100 Yen Love ( 百円の恋 ; Hyaku En no Koi )
2014, Japon
de Masaharu Take
Avec :
Sakura Andô
Hirofumi Arai
Shinichiro Matsûra
Saori Koide
...
Synopsis :
"Ichiko, 32 ans, vit toujours chez ses parents et ne fait pas grand-chose de ses journées. Lorsque sa soeur, récemment divorcée, revient vivre avec ses enfants dans la maison familiale, les relations entre les deux soeurs deviennent vite très tendues. Ichiko décide alors de se prendre en mains, de trouver un travail et de vivre seule. Employée dans un 100 Yen Shop, elle y fait la connaissance de Yûji, boxeur dans un club du quartier."
Trailer :
https://www.youtube.com/watch?v=lwF-VZMEoFc
La film a été choisi pour représenter le Japon lors des Oscars 2016, du coup ça m'intrigue. D'autant plus que j'aime beaucoup Sakura Andô.
Je l'ai depuis quelques jours, faut juste que je me le fasse
En tout cas, ça me donne bien envie !
Je viens juste de voir qu'il était disponible à la "vente" en VOSTFR depuis août, du coup je viens de... l'acheter. J'attends la finalisation de ma commande là.
L'affiche et une image du film :
Il n'en a pas fallu plus pour m'attirer
Pareil. Et la seconde affiche a participé au truc aussi.
Je l'ai depuis un moment, mais il fait 3h
Ah mais non je confonds avec 0.5 mm, ignorez moi
3 heures ? Toutes les sources indiquent qu'il fait moins de 2h. WTF ?
Putain mais j'ai été niqué par l'edit.
Ah oui je l'avais vu dans les suggestions sur cl.
Je suis intrigué.
Ca c'est du film comme je les aime ! Qui te fait ressentir les choses avec le personnage principal, et qui n'en a pas peur alors que ça pourrait lui jouer des tours.
Parce que la première partie ne passionne pas.
Ichiko est une asociale complète. A 32 ans, elle n'a jamais travaillé, elle vit chez ses parents en ne faisant rien de ses journées. Mais très vite se voit viré à cause des tensions s'installant avec sa sœur, et doit se prendre en charge.
Durant toute cette première partie, le personnage n’évolue pas beaucoup. On voit une ado-adulte incapable de se gérer, paroxysme de la passivité qui arrive à peine à communiquer. Mais qui pourtant essaye quand même, c'est juste qu'elle ne sait pas y faire, elle n'en a pas le courage, elle reste à terre.
Et tout ça, on le ressent bien. On est là avec elle. On ne lui voit pas d'avenir, on ne sait pas trop où ça peut aller. Et quelque part on ressent un petit ennui aussi. Presque comme si c'était dépressif. Mais pourtant ça n'est pas trop un problème.
Déjà parce que, perso, j'ai envie d'en voir plus, j'ai envie d'en voir la suite. Mais aussi parce que cette partie sert merveilleusement la seconde.
Dans celle-ci, Ichiko va se mettre à la boxe, sans trop savoir pourquoi. Mais je ne parle pas d'une partie qui casse avec la première, la transition se fait très progressivement. On regarde Ichiko enfin se donner à quelque chose. Même si au début son niveau est pitoyable, elle continu à aller à la salle de boxe, à apprendre, à s’entraîner. Et peu à peu, on la voit changer. La boxe lui donne un nouveau souffle. Elle sort de son cocon, se montre plus confiante, moins passive. Son comportement change, même dans le détail. Et mieux, ça la rend plus belle. Pas juste parce qu'elle fait du sport, mais parce qu'on voit qu'elle va mieux.
Elle se prend de plus en plus en main, et enfin, on lui voit une possibilité de futur là où dans la première partie il n'y avait rien.
Dans cette partie, on ressent la volonté d'aller de l'avant, d'avoir la gnaque, de se donner à fond dans ce qu'on aime, de toujours se relever et d'aller de l'avant plutôt que de stagner. Et j'adore ça perso, parce que ça me correspond.
Ce qui est beau là-dedans, c'est que ça reste très simple. Ichiko ne part pas de rien pour devenir championne. Au fond elle reste une femme "banale", une femme de tous les jours. Tout ses problèmes ne sont pas résolue à la fin et elle ne devient pas "parfaite". Elle habite toujours le même quartiers, continue à travailler, continue sa vie en somme. C'est juste qu'elle arrive à changer et à améliorer sa vie. Elle apprend à vivre et à aimer ça. D'ado-adulte, elle commence à devenir adulte. sans pour autant que la fin du film marque une vraie fin, on sent que ce n'est que le début du reste de sa vie.
Et c'est vrai, et j'y crois, et j'ai envie d'y croire. Simplement parce que ça sait rester simple.
Sur la forme, le film est propre. Ça manque peut-être un peu de créativité on pourrait dire. Mais d'un autre côté ça suit bien la banalité du film. Et à part un passage au début avec un plan assez moche, le reste tient la route. Ça aurait pu faire un peu plus d'effort sur la photo par contre.
Mais dans l'ensemble ça fait bien le boulot.
En gros, 100 Yen Love c'est un film tout simple qui sait le rester. Il n'essaye pas d'être autre chose que ce qu'il est. Il n'essaye pas de faire rêver. C'est plus le genre de film qui montre qu'on peut toujours aller de l'avant. Qu'il faut trouver quelque chose qui nous portera pour peu qui s'y donne. Que le sport, outre la santé et le physique, c'est quelque chose de très sain pour l'esprit, que c'est un exutoire qui permet de relâcher la pression et de mieux arriver à se gérer. Et ça peu aider à affronter ou accepter ses problèmes et émotions, comme le montre la fin.
Et bien que ça ne soit pas un grand film, ça reste un beau film tout de même.
8/10
Bon je lis pas, j'essaierai de le voir rapidement.
J'ai vu ce film aujourd'hui
No critique