Le calife

Hafiz : IIIII
Aude : II

Le calife l'emporte, je m'y mets !

La vache, qu'est-ce qu'il a fait pendant qu'il était contrôlé par l'IA ce con ? J'ai un malus d'opinion pour tyrannie de -100
Tout le monde me déteste et le Conseil s'oppose à tout

Bonne chance mec !
Ta réussite n'en sera que plus grande

Ça va être excellent.

Suis mort, la suite arrive !

IX. Hafiz Abbasid (894 – 938)

Fils de l’émir Bahir II de Bagdad, héritier présomptif du califat mais qui trouva la mort dans une bataille contre l’émir d’Azerbaïdjan en 903, Hafiz ibn Bahir ibn Abdul-Jaleel ibn Fadl Abbasid est le petit-fils et successeur du calife Abdul-Jaleel, descendant en ligne patrilinéaire d’al-Mansur (714 – 782), et donc en ligne patrilinéaire d’Abbas ibn Shaiba, oncle paternel du Prophète (saws). Sa généalogie est du reste peu connue, du fait de la nombreuse présence de femmes secondaires d’origine populaire dans ses ascendants, mais on sait qu’il avait également des origines persanes et qu’il était un arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils du roi d’Arménie Sa’id Harashid.

Au décès de son grand-père Abdul-Jaleel en août 906, les quatre fils du défunt et les trois fils de son défunt fils aîné se disputent le trône au cours d’une guerre civile. Après de nombreuses années de conflit, Hafiz en sortira victorieux et deviendra le calife de l’islam sunnite, mais la guerre civile a laissé des traces : de nombreuses provinces qui étaient autrefois dominées par l’Empire arabe sont devenues indépendantes, et Khutula Khan de Hotan a profité du désordre pour s’emparer d’une partie du Grand Iran, conquérant l’Afghanistan, le Balûchistân, Khiva et une partie de la Perse. Pour ne rien arranger, la conquête de l’Égypte entreprise par Abdul-Jaleel en 897 est restée en travers de la gorge des seigneurs locaux, et tous ceux qui ont une frontière avec l’Empire – à l’exception notable des Byzantins – se sont coalisés contre lui. Hafiz ne peut attaquer personne sans risquer de voir des dizaines de milliers de guerriers l’attaquer de toutes parts dans une alliance improbable qui regroupe les émirs sunnites ayant fait sécession de l’Empire, mais aussi l’Abyssinie monophysite, le Khan nestorien de Hotan, le Khagan tengri de Khazarie et le Doux grec orthodoxe indépendant de Cilicie.

Hafiz est cependant vu comme un tyran par l’ensemble du monde islamique car, bien que fervent moutazilite et adepte de la rationalité, il est également un tortionnaire de renom et un empaleur renommée. Afin d’améliorer l’opinion que le monde arabe a de lui, il décide d’entreprendre le Hajj, et confie le pouvoir à son frère Bahir en son absence. Grave erreur car Bahir est un décadent de la pire espèce et, pendant que Hafiz fait son œuvre de piété, Bahir se vautre dans la paresse, l’abus de nourriture et de vigne, et fait venir nombre de filles de joie dans le palais de Damas. De retour après plusieurs mois d’absence, Hafiz veut faire arrêter son frère pour cet outrage mais le Conseil s’y oppose à l’unanimité. Ne voulant pas braver son Conseil et risquer une guerre civile pire que la précédente, Hafiz se résout à ne prendre aucune mesure contre son pécheur de frère, et le laisse se vautrer dans la décadence… nuisant à toute la Maison.


Dans le même temps, Hafiz lui-même est perturbé par sa propre sexualité. Pouvant aujourd’hui être qualifié d’homosexuel, le calife ne comprenait pas son attirance envers les individus du même sexe mais ne pouvait les contenir. Il avait ainsi quatre épouses, conformément à la loi islamique, mais se laissait également aller à quelques plaisirs avec d’autres hommes – s’arrangeant bien sûr pour que cela soit discret.


Début 927, Hafiz fait la connaissance d’Abdul-Jaleel ibn Aarif ibn Hashmaddin Aarifid, le wali de la mosquée de Tella, près de la frontière byzantine. C’est le coup de foudre : les deux hommes tombent éperdument amoureux l’un de l’autre et nouent une relation amoureuse. Hafiz s’arrange alors pour le rapprocher du pouvoir et, en mai, parvient à lui obtenir une province au sud de l’Égypte, près d’Assouan.
Hafiz cherche alors à nommer son favori à un poste de pouvoir : il tente de faire passer une loi autorisant les vice-royautés au sein de l’Empire, mais cette proposition de loi se heurte au conseille qui, faisant bloc, la rejette à l’unanimité. Qu’à cela ne tienne ! Opiniâtre, Hafiz décide alors de railler ouvertement les pouvoirs du conseil et accorde à Abdul-Jaleel le titre de Sultan d’Égypte sous le nom d’Abdul-Jaleel II, et lui offre la suzeraineté de l’Égypte et de la Nubie, à l’exception de Nobatia et d’Assouan qui restent des dépendances du califat. Il pousse l’injure plus loin en limogeant l’Intendant des Finances et en nommant le nouveau Sultan à cette fonction, qui devient ainsi membre du Conseil.

Outré par cette provocation, les autres conseillers se mettent bientôt à comploter ou à s’unir en factions contre le pouvoir du calife. En juin 928, apprenant que son épouse Nafisa a une aventure avec un autre homme, Hafiz la fait emprisonner et exécuter contre l’avis du Conseil, ce qui ne manque pas d’accentuer sa réputation de tyran. Hafiz pousse alors le vice jusqu’à épouser Layla Aarifid, la fille de son amant Abdul-Jaleel…

930 est une année noire pour le calife. À la frontière byzantine, 15.000 Arméniens sunnites se soulèvent et réclament l’indépendance. En Perse, Fadl ibn Sulayman ibn Abdul-Jaleel Abbasid, cousin du calife, envahit ce dernier avec 15.000 hommes et revendique le contrôle de l’Empire arabe. Et quelques semaines plus tard, Sa’daddin ibn Abdul-Jaleel ibn Fadl Abbasid, oncle du calife réfugié dans le Punjab, se met en marche avec une armée composée de 15.000 soldats indiens, lui aussi pour devenir calife à la place du calife. It is no good.

Heureusement, les envahisseurs font tous l’erreur de scinder leurs forces, pensant ainsi conquérir l’Empire plus rapidement. Hafiz, lui, regroupe toutes les forces du califat en une seule armée de 18.000 hommes, dont un tiers de cavaliers, et s’en sert pour exterminer les groupes de rebelles un à un. La guerre durera jusque 934, et Hafiz sera victorieux partout.



Cette même année 934, le roi des Asturies Khalil de Khourgiba est déposé par ses vassaux, qui lui reprochent sa tyrannie. Alors que l’on s’attend à ce que le royaume passe à son frère Liuva, la reine Habiba Abbasid, fille de Hafiz, donne naissance à un garçon le 14 février 934. Deux semaines plus tard, le 28 février, Khalil offre sa reddition et abdique de ses titres, les cédant tous à son nouveau-né. Hafiz devient donc le grand-père maternel du roi des Asturies, et envoie une missive à sa fille pour l’assurer de son soutien militaire si jamais les Wisigoths ou les Andalous tentaient de renverser le jeune roi. Cette alliance tombe à pic, car des vassaux des Asturies se rebellent dès l’année suivante et, fidèle à sa promesse, Hafiz envoie 8.000 hommes pour combattre les insoumis. Lui, par contre, reste bien au chaud à Damas.

Le 25 février 938, à sept heures du matin, le calife Hafiz prenait son petit-déjeuner sur le balcon de son palais. Alors qu’il prenait son repas, il entendit un craquement. Il n’eut pas le temps de réaliser ce qu’il se passait : déjà, le balcon saboté cédait et projetait le calife dans une chute mortelle de cinquante mètres, chute dont Allah ne le fit pas sortir vivant.

Politique :

Religion :

Situation des dynasties précédentes au 25 février 938 :

I. Les Capet
La Maison est quasiment éteinte, n’étant plus représentée que par Foroen et Anfos, deux vieillards sans enfant de 65 et 70 ans.

II. Les z Wieletow
Aucun changement, ils ont toujours les deux mêmes tribus poméraniennes.

III. Les Berengling
Un retour sur le devant de la scène pour cette Maison ! Après le retour sur le trône de Francie Médiane de la Maison via le roi Amédée (913 – 919), Guichard Berengling a été élu roi de Francie Médiane en 925. À son décès en 926, son fils Amédée II a été élu et règne toujours sur le royaume. La Maison n’a malgré tout pas un grand pouvoir, car si elle règne toujours depuis sa capitale historique de Guînes, enclavée au sein du jeune royaume de Frise, le royaume ne possède que cinq autres autres comtés : Bar, Verdun, Trèves, Nassau et le Palatinat.

IV. Les Arasid
La branche aînée des Arasid a perdu toutes ses terres. La branche cadette subsiste grâce à Abdul-Azeem, Wali de Jalu et époux d’une petite-fille du calife Abdul-Jaleel Abbasid.

V. Les de Cornouaille
La branche aînée règne toujours en Bretagne mais a fini par se convertir au catharisme. La branche cadette règne toujours sur Ulster

VI. Les Bayad
Isa n’a régné que six ans avant d’être tué au combat lors d’une bataille contre le grand chef Fahrad III du Tabaristan, ce qui a scandalisé les vassaux sachant que c’était Khutula qui avait placé Fahrad à cette grande position de pouvoir alors qu’il n’était jusque-là qu’un petit courtisan. À la mort d’Isa, la famille s’est scindée en deux branches : son frère Dayir est devenu Khan du Balûchistân, mais a rapidement perdu le contrôle de la moitié du royaume, devenue indépendante suite à une révolte bouddhiste ; et le fils d’Isa, Bartan, est devenu Khan de Hotan, de Khiva et du Turkestan, mais a perdu une bonne partie de l’empire de son grand-père suite à des révoltes d’indépendance.

Tirage pour chapitre X

0) Samir Abbasid, héritier du précédent
Cf. chapitre IX !

1) Litold Premyslid, Haut Chef de Bohême
Jeune grand chef tribal. Ne manque pas de potentiel. Il est catholique mais le roi est païen.

2) Waimar de Gènes, Maire de Gènes
Fraîchement élu, c’est mon coup de cœur, il y a moyen d’en faire un truc bien sympa s’il tient encore dix ans.

3) Konstanze Agilolfing, Comtesse de Pressbourg
Son tout jeune âge laisse la porte ouverte à de multiples possibilités…

Le coup du balcon... Un classique !

je vote pour 3) Konstanze Agilolfing, Comtesse de Pressbourg, y'a du potentiel.

Je vote Waimar de Gènes

Konstanze : I
Waimar : I

Bwarf je sais pas trop... Disons le vieux

J'ai envie de voter Litold pour voir ce que tu peux faire d'un imbécile

Waimar : II
Konstanze : I
Litold : I

Pas une énorme participation ce soir

Envie de jouer, je reprends avec Waimar, du coup, vu qu'il mène

Après faut avouer que le tirage est pas extraordinaire de mon point de vue

J'ai bien aimé l'histoire du Calife pédé.
On sait qui l'a tué ?

Konstanze