Bonjour, et bienvenue ! Avant toute chose…
LISEZ AU MOINS CE PREMIER MESSAGE. Les 4 messages suivants font partie du même message, mais on ne peut pas poster autant d’un seul coup sur Jeuxvideo.com donc j’ai séparé le message en 5. Les 4 suivants contiennent l’essentiel de la raison pour laquelle je souhaite créer ce débat, mais je comprends que vous puissiez ne pas avoir envie de tout lire. Je vais donc poster un résumé sur ce premier message.

Je tiens à faire un petit rappel de la charte de JVC : https://www.jeuxvideo.com/forums_charte.htm
Ainsi que des règles du forum : https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3002014-39153819-1-0-1-0-les-regles-du-forum-sexualite.htm

J’aimerais lancer une réflexion sur un sujet qui, bien qu’encore peu connu du grand public, commence à faire pas mal de bruit sur Internet - et pas que. Depuis quelques années maintenant, la pornographie est considérée par certains comme «quelque chose de mal». Ils y voient la cause de certains problèmes de santé et de société actuels. D’autres observent (et à raison) qu’elle a toujours existé et que, pour cette raison, rejeter ces problèmes sur la (seule) pornographie serait une erreur.

De quels problèmes parle-t-on ici ?

-Il semblerait qu’on observe depuis quelques années une augmentation du nombre de jeunes hommes qui ont des difficultés à avoir des rapports sexuels correctement - troubles de l’érection ou encore anorgasmie par exemple. Ces difficultés existent depuis toujours mais l’augmentation prétendue de ces troubles chez les jeunes des «années 2000» intrigue.
-D’autre part, on pointe aussi du doigt une banalisation du sexe et de la pornographie, une hyper-sexualisation inquiétante de la société, et plus particulièrement des jeunes.
-Certains parlent même de la pornographie comme d’une drogue à laquelle on pourrait devenir dépendant !

Dans les messages suivants je vais essayer, avec des liens, témoignages, études, et mon expérience personnelle, de définir plusieurs termes clés, étudier un peu la, ou plutôt les questions que l’on est en droit de se poser, en essayant de ne pas prendre parti pour ou contre quoi que ce soit. Le débat est à mettre en place après ce travail d’étude et de définition.

Avant de commencer, je précise que ce topic parle d’un certain type de pornographie. Il ne s’agit pas de faire un débat sur la masturbation seule, mais sur cette pornographie «de l’époque Internet», que l’on considère doublement nouvelle car elle serait plus violente, et surtout, car elle est accessible à tous, quand on veux, ou on veux, sans aucune limite. C’est très important de garder ça en tête !
Le gros pavé qui va suivre est divisé en quatre parties :

1. Une définition de la pornographie
2. Le porno du 21e siècle est-il plus hard que celui de nos parents ?
3. Cette prétendue pornographie nouvelle pourrait-t-elle avoir des impacts sur notre sexualité, voire notre comportement ?
4. Une petite conclusion pour terminer

Voilà, le mieux serait de lire les messages qui vont suivre mais si ça ne vous tente pas, vous pouvez poster directement. Merci et j’espère qu’on arrivera à en parler dans le respect de chacun.

Je propose de commencer par une définition du «porno».

La pornographie est la « représentation complaisante - à caractère sexuel - de sujets, de détails, dans une œuvre artistique, littéraire ou cinématographique ». Son apparition n’est pas récente : On trouve déjà des représentations de scènes à caractère sexuelles dans l’Antiquité. Les films pornographiques eux-mêmes apparaissent rapidement après la naissance du cinéma. L’apparition des cassettes VHS entres autres, a permis son explosion au sein du grand public.

Internet, au final, n’est qu’une autre façon d’obtenir et regarder de la pornographie. Quelques décennies plus tôt, les jeunes avaient les magazines comme Playboy ou encore les cassettes vidéos. Aujourd’hui, on va dire grossièrement depuis 10 ans et l’apparition chez la majorité des gens de connexions Internet rapides, quelques mots-clés tapés sur le clavier et n’importe qui a instantanément accès à plusieurs centaines de milliers de vidéos, amateurs, professionnelles, dans toutes les catégories possibles et imaginables.

Depuis quelques temps en revanche certains commencent à se poser une question : et si, finalement c’était un peu différent ? Je vais essayer d’expliquer tout ça rapidement ici, le point suivant étant une des causes, la plus connue peut-être, des problèmes potentiels cités dans le troisième.

• Le porno du 21e siècle est-il plus « hard » que celui de nos parents ?

De mon expérience personnelle, la première fois que j’ai vu des images porno, j’avais 11 ans, en 2005, j’étais en CM2. J’allais déjà sur Jeuxvideo.com, et peut-être sur d’autres sites dont je ne me souviens pas trop. Par curiosité (c’est l’âge peut-être), j’ai tapé « sexe » sur un moteur de recherche, et j’ai cliqué sur le premier lien. Je suis tombé sur un site qui montrait des extraits gratuits, et proposait de payer pour obtenir la vidéo complète. Extraits de 20 secondes téléchargés, je venais, du haut de mes 11 ans, de me retrouver nez-à-nez avec des acteurs qui réalisaient des pratiques sexuelles que certains adultes n’oseront peut-être jamais faire.

Je suis pas le seul dans ce cas : au collège, l’année suivante, avec certains garçons de la classe ça nous arrivait de parler de porno aussi. C’est vers cette période que j’ai commencé à me masturber, certains de mes amis avaient déjà commencé avant, certains ne savaient pas encore ce que c’était. Toujours est-il que des mots comme « double pénétration » ou encore « bdsm » sortaient de la bouche de garçons de 12 ans qui n’avaient jamais vu la moindre femme nue en vrai. C’était il y a presque dix ans, et les choses pourraient bien avoir empiré depuis.

Est-ce que c’était pareil à l’époque de mon père ?
Je suis allé lui poser la question quelques années plus tard (c’était pour la bonne cause ! ) et il m’a longuement expliqué qu’à son époque les garçons se masturbaient probablement autant, et commençaient vers le même âge (entre 10 et 14 ans d’après lui).
Sauf qu’à son époque, il fallait souvent faire avec l’imagination ou les photos de femmes en maillot de bain dans les magazines de vêtements. La découverte de la pornographie des PlayBoy et autres cassettes se faisait (d’après mon père) un peu plus tard qu’aujourd’hui, parfois même après les premiers rapports sexuels (quasiment impensable aujourd’hui, on va pas se mentir) et c’était une autre pornographie, moins violente, et scénarisée - en tout cas la pornographie violente, monnaie courante aujourd’hui, était moins accessible. On ne dit clairement pas qu’elle n’existait pas.

Non content de cet avis, j’ai posé la question il y a quelques temps à une amie de la famille qui a le même âge que mes parents. Oui les adolescentes se masturbaient aussi il y a 30 ans, je ne vous apprend rien. Mais cette amie m’a sorti le même discours que mon père : « c’était quand même pas pareil, quand j’ai passé le bac je n’avais quasiment pas vu de films pornographiques, parce que c’était difficile à obtenir sans se faire chopper par les parents à cause des supports. Et puis c’était beaucoup moins violent qu’aujourd’hui la plupart du temps. »

Alors, les quarantenaires et cinquantenaires souffriraient-ils du syndrome « C’était mieux avant » jusque dans des sujets comme celui-là ?

La philosophe et sexologue Thérèse Hargot, qui travaille en milieu scolaire je précise, tire la sonnette d’alarme d’une banalisation extrême du sexe chez les jeunes adolescents, éventuellement lié à la pornographie d'Internet (je tiens à préciser qu’elle prend clairement parti et que vous pouvez ne pas être d’accord, mais les chiffres et informations données sont assez intéressants) :
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/05/15/31003-20150515ARTFIG00240-pornographie-a-l-ecole-on-se-trouve-dans-une-impasse-ideologique.php
http://www.dailymotion.com/video/x2qaass_images-pornographiques-une-grande-hypocrisie_news?start=100

Si certains pensent en revanche que la pornographie permettrait de canaliser ceux qui souffrent de problèmes de déviance sexuelle, il semblerait que d’autres chiffres moins sympathiques ressortent :
http://www.express.be/joker/fr/platdujour/la-pornographie-a-t-elle-un-impact-sur-les-violences-sexuelles/150496.htm
[...]Dans une étude où l’on avait interrogé les compagnes de gros consommateurs de porno, 42% avaient déclaré qu’elle leur donnait un sentiment d’insécurité, 39% avaient estimé qu’elle avait un impact négatif sur leur couple, et 32% qu’elle en avait affecté les relations sexuelles.

On est en droit de se demander si cette nouvelle pornographie aurait une influence sur notre vision du sexe, de la femme, de l’homme, du couple, de l’amour et pourquoi pas même des rapports amicaux ou autres.
Thérèse Hargot n’est pas la seule à suspecter l’accès simplifié à la pornographie d’être à l’origine de (nouvelles ?) tendances parfois très malsaines, comme une certaine disposition chez les jeunes à vouloir « jouer aux grands » de plus en plus tôt (teen parties, etc)…
http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/03/06/l-hypersexualisation-des-jeunes-filles-resultat-de-l-influence-du-porno_1652120_3224.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/entre-censure-et-abus-quelle-place-pour-pornographie-dans-societes-occidentales-jean-paul-brighelli-ovidie-eric-deschavanne-670118.html
http://www.insoliscience.fr/?Le-porno-est-il-mauvais-pour-la

Je terminerais ce point en disant qu’au final, nous découvrons aujourd’hui des scènes « hard » plus tôt, et en plus grande quantité que nos ainés, c’est un fait.
L’âge moyen du premier rapport sexuel a diminué aussi, peut-être moins tout de même donc difficile d'incriminer la pornographie : on ferait l’amour pour la première fois trois ans plus tôt aujourd’hui que dans les années 1950, d’autant qu’il faut prendre en compte d’autres facteurs expliqués ici :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/07/29/01016-20140729ARTFIG00102-dix-sept-ans-l-age-de-la-premiere-fois.php

Comment savoir si la pornographie a une incidence sur nos comportements ? Le troisième point essayera, à défaut d’apporter une réponse, de proposer quelques pistes de réflexion.

• Cette prétendue pornographie nouvelle pourrait-t-elle avoir des impacts sur notre sexualité, voire notre comportement ?

Une bonne partie de ce troisième point inclut des explications scientifiques généralement traduites d’articles et études anglais - désolé donc une erreur s’est glissée et merci de me le signaler au plus vite, au cas où certains auraient de meilleures connaissances ici !
Je précise aussi que le sujet va dériver vers une discussion concernant des troubles du comportement qui pourraient être liés au porno « version Internet » comme la phobie sociale par exemple. Je suis un peu sceptique à ce propos, mais je souhaite que le débat soit ouvert. Si vous avez des informations ou un témoignage à donner, c’est l’occasion.

On retourne d’abord à mon expérience personnelle.
J’ai passé mon adolescence à osciller, comme pas mal de gens, entre « masturbation avec l’imagination », et « avec le porno ». J’étais loin d’être obligé de m’installer devant l’ordinateur pour me faire plaisir, mon lit, les yeux fermé, de l’imagination et l’affaire était réglée. Mais logiquement, vu que j’ai commencé à me toucher un peu après avoir découvert la pornographie sur Internet, mon imagination de la chose se basait sur les films. Du coup, je m’imaginais une fille que je connaissais (une fille de ma classe, une jolie prof, une jolie chanteuse, bref) et dans ma tête cette fille remplaçait tout simplement une actrice sur une vidéo que j’avais vue. Forcément, toutes ces filles passaient d’un seul coup à un 95D et faisaient dans ma tête tout ce que j’avais pu voir comme pratiques - et pas toujours les plus valorisantes pour elles (ni les plus réalistes )

Flash forward, année de mes 17 ans, je sors avec une fille de ma classe depuis deux semaines. Elle me propose de venir passer un week-end chez elle : j’accepte, parce que je suis amoureux et puis, soyons franc, parce que j’ai envie de coucher avec ! Tout se passe bien, le moment tant attendu arrive, les préliminaires se passent très bien, je sors le préservatif (je me suis bien entrainé devant des vidéos porno avant, pour être sûr de savoir le mettre !) et c’est parti.
Et là, erreur système : j’ai beau y mettre toute la bonne volonté du monde, « il manque un truc ». Ou plutôt deux : niveau sensations, c’est le néant. Niveau psychologique, il manque aussi un petit truc, un je ne sais quoi indescriptible. Le soir même, un peu honteux d’avoir offert à ma copine de l’époque une première fois ratée, je me suis mis devant l’ordinateur, et passé deux vidéos différentes pour bien m’exciter : il ne m’a pas fallu dix minutes avec le préservatif pour terminer mon affaire. Je m’entend encore prononcer : « c’est ça en fait, faire l’amour ? Mais c’est nul, se branler c’est bien mieux ! »

A l’époque, j’ai fini par identifier (et je pense, à raison, mais ça reste à débattre aussi) une des causes de cet échec, en plus du stress de la première fois : la sensation de pénétration vaginale, ou même un rapport buccal, est incomparable à la sensation et la vitesse des caresses lors de la masturbation. Le problème était donc peut-être en partie physique : mon pénis était trop habitué aux frottements intenses et rapides de la masurbation. J’ai continué de me masturber après, mais beaucoup moins fréquemment, et le préservatif n’est plus mon ennemi. En revanche, il m’est toujours arrivé, de temps en temps, d’avoir cette sensation du « la branlette c’est un peu mieux quand même ». Et si le porno avait quelque-chose à jouer là-dedans ? Pour ma part, difficile à dire.

Quittons mon expérience personnelle. Les premières fois ratées, ce n’est clairement pas la pornographie qui les a inventées. La peur de l’inconnu, de ne pas être performant, j’en passe et des meilleures : autant de raisons qui ont mis à mal les premières expériences de beaucoup de gens depuis la nuit des temps. Entre les hommes qui n’arrivent pas du tout à avoir une érection, ceux qui finissent par la perdre au bout de quelques minutes, ceux qui éjaculent après cinq secondes ou plus récemment ceux qui perdent leur érection au moment d’enfiler le préservatif, la liste est longue.

Pourtant un petit tour chez un spécialiste suffit pour comprendre que ce problème semble être en hausse depuis quelques années. Pour en avoir le coeur net j’ai carrément posé la question à mon médecin moi, après avoir vu sur Jeuxvideo.com un message d’un gars qui avait fait de même, et il m’a certifié que le nombre de jeunes de 18-20 ans qui viennent le voir pour des problèmes d’érection devant une vraie partenaire ne cesse d’augmenter, même si ça a toujours été un problème. Et beaucoup de sites Internet confirment la chose, c’est là qu’on commence à toucher au coeur du sujet.
Après plusieurs recherches, j’ai constaté que j’étais fréquemment redirigé vers le site web « Your Brain On Porn » :
http://www.yourbrainonporn.com/

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un site notamment dédié à ceux qui souffrent de problèmes avec leur sexualité et entre autres d’une supposée addiction à la pornographie, qui considère la pornographie sur Internet comme quelque chose de différent des autres types de pornographie. C’est très bien expliqué (en anglais) ici :
https://www.youtube.com/watch?v=7oFVOJf0TzY (notez l’apparition de Jeuxvideo.com à 0:42 )

J’attire votre attention sur une chose importante : autant des miliers d’internautes sont convaincus que ce qui est expliqué ici (on va en parler) est véridique, autant des miliers d’autres crient au scandale, à l’anti-pornographie et la mentalité Sainte-Nitouche. Comme pour le reste, c’est encore une fois à vous, et vous seuls, de vous faire un avis (de là découlera le débat d’ailleurs).

• Cette prétendue pornographie nouvelle pourrait-t-elle avoir des impacts sur notre sexualité, voire notre comportement ? (suite)

Quels seraient les symptômes fréquents d’un trop-plein de consommation de pornographie ?

• -Le besoin de regarder des catégories de porno nouvelles, et souvent plus «choquantes» que les précédentes
• -L’impression que la masturbation sans pornographie procure moins de plaisir
• -L’impression que les rapports sexuels procurent moins de plaisir que la masturbation devant le porno, voire qu’ils ne procurent rien
• -Le besoin de consommer de la pornographie se fait ressentir de plus en plus souvent (une fois par semaine au début par exemple, pour finir à plusieurs fois par jour chez certains) et donc l’apparition d’une possible « addiction à la pornographie ».
• -L’impression que les « vrais partenaires » ne sont pas excitants (trop petits seins, petits défauts, …)

La vidéo parle même, à la longue, de problèmes de concentration, de perte de motivation, ou encore d’apparition de phobie sociale ! Des supposées conséquences dramatiques chez les plus touchés donc. Et il semblerait que tout cela ait une explication.

La consommation de pornographie, au même titre que la masturbation (et d’autant plus car les deux sont souvent liées aujourd’hui), les rapports sexuels ou bien d’autres activités (la consommation de drogues, la pratique du sport…) a des répercussions sur le cerveau. Je ne sais pas si des termes comme dopamine vous parlent ?
La dopamine est un neurotransmetteur, impliqué entre autres dans le fonctionnement du « Système de récompense», et lié d’une manière évidente au fonctionnement même de l’addiction :
https://www.youtube.com/watch?v=-6fOBSrNUGg
http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/addictions

Dans le cas précis du problème de la pornographie d’Internet, le phénomène semble trouver sa source dans l’accès extrêmement simple à cette activité qui procure un pic de dopamine : il suffit de taper deux mots sur un navigateur. Le phénomène en question n’aurait donc pas pu se développer trente ans plus tôt, à cause d’un accès au mieux beaucoup plus contraignant, et impossible à réaliser au moindre moment de la journée dans n’importe quel endroit. Voilà une vidéo qui résume de façon simple le processus, valable pour toutes les addictions je suppose (d’ailleurs la vidéo ne parle d’aucune addiction en particulier) :
https://www.youtube.com/watch?v=HUngLgGRJpo

Un nombre croissant d’internautes intrigués par ces révélations, faisant le rapprochement avec leur propre expérience de la pornographie sur Internet, et des éventuels symptômes qu’ils ont pu rencontrer, ont fini par faire de Your Brain On Porn et plusieurs gros forums des lieux d’échanges et de témoignages. Certains sont troublants et me laissent très sincèrement sceptique : on parle de de migraines, d’insomnies ou de phobie sociale qui auraient disparue chez certains forumeurs après plusieurs mois d’arrêt total de consommation de la pornographie ! En revanche, la quasi-totalité des témoignages possède un point commun : l’amélioration considérable de la vie sexuelle. Les anglophones pourront observer par eux-mêmes :

http://www.yourbrainrebalanced.com/
http://www.rebootnation.org/forum/index.php
http://www.nofap.com/forum/index.php

Comme je l’ai précisé il faut faire la part des choses sur beaucoup de témoignages, j’ai du mal à imaginer qu’une surconsommation de pornographie puisse provoquer la phobie sociale et l’insomnie entre autres. Mais je reconnais que les explications scientifiques données sur beaucoup de sites semblent montrer qu’une addiction à la pornographie est possible, et toute addiction peut entraîner les troubles mentionnés au dessus… Enfin, c’est une possibilité. Ici un message d’un membre de ces forums qui explique avoir demandé à un neurologue si les arguments proposés par Your Brain On Porn sont valides, ce dernier lui a répondu, pour faire court, que c’était de la science de comptoir :
http://www.yourbrainrebalanced.com/index.php?topic=2754.0

Une thèse validée par d’autres « pro-porno », qui pensent que la consommation serait le signe d’une libido en bonne santé :
http://www.metronews.fr/info/regarder-des-videos-pornos-n-est-pas-nefaste-pour-votre-vie-sexuelle/moct!Bt949hL6IvTU/

il serait intéressant à l’avenir que scientifiques, neurologues et autres psychologues se penchent un peu plus sur la question de l’impact d’une pornographie violente, irréaliste et ultra-accessible sur nos vies. Difficile de faire la part des choses entre un site qui prétend détenir la vérité à grands renforts de témoignages et d'études, et un neurologue à la retraite expérimenté qui prétend le contraire par exemple.

• '’Une petite conclusion pour terminer !''

Difficile de donner une réponse à la question posée : "La pornographie du 21ème siècle a-t-elle des effets néfastes sur nos vies ? »
-On a en effet prouvé que l’âge moyen du premier rapport sexuel est d’environ 17 ans de nos jours, alors qu’il était de 20 ans environ dans les années 1950, d’après les statistiques. Une diminution qui n’est, à mes yeux en tout cas, pas alarmante, d’autant que plusieurs facteurs sont à prendre en compte, comme on peut le voir dans un article mentionné en première partie (notamment concernant le mariage).
-On sait également que, si les adolescents actuels défraient parfois la chronique en matière de sexualité ou ce qui s’en rapproche (apparition des teens party, présumée apparition hâtive de pratiques sexuelles extrêmes chez les jeunes « de nos jours »… ), ce n’est pas le 21ème siècle qui a posé les bases d’une sexualité relativement libérée (demandez à vos parents, ils auront sûrement des anecdotes à vous raconter, que ce soit sur eux ou sur d'autres !)

-A l’inverse, de plus en plus de gens s’interrogent sur la pornographie actuelle et de l’impact négatif qu’elle pourrait avoir : filles et garçons se sentiraient obligés de faire « comme dans les pornos » en pensant que (seules) ces pratiques procurent du plaisir, on pourrait en devenir addict au point de développer des symptômes graves, elle modifierait le rapport que nous avons sur les gens de notre sexe et du sexe opposé…
-Certains spécialistes noteraient également une hausse du nombre de jeunes qui ont du mal à démarrer avec leur sexualité (problèmes de pannes, peur de la performance…)

Voilà pourquoi je pense qu’il faudrait qu’on débatte là-dessus. Je tiens à rappeler, comme en début de topic, que je n’incrimine pas la masturbation, une pratique vieille de plusieurs milliers d’années, de même que tout ce qui touche de près ou de loin à la pornographie ou encore l’érotisme. Je veux que le débat soit centré sur cette prétendue nouvelle pornographie (nouvelle de part son accessibilité et ce qu’elle montre), et les effets qu’elle pourrait avoir sur nous, nos cerveaux, nos modes de vie, notre société… Sur le court et le long terme.

Ce n’est pas la première fois qu’on lancerait ici un débat sur la place de la pornographie dans nos vies :
http://www.forumjv.com/forums/1-2136874-12065-1-0-1-0-le-porno-parlons-en.htm
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-69878830-1-0-1-0-les-mefaits-du-porno-sur-la-sexualite.htm
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-37911112-1-0-1-0-officiel-abstinence-masturbation-porno-100-jours.htm

Pensez-vous que la pornographie des années 2000+ a un impact sur nos vies ? Sur notre société ? Notre façon de voir certaines choses ? Pensez-vous qu’elle puisse être la source d’une augmentation notable du nombre de jeunes ayant des problèmes avec leur sexualité ?
Ou au contraire, n’avez-vous pas l’impression qu’elle est diabolisée à tord, et qu’on la prétend source de problèmes de société qui ont leur origine ailleurs, par fainéantise ou autre ?
Si vous avez des témoignages, des remarques à faire, des critiques positives ou négatives, n’hésitez surtout pas à poster ici.
Je demande juste à ce que tout message soit un minimum argumenté : Pas de « c’est évident, le porno est néfaste » ou encore « C’est n’importe quoi, ça ne fait de mal à personne » - du moins pas sans quelque chose derrière. =)

Merci et félicitations à ceux qui ont eu le courage de lire, je souhaite un bon débat !

Merci et félicitations à ceux qui ont eu le courage de lire

Y'aurait eu des images... OK! Mais là...

C'est interdit sur ce forum, désolé !
Et puis tu peux quand même participer en lisant uniquement le premier message qui résume l'affaire.

J'ai tout lu également mais comme Fribourgotteron je suis pas allé à cliquer sur chaque lien (juste quelques uns). Félicitations pour l'écriture, les sources et surtout, l'idée d'un tel débat. Je trouve ça très intéressant !

Je partage ton avis concernant le fait que faire l'amour procure moins de sensations que se masturber, surtout si on utilise un préservatif. Je ne sais pas si c'est dû au fait d'avoir consommé du porno de manière régulière durant mon adolescence mais en tout cas, les faits sont là.
Après, y'a un tas d'autres choses que tu n'as pas quand tu te masturbes. Tu n'as pas le plaisir de faire ça avec quelqu'un d'autre. De te sentir aimé ou au moins désiré. De toucher le corps de l'autre pour de vrai, sentir sa peau, son odeur et la chaleur qu'il dégage. De procurer du plaisir à quelqu'un d'autre que toi. En tout cas, quand je fais l'amour, faire plaisir à ma partenaire, c'est ce qui me procure le plus de plaisir. Ça renforce l'amour et la complicité.
La masturbation et le sexe avec une partenaire c'est très différent. Je trouve qu'avec quelqu'un c'est mieux que tout seul.

J'ai beaucoup de mal à imaginer que le porno et la masturbation puissent enfermer certaines personnes dans une phobie sociale voir leur procurer un "dégoût" du sexe classique. Je pense qu'il faut quand même être un peu fragile ou être victime d'une grande timidité/maladresse sociale pour en arriver à un tel point.
Ceci dit, je peux concevoir que le porno induise une certaine paresse : si tu peux te toucher tranquille chez toi, pourquoi faire l'effort d'aller vers des gens (et des partenaires potentiels) qui ne partageront peut être pas tes goûts, ne voudrons pas le faire dans les conditions que TU souhaites et ne te laisserons peut être pas réalisé tous TES fantasmes ?

Après, faut pas être naif. Certes, le porno a peut être modifié des choses dans nos cerveaux, affecté nos relations aux autres et notre système de récompense mais s'il s'est autant développé, c'est parce qu'il y a une demande ! Si nos parents et leurs parents avant eux n'avaient pas autant d'images "sales" sous les yeux, c'est parce que l'époque et les technologies dont ils disposaient ne le permettaient pas. S'ils avaient bénéficier d'un accès Internet aussi évolué que le nôtre, peut être qu'ils auraient vu autant d'images que nous au même âge.

Que dire de l'individu qui découvrait la masturbation APRÈS avoir fait l'amour ? Peut être qu'il trouvait lui aussi que le sexe avec une autre personne procurait moins de sensations ? La seule chose dont je suis certain c'est qu'une consommation excessive de porno alors qu'on est célibataire et qu'on a jamais été en couple nous met petit à petit dans une position peu enviable : on se posera encore plus de questions le moment venu, on sera sûrement déçu de notre première fois, on deviendra plus exigeant vis à vis de nos partenaires (beauté et corps) et on ne les traitera pas de la même manière.

Le porno, c'est le plaisir en solitaire. Absolument tout pour soi. L'amour, ça se fait à deux. Les deux personnes doivent y prendre du plaisir, ce doit être quelque chose qui renforce le couple et l'amour qu'on se porte (enfin c'est ma conception de la chose, vous pouvez avoir un avis différent !) ou qui confère au partenaire un lien privilégié, une complicité forte si on est pas en couple avec lui. Je pense que le porno aide à se découvrir et constitue un premier pas dans la découverte de la sexualité, mais je crois que baser toute sa sexualité la dessus est une grosse erreur qui nous fait passer à côté de quantités de choses magnifiques dans le sexe avec une partenaire.

Merci Deathombre pour ton message
Je souhaite réagir à un de tes propos :

Que dire de l'individu qui découvrait la masturbation APRÈS avoir fait l'amour ? Peut être qu'il trouvait lui aussi que le sexe avec une autre personne procurait moins de sensations ?

Je pense que même à l'époque de nos parents voire bien avant, peu de gens découvraient la masturbation après avoir fait l'amour. Et je sais pas si ça changerait grand chose que découvrir l'un avant l'autre à vrai dire, j'en sais trop rien.

En revanche je suppose que de son apparition jusqu'à la fin du 20e siècle, je pense que la majorité découvraient la pornographie après avoir fait l'amour et là ça change tout et pourrait expliquer une bonne partie du phénomène décrit par les médecins (augmentation des pb de troubles chez les jeunes hommes de nos jours).

Reste que c'est un phénomène ancré et impossible à contrer, on peut pas interdire l'accès aux sites pornographiques (liberté etc, c'est absolument impossible )

Faire du brodage autour d'une question a laquelle on peut répondre "Oui." sans meme y reflecur.

Pouvoir simplement repondre "oui" t'empêche pas de creuser hein

Et puis si ça avait un impact réel sur nos vies et que tout le monde savait que ça pourrait créer des problèmes, pourquoi tout le monde continue d'en consommer de la même manière alors ? Les 3 forums dédiés à l'addiction à la pornographie dont j'ai parlé regroupent à eux seuls plus de 50 000 membres...

J'ai personnellement jamais connu le porno a l'ancienne vu mon âge je l'avoue que ma curiosité a était combler a cause du porno sur internet.
Du coup il est clair que dans mon esprit un rapport sexuel se faisais pas en missionnaire sans faire "naze" et que le cuni était une étape "obligatoire". Comme beaucoup en regarder c'était une chose quotidienne et "normal" pour moi.
Les cours d’éducation sexuel du collège ne m'avais rien appris je savais déjà tout et ils ont pas parler du sujet du porno en tout cas ils ont pas parler de la norme d'un rapport sexuel que cela nous impose. (J'aurai aimer qu'ont leur retire leur balaie du cul et qu'ont m'en parle de façon claire sans parler de petite graine et tralala)

Au moment de ma 1er fois j'ai juste eu hâte de le faire car c'était "la chose a vivre" j'ai juste penser au sex plus que a ce que ça l'entouré.
Je me suis retrouvé a l'avoir fait avec une fille a la moral plus douteuse que la mienne a ce moment la et c'était barré de ma vie après ça.

J'ai eu énormément de remise en question sur "le rapport idéal" et je me suis délivré de ces pensée lier au porno de moi même en grandissant et en murissant bien que j'en regarde encore mais beaucoup moins et fait marcher mon imagination un peu plus.
Aujourd'hui j'ai réussie a me trouver dans ma sexualité et savoir comment je suis naturellement au lit et non pas comment je suis quand j'était formater.

Le porno est pas a bannir mais il faudrais vraiment l'adoucir et les cours d’éducation sexuel et l'éducation des parents manque beaucoup de dialogue a ce sujet, faudrais arrêter de prendre les pré ado et ado pour des cons et leur expliquer la sexualité sur le plan émotionnel et moral c'est ce qui manque vraiment.

Merci Porygon pour ton message

les cours d’éducation sexuel et l'éducation des parents manque beaucoup de dialogue a ce sujet, faudrais arrêter de prendre les pré ado et ado pour des cons et leur expliquer la sexualité sur le plan émotionnel et moral c'est ce qui manque vraiment.

Je suis à 100% d'accord avec toi. Le problème c'est que je pense que les adultes eux-mêmes, les profs comme les autres, ne sont pas tout à fait conscient de l'évolution de la pornographie grâce à Internet. Ils se doutent sûrement que les adolescents en regardent, ils ne savent pas que ça a changé par rapport à leur époque peut-être.

Le 11 juin 2015 à 17:20:50 CestLaBase a écrit :
Et puis si ça avait un impact réel sur nos vies et que tout le monde savait que ça pourrait créer des problèmes, pourquoi tout le monde continue d'en consommer de la même manière alors ? Les 3 forums dédiés à l'addiction à la pornographie dont j'ai parlé regroupent à eux seuls plus de 50 000 membres...

Alors ça c'est pas vraiment un argument, parce que l'alcool et la drogue en général, ça créer des problèmes, on le sait et on continue d'en consommer...

Sinon y a un vrai problème au niveau de l'éducation sexuelle, suffit de regarder quelques sondages pour ce rendre compte à quel point c'est alarmant, après le problème c'est les parents. Parce que y a ceux qui osent pas en parler à leur gosses, et qui s'indignent qu'il y ait des cours d'éducations sexuelles... Du coup forcément le gamin il finit con comme une bite niveau sexualité.

Exemple :
1 ado homo / 4 ne sait pas comment se transmet le sida (Angleterre) :
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10049-1-ado-homosexuel-sur-4-ne-sait-pas-comment-se-transmet-le-SIDA

27% des jeunes pensent qu'il existe des remèdes contre le Sida :
http://www.topsante.com/maman-et-enfant/ados/sante-des-ados/27-des-jeunes-pensent-que-le-sida-se-guerit-247131

"Un certain nombre d'idées fausses subsistent sur les modes de transmission du VIH et sur la prévention. Les jeunes interrogés sont ainsi 15 % à penser que le Sida peut être transmis en embrassant une autre personne, 13 % en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques, 12 % en buvant dans le verre d'une autre personne, 10 % en entrant en contact avec la transpiration d'une autre personne, 5 % en serrant la main d’une autre personne. Un jeune sur dix croit que l’on peut détecter la contamination d’une personne par le virus du Sida en l’observant attentivement.

Ils sont également 23 % à penser qu’il existe des médicaments qui permettent de guérir du Sida et 11 %, que la prise d’une pilule contraceptive est efficace pour éviter la transmission du virus."
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/sida-les-jeunes-conscients-du-risque-mais-de-fausses-croyances-persistent-27-03-2015-4642417.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.ch%2F

Alors quand on voit les carences qu'il y a encore en ce qui concerne quand même un des sujets les plus importants de la sexualité dans laquelle nous sommes censés être éduqué, c'est à dire les risques.... Ben je pense qu'il y a pas besoin de se poser 1000 questions pour se rendre compte que de toute manière les jeunes sont relativement mal informés, et encore une fois quand on ne connait pas, ben on se retourne vers les choses que l'on a vu, vécu, etc.... ici l'industrie du X.

Je pense être victime de cette addiction du moins avant.
De mes 14 â mes 16 ans îl m'arrivait sans pression de me masturber jusqu'à 5 fois par jour

Maintenant 19 ans, je me masturbe 1 fois tout les jours quasiment et j'en ai marre mais la pulsion vient d'un coup comme ça
Le problème c'est que j'ai pas l'impression d'avoir forcément besoin de regarder un porno.

Ah et bien sur avec les filles c'est une catastrophe et socialement je suis toujours déprimé, froid... Après je sais pas si c'est lié.

Au final tu ne donnes aucune source sur la supposée hausse des troubles sexuels qui serait caractéristique de notre époque, mis à part le témoignage de ton médecin, les "sites internet" que tu te gardes bien de mentionner et le troisième paragraphe sur la dopamine au caractère scientifique plus que douteux.

Le 12 juin 2015 à 08:31:36 formal a écrit :
Je pense être victime de cette addiction du moins avant.
De mes 14 â mes 16 ans îl m'arrivait sans pression de me masturber jusqu'à 5 fois par jour

Maintenant 19 ans, je me masturbe 1 fois tout les jours quasiment et j'en ai marre mais la pulsion vient d'un coup comme ça
Le problème c'est que j'ai pas l'impression d'avoir forcément besoin de regarder un porno.

Ah et bien sur avec les filles c'est une catastrophe et socialement je suis toujours déprimé, froid... Après je sais pas si c'est lié.

C'est plus ou moins normal d'avoir ce genre de pulsions entre 14 et 16 ans (hormones toussa...)
Normalement enfin je dis peut-être une connerie mais je pense que normalement t'aurais du inconsciemment ralentir le rythme par toi-même.
Une fois par jour à 19 ans ça me parait beaucoup, après comme je l'ai déjà expliqué je suis sceptique quant à la liaison entre consommation de porno/masturbation et dépression, addiction... Mais essaye d'aller jeter un coup d'oeil sur cette page pour voir si ça correspond à ton cas (si tu parles un peu anglais) et essaye d'arrêter complètement pendant quelques temps pour voir si ça change quelque chose :
http://yourbrainonporn.com/doing-what-you-evolved-to-do

Fribourgotteron Je suis d'accord, on est à la ramasse en matière d'éducation sexuelle. Le coup des gens qui pensent que la pilule protège du sida et autres IST on me l'a déjà fait aussi. je pense que le problème vient des parents mais ceux qui n'osent pas / ne veulent pas en parler à leurs enfants on pourra jamais rien y faire.
Par contre les cours d'éducation sexuelle (je pense à la SVT au collège là) peuvent et doivent être modifiés et il faudrait que les gens en prennent conscience. Je me demande presque comment les profs de SVT eux-même font pour ne pas voir qu'il manque clairement des explications à des questions qui ont pourtant des réponses toutes simples.

Xantown7 Tu as raison, ce topic va sûrement pas révolutionner le monde. D'ailleurs c'est pas le but, personne n'a cette prétention.
Je pense par contre que c'est intéressant dans la vie de tous les jours, que ça soit sur un sujet comme celui-là ou un autre, de se poser des questions. Sans vouloir dire "oui, bien sûr que ça fonctionne comme ça" ou "non c'est évident que ça fonctionne pas comme ça". Se poser des questions ça permet d'aller plus loin, de comprendre des choses,
Et dans l'absolu quelqu'un qui tombe sur ce topic et qui y découvre des informations pourra toujours en parler à son entourage, ça fait un sujet de conversation en plus aux repas de famille quand les enfants sont partis se coucher j'exagère là bien-sûr mais y'a toujours matière à en parler autour de soi - je dis pas que c'est essentiel de le faire même si perso je pense que les gens devraient se sentir plus concernés par la pornographie et la sexualité en général pour éviter que des ados (ou même des adultes, largement) se retrouvent à faire des conneries regrettables qui pourraient impacter leurs vies ou même, à une échelle plus raisonnable, se sentir mieux avec leur sexualité tout simplement.

Le 12 juin 2015 à 14:41:08 HachekMilkShake a écrit :
Au final tu ne donnes aucune source sur la supposée hausse des troubles sexuels qui serait caractéristique de notre époque, mis à part le témoignage de ton médecin, les "sites internet" que tu te gardes bien de mentionner et le troisième paragraphe sur la dopamine au caractère scientifique plus que douteux.

Je suis d'accord avec le caractère scientifique douteux donné par YBOP, je l'ai déjà expliqué.
Pour ce qui est de la hausse supposée des troubles sexuels, si t'as le courage de le faire tu peux demander à ton médecin, il aura sûrement la même réponse.
Et si t'as besoin de sources :

http://www.ncbi.nlm.nih.gh.gov/pmc/articles/PMC1476027/
En 1940, l'étude rapporte que moins d'1% des hommes de moins de 30 ans souffrent de problèmes d'érection

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25267600
Le nombre de jeunes qui rencontrent des problèmes au lit aurait doublé entre 2004 et 2013

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23651423
Une autre étude italienne cette fois sur la question, qui précise qu'une personne sur quatre ayant besoin d'aide (médocs en gros) pour problèmes sexuels a moins de 40 ans

http://www.yourbrainrebalanced.com/index.php?PHPSESSID=c74882516cea631e091309a08ad3eb83&board=5.0
Une partie d'un forum (indépendant à YourBrainOnPorn) dédié aux troubles de l'érection potentiellement liés au porno : 5876 topics postés, 45809 réponses. Pas sûr qu'il rencontrerait autant de succès si des gens ne se rendaient pas compte qu'ils ont un problème - bien que dans ce seul cas c'est possible de crier à la parano. Il y a encore les études mentionnées au dessus cependant, et d'autres !
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jsm.12419/abstract
53% des jeunes de 16-21 ans au Canada auraient des problèmes d'érection

Combinées à des témoignages de professionnels de la santé que tu peux toi-même interroger y'a de quoi se poser la question. Pas de quoi affirmer quelque chose, mais de quoi se poser la question.