Bonjour à tous,
Ce topic est la suite du récit d’une partie commencée sur CK2 en 867. Mon ami (qui était meilleur que moi -et qui l’est toujours - sur CK2) avait joué de 867 jusqu’au 11 Novembre 1444 et je prends désormais le relais du 11 Novembre 1444 au 3 Janvier 1821. Je vous conseille, si vous n’avez pas lu son récit, de le lire afin de comprendre le sujet et les évènements qui ont mené à la situation dans laquelle je vais jouer : https://www.jeuxvideo.com/forums/42-24884-48799348-1-0-1-0-uchronie-chronique-d-un-monde-parallele.htm .

Avant de commencer, je tiens à prévenir que je jouerais juste avec des mods mineurs (à savoir Cleaner Peace Terms Mod, A Revolutionary Borders Mod et Tooltip Font Mod SpoilAfficherMasquerhttp://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=786009327 , http://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=499878716 , http://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=169782855 et pas de mods majeurs pour éviter les problèmes de mise à jour) avec le patch 1.22.2.
Je posterais à un rythme d'un chapitre par semaine, rythme qui pourra varier selon mon avancée.
Nous allons à présent pouvoir commencer, j’espère que vous apprécierez et si vous avez des remarques à propos de mon écriture (possibles améliorations etc…) n’hésitez pas à m’en faire part .
PS : Ah et dernier petit truc avant de commencer C’est une partie qui est fondée sur la base du Roll Play donc le but ici n’est pas de montrer un Empire qui soulève la planète mais juste de faire un récit sympathique, détaillé et le plus RP possible

Prologue:

La dynastie des z Milczanow était en 867 à la tête d’une chefferie qui était vassale du Royaume de Grande Moravie. Pourtant, cette dynastie va connaître, pendant les temps parfois difficiles et longs du Moyen-Age, un essor incroyable. En effet, la dynastie poméranienne, partant de rien du tout, a su peu à peu consolider son pouvoir et l’agrandir jusqu’à un point où elle a fondé, en 1045, son propre royaume : le Royaume de Sorabie. Dès lors, le royaume gagna en puissance en Europe Centrale et alla même, lors de l’illustre 7e Croisade, s’étendre en Hispanie en 1388. Hélas, malgré une ascension qui semblait inarrêtable, le Royaume de Sorabie connu quelques difficultés, perdant des terres pendant des troubles internes. Le coup de grâce fut donné en 1443, lorsque le Roi Mateusz V mourut sans héritier (il n’avait que 13 ans), à la dynastie z Milczanow. Son successeur, Kazimierz z Luzyc (la dynastie z Luzyc est une branche cadette de la dynastie des z Milczanow) mit fin aux 398 ans de règne des z Milczanow sur le Royaume Sorabe. Les conséquences de cette succession furent désastreuses: des Etats ont fait sécession et le Royaume de Sorabie est grandement affaibli.
C’est donc bientôt à la fin du Moyen-Age et à la porte d’une ère nouvelle, alors que des idées novatrices commencent à naître, que le Royaume subit un tournant décisif. Est-ce que le jeune Roi va être suffisamment capable pour le prendre ? Va-t-il réussir à reconstituer le Royaume de ses pères ou est-ce que le Royaume de Sorabie suivra sa chute inexorable et disparaîtra dans les dix prochaines années à cause des troubles internes et de la faiblesse de celui-ci ?

Sweet
Je tiens juste à préciser que, pour ceux d'entre vous qui voudraient s'épargner de lire 25 Chapitres pour aborder la suite du récit ici, j'ai écris à la fin de mon topic sur le forum CK2 un résumé de l'essentiel de la partie, résumé contenant bien assez d'informations pour vous plonger dans le bain
Hâte d'enfin savoir ce qui va se dérouler dans cette période de troubles

Bon courage Hurri et bonne lecture aux autres !

Chapitre XXVI: Relever la tête

L’avènement du Roi Kazimierz z Luzyc, à peine 6 ans en 1444, a gravement mis en position de faiblesse le Royaume de Sorabie. En effet, les z Milczanow sont loin d’avoir disparus : présents à la tête du Duché d’Algarve (qui a la province du même nom ainsi que les villes importantes de Berlin-Cölln et de Warszawa) en la personne du Duc Kliment z Milczanow, à la tête du Duché de Poméranie (constitué des provinces de Neumark, Poznan et Notec) en la personne du Duc Bedrich II z Milczanow, à la tête du Royaume de Grande-Moravie (qui détient l’ancienne capitale du Royaume de Sorabie : Prague) en la personne du Roi Sambor z Milczanow ainsi qu’à la tête du Royaume d’Andalousie (allant de Sevilla à Pamplona) en la personne du Roi Sobieslaw z Milczanow. Ceux-ci sont prêts à saisir la moindre opportunité pour prendre des parts dans le Royaume de Sorabie du jeune Roi Kazimierz. Pire encore, nos voisins directs de Svea Rike et d’Allemagne dirigés respectivement par le Roi Eskild II Sloop et la Reine Binhilde Ludolfinger n’hésiteront surement pas à profiter de la faiblesse de la Sorabie, d’autant plus que les Lituaniens de Manvydas II Vidins sont en froid depuis l’avènement des z Luzyc sur le trône. Heureusement, les relations diplomatiques avec le Royaume des Bulgares de Dionisii Khunzakhal sont restées à peu près stables, mais pour combien de temps ?

Revenons à notre royaume. Avec la prise de la capitale royale par Sambor et ses partisans, Kazimierz (A chaque fois, nous parlons de Kazimierz mais il est évident que de facto, il n’est pas le dirigent puisqu’il a 6 ans) a été contraint d’établir sa capitale, provisoire selon les dires du régent, à Gérone, terre gagnée en 1388 suite à la 7e Croisade. Même si le royaume est affaibli, l’économie reste tout de même dans le positif et 23 000 hommes ainsi que 17 vaisseaux sont encore à notre service. Seulement une province, le Roussillon, n’est pas de la religion catholique mais de la religion sunnite et quelques provinces sont d’une autre culture (même si 70% de nos provinces sont profondément poméraniennes).

La première décision de notre régent, au nom du jeune Roi évidemment, a été de donner plus de terres aux nobles : En effet, ceux-ci ayant vu la faiblesse du Royaume, ils en ont profité pour agrandir leur domaine. Il était donc normal d’accéder à leur requête afin d’éviter de se mettre un ennemi supplémentaire à dos et obtinrent la province de Vratislavie avec le fief de Breslau.

Malgré cela, les nobles sunnites du Roussillon essayent de mettre en place une rébellion parmi la population de leur province mais celle-ci n’y prête que très peu attention étant donné qu’elle ne subit pas de mauvais traitement de la part du pouvoir royal ou de l’Eglise. La rébellion ne prend que très peu et le régent a du temps devant lui avant de devoir faire quelque chose.

Le régent peut maintenant préparer son prochain plan qui n’est pas des moindres : Reprendre Prague aux mains du Roi Sambor et déplacer la capitale de Gérone à Prague, définitivement cette fois. Pour cela, il donne au général, issu de la noblesse, Casimir Przemysl la tête de l’Armée de Poméranie qui a pour ordre d’aller de Gdansk à Dresde afin de se préparer à l’offensive contre Prague.
Le régent envoya également une mission diplomatique en Lituanie afin de tenter de rassurer Manyvdas II et une autre mission diplomatique en Bulgarie afin de maintenir le plus longtemps possible les relations entre les deux royaumes.

C’est alors qu’un évènement vint rassurer le régent le 9 Décembre 1444 : Le Roi Sobieslaw z Milczanow d’Andalousie propose une alliance aux Sorabes. Evidemment le régent accepta, sécurisant de se fait une éventuelle attaque du Sud et de l’Ouest de l’Hispanie. Il en profita pour proposer le 12 Décembre une alliance à la Lituanie qui avait fortement apprécié la mission diplomatique. Ainsi en 3 jours, deux grosses menaces avaient été écartées.

Pendant ce temps-là, l’Armée de Poméranie arriva à Dresde le 27 Décembre 1444 et se prépara, la guerre contre le Roi de Grande Moravie étant prévue pour Mars 1445, une fois l’hiver passé.

Malheureusement un autre danger, bien moins grand toutefois, menaça la Sorabie puisque le Roi Eberhard de Bavière déclara la Sorabie rivale de son Royaume. Malgré le caractère alarmant en ces temps, le régent ne tint que très peu compte de cela étant donné que la Bavière reste moins puissante que la Sorabie.

Après les festivités du nouvel an, en ce début Janvier 1445, deux propositions vinrent à la cour de Sorabie à Gérone : deux propositions de mariages royaux, l’une d’Andalousie qui proposait au régent de marier le jeune Roi Kazimierz de 6 ans à la princesse andalouse Agnieszka z Milczanow de 20 ans, l’autre qui proposait de marier une princesse sorabe à un prince bulgare. Les deux propositions furent acceptées avec joie, puisque la première permettrait probablement d’avoir un héritier à la couronne de Sorabie. Enfin le régent proposa le mariage d’un prince sorabe avec une princesse Lituanienne afin de souder une bonne fois pour toute l’alliance.

Après de longs mois d’attente, le 25 Mars 1445, la guerre, contre le Royaume de Grande Moravie du Roi Sambor, fut déclarée afin de reprendre l’ancienne capitale royale de Sorabie : Prague.

Pendant la guerre, une nouvelle très intéressante vint aux oreilles du régent : la Reine Binhilde d’Allemagne avait vendu aux bourguignons la province de Bern pour pallier à ses difficultés économiques. L’Allemagne n’était donc pas dans une position de force et n’allait surement pas attaquer la Sorabie.

Le 19 Avril 1445, Casimir Przemysl, commandant l’Armée de Poméranie, écrasa l’armée morave de Ryszard Jakub à Budweis, infligeant à l’ennemi la perte de la totalité de son armée de 6 000 hommes pour 2 253 pertes sorabes. Le Royaume de Grande Moravie n’ayant plus d’armée, Casimir Przemysl mit en place le siège de Prague le 24 Avril 1445.

Dans le même temps, la Bavière déclara la guerre à l’Autriche, petit archiduché de 2 provinces, et la France déclara la guerre à l’Aquitaine.
Après quelques semaines de guerre, l’Aquitaine était déjà très mal en point. Le régent, très opportuniste, décida donc d’attaquer à son tour l’Aquitaine, le 30 Octobre 1445, afin de prendre la province d’Urgell, enclave de l’Aquitaine à côté des domaines de la Sorabie en Catalogne.

Une armée de 4 000 hommes débarqua, le 9 Décembre, aux Baléares, possession de l’Aquitaine en Méditerranée, afin d’en prendre le contrôle. Malheureusement, nos troupes ont été trop lentes et n’ont pas pu capturer en parallèle Urgell, les français l’ayant pris le 30 Novembre.

Les baléares tombèrent le 8 Janvier 1446. Le siège de Prague, quant à lui, se termina le 9 Mars 1446 lorsque la garnison hissa le drapeau blanc après 320 jours de siège. Les défenseurs qui se sont rendus ont été libérés, avec leur équipement, étant donné que c’était des citoyens de Prague, cela permettait de renforcer la légitimité sorabe auprès de la population. Le traité de paix fut signé le 11 Mars 1446, finalisant la reprise de Prague.

Bien que la guerre avec l’Aquitaine continuait toujours, l’armée sorabe de 4 000 hommes revenue des baléares ayant pris Soria le 15 Juin 1446, le régent se fixa un autre objectif : reprendre la ville de Berlin-Cölln et de Warszawa au Duché d’Algarve. Cependant celui-ci était beaucoup plus compliqué à atteindre : le Duché d’Algarve, voyant la menace entre l’Andalousie et la Sorabie, s’allia au Royaume de Lotharingie et au Royaume de Norge.
La guerre contre l’Aquitaine pris un tournant lorsqu’une armée de 11 000 hommes d’Aquitaine vint reprendre le contrôle sur les Baléares. Ce retournement de situation inquiéta la cour à Gérone puisque, la marine aquitaine étant plus forte, un débarquement sur la capitale pouvait arriver d’un jour à l’autre. Pire encore, les 4 000 hommes de la Sorabie dans la région ne pouvaient pas lutter contre les 11 000 aquitains si les deux armées se rencontraient en bataille.

Le 24 Septembre 1446, en plein milieu de la guerre, une heureuse nouvelle surpris toute la cour : le Royaume avait un nouvel héritier. En effet, un garçon nommé Szczepan naquit. Si la nouvelle surpris autant, c’est parce que la cour voyait mal comment le roi Kazimierz du haut de ses 8 ans, à l’aide de sa femme Agnieszka, pouvaient mettre au monde un enfant. L’Eglise fit passer l’évènement pour un signe de Dieu et que l’enfant serait saint et particulièrement doué.

La nouvelle passa cependant bien vite puisque des évènements beaucoup plus pressants se déroulaient. En effet, l’armée aquitaine de 11 000 hommes venait du sud de l’Hispanie en direction du Royaume de France et de Sorabie. Les 4 000 hommes de la Sorabie, qui étaient en Navarre grâce à l’accès militaire donné par Sobieslaw d’Andalousie, devaient être prudents et joindre les forces françaises, alliées provisoirement, en cas de bataille ouverte.

Cette situation devint très tendue, l’armée Sorabe de 4 000 hommes devant même se réfugier à Paris aux côtés de l’armée Française puisque l’armée aquitaine de 11 000 hommes la poursuivait.

Malheureusement, l’armée sorabe n’a pas pu éviter le contact à Orléans le 30 Mars 1447 où elle se fit écraser entièrement pour à peine 850 pertes ennemies.

La situation devint catastrophique lorsque la France signa la paix avec l’Aquitaine. Le trésor royal fut donc mis à contribution afin de lever des mercenaires pour pouvoir faire face à l’armée aquitaine revenant désormais du territoire français.
Casimir Przemysl fut donc appelé pour diriger l’armée de mercenaire forte de 14 000 hommes. La province d’Urgell a été reprise le 14 Mai mais l’armée aquitaine de 11 000 hommes était à Soria. Toute la guerre allait se jouer sur la bataille qui s’approchait de plus en plus.

L’armée Sorabe attaqua l’armée aquitaine à Cuenca en Andalousie le 11 Août 1447. Bien qu’étant une victoire, ce fut une victoire très couteuse en troupes : la cavalerie aquitaine a fait des ravages dans l’armée sorabe qui n’était constituée que d’infanterie mercenaire.

L’armée aquitaine se renforça de mercenaire également mais fit l’erreur de se séparer. La bataille de Biscaye le 18 Mai 1448 fut une large victoire sorabe. Après cette bataille, l’Aquitaine accepta la paix le 19 Mai 1448.

Le 1er Juin 1448, la capitale du Royaume de Sorabie fut enfin déplacée à Prague.

Le 18 Juillet 1449, voyant la guerre entre l’Andalousie et l’Algarve et ses alliés la Lotharingie ainsi que Norge s’éterniser, le régent du royaume décida d’attaquer l’Algarve à son tour afin de reprendre Berlin-Cölln et Warszawa. Berlin fut rapidement prise mais Warszawa était protégée par un fort qu’il fallut assiéger.

Un nouveau courant de pensée appelé Renaissance apparut pendant ce temps dans la péninsule arabique dans le Sultanat Ahmadid.

Malgré un siège, en partie hivernal, difficile, la place forte de Warszawa se rendit le 31 Mars 1450 après 212 jours de siège. La paix fut signée le lendemain avec l’annexion de Berlin et Warszawa.

Quelques restes de l’armée d’algarve s’opposèrent à cette paix mais ils furent écrasés à la Bataille de Lublin le 23 Avril 1450 et à la Bataille d’Altmark le 2 Mai 1450.

Le régent avait enfin terminé ses projets de renforcement du Royaume Sorabe. La plupart des pertes territoriales en Allemagne lors de la succession furent récupérés, à l’exception du Duché de Poméranie. Le royaume sorabe était beaucoup moins en danger qu’il y a 6 ans.
Le régent puis le Roi Kazimierz (qui n’a que 12 ans actuellement) réussiront-ils à terminer la reconquête des territoires sorabes ? Pourront-ils continuer à faire face et vaincre leurs ennemis ?

Bonne chance,mais tu n' as pas peur que se soit trop facile avec un start pareil ?Une fois que tu auras écrasé tes rivaux,il risque de manquer d' adversité,non ?

En effet, un garçon nommé Szczepan naquit. Si la nouvelle surpris autant, c’est parce que la cour voyait mal comment le roi Kazimierz du haut de ses 8 ans, à l’aide de sa femme Agnieszka, pouvaient mettre au monde un enfant. L’Eglise fit passer l’évènement pour un signe de Dieu et que l’enfant serait saint et particulièrement doué.

Oui un signe de Dieu evidement
un nouveau petit Jesus

Le 29 novembre 2017 à 21:41:22 AlanOnym a écrit :
Bonne chance,mais tu n' as pas peur que se soit trop facile avec un start pareil ?Une fois que tu auras écrasé tes rivaux,il risque de manquer d' adversité,non ?

C'est vrai que ca va être un gros problème. En ce moment je suis en train de faire le chapitre 29 il y a encore des rebondissements ou des trucs sympas mais c'est clair que j'ai peur de voir le résultat en 1600. Bon après je vais jouer au maximum RP donc si j'ai un dirigent qui se prête pas à la guerre j'en ferais pas mais bon ca me parait chaud quoi

En effet, un garçon nommé Szczepan naquit. Si la nouvelle surpris autant, c’est parce que la cour voyait mal comment le roi Kazimierz du haut de ses 8 ans, à l’aide de sa femme Agnieszka, pouvaient mettre au monde un enfant. L’Eglise fit passer l’évènement pour un signe de Dieu et que l’enfant serait saint et particulièrement doué.

Oui un signe de Dieu evidement
un nouveau petit Jesus

Bon j'ai des difficultés avec Noelshack ce soir, seulement 1 screen sur 4 marche donc c'est extrêmement pénible. J'essaye de vous poster ca demain si ca va mieux

Chapitre XXVII : Affaiblir pour mieux frapper

Maintenant que le Royaume était plus stable et que le trésor royal était bien rempli, le régent s’employa à faire une vaste campagne de recrutement afin d’agrandir la taille de notre armée.
L’armée sorabe en Catalogne, composée seulement de 4 000 hommes d’infanterie était prioritaire. En recrutant dans les diverses provinces de Catalogne Sorabe, l’armée monta à 11 000 hommes dont 8 régiments d’infanterie et 3 régiments de cavalerie. Les deux armées sorabes en Allemagne de 12 000 et 7 000 hommes furent consolidées également, passant à un total de 12 000 et 11 000 hommes respectivement composées de 8 régiments d’infanterie et 4 de cavalerie pour la première, et 8 régiments d’infanterie et 3 de cavalerie pour la seconde.
Le trésor étant encore relativement rempli après cette vaste campagne de recrutement, une partie de celui-ci fut utilisé en cadeau pour le petit Duché allemand de Brno avec pour objectif à terme de le vassaliser.

Cependant, le 8 Novembre 1450, la nouvelle que des nobles sorabes se seraient alliés au Duc de Poméranie arriva à la cour. Cette nouvelle déchaîna la cour qui, d’un côté décrédibilisa fortement les nobles, et de l’autre, anima un esprit revanchard contre « ces corrompus prêts à assouvir leur quête d’argent et de pouvoir en trahissant leur royaume », d’après les mots même d’un diplomate sorabe.

Les relations avec la Poméranie, qui n’étaient déjà pas exceptionnelles, se gâtèrent encore plus avec cet évènement. La cour poussa même le régent à préparer une guerre pour se venger de l’affront. Celui-ci dû céder aux revendications de la haute société sorabe et prépara peu à peu la guerre qui approchait.
Une bien triste nouvelle vint bouleverser la cour et le régent lui-même : le général Casimir Przemysl, victorieux des trois dernières guerres, fut retrouvé mort le 22 Novembre 1450. Les causes de sa mort sont floues mais déjà les passions se déchainent à la cour et le sujet parcourt toutes les discussions de cette fin d’année. Certains disent que c’est un assassinat des nobles traitres envers un noble resté fidèle au Royaume, d’autres disent simplement que c’est Dieu qui était envieux de la glorieuse et épique vie du général. Quoiqu’il en soit l’amertume se fait ressentir de plus belle et la guerre est sur le point d’éclater un peu plus chaque jour.
Un nouveau général fut nommé : Janusz Piotr et la guerre fut déclarée le 5 Janvier 1451.

La bataille de Notec du 28 Janvier 1451, opposant les 17 000 sorabes de Janusz Piotr aux 7 000 poméraniens de Barnim von Zitzewitzes fut une victoire mais une victoire qui coûta plus d’hommes aux sorabes qu’aux poméraniens.

Quoiqu’il en soit, l’armée poméranienne en déroute fut poursuivie jusqu’à Neumark où une nouvelle bataille eu lieue le 9 Février 1451. L’armée ennemi fut écrasée totalement laissant la Poméranie complètement assiégée. Poznan tomba en premier, suivie de peu par Neumark, seule Notec offrait de la résistance avec la forteresse capitale de Bydgoszcz.

Le Duché de Brno devint vassal du Royaume de Sorabie le 18 Mars 1451.

Enfin Notec tomba au bout de 318 jours de siège, menant à l’annexion totale du Duché de Poméranie le 16 Décembre 1451.

Le 5 Mars 1452, voyant le Royaume d’Allemagne en difficulté dans sa guerre contre la Lotharingie, le régent de Sorabie décida d’envoyer 15 000 hommes de l’armée Sorabe en mercenaire au Roi Herbert de Lotharingie.

Cette aide précieuse de la Sorabie permit d’alléger le front en Lotharingie comme peut en attester la victoire Lotharingienne à la Bataille de Luxembourg le 27 Mai 1452 ou à la Bataille d’Holstein le 9 Novembre 1452 où les troupes sorabes remportèrent une large victoire sur les troupes allemandes.

Le 10 Novembre 1452, le régent ordonna la construction d’un Palais en l’honneur des Rois de Sorabie à Prague. Ce palais, appelé Palais des Rois, serait le lieu de résidence de la cour, en périphérie de Prague, bordant la Vltava (affluant de l’Elbe qui traverse Prague). Il devrait être la façade d’un Royaume de Sorabie stable et prestigieux avec une architecture épurée et parfaite, des dorures et un intérieur sublime et luxueux.

Pendant ce temps-là, la guerre entre la Lotharingie et l’Allemagne se poursuivait et tournait en faveur de la Lotharingie grâce à la prise d’une partie de l’Allemagne du Nord par les troupes sorabes et la victoire des troupes de Lotharingie, renforcées par les troupes sorabes, face aux troupes allemandes du général Bernhard Radbot à la Bataille d’Ostfriesland le 17 Janvier 1453.

Le soulèvement de 17 000 nobles en Hesse mit encore plus à mal l’Allemagne qui était dans une position assez dangereuse.

Malheureusement, ceux-ci attaquèrent les troupes lotharingiennes qui assiégeaient Nassau, la capitale allemande, et les troupes sorabes durent venir à leur secours. La bataille de Nassau, le 29 Juillet 1453, fut une victoire alliée.

La bataille décisive de la guerre se déroula le 4 Janvier 1454, lorsqu’une armée allemande de 32 000 hommes vint à la rencontre des 15 000 lotharingiens fortement aidés par les 15 000 sorabes à Nassau pour tenter de dégager la capitale Allemande. La Seconde Bataille de Nassau fut encore une fois une victoire alliée.

Cependant, la Lotharingie fut attaquée par la France. Les troupes sorabes furent donc en guerre indirecte contre les troupes françaises également. Janusz Piotr, le commandant des forces sorabes mercenaires se focalisa toutefois sur le territoire allemand. Pire encore, une armée de 15 000 nobles rebelles se révolta en Lotharingie. Le Roi de Lotharingie se dit déçu des troupes sorabes qui, selon lui, ne participaient pas assez à la guerre, ce qui vexa particulièrement le régent. Le Roi de Lotharingie retira toutefois ses propos en envoyant ses excuses, prétextant une erreur de traduction.

Malheureusement pour la Lotharingie, la France avait appelé son allié le Royaume de Svea Rike à la guerre.
L’armée Sorabe vaincu une armée de Svea Rike fraichement débarquée à Rostock le 29 Juillet 1454 ainsi que l’armée allemande à la bataille de Ditmarse le 4 Septembre 1454. L’Allemagne, quant à elle, dû subir une révolte de 30 000 hérétiques sociniens lors de l’hiver 1454.

Les troupes Sorabes en profitèrent pour vaincre une énième fois les troupes allemandes à la bataille de Ruppin le 23 Décembre 1454. L’armée sorabe fut malheureusement définitivement vaincue par une armée de Svea Rike à la Seconde Bataille de Ruppin le 29 Janvier 1455, laissant à son triste sort la Lotharingie.

Le général Janusz Piotr fut suspendu et envoyé à Barcelone pour son incompétence, malgré les nombreuses victoires contre les allemands à son actif.
Pendant cette guerre, des révoltes commençaient à prendre de l’ampleur dans le Royaume Sorabe et allaient bientôt éclater.
Maintenant que le Roi Kazimierz avait 17 ans, le régent se retirait peu à peu du pouvoir (bien que restant un conseiller proche du jeune roi). Cependant de nombreux défis attendaient Kazimierz qui était plutôt naïf et souvent malveillant. En effet à peine ayant pris réellement le pouvoir, la menace de rébellions poméranienne et morave planait.

Il ordonna cependant la construction d’Eglise (aussi bien pour continuer dans la tradition catholique de la Sorabie que pour avoir des taxes supplémentaires) ainsi que le développement économique de Prague, de Vratislavie et de Barcelone.
Il organisa également le dernier tournoi de joutes de Sorabie à Prague.

Les rebelles séparatistes poméraniens se soulevèrent tout de même le 4 Janvier 1456 à Neumark. Ils furent réprimés lors de la bataille du même nom le 14 Février 1456.

L’armée sorabe à Barcelone fut rapatriée en Poméranie afin de se préparer aux futures rébellions.
Le Roi décida le 12 Octobre 1459, lors d’une assemblée avec ses conseillers proches, de se concentrer sur le développement économique.

Pendant cette phase de paix où l’objectif était de développer économiquement le pays ainsi que de mater les différentes rébellions qui pourraient éclater, Kazimierz, toujours à la quête de gloire, se prépara à l’entrée en guerre pour reprendre Rostock et Wismar au Royaume de Svea Rike. Cependant Svea Rike s’était bien entouré : allié à l’Allemagne, la France, Alba et la Bavière, cette guerre risquerait de poser problème.
Les 14 000 séparatistes moraves se révoltèrent à Prague le 4 Avril 1461. Heureusement, les deux armées de 13 000 hommes de la Sorabie allèrent à leur rencontre immédiatement et la Bataille de Prague le 27 Février fut une victoire sorabe, mettant ainsi fin au rêve d’indépendance des moraves encore fidèles au Roi Sambor, apparemment en exil.

Le 25 Octobre 1461, une nouvelle vint renforcer encore plus l’envie de Kazimierz. En effet les allemands avaient falsifié une revendication sur le comté de Ruppin. Les tensions entre les deux royaumes augmentèrent encore.

Le 4 Juin 1462, les 8 000 séparatistes livoniens se révoltèrent et mirent en place le siège de Warschau. Les 13 000 sorabes allèrent à leur rencontre où ils massacrèrent totalement les révoltés le 3 Juillet 1462.

Maintenant que les révoltes étaient maitrisées, le plan de reconquête des terres sorabes de jure de Rostock et Wismar devenait le cœur des préoccupations. Va-t-il être exécuté malgré le danger de cette guerre qui va embraser l’Europe ? Kazimierz va-t-il éviter le bain de sang ou sera-t-il guidé par son comportement malveillant et avide de gloire ?

Chapitre XXVIII : La Grande Reconquête

Au cours d’un tournoi, un participant s’est fait remarquer parmi tant d’autres. En effet, lors du tournoi hivernal de 1462 organisé par Kazimierz, un champion a été déclaré vainqueur. Il a battu tous ses ennemis sans grande difficulté. Devant la question de son futur, Kazimierz a réagi, comme à son habitude, en pensant à son plan de conquête. Il le nomma donc général, quitte à perdre du prestige et de la légitimité à donner un tel titre, d’habitude accordé à des nobles, à un sujet lambda du royaume. Le général, fraichement promu, s’occupa des troupes stationnées à Berlin qui supervisaient la construction d’une forteresse. Il donna un entrainement et des techniques de combat jamais vues avant à ses soldats qui furent tous ravis de leur apprentissage et de leur « supériorité » par rapport au reste de l’armée. Cependant, tous n’étaient pas ravis. En effet, le nouveau général sorti de « nulle part » fit de l’ombre aux généraux de la noblesse.

La guerre entre Byzance – France et l’Italie ainsi que la guerre entre l’Angleterre et Alba-Svea Rike donna l’opportunité à Kazimierz de faire sa guerre de reconquête. Il déclara donc la guerre à Svea Rike ainsi que ses alliés d’Alba, d’Allemagne, de Bavière et de France en appelant à la guerre son allié d’Andalousie le 17 Décembre 1464.

Les armées sorabes, pas préparées, durent se retirer face à l’avancée de plusieurs armées ennemies. Malgré un départ catastrophique avec des armées coalisées bavaroises, allemandes et suédoises progressant en territoire sorabe, de bonnes nouvelles arrivèrent avec tout d’abord la victoire andalouse à la Bataille de Saintonge le 12 Mars 1465, ainsi que la déclaration de guerre de la Bulgarie à la Bavière.

Les premiers succès arrivèrent avec la Bataille de Ruppin, le 11 Avril 1465 où l’armée sorabe du général Msciwoj Halina triompha de l’armée de Svea Rike puis l’armée sorabe continua son succès face à l’armée Allemande à la Bataille de Lunebourg, le 6 Juin 1465 ainsi qu’à la Bataille de Wismar le 8 Juillet 1465. La Seconde Bataille de Lunebourg, le 27 Septembre 1465 fut également une victoire sorabe.

Cependant face à autant de batailles avec des pertes équilibrées, les armées sorabes se retirèrent afin de récupérer. Dans le même temps, l’armée andalouse subit une défaite à la Seconde Bataille de Saintonge le 12 Octobre.

La Bataille de Leipzig, le 8 Février 1466, fut une victoire écrasante des troupes sorabes face aux troupes allemandes où le général du tournoi montra tout son génie militaire, infligeant deux fois plus de pertes aux ennemis. Une des armées allemandes fut poursuivie et annihilée à la Bataille de Brême, le 9 Mars par le général sorabe. L’armée française fut vaincue à la Bataille d’Ansbach, le 30 Septembre 1466. Cependant l’armée Sorabe commandée par le Roi Kazimierz en personne fut vaincue par les allemands à la Bataille de Stade le 5 décembre 1466 subissant de très lourdes pertes. La paix expulsant l’Allemagne hors du conflit, fut signée le 2 Février 1467 infligeant de lourdes pénalités financières à celle-ci.

La Bataille de Wittenberg, le 1er Mai 1467 fut une défaite de l'armée sorabe commandée par le roi en personne face aux armées coalisés françaises et bavaroises. Une paix blanche fut signée le 9 Juin 1467 avec la Bavière afin de la sortir du conflit. Une armée française beaucoup trop confiante fut écrasée à Tuchel le 19 Juillet 1467.

Le roi Kazimierz promulgua, sous l’influence de l’Eglise de Prague, le Haeretico Comburendo afin de lutter contre les hérésies le 8 Novembre 1467.

La paix finale fut signée le 20 Février 1468 après 3 ans et demi de guerre qui causa 105 000 pertes du côté allié (Sorabie, Andalousie, Beja et Brno) pour 138 000 pertes du côté ennemi (Svea Rike, Alba, Bavière, Allemagne, France). La reconquête des territoires suédois en Poméranie était terminée et bientôt la guerre fut renommée « Grande Reconquête » par les sorabes qui perdirent 63 000 hommes dans la guerre.
Cette guerre avait permis au Roi, qui a été un des commandants des armées, de prendre un sens du devoir et du courage qui donnait un exemple et une force incroyables aux troupes sorabes.

Cependant, il fallait désormais récupérer de la guerre particulièrement meurtrière. Pour ce faire, Kazimierz ordonna la construction de plusieurs églises, ateliers ou autres marchés afin de redynamiser le pays.
Heureusement, les terres sorabes, même à la frontière, n’avaient pas été dévastées par rapport aux terres allemandes qui ont vu la plupart des batailles, sièges et autres pillages se produire. D’ailleurs, le début de l’année 1469 fut marqué en Allemagne par une guerre des Paysans qui ne supportèrent pas le manque de réforme et les problèmes subis par l’Allemagne.

Kazimierz fit aussi une réforme de la marine en ordonnant la construction de plusieurs navires lourds pour concurrencer la marine de Svea Rike ou la marine française.
Malgré la défaite face à la Sorabie, les allemands n’en avaient apparemment pas eu assez, puisque les tensions frontalières devinrent très fortes en Altmark.

Kazimierz passa les années suivantes à développer son pays, à travers la construction d’églises, d’ateliers, de marchés ou encore de casernes mais il fit également venir des scientifiques, des artistes et autres spécialistes à Prague. La capitale sorabe était devenue, depuis la paix, un important centre culturel bouillonnant de vie, de créations d’œuvres et autres thèses scientifiques et politiques. D’ailleurs, quelques artistes du lointain Sultanat des Ahmadids, virent à Prague et profitèrent de la ville en plein développement pour partager, créer et théoriser avec des artistes et scientifiques européens les idées de la Renaissance. Ces idées novatrices étaient complètement adoptées dans la capitale dès Mars 1474, faisant ainsi de Prague la première ville, et capitale, européenne à adopter ces idées novatrices.

Une triste nouvelle vint cependant toucher la cour puisque le Roi Sobieslaw d’Andalousie était mort au début du mois de Mai 1474. Une partie de la cour, ainsi que le Roi Kazimierz et la Reine Agnieszka se rendirent à la cérémonie mortuaire ainsi qu’au couronnement du jeune Roi de 13 ans Andrzej II à Granada. Un mariage royal fut également organisé entre les deux Royaumes.

La déclaration de guerre de la France à l’Allemagne le 10 Octobre 1475 ne passa pas inaperçue auprès de Kazimierz. En effet, celui-ci savait que l’Allemagne connaissait depuis la précédente guerre de nombreux problèmes. De plus, la Sorabie était technologiquement en avance sur le reste de l’Europe et l’Allemagne était dépourvue d’allié. Kazimierz y voyait une magnifique opportunité et, toujours dans un dessein de gloire et de prestige personnel, il ordonna donc la préparation d’une guerre contre l’Allemagne. Il envoya donc un espion afin de falsifier des documents et ainsi obtenir une revendication et un casus belli.

Une nouvelle vint troubler les préparatifs en ce début du mois de Décembre 1476. Un des espions sorabes avait envoyé une missive à Kazimierz disant que certains nobles, mécontents de l’ombre faite par le « général du tournoi » comme il se faisait appeler, se seraient alliés au Royaume de Bavière. Bien que cette nouvelle enrageât Kazimierz, celui-ci mit de côté le problème et ne décida pas d’attaquer la Bavière comme le régent l’avait fait avec la Poméranie. En effet Kazimierz préférait préparer sa guerre contre l’Allemagne du mieux possible au lieu de disperser des ressources et ainsi rater une opportunité pareille, d’autant que 2 semaines plus tard, l’espion envoyé en Allemagne vint présenter à Kazimierz qu’il avait mené à bien sa mission de falsifier des documents pour revendiquer un territoire allemand. En effet, le document falsifié présentait le Comté de Lüneburg comme appartenant à l’arrière-grand-père de la mère du Roi Kazimierz et que par conséquent, il était un comté de jure du Royaume de Sorabie. S’il était évident que l’Allemagne protestait et trouvait cela inadmissible, les autres Royaumes n’allaient certainement pas vérifier et cela suffisait grandement en tant que Casus Belli.

En ce début d’année 1477, la guerre se prépare en Sorabie et Kazimierz n’hésitera pas à faire tout ce qui est en son pouvoir pour satisfaire son besoin de gloire et de prestige. La population sorabe pourra-t-elle supporter une autre guerre ? La puissance de la Sorabie va-t-elle encore une fois s’accroître aux dépends d’une Allemagne exsangue et au bord de la destruction ?

g tout lu
Beau récit khey,il n' y a pas beaucoup de personnes qui réagissent.Ca commence à devenir très interessant ces jeux de grandes puissance.
cette Italie cet empire byzantin cette Bulgarie

Ce Kazimierz

Le 15 décembre 2017 à 21:10:09 Alan-Anas a écrit :
g tout lu
Beau récit khey,il n' y a pas beaucoup de personnes qui réagissent.Ca commence à devenir très interessant ces jeux de grandes puissance.
cette Italie cet empire byzantin cette Bulgarie

Et oui il y a tellement des gros blobs partout que tout le château de carte peut s'effondrer d'un seul coup

Chapitre XXIX : Intérêts sorabes

La Guerre Franco-Allemande se termina rapidement avec une très grosse expansion de la France dans les Pays-Bas et le Nord de l’Allemagne. Face à un gain de territoires aussi imposant, le Roi Kazimierz décida de former officiellement une coalition contre la France. Si en réalité, la coalition semblait inefficace, la France étant allié à l’Empire Byzantin et au Royaume de Svea Rike, cela pouvait servir de moyen de pression au cas où la France menacerait les intérêts sorabes -du moins ceux de Kazimierz- en Allemagne.

Quoiqu’il en soit, cet évènement gela un moment les relations franco-sorabes qui étaient plutôt bonnes jusque-là.
Cependant, les évènements s’enchaînèrent avec une telle rapidité, la France ayant fait la paix et l’Allemagne ayant réussi à mettre fin à la guerre des paysans avant même l’attaque de Kazimierz, que celui-ci se vit prendre de court et décida d’attaquer tant qu’il était encore temps et avant que l’Allemagne reprenne en puissance.

Il attendit donc la fin de la trêve imposée lors de la dernière guerre, Mai 1478, puis attaqua l’Allemagne avec pour objectif la conquête de Lüneburg. La guerre fut déclarée le 8 Avril 1478.

La flotte sorabe fut pour la première fois utilisée afin d’établir un blocus sur les côtes allemandes tandis que le Roi Kazimierz alla assiéger la forteresse allemande de Leipzig. L’armée du « général du tournoi » alla assiéger Lüneburg et la dernière armée sorabe, commandée par Ondrej Jakusz, alla assiéger Lübeck.

L’enclave sorabe d’Ulm, à la frontière Germano-Bavaroise, tomba cependant, sans défense, face aux troupes allemandes.
Les troupes sorabes rencontrèrent aucune résistance et tout le nord de l’Allemagne était tombé en Septembre 1478. Leipzig tomba après 271 jours de siège en Janvier 1479.

Bien que la guerre se passait bien, les troupes sorabes entraient peu à peu au cœur de l’Allemagne, le Roi eu vent de biens mauvaises nouvelles : Le Roi de Lituanie avait brisé l’alliance sorabo-lithuanienne et désirait nos territoires, notamment Lublin, Warszawa et Kulm. De plus, un coup d’état nobiliaire se préparait en Sorabie et de nombreux complots avaient lieu pendant l’absence du Roi.

La capitale allemande tomba le 21 Février 1480 et la paix fut signée le 11 Mai 1480.

Une fois la guerre terminée, Kazimierz se rendit compte que la Lithuanie avait trahi la Sorabie en brisant son alliance pour ensuite s’allier avec la France. Il devint assez clair que la Sorabie devenait peu à peu encerclée : la Bavière au sud l’Allemagne à l’ouest, l’alliance Franco-Lithuanienne à l’ouest et à l’est ainsi que l’alliance franco-suédoise à l’ouest et au nord.
Kazimierz se retira donc de la coalition et chercha un nouvel allié.

Dans le même temps, le Roi adopta de manière définitive et officielle les idées de la renaissance et finança de nombreuses œuvres et artistes, faisant de la Sorabie la première nation européenne à avoir adopté ces idées en 1480.
Grâce à ce bond technologique et culturel, la Sorabie fut considérée comme 8e puissance mondiale.
Kazimierz réussi même à mettre fin aux tentatives de coup d’état de la part de la noblesse.

Le Roi décida, toujours dans un but de prestige et de gloire personnelle, de mettre l’accent sur la découverte et l’exploration de nouvelles terres. En effet, les pêcheurs et marchands de Barcelone ont depuis quelques temps aperçus des îles dans l’Atlantique. Les Itberids auraient même déjà des îles près des côtes du Maroc. Kazimierz décida donc de poursuivre et de financer ce but de découverte.

Le Roi Kazimierz parvint à nouer une alliance avec le Royaume d’Italie à la fin de l’année 1482. Cette alliance était purement stratégique : l’Italie était déjà alliée à l’Andalousie, avait des relations correctes avec la Bulgarie et avait des ennemis semblables, quoique moins nombreux, à ceux de la Sorabie, l’Italie était donc l’allié parfait pour cette situation.

Les années après la guerre furent très dynamiques grâce au développement économique entrepris par Kazimierz toujours dans son objectif d’avoir un état sorabe riche et puissant. Il ordonna ainsi la construction de plusieurs dizaines de bâtiments. Néanmoins, il ne s’attela pas qu’à renforcer économiquement son pays, il se préparait également à la prochaine guerre qui allait s’annoncer dévastatrice. L’objectif direct de cette guerre contre la Lithuanie, et donc de ses alliés la France, Byzance et Norge ainsi que l’Union personnelle de la Lithuanie : l’Angleterre, était de prendre les provinces lithuaniennes en plein territoire sorabe qui étaient de cultures poméraniennes. Cependant, la guerre avait plusieurs objectifs stratégiques : Isoler la France et ralentir son expansion, renforcer la puissance de la Sorabie dans les affaires européennes, affaiblir la Lithuanie ou bien même écarter les menaces proches.
La déclaration de guerre de la Lithuanie à l’Allemagne renforça encore plus cette idée de grande guerre chez Kazimierz.

Il fallait cependant à Kazimierz renflouer les caisses du Royaume qui avaient été bien vidées suite aux plans de construction et de développement de l’état, mais aussi pouvoir compter sur ses alliés que sont l’Andalousie, la Bulgarie et l’Italie. Malheureusement pour notre Roi, ce dernier point risquait d’être compromis : la Bulgarie ayant des dettes et étant souvent occupée dans des guerres contre Karens, l’Italie étant un allié trop jeune pour vouloir participer à la guerre et il était encore incertain de pouvoir compter sur l’Andalousie.

Le Pape déclara la croisade contre le Sultanat Itberid en Décembre 1485. Cependant Kazimierz ne déclencha pas de guerre contre le Sultanat, malgré la renommée de la Sorabie comme « le pays le plus catholique d’Europe » suite à la Croisade de 1388, car le Roi ne voyait pas d’intérêts, d’autant qu’il était fixé sur la prochaine guerre contre la Lithuanie.

Le 22 Juin 1486, un noble, après avoir entendu à la cour les intentions d’exploration de nouvelles terres au-delà de l’inconnu, vint se présenter au Roi Kazimierz afin de lui proposer ses services. Après de longues heures d’entretien, le Roi accepta et chargea le jeune noble Frantisek Wlodzimierz de s’occuper du tout nouveau « Office Royal des Affaires Coloniales ». Cet office administratif devait gérer les moyens financiers, matériels, mais également humains ainsi que l’organisation des missions d’exploration voire de colonisation, ainsi que le commerce qui pouvait en découler. Le Roi Kazimierz délégua tellement son pouvoir au jeune noble que celui-ci pu même choisir la politique coloniale du Royaume. A ce titre il choisit une politique de coexistence avec d’éventuels indigènes. Si ce choix indigna une bonne partie de la cour et surtout l’Eglise, Wlodzimierz passa outre et commença bientôt son travail.

Le 1er Mai 1487, Kazimierz déclara la guerre à la Lithuanie et appela son allié d’Ibérie : l’Andalousie.
La guerre opposa donc la Sorabie, l’Andalousie et Brno à la Lithuanie, l’Angleterre et la France.

Si le camp allié était en léger désavantage numérique, les ennemis étaient plutôt dispersés et « le général du tournois » en accord avec le Roi Kazimierz et le général Jakusz décida d’appliquer une stratégie qu’il maîtrise à la perfection : le « surnombre permanant » comme il l’a appelée dans son ouvrage « l’Art de la Stratégie ». Cette stratégie consiste à isoler et disperser des ennemis numériquement avantagés afin de les combattre 1 par 1 en surnombre.
Les 45 000 hommes sorabes, divisés en 3 armées, allèrent donc assiéger les territoires lithuaniens autour de la capitale Prague avant de lancer une offensive sur le territoire principal lithuanien à l’est de la Sorabie. L’amiral Grzegorz resta quelque temps dans le port de Stettin afin de se préparer pour la mise en place du blocus sur les côtes lithuaniennes.

Une armée franco-lithuanienne vint surprendre les armées sorabes à Königsberg le 30 Septembre 1487 mais ce fut une victoire sorabe grâce à la réaction rapide du général Halina.

La flotte sorabe de l’amiral Grzegorz décrocha une victoire écrasante contre la flotte française vers les côtes suédoises le 17 Janvier 1488, capturant même 2 navires français.

L’armée sorabe battit encore l’armée lithuanienne à Danzig le 5 Mars puis fut poursuivie et de nouveau battue à la Bataille de Mitau le 21 Avril.

A l’été 1488, les trois armées sorabes se sont enfoncées dans la Lithuanie et assiègent la capitale lithuanienne Vilna. Pourtant, les armées françaises menacent la capitale Sorabe Prague.

La Sorabie va-t-elle pouvoir contrer l’offensive française sur Prague ? Le Roi Kazimierz va-t-il pouvoir triompher encore une fois et venger la traîtrise de la Lithuanienne ? Les ambitions de Kazimierz vont-elles cesser avec cette guerre ?

Bon chance pour ta guerre qui semble bien parti

Chapitre XXX: La Puissance Française

Tandis que Kazimierz, à la tête de ses 15 000 hommes, continuait le siège de la capitale lituanienne Vilna, les deux autres armées d’Halina et Jakusz commencèrent un mouvement pour se dégager du territoire lituanien et aller au contact des armées françaises vers Prague.
Les deux armées sorabes tombèrent sur des armées lituaniennes sur le chemin du retour avec un contact entre Halina et le roi de Lituanie à Grodno le 21 Septembre 1488 ainsi qu’un contact entre Jakusz et Kerstigens, un général lituanien, à Braslaw le 10 Octobre. Les deux batailles furent des victoires sorabes qui placèrent la Lituanie dans une situation plus que délicate.

Une fois revenues au cœur du territoire sorabe, les deux armées furent cependant exposées à des forces françaises en très lourd surnombre. En effet, ceux-ci avaient déployés 54 000 hommes dans la région alors que les sorabes n’avaient que 28 000 hommes à leur opposer.

Heureusement, Kazimierz Ier réussit à prendre Vilna le 14 Janvier 1489 après 346 jours de siège ce qui permit au Roi et son armée de revenir au plus vite renforcer les troupes sorabes en Silésie.

Une fois revenu, Kazimierz dû prendre une décision rapide car la ville de Prague était assiégée et les canons du roi français avaient fait une brèche dans les murs. La capitale menaçait de tomber à n’importe quel moment.

Kazimierz attaqua donc, malgré le surnombre français, les troupes françaises qui assiégeaient Prague.
La Bataille de Prague, le 4 Mai 1489, fut une écrasante victoire grâce au manque de coordination des deux armées françaises. En effet, la deuxième armée qui assiégeait Brno su trop tard que l’armée du Roi français était attaquée.

Elle arriva trop tard et déclencha la Seconde Bataille de Prague, le 22 Mai, qui fut cependant une défaite, les troupes sorabes n’ayant pas eu le temps de recouvrir et de se repositionner afin de faire face aux 28 000 hommes français près à en découdre.
Malheureusement, la retraite sorabe jusqu’à Krakow fut la dernière aventure de Kazimierz Ier qui mourra lors de la traversée de la province de Hradecko. Kazimierz, malgré son caractère pas forcément taillé pour régner et son arrivée au pouvoir quelque peu instable, réussit pendant son règne à étendre le pouvoir sorabe et à le développer. Il mourra en soldat exemplaire aux côtés de ses hommes. La nation sorabe a perdu un roi qui restera dans les mémoires mais désormais, tout l’espoir se tourne vers Szczepan II, 42 ans, qui réussira peut-être à triompher des français.

Szczepan se marria à Aurelia z Milczanow, une noble de la famille de la régence d’Italie.

Szczepan prit la tête de l’ancienne armée de Kazimierz et réorganisa toutes ses troupes afin d’aller reprendre les territoires occupés par les troupes françaises. Celles-ci, après la confrontation à Prague, préférèrent se retirer en France plutôt que poursuivre les armées sorabes en déroute. Szczepan profita donc de cette occasion pour reprendre les dits territoires.
Il réussit à décrocher une paix avec la France en Février 1490 et repartit dès lors dans les terres lituaniennes.

Après une invasion de la partie occidentale de la Lituanie avec très grand succès, la paix fut signée le 18 Octobre 1490 mettant définitivement fin à cette guerre qui aura duré 3 ans.

La France, à peine touchée par sa défaite face à la Sorabie, ne s’arrêta pas et attaqua l’Allemagne à l’agonie. Cette situation ne fit que confirmer ce que pensait Szczepan : La France voulait définitivement en finir avec l’Allemagne. Mais pour le Roi sorabe, cela n’allait pas se passer sous ses yeux sans action de sa part. Son caractère impérialiste prit le dessus et désormais, le roi était convaincu d’une chose : il fallait se défendre de la France. Pour cela, il y avait deux façons de le faire. Premièrement, via la diplomatie, Szczepan était très talentueux en diplomatie et ce talent pourrait lui servir à l’avenir pour contrer toute menace provenant de la France. Deuxièmement, via la guerre, Szczepan récupérait un état fort avec une armée correcte et déjà victorieuse de nombreuses fois.
Après des semaines de réflexion, Szczepan comprit que protéger l’Allemagne diplomatiquement à travers des garanties ou des menaces sur la France ne servira pas. En effet la France était plus forte que la Sorabie. Au contraire, Szczepan, fidèle à son caractère impérialiste, avait théorisé ce qu’il appelait « l’annexion par prévention ». En effet, selon lui, en plus des similitudes avec la culture allemande, il fallait annexer le plus vite possible un maximum de portions du territoire allemand pour éviter une montée en puissance de la France qui était déjà dominante en Europe occidentale.
Szczepan fonda un corps d’artillerie de 3000 hommes afin de profiter de cette nouvelle technologie de siège, ayant été convaincu de leur efficacité face aux fortifications de Prague lors de leur utilisation par les français. Szczepan prit également la décision de convertir les populations suédoises de Rostock, polonaises de Danzig et en Basse Lusace notamment à Cottbus ainsi que les populations Tchèques de Litomerice. L’objectif de Szczepan était multiple : Tout d’abord éviter les différences et les possibles oppressions, notamment par l’Eglise, et donc éviter les révoltes. Ensuite, constituer une population soudée dans une même culture afin d’éviter un possible éclatement du pays. Enfin, avoir une population plus efficace.
Le Roi acta également la construction de plusieurs casernes afin d’avoir une réserve militaire plus importante en cas de guerre.

Sans surprise, le traité de paix Franco-Allemand repoussa encore les frontières françaises jusqu’à la rive gauche de la Weser à certains endroits et a dépassé le Rhin presque partout ailleurs. L’influence française dans la région se fait de plus en plus pressante et concerne de plus en plus les affaires sorabes.

Malheureusement, un problème beaucoup plus direct affectait Szczepan. En effet, à 46 ans, le Roi n’avait toujours pas d’héritier et déjà la question de la succession du Royaume se faisait de plus en plus pressante. En cas de mort du Roi sans héritier, le Royaume d’Italie et de Bulgarie se feraient probablement la guerre afin d’obtenir l’héritage. Cette situation inquiétait beaucoup la noblesse qui ne voulait pas revivre des conflits internes et de succession comme cela avait été le cas 50 ans plus tôt.

C’est alors que le 17 Septembre 1493, un appel aux armes émanant du Royaume d’Italie entraîna l’entrée en guerre de la Sorabie aux côtés de l’Italie et de l’Andalousie. Le régente d’Italie, originaire d’Andalousie, avait promis des territoires au Royaume Sorabe.

La IXe Croisade était lancée avec du côté chrétien : l’Italie, la Sorabie et l’Andalousie et du côté infidèle : les Itberides, les Azizids, Djolof et Macina.

Deux des trois armées sorabes partirent en Hispanie tandis que l’armée du général Jakusz resta en Sorabie au cas où des révoltes se déclencheraient. L’armée d’Halina parti pour les territoires Itberides en France tandis que l’armée du Roi Szczepan parti pour Barcelone avec le corps d’artillerie fraichement crée. La flotte de l’amiral Grzegorz parti pour Bordeaux, un port Andalou afin de se ravitailler avant d’aller faire un blocus sur les territoires Itberides et Azizids.

La première bataille terrestre, la Bataille de Grenade, le 8 Novembre 1493 fut une victoire chrétienne du Roi andalou qui réussit à repousser les Itberides de sa capitale.

Cependant, ceux-ci revinrent en force et infligèrent une défaite aux andalous. Szczepan arriva début Janvier à Barcelone et attendit l’arrivée du corps d’artillerie pour aller en territoire ennemi.
Les armées italiennes tombèrent elles aussi sur une forte résistance itberide et durent retraiter lors de la Seconde Bataille de Cadix le 6 Avril 1494, la première ayant déjà été perdue par les andalous quelques mois plutôt.

Voyant les difficultés de son très cher allié Andalou dans la guerre, Szczepan purgea la dette andalouse de 188 ducats et fournit des subsides au Royaume frère d’Hispanie.

C’est alors qu’un heureux évènement fit irruption le 20 Mai 1494 en Sorabie : la naissance d’un héritier nommé Lucjan. Szczepan avait laissé avant d’aller en croisade sa femme la Reine Aurelia enceinte et désormais, la couronne sorabe avait un héritier, rassurant en partie la noblesse sur d’éventuels problèmes de successions.

Les problèmes de successions viennent d’être éloignés mais la Croisade, qui n’est encore qu’à ces débuts, a déjà essuyé des revers. Pendant ce temps, les plans d’invasion de l’Allemagne du nord sont repoussés et cela laisse la France libre pendant que la Sorabie est occupée ailleurs. Szczepan II saura-t-il mener à bien ces plans contre l’Allemagne et la France à l'aube du XVIe siècle ? La croisade sera-t-elle de nouveau une victoire chrétienne ?

La France devient sérieusement puissante

Rien de spécial à mentionner
Par la suite vous allez continuer sur V2 et HoI4 ?

Le 02 janvier 2018 à 10:17:24 GabrielDuanja a écrit :
Rien de spécial à mentionner
Par la suite vous allez continuer sur V2 et HoI4 ?

Honnêtement j'en sais rien. Tout d'abord je suis le seul à posséder Victoria 2 (Territory8 ne l'a pas) et je sais pas trop y jouer (j'ai à peine 20h de jeu). En plus je sais pas si le convertisseur du workshop Eu4 -> Vic 2 marche ou pas, faudrait que je fasse des tests mais ce serait intéressant ouais. Par contre HOI4 ca c'est vraiment pas sur du tout parce que je ne sais pas si ce sera hyper intéressant (surtout qu'il me reste encore 300 ans sur EU4 donc ca risque de finir en très gros paté à la fin, si je joue sur Vic 2 ca fera 100 ans de plus donc si la map sur HOI 4 c'est 3 pays en Europe c'est pas terrible quoi )
Quoiqu'il en soit faudra que je fasse des tests pour les convertisseurs du Workshop.
En tout cas pour l'instant je m'arrête en 1821, à voir en avançant et en regardant les résultats du convertisseur si ca vaut réellement la peine de continuer

Le 01 janvier 2018 à 22:33:33 Alan-Anas a écrit :
La France devient sérieusement puissante

Ouais ca commence à devenir un monstre

Sympa de retrouver la suite:-) j'ai un peu oublié le récit initial depuis le temps mais j'avais bien aimé

Le 03 janvier 2018 à 12:49:36 Pipu06 a écrit :
Sympa de retrouver la suite:-) j'ai un peu oublié le récit initial depuis le temps mais j'avais bien aimé

Cool j'espère que ca va te plaire alors

Chapitre XXXI: La IXe Croisade

Alors que les Itberides hésitaient sur leurs opérations en Andalousie et n’osaient pas avancer, les armées chrétiennes assiégeaient petit à petit les territoires en Hispanie. Ainsi, les 32 000 hommes sorabes répartis en deux armées, assiégeaient la forteresse de La Rioja, forteresse gardant le passage vers Leon, les Asturies et Saint Jacques de Compostelle, tandis que la flotte de l’amiral Grzegorz s’était séparée en 3 flottilles bloquant complètement la côte nord azizide.

La Rioja tomba après 385 jours de siège mais les andalous étaient plus inquiets par les 51 000 hommes des armées itberides en train d’assiéger leur capitale Grenade que la prise des territoires au nord. Les armées italiennes organisèrent alors une contre-offensive afin de dégager la capitale andalouse. La Seconde Bataille de Grenade, le 19 Décembre 1494, fut une écrasante victoire italo-andalouse sur les itberides ce qui offrit un temps de repos aux armées alliées et un Noël sans crainte pour les habitants de Grenade.

En pleine croisade, le Roi Szczepan II apprit que Svea Rike avait déclaré la guerre à la Lituanie en Février 1495. Une guerre Svea Rike et Bavière contre Lituanie et Angleterre éclatait donc pendant la croisade. L’affaiblissement de ses voisins était une bonne chose pour le Roi mais il ne pouvait pas se permettre d’en profiter pour le moment.

La tentative itberide de sauver la forteresse de Gibraltar fut un terrible échec et dès l’Automne 1495, tous les territoires ennemis en Hispanie étaient sous occupation chrétienne.

Les troupes chrétiennes décidèrent de continuer leur avancée en allant au cœur du territoire ennemi. Ils entrèrent au Maroc mais reçurent un revers à la Bataille de Tadla le 26 Janvier 1496, les troupes chrétiennes, principalement sorabes pendant la bataille, durent retraiter jusqu’à Tanger.

Une autre nouvelle vint frapper puisque la banque nationale sorabe fut confrontée à des difficultés et un ralentissement qui dû être compensé par un versement du trésor royal. Grâce à la forte économie bâtie par son prédécesseur, Szczepan n’eut cependant pas à s’inquiéter car même avec les renforts pour les armées sorabes, les dépenses du royaume et les subsides pour son allié, l’économie sorabe était largement autonome et auto suffisante.

Et comme le célèbre dicton le dit « Jamais deux sans trois », une révolte de particularistes sorabes éclata à Königgratz, également connue sous le nom de Hradecko, forte de 15 000 hommes. L’armée du général Jakusz se mit immédiatement en marche afin de mater cette révolte, ce qu’il fit le 13 Août.

D’autre part, un conflit entre clergé et noblesse éclata, pendant l’absence du Roi. Les premiers accusant les seconds de vol de terres. Le Roi, qui fut mis au courant de la situation, choisit de se ranger du côté de la noblesse qui serait utile pendant la guerre et de faire un don au clergé pour la croisade afin de satisfaire plus ou moins tout le monde.

Les troupes sorabes au Maroc reprirent enfin leur offensive et retournèrent assiéger la forteresse de Tadla protégeant la capitale itberide Marrakech.
La Seconde Bataille de Tadla fut encore une défaite, bien que les pertes ennemies furent deux fois plus nombreuses. Les deux armées sorabes se replièrent donc à Grenade où elles restèrent de nombreux mois afin de se reconstituer.

Une bien triste nouvelle arriva à Sevilla où le roi stationnait : le général Jakusz était mort. Ce général victorieux de bien des ennemis était une perte terrible. Wenceslaw Janusz fut promu général de l’armée stationnant à Marienburg.

Malheureusement, le général sorabe le plus prestigieux, Halina surnommé le « général du tournoi » mourut lui aussi quelques mois après Jakusz. Ces deux pertes furent terribles pour les armées sorabes qui voyaient en ces deux commandants des hommes exemplaires et méritants. Les écrits d’Halina resteront à jamais utiles pour les futurs généraux sorabes. Dytryk Oldrich fut promu général afin de remplacer Halina. Cependant celui-ci n’avait pas la carrure légendaire de son prédécesseur.

Revenons à la croisade. Les troupes andalouses avaient capturé la forteresse de Saoura, forteresse gardant le passage vers l’afrique. Elles rencontrèrent une armée coalisée itbéride et azizide à Drâa. Renforcés par les italiens, les andalous gagnèrent le 24 Juillet 1497 la bataille du même nom.

Les troupes du Macina arrivèrent trop tard en renfort et déclenchèrent la Seconde Bataille de Drâa le 2 Août qui fut une victoire écrasante, la force du royaume africain étant écrasée totalement par les troupes andalouses et italiennes.

Les troupes sorabes en profitèrent pour reprendre leur offensive et tenter une troisième fois d’assiéger et prendre la forteresse de Tadla. Les forces azizides furent surprises à Tadla le 4 Octobre par les troupes sorabes d’Oldrich. Cette Troisième Bataille de Tadla fut une victoire sorabe.

Le 26 Février 1498, une paix séparée fut signée par les Azizids qui cédèrent Valladolid à l’Andalousie.

La flotte sorabe décrocha une victoire écrasante contre la flotte itbéride le 6 Juillet 1498 vers les côtes du Maroc.

Enfin la IXe Croisade prit fin le 17 Juillet 1498 par une victoire écrasante, bien que coûteuse, pour les croisés. En effet, la croisade emporta 177 000 vies du côté des croisés et 148 000 du côté des infidèles avec 85 000 italiens, 48 000 andalous et 43 000 sorabes contre 102 000 itbérides, 12 000 djolofs, 6 000 macinas et 27 000 azizids.
Cependant cette croisade permit aux royaumes chrétiens de reprendre des terres aux musulmans, notamment aux andalous, ainsi que la rétrocession de 2 provinces sorabes légitimes, perdues du temps des troubles internes suite à la fin du règne des z Milczanow.

Une fois la paix déclarée, la flotte sorabe repartit pour son port d’attache Stettin et les armées sorabes repartirent pour Prague et Berlin, revenant en héros au pays.
Une fois revenu au pays, Szczepan II promulgua la Loi sur l’Uniformité le 3 Février 1499, imposant ainsi la fréquentation des Eglises et unifiant celle-ci.

Le même jour, il déclara officiellement que la France était un rival de la Sorabie, ce qui enterra pendant un moment toute relation amicale entre les deux pays.

Bien qu’étant impérialiste à ses débuts, Szczepan à la suite de cette IXe Croisade, devint de plus en plus pleutre et ne voulut plus être à la tête d’une armée. Il recruta un général : Wlodzimierz Branimir à sa place et décida de s’enfermer un peu plus dans le palais des Rois de Sorabie, construit une vingtaine d’années avant.

En effet, les horreurs qu’il avait vu lors de la IXe Croisade : les cadavres cuisant au soleil écrasant du Maroc desquels émanait une odeur terrible, les boucheries pendant les batailles avec des membres coupés, des giclées de sang partout, des soldats criant à la mort ou les ennemies qui imploraient qu’on les laisse en vie et qui finalement se faisaient tuer lorsqu’ils étaient remis aux autorités religieuses, les viols, les pillages, les violences… Tout cela faisait qu’il était profondément dégoûté de la guerre. Désormais il oubliait…. Non, il voulait oublier ce qu’il avait vécu et voulait, surtout, ne plus jamais voir et vivre ça. Il alla même jusqu’à abandonner ses plans de conquête en Allemagne, ses plans de bataille contre la France. Les gens de la cour le voyait comme malheureux, souffrant, de mauvais humeur, plus aussi gai et bouillant de vie qu’avant. En effet, il s’était trouvé une autre obsession que la guerre : développer son pays.
Ainsi, Szczepan reprit les idées de son prédécesseur quant à l’exploration de nouveaux horizons. Il ordonna la construction de deux barques, des navires rapides et légers, afin d’aller découvrir ce que le monde nous cache encore.
Le 24 Novembre 1499, après que la guerre Svea Rike – Lituanie soit terminée, l’Angleterre déclara la guerre à la Lituanie afin d’obtenir son indépendance. Bien que cet évènement soit un grand bouleversement dans l’ordre diplomatique et géopolitique de l’Europe tout entière, Szczepan II fit une réponse, lorsqu’il apprit la nouvelle, qui étonna toute la cour : « Encore des centaines de malheureux qui vont mourir, se sacrifier pour une cause, tout cela est bien triste »

Cette réponse montra bien à quel point la IXe Croisade avait totalement bouleversé intérieurement le Roi, à un tel point que peu l’imaginait. Le Roi commençait à faiblir disaient certains, d’autres pensaient qu’il devenait fou. Quoiqu’il en soit, pour de nombreux diplomates et nobles sorabes, l’attitude de Szczepan ne risquait pas d’arranger la situation de la Sorabie puisque la France avait les mains libres, bien qu’elle ne soit pas forcément au courant des évènements, pour annexer plus de terres et gagner en puissance. La nouvelle que les Vahhabids avaient déclaré la guerre à la Lituanie, renforça l’affirmation des diplomates et nobles sorabes : la Sorabie restait passive alors que de nouvelles opportunités s’étaient ouvertes.

Alors que nous entrons dans le XVIe siècle, le comportement de Szczepan a changé du tout au tout avec la IXe Croisade, qui a vu les chrétiens gagner au prix de lourdes pertes, et la santé du Roi qui a désormais 53 ans décline légèrement. La passivité de la Sorabie risque de lui coûter cher : Alors que la Lituanie subit des profonds troubles et entame une période de déclin, la France pourrait profiter de l’inactivité de la Sorabie pour s’emparer des riches terres allemandes au nord. L’indépendance de l’Angleterre pourrait être un heureux évènement afin de contrer la France, encore faut-il saisir l’occasion de s’allier au Royaume, et la montée en puissance de Svea Rike pourrait menacer les intérêts sorabes en Baltique et dans la mer du Nord. Le futur, en ce tout début du XVIe siècle est bien incertain pour la Sorabie. Cette passivité est-elle le début d’un déclin sur le long terme ?