Je marche dans l'ombre, à moitié vivant. Pourquoi bonheur n'est plus là ? Je vis presque comme un roi depuis que j'ai fuit la solitude, mais ses griffes je les sens encore. Au milieu des potes, au milieu du bar, sous les rires et les litres d'alcool, de joie, son joug continue de me broyer, la solitude est la seule qui ne me trahira pas. Trahi par un frère de rue, par une âme-sœur, à qui faire confiance ? Le noir est accueillant car éternel, la joie je l'ai en CDD bientôt terminé. L'humain m'a abîmé, je lutte pour fuir le Malin, je dois rester gentil, Dieu je l'aime encore. Mais ce bonheur divin me fait peur, va-t-il lui aussi me quitter ? Pourquoi les amis quittent le navire et m'entraînement avec eux en eau trouble ? La misère je lui avait dit « non non », elle m'a caressé et j'ai crié, je pourrais jamais oublier.