- Ar chevaliers ! me voici en ces terres face à vous !
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire, mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire, tant de fois affermi le trône de son roi, trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? Ô cruel souvenir de ma gloire passée ! Oeuvre de tant de jours en un jour effacée ! Nouvelle dignité fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut-il de votre éclat voir triompher Le Comte, et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ? Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ; ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ; et ton jaloux orgueil par cet affront insigne malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne. Et toi, de mes exploits glorieux instrument, mais d'un corps tout de glace inutile ornement, fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense, m'as servi de parade, et non pas de défense, va, quitte désormais le derniers des humains, passe, pour me venger, en de meilleurs mains.
Bonjour
- Mes braves, ne savez-vous pas où est le forgeron ? Il me le faut trouver afin de réparer mon fer
- J'ai mangé le forgeron et sa mère
Oyez, peuple du Grand Voyage !
Vous estes conviés au bansquet franchereputesque de Messire Michaud de Blaqueurie. Ostez vostres défroques qu'apelez aornements, perez vostres plus beaux affublements. Convoiez fillots et bachelettes à faire dinerie. Nous gousterons de la poularde de maistre Dumas et de la vinasse gouleyante ainsi que moult austres pitances.
Ah ouais non ça c'est moins drôle déjà, ça le fait moins