Père Blaise ? Comme quoi pousser à l'inceste me met en odeur de sainteté...

Et moi je suis Karadoc Hic !

Le 23 octobre 2019 à 19:13:04 [Neko-Chan] a écrit :
Père Blaise ? Comme quoi pousser à l'inceste me met en odeur de sainteté...

Faire des trucs chelous en matière de sexualité d'une part, le clergé d'autre part... Moi je vois le lien.

Je vote A (le breton) ^^

Le 23 octobre 2019 à 19:18:57 Bigrat a écrit :

Le 23 octobre 2019 à 19:13:04 [Neko-Chan] a écrit :
Père Blaise ? Comme quoi pousser à l'inceste me met en odeur de sainteté...

Faire des trucs chelous en matière de sexualité d'une part, le clergé d'autre part... Moi je vois le lien.

Fair enough

Le 23 octobre 2019 à 19:26:16 domper60 a écrit :
Je vote A (le breton) ^^

Merci mais c'est un peu tard, le vote est fini et je vais poster la suite

Chapitre III : La reconnaissance du clergé

C’est donc à son propre fils, Cadell ap Cadell, que l’ancien régent fiança la reine. Celle-ci n’était pas vraiment enchantée à l’idée d’être promise à son cousin, et la noblesse galloise se demandait si une telle union, consanguine, serait bénéfique pour l’avenir du royaume. D’autant plus que le mariage ne pourrait être célébré avant dix ans au moins, ce qui donnerait bien moins de temps à la reine pour produire un héritier.

La reine Sara voulut poursuivre l’œuvre unificatrice de son père en soumettant les tribus galloises, mais alors qu’elle guerroyait vers l’ouest, plusieurs vassaux se soulevèrent : ils voulaient placer Cadell, le régent qui avait si bien fait son travail, sur le trône du royaume.

Sara refusa de se soumettre, et le royaume de Powys fut déchiré par une courte guerre civile. Courte, car Sara disposait en son beau-père d’un allié précieux : le roi d’Essex avait préféré prendre parti pour la fille de son épouse plutôt que pour le régent qui lui avait permis d’agrandir son royaume et son influence. Un petit millier de Saxons furent envoyés pour combattre les traîtres, et permirent d’obtenir la victoire.

« Peut-être la présence saxonne avait-elle du bon, finalement ? » se disait la reine Sara. Du moins quand on pouvait se servir d’eux…

C’est au cours de cette guerre que Sara s’établit comme une grande guerrière, quand à l’occasion d’une bataille elle affronta en duel l’un des frères du meneur de la révolte, un lointain cousin descendant d’un autre fils de Vortigern. Elle montra à tous qu’elle était capable de se battre et de mener des armées en plus de gouverner, et gagna le respect des nobles gallois. Elle ne devait cependant pas s’en sortir indemne, puisqu’une autre bataille lui coûta un œil.


Lorsque les rebelles furent finalement vaincus, Sara leur promit de leur laisser la vie sauve. Elle fit cependant passer une nouvelle loi dans le royaume de Powys, loi soutenue à l’unanimité par le Conseil, selon laquelle le souverain pouvait révoquer les titres de ses vassaux. Compte tenu de la trahison des seigneurs d’Ergyng, de Gwent et de Brycheiniog, nul ne s’opposa à ce que Sara s’empare de leurs châteaux et de leurs terres, agrandissant par la même occasion considérablement son propre pouvoir.

Quant à son oncle, l’ancien régent, il fut établi que les nobles avaient agi sans son consentement, et qu’il ne briguait même pas le trône. Il ne fut pas inquiété, et conserva son poste et son influence ; la guerre civile passée, Sara le gratifia même d’un titre de commandant.

Mais le règne de la reine Sara ne devait visiblement pas être un long fleuve tranquille : à peine la guerre civile fut-elle achevée que deux mille hommes, convertis à l’hérésie des Saxons de Mercie et s’appelant eux-mêmes les Vaudois, se soulevèrent pour imposer leur foi dans le royaume de Powys.

Sara se résolut à engager des mercenaires pour se débarrasser des hérétiques. Mais comment les payer ? La guerre lui avait laissé à peine de quoi les engager, sans pouvoir se permettre de payer leurs traites. Elle se résolut alors à libérer tous les prisonniers faits au cours de la guerre contre rançon, ce qui lui permit de dégager une trésorerie suffisante pour acheter les services d’une bande de Lombards. Les hérétiques furent vaincus, et Sara sécurisa son trône.

Profitant de la présence des Lombards, elle poussa même la guerre vers le nord et obligea les paysans de Rhos, récemment libérés du joug du royaume de Gwynedd, à ployer le genou devant elle.

Au crépuscule du huitième siècle, le mariage entre la reine Sara et le fils du régent fut finalement célébré. Gagnant plus encore de prestige, l’ancien régent reçut le titre de Chancelier du royaume, et fut envoyé dans le nord, où il eut pour charge de trouver un casus belli pour conquérir le Gwynedd. Il s’y employa avec beaucoup de talent, et permit de justifier l’attaque contre le comté de Perfeddwlad… cependant, lorsque Sara apprit que ce royaume venait de s’allier aux Saxons du Wessex et à plusieurs clans irlandais, elle se ravisa.

De plus en plus de Vaudois étaient cependant présents dans toute l’île de Bretagne, ainsi que des Fraticelles saxons. Une autre révolte éclata en Est-Anglie, où un autre hérésiarque saxon mit à bas la monarchie descendant de l’ancien conquérant saxon Wuffa. Les hérésies se propageaient partout, y compris dans le royaume de Powys, ainsi que dans le royaume des Pictes. Les autorités ecclésiastiques étaient incapables d’y faire face, car l’Église était traversée par une grande crise depuis la destruction complète du royaume des Asturies et la conquête de toute l’Espagne par les musulmans.

Ces événements poussèrent Sara à rechercher de plus en plus d’alliés, de vassaux et de troupes, de préférence des bons catholiques. Cadell fut envoyé dans le comté de Dyfed, et prépara le terrain pour l’invasion du comté, qui suivit dans l’année.

Cadell, le régent, se retira alors de la vie publique. Affaibli par son grand âge, il mourut d’une cruelle maladie en l’an 804. Sara lui offrit des funérailles digne d’un roi, sachant bien tout ce qu’elle et le royaume devaient à ce grand homme… d’autant que le roi de Gwynedd le suivit de peu dans la tombe, et Sara profita de la crise de succession qui s’ensuivit pour ressortir les justifications, créées de toutes pièces par feu Cadell, pour conquérir Perfeddwlad.

C’est à partir de cette époque que Sara porta le titre de « reine de Gwynedd ». Peu après, les sources la mentionnent également comme « reine de Glywysing ».

Devenue suffisamment forte pour porter véritablement le statut de reine, c’est en 813 que Sara fit le voyage vers Rome afin d’être couronnée par le pape, Lucius II. Cela faisait d’elle une véritable reine, et hissait le royaume de Powys dans les grandes puissances de Bretagne. En effet, aucun roitelet anglo-saxon ne pouvait se prévaloir d’un tel prestige.

De retour chez elle, pour satisfaire le pape, comme s’il s’était agi d’un arrangement entre eux, elle prit les armes et mit fin au royaume de Seisyllwg, dont le roi avait été renversé à son tour, quelques années plus tôt, par un hérésiarque fraticelle.

Désormais véritablement reine d’un pays de Galles unifié, Sara s’isola quelques jours dans ses appartements pour réfléchir à ce que devait être la suite des opérations. Finalement, elle convoqua le Conseil pour lui annoncer sa décision…

Sondage III : qu’a finalement décidé la reine Sara ?

A. Avant toute chose, nous continuerons d’unifier les Gallois. Nous soumettrons nos frères qui peuplent l’île de Man et le sud du royaume picte.
B. Nous allons profiter de la désunion des Irlandais pour conquérir leur île. En nous unissant à eux, nous serons assez forts pour lutter contre les Saxons.
C. Nous allons attaquer la Northumbrie, qui menace nos terres en se rapprochant de nos frontières, même s’ils sont également catholiques.
D. Nous allons mener la guerre sainte chez les Saxons et détruire la Mercie, cet infâme royaume qui, non seulement est saxon, mais en plus se détourne de Rome et de la Vraie Foi.

Sara quand elle prend sa décision :
L’état des religions à ce moment :

Votez pour A, B, C ou D et nous continuerons la chronique en fonction de votre choix ! Si tout va bien, je reprends demain !

C : Détruire la Mercie me tente bien ! Deus Volt ! Et puis il y as du Vin et du Mouton la bas. Hic !

Il faut absolument détruire la Mercie et les autres Etats hérétiques
D !
Sinon, l'autorité catholique va partir en couilles et on en fera les frais De plus, on satisfera nos ambitions tout en ayant un motif plus que légitime

Le Pape nous a fait confiance en couronnant la reine comme plus puissant suzerain de l'île de Bretagne.

Nous devons défendre la chrétienté contre les hérétiques. Et si on peut botter le cul à quelques saxons en prime.

Je vote D.

Tiens j'ai confondu le C et le D, je bois trop ces temps ci.

En Bohort, je me dois de rappeler à sa majesté qu'il faudra mieux que nous nous efforcions à faire prospérer l'économie du royaume et à promouvoir les arts et la culture galloise plutot que de nous lancer dans des guerres sanguinaires...
Mais effectivement mes confrères ont raison:
Attaquer la Mercie serait le moindre des maux. Non content d'assouvir le désir de conquête de la reine Sara l’Église nous serait gré de protéger les bons chrétiens des iles Britonnes. Une preuve de notre fidélité au souverain pontife qui nous a tant honoré.

Par contre vrai question, hors rp, pourquoi avoir fondé un royaume titulaire plutot que le "vrai" royaume du Pays de Galles?

Une reine guerrière et ambitieuse se doit d'avoir un ennemi à sa mesure.
La Northumbrie aurait été une cible de choix mais... la Mercie est clairement dirigée par des âmes égarées et ce n'est que pure charité chrétienne (ce dont fait preuve notre chère reine) que de venir en aide aux merciens en les débarrassant des hérétiques qui prétendent les gouverner.

La Northumbrie peut attendre...

D.

Sinon il aurait des Rumeurs que je voudrais transmettre au Conseil a propos des exploits d'un certain Provencal le Gaulois !

Par contre vrai question, hors rp, pourquoi avoir fondé un royaume titulaire plutot que le "vrai" royaume du Pays de Galles?

Pour conserver la numérotation des rois de Powys, qui remonte aux années 400 via les titulaires du duché, au lieu de recommencer à zéro avec un titre qui n'a jamais eu de titulaire

Le 23 octobre 2019 à 21:00:39 Bigrat a écrit :

Par contre vrai question, hors rp, pourquoi avoir fondé un royaume titulaire plutot que le "vrai" royaume du Pays de Galles?

Pour conserver la numérotation des rois de Powys, qui remonte aux années 400 via les titulaires du duché, au lieu de recommencer à zéro avec un titre qui n'a jamais eu de titulaire

Ah d'accord je comprends mieux !

Deus vult ! Les hérétiques saxons de Mercie doivent être pourfendus Votre Majesté ! Alors je choisis l'option D

Sympa l'association à Perceval, ça me va.

Je vote pour s'emparer de l'Irlande sinon. Autant se chercher des alliés chez nos cousins de sang. Et dans mes propres parties j'ai souvent trouvé ça pratique de s'emparer de l'Irlande pour se tailler une belle petite réserve d'hommes.

Mercie : 6
Irlande : 1
Gallois du nord : 0
Northumbrie : 0

Je reprends pour une partie rapide.