Salut, voici ma nouvelle chronique sur une partie pas encore terminée commencée en 869 en temps que Sultan d'Égypte.
Lorsque Ahmad parvint au trône d'Égypte, celle-ci n'était plus ce qu'elle avait été il y a des millénaires. En effet, de l'eau avait coulé sous les pont d'Alexandrie : étaient passés par là
de nombreux empires. Le Prophète avait même foulé ces terres à la fois arides et fertiles. La culture au limon était restée la même, depuis des millénaires, et garantissait une économie
florissante près du géant qu'était le Nil. Ahmad avait fait construire son palais au Caire, près du plus grand fleuve du Monde Musulman. D'âge déjà mûr, il pensait régner sur un Égypte fière mais
en déclin. Ses prédécesseurs l'avaient tout doucement émancipée de l'emprise des Abbasides, il en résultait une grande rivalité entre les deux domaines. Ahmad était secrètement adepte de
l'histoire de l'une des plus grande dynasties du Monde Musulman, mais savait que son titre ne tenait que sur le statu quo qui retentissait en Sinaï, zone tampon qu'il avait fortifié en prévention.
Cependant, en tant que sultan raisonnable, celui-ci passait des accords dans l'ombre afin d'assurer sa position : les mamelouks lui avaient assuré leur soutien en toute situation, si tant est
qu'il le promettait un peu d'or. Ces très nombreux guerriers lui permettraient de remporter n'importe quelle guerre défensive, même contre Roum, ce qui n'était pas négligeable, à l'époque.
Il régnait sur le Caire, et son influence s'étendait en Assouan. Il avait cédé la fière Alexandrie et Damiette - le delta du Nil - à ses deux fils, Khumarawayh et Shaybad. Ceux-ci vivaient
une enfance pieuse et sans besoins, dans de petits palais non loins de leur père. Leur mère était morte quelques années avant, ils ne l'avaient jamais connue.
Il est clair que le destin d'Ahmad semblait peu probable. Pourtant, lorsque Ahmad rendrait son dernier souffle pour aller rejoindre Allah, il serait appellé Badshah Ahmad 'le Victorieux' des
Égyptes.
Acte 1 - Les eaux bleues du Nil
Ahmad devait encore faire ses preuves sur le trône d'Égypte. Il était surveillé par son écrasant voisin du Levant, qui tenait bien sûr à ses terres agricoles si prospères. Les décisions pourtant
extrêmement raisonnées qu'il prit tout d'abord reçurent un mauvais accueil à sa cour et chez ses vassaux. En effet il avait cédé le pouvoir en Cyrénaïque aux différents Walis des cités de la
région. Il espérait motiver l'apparition d'une plus grande république, capable de créer des dynamiques mercantiles dans la Méditerrannée, ce qui arriva. La République de Cyrénaïque étendrait
son emprise Tunis à Antioche, mais ne pourrait pas toucher Séville, Venise ralentissant fortement son développement vers le Couchant. Ces kafirs décadents se révélaient être de terribles
adversaires économiques, soutenus par la Papauté catholique, et Roum. Roum quand à elle ne constituait pas vraiment une menace : elle était bien trop occupée par les Bulgares et les Abbassides.
Cependant sa puissante armée et sa flotte hors pair empêchaient toute agression.
Directement à l'Ouest se trouvait le Sultanat de Ifriqiyah, entité faible déchirée par le conflit entre sunnites et les chiens chiites (pourvu qu'Allah ne les apporterait pas en Égypte!).
Ahmad voyait ces terres comme un tampon entre son domaine et la puissante dynastie des Omeyyades (il entendait rendre sa famille plus puissante encore), à cette époque sultans d'Al-Andalus.
Le domaine qu'il avait pris au Calife étant bien trop grand pour ses émissaires, les bénéfices qu'il en recevait étaient trop maigres. Il considéra plus judicieux de donner tous les cheikats de
Sinaï.
Tout ceci annonçait un règne calme. Cependant, Amhad avait une idée. Une ambition, un rêve. Il voulait réunifier les Égyptes. Mais pour cela, il fallait remonter les eaux bleues du Nil.
T'as pas pris un start compliqué
Mais sweet , je suppose que tu vas conquérir la lointaine nubie/ethiopie
Le 05 juin 2017 à 11:47:13 AgradoFamilia a écrit :
T'as pas pris un start compliqué
Mais sweet , je suppose que tu vas conquérir la lointaine nubie/ethiopie
Bah on va dire que j'arrive à un stade où à peu près tous les starts que mes DLC me permettent de prendre sont pas si durs, donc bon
la sweet
Sweet
Acte 2 - Le sable scintillant du Sinaï
Ahmad n'étais décidemment pas aimé de ses sujets. Il s'en rendit compte quand il découvrit un serpent dans son lit, à côté du cadavre de sa concubine. Il avait peur de mourir par la mains de ses
vassaux, qui n'hésiteraient pas à réserver le même sort à ses fils, pour acquérir toujours plus de terres. Il entra dans une fureur incommensurable, et pointa lui-même une épée sur sa servante
pour l'interroger. Après enquête, il découvrit que l'émir de Sinaï était à l'origine de cette tentative d'assassinat. Il envoya une délégation afin de l'amener à sa cour, de force s'il refusait,
ce qu'il fit, bien sûr. Il leva la bannière rouge et noire, prétendant rejoindre le calife après sa victoire contre son despote de sultan. Amhad leva toutes les troupes à disposition, gardant
bien en tête l'issue mamelouke. Le wali de Cyrénaique promit de lui envoyer des troupes. Ses fils obéirent à sa missive. Le Ban arriva au Caire en peu de temps. Ces quatre milliers d'hommes
s'alignèrent devant le champ de bataille, situé entre deux grosses dunes. Ahmad, sur sa jument, pâlit face à l'armée de l'émir. Ce n'était pas normal. Ils étaient en superiorité numérique.
Ses éclaireurs arrivèrent, et lui révélèrent la composition de son armée. Les mamelouks avaient été achetés. L'émir n'avait pas les moyens de payer les services des mamelouks, leur avait-il
promis des terres? Peu probable. Le calife devait être derrière le paiement de cette armée, et donc derrière ce complot sultanicide.
Il devait faire vite, les archers ennemis se positionnaient. Il sonna la retraite rapide. Il devait à tout prix sauver ses hommes, la bataille ne se ferait pas aujourd'hui. Il avait remarqué une
erreur commise par l'émir : il n'avait pas réparti les mamelouks sur toute la largeur du champ de bataille. Il eut une idée.
Derrière l'isthme de Qolzoum, ses hommes étaient à l'abri. Il envoya une missive au Caire : il fallait amener une partie conséquente de l'or du trône. Une semaine plus tard, les coffres arrivèrent
en bâteau. Une nouvelle bataille fut décidée, presque au même endroit. Les deux armée se profilèrent sur les dunes. Elles se faisaient face. Les mamelouks étaient encore massés sur le flanc
gauche. Ahmad fit venir le chariot, et exposa à la vue de tous les coffres fermés. Il fit mettre à terre un petit coffre, et donna un coup de pied dedans, déversant les pièces d'or et d'argent
qu'il contenait par terre, faisant rouler le coffre jusqu'en bas de la dune. Les soldats ennemis pouvaient voir les pièces briller de mille feux. Les pièces éclairèrent le visage d'Ahmad.
L'émir croyant qu'Ahmad voulait acheter la vie de ses soldat, il fit envoyer son conseiller. Ahmad ordonna à ses archers de tirer sur l'homme, dont le cheval s'effondra en pleine course.
Les deux armées se faisaient face à nouveau. L'émir mit en position ses archers, quand Ahmad décida de faire lever les bannières mameloukes qu'il avait fait venir avec l'or. Le cor mamelouk
retentit. L'armée du traitre se fit faucher par la gauche et par l'avant.
Après cette bataille qui fut surnommée Bataille des Mille Éclairs, l'émir fut fait prisonnier, ainsi que deux neveux du Calife, venant corroborer sa thèse. Il fit exécuter le traitre et bannit sa
famille, donnant ses terres à un cheick du Sinaï resté fidèle, et envoya les têtes de ses neveux au calife. Cet acte promettait des perturbations dans le Monde Musulman.
Malgré l'attache solide de l'Islam en Égypte, les coptes représentaient une grosse partie de la population ; celle-ci ne se soulevant jamais car Ahmad était un roi pieux mais tolérant envers
les kaffirs à l'intérieur de son pays. Cependant il lança après cette bataille une grande campagne de prosélytisme en Assouan, terre des chrétiens monophysites. On racontait que le sultan
Ahmad 'le Scintillant' était un envoyé d'Allah, et on représenta le souverain avec une auréole comme les chrétiens le faisaient pour leur prophète Issa.
L'architecte de la cour lui proposa même l'érection d'une statue du sultan, éclairée de mille feux par un pavage d'or et d'argent autour du piédestal. Avec le temps, cette statue deviendrait le
principal lieu d'aumône dans la capitale.
Ahmad était très fier de son image, à présent. Il voyait ses rêves d'une Égypte réunifée plus accessibles. Oui, il allait le faire. Il allait remonter le Nil, avec son armée.
Sweet ?
Avec des screens ce serait mieux genre juste quelques uns pour voir la gueule des perso ou de la map
Je vois qu' il n'y a pas qu'à moi que ça manque les récits
En espérant une suite...
Le 14 juin 2017 à 19:04:49 MrGcat a écrit :
Avec des screens ce serait mieux genre juste quelques uns pour voir la gueule des perso ou de la map
Le problème tu vois, c'est que là, je viens de conter environ 6 mois en jeu, et donc tu verrais pas grande différence entre les screens
En plus j'ai fait ce perso y a un moment déjà, je pourrais au plus montrer la gueule de l'Empire à sa constitution, mais je montrerais rien avant
Ça arrive, j'ai juste un problème de connexion
Acte 3 - Les eaux rouges du Nil
Ahmad avait provoqué la fureur du calife. Quelques semaines après que celui-ci ait reçues les restes profanés de ses neveux, celui-ci mit en place un décret de fermeture des frontières terrestre
entre les deux domaines. Ce n'était que le début d'un embargo qui toucherait l'Égypte jusqu'à la mort du calife. Partout sur les côtes abbassides, les comptoirs de Cyrénaïque furent saccagés, et
la famille du doge qui était sur place fut executée. Au Sud du Califat Abbassid se dressait La Mecque et Médine, cités sacrées parmis les cités sacrées. Elles étaient détenues par les descendants
directs du prophète, les Hashimid. L'Égypte entretenait des rapports amicaux avec la Mecque, étant sur le chemin de nombreux hajjis, notamment d'Afrique du Nord. Ne pouvant répondre par la
négative à l'un de ses plus fidèles sujets, le doge de Cyrénaique, Ahmad, visiblement ému par la plainte de son vassal, promit de le venger du calife. "Si nous ne pouvons l'atteindre lui, nous
aurons sa descendance, cher ami.", cela présageait bien des instabilités en Mashriq.
Les conséquences à moyen terme de l'embargo furent une énorme réduction des exports de vivres. Partout autour du Nil, les provisions (fruits, vins, ou autres denrées) pourrissaient, ne trouvant
pas d'acheteurs. Ahmad conseilla aux égyptiens de manger à leur faim, et recommanda l'aumône, même pour les kafirs coptes. Cela en convertirait plus d'un, assurément. "Prenez des forces, car nous
allons marcher vers le Sud", se dit-il, une nuit.
Vint Ramadan. Ahmad envoya des émissaires partout dans son domaine, afin d'informer toutes ses troupes de ne pas observer le jeûne, cette année. Ils allaient en effet faire quelque chose de bien
plus valeureux, pour Allah. Ils iraient conquérir en son nom. La machine était lancée : l'Égypte partait en guerre sainte. Étant donnée la grande part de chrétiens en Égypte, la nouvelle la
traversa en moins d'une semaine : les ducs alors tous indépendants du Nord de la Nubie se mobilisaient tous. De nombreuses révoltes chrétiennes mineures éclatèrent dans le pays, Ahmad chargea
alors son oncle, qui était aussi son Wali, de s'en charger pendant la régence. En effet, il partait lui aussi en campagne.
Vers la fin du mois sacré, toutes les troupes étaient à moins de dix lieux du Caire. Ahmad se mit en selle, puis fit sonner les cuivres. Les postes de relai qui s'assuraient que le signal soit
transmis sonnèrent tous à la suite, comme un écho.
L'armée suivit le Nil jusqu'à une trentaine de lieux des frontières. Là, Ahmad préconisa un virage, afin de s'éloigner du fleuve, afin de rendre la direction à garder plus imprévisible. En tout
cas, c'était l'excuse qu'il avait invoquée. Le sultan se savait observé et écouté. Après tout, les soutiens des ducs grouillaient. Les ducs sauraient très bien quelle direction garder.
Arrivé à la frontière, il divisa son armée, et donna le commandement de la moitié qui se rapprocherait du Nil à son héritier, Khumarawayh, qui avait des prédispositions à commander. Le but était
de forcer les troupes ennemies à se rapprocher du Nil, pour alors les coincer contre l'énorme fleuve.
Cette tactique fonctionna à merveille : en quelques mois, le Nord de la Nubie était conquise. Quelques années plus tard, Khumarawayh avait déjà son premier fils, tandis que son père voyait se
profiler l'Abyssinie à l'horizon. Ce pays était unifié par un roi éthiopien miaphysite aux sujets tous aussi puissants que lui. La fière Axoum, autrefois puissance de la région,
était reléguée au rang de pôle secondaire du royaume, Gondir étant préféré du roi. Le duc d'Axoum était son plus puissant vassal, et n'était autre que son demi-frère. A ce que Ahmad savait, une
intense rivalité existait entre ces deux kafirs. La faille se trouvait dans cette rivalité. Il envoya un espion à la cour du duc, lui promettant le royaume pour sa révolte, puis sa conversion
une fois que la guerre serait remportée.
Comme Ahmad s'y attendait, la réponse ne tarda pas. L'émissaire tendit une lettre ainsi qu'un crucifix au sultan : le duc promettait son soutien, et offrait son crucifix personnel, montrant bien
sa volonté d'accepter Allah dans sa vie. Tout se passait comme prévu, Al-Habsha serait sienne.
Dix-sept ans après être parti en campagne vers le Sud pour la première fois, Ahmad 'le Victorieux' Amhadid, sultan d'Égypte, de Nubie, d'Abyssinie, roi des chrétiens coptes, se fit sacrer badshah
des Égyptes (renommant par la même occasions les royaumes de Nubie et Abyssinie Égyptes de l'Ouest et du Sud), devant le Nil encore rouge du sang des kaffirs.
Le reste du règne d'Ahmad 'le Victorieux' fut consacré à l'unification des Égyptes et la conversion de son peuple à l'Islam. Par rapport au personnage, sa mort fut plutôt courte et simple : le
Badshah s'éteignit tout simplement, une nuit, dans son lit. Il savait que la couronne irait dans les bonnes mains, celles de son fils Khumarawayh. Il lui avait parlé de ses ambitions de le mettre
sur le trône du Califat.
pas mal, consolidation des Tulunids pour affronter les Abbassid
Sweet
Le 25 juin 2017 à 23:11:56 DarkLesq1 a écrit :
pas mal, consolidation des Tulunids pour affronter les Abbassid
Sweet
Ahmadid, pas Tulunid
J'ai trouvé ça plus stylé
Quelqu'un se souvient de ce topic ?
Maintenant que je suis à nouveau tombé amoureux du jeu, j'ai bien envie de continuer.
Ahah ça peut etre sympa, du coup tu le reprendrai du début?
Après en relisant le truc j'ai juste une petite précision, les Mamelouks étaient des soldats-esclaves plus que de simples mercenaires
Ben oui! Vas y! Et si tu ne deviens pas maître du monde, immortel, avec des pouvoirs c'est pas grave
DeathLawli c'est pas toi qui met toujours des commentaires dans les vidéos du JDG ?
Le 25 février 2018 à 12:54:17 ArkvendersV1 a écrit :
DeathLawli c'est pas toi qui met toujours des commentaires dans les vidéos du JDG ?
Effectivement