'appréciation. Vous pouvez autant le regarder en tant qu'excellent divertissement, qu'en tant qu'anime qui traite du passage de l'adolescence à l'âge adulte. Vous pouvez d'ailleurs même le regarder plusieurs fois, étant un anime court, pour pouvoir l'apprécier sous différents point de vue. Dans tout les cas, FLCL saura vous entraîner dans son univers attachant et déjanté.

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:13:31

:mac: Mahou Shoujo Madoka ★ Magica :mac:

(par Legolas123123 avec l'aide de Yonbiw)

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Mahou Shoujo Madoka Magica est un anime diffusé en 2011, il raconte l’histoire de Madoka, collégienne ordinaire qui un jour va rencontrer Kyubey, une mysterieuse créature lui proposant à elle et une de ses amies, Sayaka, d’exaucer n'importe quel de ses voeux en échange de quoi elles deviendraient des magical girls combatant des sorcières, créatures démoniques qui répendent le malheur et souffrance.
Et oh, non ne vous arrêtez pas au synopsis, car Madoka à bien des égards est loin d’être un Magical girl classique...
La première chose qui frappe dans cet anime est son parti pris visuel et son chara design, sur lesquels nous reviendrons plus tard. La direction artistique et la réalisation de cet anime, confiée à Akiyuki Shinbo, est très singulière (comme bon nombre d'animes du Studio Shaft) et souvent surréaliste. C’est en particulier flagrant lors des scènes se déroulant dans le monde des sorcières (seconde et troisième image) que les magical girls combattent. C'est psychédelique, rempli de symbolisme et ça représente bien la personalité brisée et distordue des sorcières. Oui c'est du papier découpé et alors? Ce n'est pas sans rappeller les collages papiers découpés de Matisse et ça contribue à donner une véritable identité visuelle et artistique à l'anime.
Autre exemple qui montre le travail très soigneux donné aux décors: dans cette image les inspirations architecturales rien que dans l'épisode 1
https://www.noelshack.com/2016-12-1458860363-capture8.png

La bande de son, composée par Yuki Kajiura n’est pas en reste et est absolument magnifique
https://www.youtube.com/watch?v=btmSuNcxiIU
https://www.youtube.com/watch?v=x4gcn-bKo8I
Ecoutez juste ces 2 thèmes. On ressent au travers de l’aspect vocal toute la puissance de la composition de Kajiura, la musique a quelque chose à la fois de beau, féerique mais aussi le côté mélancholique, fataliste et inéluctable qui convient à l’anime. Les OST plus géneralement contribuent très largement à l’ambiance de l’anime puisqu’elles accompagnent avec justesse chaque évènement, renforçant les dramatiques et se voulant légère dans les moments plus joyeux. Peut-être plus pertinente dans les films (voir paragraphe de fin), elle n’en reste pas moins de qualité dans la série.
https://www.youtube.com/watch?v=Zg1bWZAu_uY (l’ending de la série, notez qu’il contraste fortement avec l’Openning...)
Malgré ce que pourrait vous faire croire le chara design tout mignon ou le genre du magical girl, cet anime ne vise ni un public enfantin ni spécialement un public d'otakus désireux de voir des petites filles. Au contraire, le chara design simple et mignon contribue à renforcer le malaise et la contradiction qu’il y a entre la forme et le fond du propos, Madoka étant à ce titre souvent qualifié de déconstruction du genre du magical girl...
/人◕ ‿‿ ◕人\
En fait la surprise est un élement important concernant cet anime, si vous ne connaissez pas du tout l’anime je vous suggère de ne pas trop vous renseigner dessus avant de le regarder. Mais il est impossible de réellement parler de l’anime sans spoiler, je vais devoir parler de l’intrigue tout en limitant la casse. (Donc ne poursuivez pas si vous êtes allergique au spoil ou si vous êtes déjà convaincu)

Car l’anime prend un malin plaisir à transposer dans un univers plus sombre et moins idéalisé de ce que la tâche de Magical Girl implique ; cette dernière s’avère écrasante, surtout qu’elle est portée par des adolescentes encore presque enfants (d’où le terme de “Puella”, jeune fille en latin). En réalité l’anime va dépeindre la souffrance et la manière dont elles supporteront ce fardeau, chacune à leur manière. Et c’est bien l’un des sinon le point fort de cet anime: ici les personnages sont faillibles, se trompent et ont chacun leurs défauts, l’anime arrive ainsi malgré son nombre assez faible d’épisode à insuffler un caractère profondément humain et un bon niveau de développement.  L’anime est doté d’une véritable noirceur et violence psychologique, il aborde ainsi le thème des difficultés familiales et celles de l’adolescence, du désespoir, du regret, de la culpabilité, du suicide et bien d’autres encore.

On peut voir et dire beaucoup de choses de l’univers de Puella Madoka tant la densité de l’histoire est grande et l’aspect symbolique présent (certain y voient du Nietzsche, du Faust, du Freud) mais on va s’arrêter là, le mieux étant encore de se faire sa propre opinion en plongeant dans ce qui se révêle être, plutôt qu’un simple divertissement, une expérience psychologique qui aura chez chacun un impact différent.
Un dernier mot concernant les supports : préferez la version blu ray de Madoka qui améliore significativement la qualité de certains plans (le studio ayant la mauvaise habitude de terminer les épisodes à la dernière minute). En ce qui concerne les films, les 2 premiers sont un récapitulatif de l’anime, avec certaines musiques inédites et une meilleure animation. Le dernier film est une suite à l’anime qui dispose d’une réalisation exceptionnelle. Il permet de développer la psychologie de Akemi Homura ainsi que son rapport à Madoka et apporte une fin alternative à celle d’origine qui aurait pu laisser certaines personnes insatisfaites tout en développant son lot de thématiques.

:mac: Monogatari Series :mac:

(par Bebeluigi)

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La série des Monogatari est une série animée adaptée du light novel du même nom par le studio Shaft et dont la première instance, Bakemonogatari, est sortie en 2009. La série est connue à ce jour pour être l’une des séries les plus iconiques et populaires des années 2010. L’histoire nous entraîne dans les aventures surnaturelles d’Araragi Koyomi qui aide divers personnages (féminins) avec leurs problèmes liés à diverses entités surnaturelles : Dieux, Malédictions, Démons, Youkai, ….

“Monogatari” se traduit par “Histoire” ; La série est un assemblage de récits qui forment un tout. Chaque histoire est généralement portée sur le personnage principal de l’arc (Généralement Koyomi, mais pas seulement) et la fille principale de l’arc qui a un problème lié à une “aberration” (ou “apparition”) qui sert ainsi à développer les personnages dont il est question. Derrière cet utilisation des arcs qui a l’air assez simpliste, Monogatari brille de par son originalité de raconter ses histoires.

Car Monogatari est une histoire qui se raconte et brille à travers ses dialogues qui composent 90% de la série, personnages et situations y évoluent aux travers eux,mais est-ce que l’histoire est ennuyante pour autant? Non, loin de la.
Au contraire les dialogues sont bien maitrisés et un point fort de Monogatari: la série est capable d’y intégrer de l’humour, du fan-service, sait varier entre moments légers et moments sérieux pour rendre intéressant ce qu’il dit pour un spectateur sans le noyer sous une fontaine de mots dont il ne se souviendra pas.. Mais c’est surtout le style de Shaft qui y est intégré qui rend les dialogues dans Monogatari uniques, plus qu’un dialogue ça devient une véritable scène visuelle qui va faire des sous-entendus, des métaphores ou des commentaires à travers la parole mais aussi l’image, ce qui rend la série plus complexe à un nouveau niveau, mais équalement plus intéressante.

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Mais est-ce que ça veut dire que Monogatari n’est qu’à propos des dialogues? Non, il y a d’autres scènes : Des scènes d’actions, des combats, des scènes de fan-service, parfois de l’ecchi (el famoso brosse à dent). Ces scènes sont elles aussi traitées avec brio, Shaft est un studio qui sait ce qu’il fait et l’entièreté de la saga est un bonheur à regarder.
Monogatari possède aussi une écriture et une narration d'exception, la série sait se renouveler et sait trouver de nouveaux moyens de pimenter ses différents arcs : La série sait mener le spectateur où elle veut et l’amener à penser ce qu'elle veut pour mieux le surprendre plus tard. De plus, la chronologie dans Monogatari est telle qu'elle va vous amener à beaucoup vous intéresser et à vous poser des questions sur ce qu'il se passe : Analepse, Arcs qui se passent en même temps, histoires qui se croisent....

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La dernière force majeure de Monogatari ce sont ses personnages. Le cast de monogatari est largement plébiscité pour le travail considérable et d’excellente qualité effectué dessus, des personnages comme Senjougahara, Koyomi ou Shinobu sont devenus des personnages très populaires et emblématiques. Le développement de chaque personnage se fait de façon progressive et peut sembler un peu faible aux premiers abords, la plupart des personnages ont eu un second arc (généralement dans Second Season) qui a permis d'ajouter des éléments de façon progressive. Et Pour une série contenant autant de personnages et d’histoires différentes, il faut un très bon personnage principal : Araragi Koyomi rempli ce rôle à merveille. Araragi est un personnage qui derrière l’archétype du “Protagoniste gentil, sympathique et un peu pervers qui veut aider les autres” se cache un personnage bien plus profond et intéressant. Araragi porte beaucoup la série : Les autres personnages ont besoin de lui pour évoluer et sa propre évolution est intéressante à suivre.

Monogatari est l’une des séries actuelles les plus populaires et ce à juste titre, vous ne serez probablement pas déçu de lui donner une chance.
Et je finis cette review en disant que Hachikuji Mayoi best character !!!

Donphan Donphan
MP
Niveau 11
29 avril 2016 à 22:13:48

:globe: Thriller :globe:

:mac: Death Note / Code Geass / Mirai Nikki :mac:

(par Donphan)

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Trois productions, un point commun : un duel psychologique extraordinaire dont le but final est la destruction de l'adversaire, avec une ambiance démente. Mais toutes diffèrent dans la mise en œuvre.

Death Note est l'anime ressemblant le plus à une immense partie d'échec. Il oppose en effet deux génies, Light Yagami et L : le premier est le détenteur d'un cahier spécial, relâché par un Dieu de la mort, permettant de tuer à distance n'importe quelle personne dont le nom est écrit à l'intérieur. Dans de telles conditions, difficile d'identifier le meurtrier, sauf pour un détective exceptionnel n'ayant jamais révélé ni son nom, ni son visage. C'est donc un duel à mort qui s'engage entre ces deux antagonistes dont chacun ignore tout de l'autre : pour l'emporter, ils devront rivaliser d'ingéniosité, multipliant les pièges, n'hésitant pas à utiliser leurs proches comme de simples pions envoyés à la potence. De fait, le suspense est à son comble en permanence, avec un véritable retournement de situation au milieu de la série qui fit rapidement de Death Note un incontournable de la Japanimation. Il l'est d'autant plus que rares sont les univers gothiques avec des personnages aussi travaillés dont les doubleurs arrivent à retranscrire toute la démence, le tout sur des thèmes quasi-divins ( https://www.youtube.com/watch?v=hZYcApRm318 / https://www.youtube.com/watch?v=81D8CCguW4g / https://www.youtube.com/watch?v=MTGlrcReWrk ).

Toutefois, le personnage le plus charismatique de l'animation japonaise est sans nul doute Lelouch Lamperouge, alias Zero. Prince déchu de la famille impériale de Britannia, un puissant Empire allant des États-Unis au Japon, renommé Zone 11 pour l'occasion, où il fut exilé, Lelouch cherche à protéger sa sœur Nunally de l'influence de leur royal père. Par chance, il obtient un pouvoir de la part de la mystérieuse C.C lui permettant de donner un ordre à tous ceux qui croisent directement son regard : il en profite alors pour organiser une révolte sous le nom de Zero dans la colonie japonaise déjà en proie à la résistance, avec pour objectif final de détruire l'Empire de Britannia. Rivalisant d'ingéniosité dans ses stratégies et multipliant les discours à l'adresse non seulement du peuple mais également des membres de la famille royale qu'il doit combattre, il ne recule devant absolument aucun sacrifice pour satisfaire ses ambitions, ce qui fait de lui un monstre de charisme, sublimé non seulement par son doubleur extraordinaire remplissant parfaitement son office, mais également par la musique qui résonne dans les oreilles de l'auditeur et qui accroît toujours plus la portée de ses discours ( https://www.youtube.com/watch?v=t2tGEiYU9KU / https://www.youtube.com/watch?v=K-tj_IzTJ2Y / https://www.youtube.com/watch?v=6ybY00x49B4 ). Le style artistique très particulier, réalisé par Clamp finit de parachever ce tableau idyllique, qui est sans doute le plus controversé de la Japanimation mais dont paradoxalement la fin est l'une de celles mettant le plus de monde d'accord.

Mirai Nikki n'est cependant pas en reste au niveau des personnages. Il met en effet en scène deux protagonistes, Yukiteru et Yuno, qui doivent participer à une battle royale organisée par Deus, le Dieu du Temps, qui compte remettre sa couronne au vainqueur. Ils disposent pour ce faire d'un journal leur permettant de prédire une certaine forme de l'avenir : celui de l'environnement proche, celui de l'être aimé ou encore celui de la police. Si Yukiteru est un être chétif, il n'en va pas de même de Yuno qui va chercher à le protéger à tout prix : elle est ainsi la grande force de l'anime, plongeant le spectateur dans les abîmes de la folie et faisant basculer l'anime dans le gore et la violence à outrance. C'est ainsi toute une atmosphère psychédélique extraordinaire qui est créée et qu'il faut vivre pour comprendre, renforcée par un travail artistique n'hésitant pas à badigeonner d'hémoglobine les visages déments de chacun des participants et par une OST très soignée alternant combat, tristesse et folie ( https://www.youtube.com/watch?v=_4EdJjragpE / https://www.youtube.com/watch?v=FpSu77yl5W0 / https://www.youtube.com/watch?v=IwNlmpy_a2E ).

:mac: Monster :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460494969-monster-anime-screenshot.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460494986-121154.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460494964-johan-anna.png

Monster est sans doute l'un des animes les plus réalistes qui soit, ne serait-ce parce qu'il cherche sans cesse à reproduire la réalité, recréant les villes telles qu'elles existent, à l'image d'Heidelberg dont le château est très facilement reconnaissable. En soi, cette fidélité peut être considérée comme une qualité car elle pose les bases d'une histoire totalement ancrée dans le réel, mais également comme un défaut : pourquoi ne pas avoir en avoir fait une série ou un film plutôt qu'un anime si ce n'est pas pour exploiter les immenses libertés laissées par le dessin ? La raison existe, mais elle n'arrive que très tardivement, vers la fin de l'aventure.

Entre-temps, beaucoup de choses se sont passées, comme dans tout bon thriller. Mettant en scène un médecin très réputé, Tenma, celui-ci a le malheur de sauver la vie d'un jeune garçon blessé par balle qui se révélera être plus tard un tueur en série, doublé d'une idole néonazie. En effet, l'anime s'inscrit dans un cadre historique précis, celui des années 1960, le docteur Tenma enquêtant dans une Allemagne en train de se relever, et ayant parfois du mal à oublier son ancien chef, et dans une République Tchèque épuisée. La fin de cette épopée est donc d'autant plus intéressante que le médecin découvre des secrets très liés à l'extrême-droite et qui amènent l'anime vers un final resplendissant et inoubliable.

:mac: Shiki :mac:

(par Donphan)

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460482917-shiki-episode-1-first-blood-011-0010.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2013/39/1380356925-shiki.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/15/1460482927-shiki-shiki-26505244-704-392.jpg

Dès la première minute, il est impossible de rester indifférent face à Shiki. Il suffit en effet de voir le design des personnages, et particulièrement leur coupe de cheveux, pour s'interroger directement sur la qualité de l’œuvre. Certains apprécieront, d'autres refuseront d'aller plus loin, mais deux choses sont sûres : d'une part, on finit par s'y habituer une fois pris dans l'ambiance, d'autre part cela confère à Shiki une identité visuelle indéniable. Celle-ci participe d'ailleurs grandement à l'atmosphère générale qui se dégage de l'anime, à savoir une ambiance très particulière mêlant peur et mystère.

Car tout commence dans un petit village japonais perdu au milieu des montagnes, dans lequel les activités sont rares. Du moins jusqu'à ce que des personnes âgées soient retrouvées mortes chez elles et qu'une jeune fille du nom de Megumi disparaisse mystérieusement dans les bois. L'anime entre alors dans une deuxième phase, celle du fantastique : les vampires font leur apparition, saisissant nuit après nuit des villageois qui finissent par revenir plus tard sous une autre forme. Un synopsis assez basique en apparence, mais qui dissimule en fait un véritable questionnement : le bourreau n'est-il pas, après tout, une victime ? Et face à un membre de sa famille ou un ami devenu une créature surnaturelle, faut-il collaborer ou résister ? En effet, les victimes deviennent à leur tour des vampires, qui, pour survivre, doivent se nourrir de sang et donc attaquer d'autres villageois : Shiki sort ainsi de tous les cheminements manichéens habituels, montrant non seulement des monstres se remettant en cause, mais également des hommes capables des pires cruautés pour se protéger. En cela, il fait réfléchir à ce qu'est vraiment le totalitarisme, les OAV étant indispensables pour en saisir toutes les dimensions.

Ces réflexions sont appuyées par les plus belles musiques de la Japanimation qui mettent en place toute une ambiance, et qui parfois se trouvent en contradiction avec ce qui se déroule à l'écran, réduisant ainsi encore plus la frontière entre les deux types de monstres, surnaturels et humains : https://www.youtube.com/watch?v=RuYC6U3LBRs / https://www.youtube.com/watch?v=n418QKKX59k&list=PLAb94CFjocL8nDl6YCYhOfU4DvEU0f3U3 / https://www.youtube.com/watch?v=a9lTiOVWzWw&list=PLAb94CFjocL8nDl6YCYhOfU4DvEU0f3U3&index=8 / https://www.youtube.com/watch?v=ZgHlJIIMeKU&list=PLAb94CFjocL8nDl6YCYhOfU4DvEU0f3U3&index=2 .

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