Chapitre X : Goffredo Spinola (797 – 862)

Les Spinola sont l’une des plus riches et importantes familles de la république génoise. Son fondateur est Ciro Spinola (741 – 802), un riche bourgeois italien qui devint patricien de Gênes lorsque celle-ci devint une République, conduite par un doge, le 30 mai 779.
Pendant vingt ans, Ciro aida le doge Ademaro Adalbertingi, le fondateur de la République, à gérer la ville. Lorsqu’Ademaro mourut le 24 août 799 sur le bûcher, sur ordre de Charlemagne, Ciro s’opposa fortement à l’élection de Costante Dandolo, et en représailles perdit ses fonctions échevinales. Mais Costante mourut en septembre 801 et Ciro fut élu pour lui succéder ; devenu doge, il avait beaucoup de projets pour sa ville, mais il n’eut guère le temps de les réaliser puisqu’il fut fauché par la peste quatorze mois après son élection.
À son mort, les Génois élirent Camillo Moncada à la tête de la République, tandis que le fils aîné de Ciro, Ciro II, lui succédait à la tête de la famille Spinola. Mais le fils mourut de la peste dix jours après le père, et le deuxième fils de Ciro, Comita, prit les rênes de la famille… pour dix-huit mois, avant de mourir d’un cancer.
Le troisième fils, Jacopo, tint un peu plus longtemps mais finit par mourir de la nouvelle épidémie de peste en 822. Le quatrième et le sixième fils du fondateur des Spinola étaient déjà morts depuis de nombreuses années : il ne restait que Goffredo, le cinquième fils, pour reprendre le flambeau.
Âgé de vingt-cinq ans, Goffredo se plaça en partisan du doge Guarnito Dandolo, le successeur de Camillo Moncada, et gagna ses premiers postes de pouvoir qui lui permirent de faire ses premières armes. Il demeura fidèlement au service de son successeur, Bertoldo Adalbertingi. Lorsque ce dernier mourut en 847, Goffredo fut élu doge à son tour.


La vie n’était pas tendre avec les Spinola. Le fils aîné de Goffredo, Castore, mourut de la variole à 22 ans, peu après une de ses filles qui mourut de la dysenterie. Son second fils Ciro fut envoyé comme tribut à la Chine par l’empereur Raoul Nibelunging.

En 862, Goffredo savait déjà que sa vie était derrière lui. Vieux et tuberculeux, il ne lui restait que peu de jours... Pieux, il était à un grade avancé des Bénédictins, il se reclut dans la prière et implora le Tout-Puissant de protéger sa famille, qui n’avait plus qu’un héritier mâle en la personne de son petit-fils.
Il mourut quelques semaines plus tard de sa maladie, cédant l’avenir des Spinola à son petit-fils de six ans, le dernier mâle de la famille. À Gênes, on élisait Annibale d’Amalfi pour lui succéder.

Choix 10

- Angelo Spinola, héritier du précédent

- Unuist Ce, comte de Ce

- Riacan Mac Diarmaida, comte de Tir Chonaill

- Gunnarr Kven, comte de Vesturland

À vos votes et à vos dés !

On a rien vu donc je vote pour l'héritier et je lance un dé pour le plus puissant vassal du Sopron

Idem, je vote pour l'héritier

Je lance un dé pour le Duc de Corse

Je vote pour Unuist Ce, histoire de botter le cul de ces satanés pictes
Et un petit jet de dés de nouveau pour le comte de Bari

Je vote pour le comte de Ce et je lance un défi pour le baron de Cholet!

Ah je vois mon message mon message d'avant-hier a buggé et a pas été pris en compte... Et en plus ce satané correcteur à encore remplacé "dé" par "défi"

Je vote pour l'héritier aussi, c'est pas tout les jours qu'on tombe sur une république marchande
et je lance un dé pour le plus puissant roi indien

Je vote aussi pour l'héritier et je lance un dé pour le roi du Tibet.

Le 26 mars 2018 à 22:09:55 Varanakh a écrit :
Je vote aussi pour l'héritier et je lance un dé pour le roi du Tibet.

Attention le Tibet est un empire

Le 26 mars 2018 à 21:32:42 SW3ATSHIRT a écrit :
Ah je vois mon message mon message d'avant-hier a buggé et a pas été pris en compte... Et en plus ce satané correcteur à encore remplacé "dé" par "défi"

Ben... avec juste un message qui dit "dé",je ne savais pas trop quoi en faire

Je vote pour Gunnarr !
Et un dé pour la Croatie !

Ps : Pour chez toi le poulailler ?

L hériter et un dé pour le duc de Provence (en espérant qu'il ne soit pas à la tête d'une révolte impériale )

Le 26 mars 2018 à 23:15:02 Zoidberg666 a écrit :

Ps : Pour chez toi le poulailler ?

Oui, ça faisait un moment qu'on voulait des poules. Déjà parce qu'on aime les animaux, ensuite parce que j'aime bien le concept d'avoir des trucs qui mangent tes déchets et les transforment en bouffe
Du coup maintenant on a 16 bêtes à la maison

Le 27 mars 2018 à 00:15:49 Bigrat a écrit :

Le 26 mars 2018 à 23:15:02 Zoidberg666 a écrit :

Ps : Pour chez toi le poulailler ?

Oui, ça faisait un moment qu'on voulait des poules. Déjà parce qu'on aime les animaux, ensuite parce que j'aime bien le concept d'avoir des trucs qui mangent tes déchets et les transforment en bouffe
Du coup maintenant on a 16 bêtes à la maison

Nice ! Je vais pas polluer ton topic avec ma vie, mais j'ai aussi des poules depuis 1 an, c'est juste parfait ! :D Félicitation a toi et toute ta tribu

- Héritier : IIIII
- Unuist : II
- Gunnarr : I
- Riacan : 0

Nous continuons donc avec la République !

Le 27 mars 2018 à 00:19:58 Zoidberg666 a écrit :

Le 27 mars 2018 à 00:15:49 Bigrat a écrit :

Le 26 mars 2018 à 23:15:02 Zoidberg666 a écrit :

Ps : Pour chez toi le poulailler ?

Oui, ça faisait un moment qu'on voulait des poules. Déjà parce qu'on aime les animaux, ensuite parce que j'aime bien le concept d'avoir des trucs qui mangent tes déchets et les transforment en bouffe
Du coup maintenant on a 16 bêtes à la maison

Nice ! Je vais pas polluer ton topic avec ma vie, mais j'ai aussi des poules depuis 1 an, c'est juste parfait ! :D Félicitation a toi et toute ta tribu

Merci. J'essaierai de penser à poster une photo

Lancer de dés

- Plus puissant vassal de Sopron
63. RATBAG LA MAUVIETTE – Vous assassinez votre seigneur-lige et obtenez une revendication forte sur son titre. Ne fonctionne que si le dé a été lancé pour un vassal ou un personnage sans terre.

Voilà. Pas possible de donner une revendication sur l’empire de Sopron, donc j’ai donné des revendications sur tous les autres titres du suzerain pour compenser.

- Duc de Corse
75. COME AT ME BRO – Vous affrontez l’héritier du dernier personnage incarné par le MJ en duel. Si vous le tuez, vous gagnez 1000 PO. S’il vous tue, la trésorerie de votre héritier est réduite de moitié. Règles du duel : cf. événement 71.

L’héritier de Goffredo est mineur, celui de Raimbaut aussi, celui de Malkhazi aussi, ce sera donc l’héritier de Ruslan II.

Ademaro Adalbertingi, duc de Corse VS Volodar Pleskov, fylkir des Nordiques

Chiffre de base de Ademaro : 12 + 5 + 3x1 = 20 ; après les multiplicateurs le chiffre passe à 40
Chiffre de base de Volodar : 7 + 5 + 3x1 = 15 ; après les multiplicateurs le chiffre passe à 40

Probabilité de victoire de Ademaro : 40/80 = 50% (chiffres de 1 à 50)
Probabilité de victoire de Volodar : 40/80 = 50% (chiffres de 51 à 100)

On lance le dé… 82 !

Match bien équilibré, mais victoire du fylkir.

- Comte de Bari
5. LE FUGITIF – Vous avez l’impression que tout le monde veut vous capturer, et c’est normal, puisque tous vos voisins frontaliers indépendants ont maintenant une revendication forte sur votre titre principal.

Revendication sur le comté de Bari donné à : la reine de Trébizonde et cheftaine des rebelles byzantins, le khagan des Khazars et le pape de Rome.

- Baron de Cholet
48. NOM DE ZEUS – Pas question ici de voyage temporel, Marty, mais d’une conversion à l’hellénisme. Sauf si vous êtes un chef religieux.

Le baron de Cholet, un basque sunnite, se convertit à l’ancienne foi romaine.

- Plus puissant roi indien
57. GRAND FATALIS – Tous les individus de votre dynastie âgés de moins de 33 ans meurent de manière inexpliquée. Sans effet si la dynastie comporte plus de 75 membres en vie.

La famille Pala est quasiment exterminée, ne subsiste que son chef le maharaja du Bengale.

- Roi au Tibet
50. SPENTA MAINYU – Tous vos traits négatifs sont retirés et vous gagnez les 7 vertus, ainsi que 2500 points de piété et de prestige.

Voilà. J’ai pris un roi au Tibet de la même dynastie que l’empereur.

- Croatie
86. ANDRONIC COMNENE – Vous augmentez le niveau d’autorité de la couronne d’un cran et vous emprisonnez et exécutez tous vos vassaux dont vous avez une opinion négative, en n'oubliant pas de révoquer tous leurs titres (courtisans inclus, malus d’opinion aussi).

C’est fait. Un seul prisonnier, Hranislav, le maître-espion. Aucun gain de titre.

- Duc de Provence
41. SOLIDARITÉ – Le pays indépendant qui est le plus faible en termes de quantité d’ost, voit sa trésorerie augmentée de 3000 PO et un contingent de 2000 hommes mis à son service. Si par hasard le joueur qui obtient cet événement est le bénéficiaire, le bonus est quintuplé !

Le bonus va au roi du Finnmark !

Ah tiens la famille Khunzakhal existe toujours et est devenu bohémienne, c'est sympa de voir ce genre de petites choses

La suite arrive

Chapitre XI : Angelo Spinola (855 – 891)

Angelo est le fils de Castore Spinola (827 – 859), le fils aîné du doge Goffredo le Juste (797 – 862). Sa mère est Lodovica di Lucca, fille d’Angelo di Lucca, le fondateur d’une éphémère famille patricienne de Gênes qui ne survécut pas à la peste et aux maladies du début du siècle.

Angelo naît dans une famille également décimée par les maladies. Alors qu’il n’a que six ans, son grand-père meurt et il se retrouve propulsé à la tête d’un clan dont il est le dernier représentant masculin. Sa mère prend la régence pendant quelques semaines, mais elle part ensuite en France se remarier avec un comte franc et la régence est confiée à Ituk, un Couman qui officie comme physicien pour les Spinola.

Peu après les funérailles de son grand-père, l’on se rend compte que sa veuve attend un enfant. C’est avec soulagement que les Spinola apprennent peu après la naissance de Costanzo. Cependant, peu après, c’est avec consternation que la mère d’Angelo donne naissance à un autre fils qui, selon elle, est également le fils du doge Goffedro ! Ce fils, Angelo di Lucca, est donc le demi-frère et l’oncle d’Angelo Spinola.
Quelques mois après sa naissance, le petit Costanzo meurt de maladie, confirmant le sort tragique des Spinola et laissant Angelo à nouveau seul comme homme de la dynastie.
Durant sa minorité, la République de Gênes est transférée comme vassale du royaume d’Italie, ce que dénonce le doge Annibale d’Amalfi en organisant le soulèvement des Génois. Il meurt avant de finir sa guerre et en mars 871 c’est Vittore di Brindisi qui est élu à la tête de la République.

Lorsqu’Angelo devient enfin majeur en septembre 871, c’est un enfant assez moyen qui devient adulte. Il n’a que de faibles capacités martiales et diplomatiques, et aucun sens de l’intrigue, mais a des notions d’économie et une culture générale acceptable.

En 872, Angelo est entraîné malgré lui dans la politique internationale lorsque Zeynab Taid, la sœur du shah du Khorassan, lui demande l’asile. La princesse, ayant abjuré l’islam pour se convertir au christianisme nestorien, s’estime en danger de mort dans son pays d’origine et recherche une terre hospitalière pour y trouver refuge. Alors que la mort du doge place Rodolfo di Catanzaro à la tête de la République, Angelo lui ouvre les portes de sa demeure, et bientôt celles de sa chambre à coucher.

Bientôt, Zeynab donne naissance à une fillette, qu’Angelo reconnaît et légitime. Angelo ressent alors un intérêt croissant pour les choses de l’amour, et commence à collectionner les maîtresses. Il attire notamment à lui Bladovilde, la fille d’un baron d’une branche cadette des Capétiens – Capétiens qui viennent d’être élus à la tête du Saint-Empire.
En 875 cependant, une nouvelle épidémie de peste éclate à Bruges, mais la même année Zeynab donne naissance à un fils. Angelo lui donne son nom, ravi d’avoir enfin un héritier – et de sang royal !


Également la même année, la sœur de Zeynab, Irandokht, se rend à Gênes pour convaincre sa sœur de retourner auprès de la cour de leur neveu. Non seulement Irandokht ne réussira pas à la convaincre, mais c’est carrément Angelo qui la convaincra de rester et de faire partie de sa « compagnie des dames »… Soudainement éprise d’Angelo, elle consentira même à se convertir.

Mais la cruelle peste vient bientôt frapper aux portes génoises, et le jeune Angelo fait partie des premières victimes. Peu après, le doge lui-même succombe et on élit en urgence Zaccaria de Candia pour lui succéder. Dans les victimes suivantes, l’on dénombre notamment Zeynab, la favorite du patricien. Angelo est transi de chagrin, mais quelques jours plus tard Irandokht donne naissance à un fils. Les parents décident de l’appeler Zeynab Spinola, en hommage à la défunte.

Peu après, le doge Zaccaria meurt à son tour de la peste et, suite à la mort de la plupart des patriciens génois, on élit Angelo Spinola pour lui succéder. Alors qu’il n’a que vingt ans, le voici à la tête de la République.

Angelo est ensuite abandonné de son autre maîtresse Irandokht, qui abandonne son fils Zeynab Spinola et retourne vers le pays de ses ancêtres où elle succombe sous le charme d’un satrape local, dont elle devient la maîtresse. Angelo cherche du réconfort où il peut : il décide d’envahir la Provence pour se changer les idées, et s’empare de Nice, Arles, Marseille, Monaco et Menton.

La peste se met à reculer d’Europe en 879-880 pour aller s’établir en Orient et en Afrique, non sans tuer l’empereur des Francs au passage. Son successeur décide de faire pénitence auprès de Dieu en annulant le décret de son prédécesseur qui bannissait les Juifs de l’empire.

L’Europe revient à la normale, les nobles sortent de leur réclusion. Angelo n’avait pas perdu son temps pour autant, se livrant de plus en plus à une vie de luxure et de débauche avec un petit harem privé. Il en vient même à séduire sa suzeraine, la reine d’Italie, et se brouille avec son époux lorsque ce dernier apprend qu’elle est enceinte de ses œuvres.


La cour de Gênes devient réputée pour être un baisodrome géant. Angelo accumule les maîtresses et a la réputation de reconnaître et de légitimer tous ses bâtards, aussi de nombreuses jeunes filles défavorisées tentent-elles leur chance en essayant de se faire remarquer par le Doge, afin d’obtenir une chambre au palais et de monter d’un cran dans la hiérarchie sociale en devenant la mère d’un Spinola. Beaucoup d’étrangères sans le sou, parfois au prestigieux lignage, rejoignent également la République, notamment Temulun Bagaridai, la fille unique de feu le général-protecteur mongol Bagaridai de Jinquan.
En 886 s’ouvre une nouvelle ère pour les Spinola : la reine d’Italie, Douce Nibelunging, décède d’un état de santé précaire. L’Italie passe à l’aîné de ses fils, Gislevert Spinola, né de sa relation avec Angelo, qui devient donc vassal de son fils et régent du royaume en son nom tandis que la Maison Spinola devient une dynastie royale.

Parallèlement à cela, Angelo souhaite étendre l’influence commerciale de Gênes, aussi s’empare-t-il de Cagliari en 890.

Malheureusement, Angelo confirma que les Spinola étaient une famille de maladifs lorsqu’il attrapa la variole en 891. Les traitements de son physicien ne firent qu’empirer le mal, et il en mourut le 9 mai. Son héritier étant encore mineur et donc inéligible, la famille Spinola ne put être immédiatement réélue à la tête de la République.