Yo, en attendant ma prochaine fic qui sera n long et fastidieux travail, je ma lance dans une nouvelle fic qui traitera de la guerre civile de Bordeciel. Nous suivrons dans celle-ci plusieurs personnages de différents camps, leur histoire, leurs aventures,et leur ressentit à propos de la guerre.
Cette fic a pour but de m'améliorer dans mes capacités d'écritures, je vous demanderait donc d'être indulgents, mais n'hésitez surtout pas à me donner des conseils afin de progresser. (et oui, je me doute qu'il va y avoir pas mal de répétitions dans ce chapitre et ceux à venir, mais étant donné qu'ils sont assez long c'est assez dur de ne pas dire deux fois la même chose, pardon d'avance. )
Sur ce, enjoy !

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CHAPITRE I

- Allez levez-vous bande de sac, v’vous croyez chez vot’ mère ?!

Rahn se leva, comme à son habitude. La voix du général était de plus en plus insupportable, et il fanfaronnait dans la cour du campement comme un paon qui séduirait sa femelle en faisant la roue.
Lui, il trouvait ça ridicule, mais tel était le tempérament de Leif Corne-Tordue, commandant de la septième division des Sombrages…

Le jeune Nordique se leva, affichant une mine de déterré. La nuit avait été rude, car son camarade, habituellement de garde après lui, avait passé la nuit à décuver, après avoir vidé tout son soul la veille. Il avait donc dû le remplacer et n’avez dormi que quelques heures. C’était un jeune homme, blond et ses longs cheveux fins lui tombaient sur les épaules. Cependant, il arborait la traditionnelle tresse partant de sa tempe gauche, et qui s’étendait tout du long de sa tête, relativement ronde, avec néanmoins une mâchoire carrée, couverte par une légère barbe de trois jours. Le jeune homme sortit de la tente, les cheveux ébouriffés, et les démêla durant de longues minutes, avant de nouer son habituelle tresse.

-Alors, on se fait belle princesse ? Siffla l’un des officiers.

Des dizaines de rires éclatèrent.

-Ouais, ouais… On a quoi de prévu aujourd’hui, chef ?
-Ça tu le verras tout à l’heure, mange d’abord et va affûter les armes, Bjärsson peut pas tout faire seul. Et toi Œil-De-Lynx, va faire un tour dans le coin pour nous dénicher des infos !

Rahn observa son camarade s’éloigner en courant dans la neige, qui recouvrait la moitié de la province chaque hiver. L’hiver… Ils y étaient en plein milieu, et pourtant, un temps radieux s’offrait aux rebelles, le doux soleil réchauffant leur vêtements en cette matinée de Clairciel. Ils campaient ici depuis trois mois, lorsqu’Ulfric, l’an passé, défia et tua le Haut-Roi Torygg à l’aide du Thu’um, avant de le perforer dans la poitrine à l’aide de son épée. Ou bien était-ce sa hache ? Qui sait, Ulfric se battait avec deux armes, une épée d’acier ainsi qu’une hache dwemer, un objet rare et convoité, qui démontrait sa puissance.

La guerre fut déclarée par la suite par l’Empire, ce qui étonna beaucoup de monde, dont Rahn, qui pensait que les Impériaux n’étaient pas en mesure de contester la déclaration d’indépendance de Bordeciel. Ils se trompaient, et bien que pour le moment la guerre tournait à leur avantage, car peu de monde leur résistait, le peu de soldats Cyrodiiliens qui étaient présents dans la province se battaient comme des loups. Mais qu’importe, l’Ours de Markarth les dirigeait, et bien qu’il ne l’ai jamais vu à l’œuvre, le Nordique avait entendu assez de récits de ses compagnons pour savoir que le chef de la rébellion était un monstre de puissance, et sa légende grandissait à mesure qu’il défaisait ses adversaires.

Rahn fut tiré de ses pensées par Bjärsson, qui l’appelait afin de l’aider à raffiner les armes.

-Oh tu crois que c’est l’moment de contempler le paysage gamin ? Viens me donner un coup de main par ici, j’en suis à ma trente-et-unième lame et il m’en reste plusieurs dizaines à polir. Va à l’autre établi et ramène les outils, y a une meule juste ici pour toi !
-Ouais, j’arrive. T’y es depuis quelle heure ?
-Deux, p’têtre trois. Qu’est-ce j’en sais moi, j’fais mon boulot c’est tout.

Le jeune homme, de sa carrure imposante, ramassa sa hache d’arme d’acier, qu’il avait récupéré sur un commandant Impérial, bien mieux équipés qu’eux, et se mit en route vers les forges, si tant est qu’on pouvait appeler cela une forge, au vu de son état et de sa qualité rudimentaires, puis il se mit au travail.

Commandant Cilven, Mer des Fantômes.

-Commandant, Vendeaume est à trois lieues d’ici, mais la brume et les hauts icebergs nous empêchent d’être détectés.

-Certes, mais cela vaut aussi pour nous… Notre visibilité est obstruée, et nous avons déjà perdu trois navires dans ces eaux maudites. Foutu pays, foutu climat, foutus blocs de glaces, et foutu général ! Voilà maintenant trois jours que nous avons quitté Solitude sur Ordre de l’Amiral Caipus, mais nous avons perdus sa trace lors de la tempête d’hier, et depuis, nous sommes privés de notre navire phare ! Et comme par hasard, tous les hauts gradés se trouvaient à bord. Que les Huit m’emportent, j’espère qu’ils n’ont pas coulés.

-Voiles à l’horizon, navire en vue !

-J’ai bien entendu ce qu’il m’a semblé entendre soldat ? Arbore-t-il nos couleurs ? Est-ce notre navire amiral qui se serait égaré ? Afficha l’Impériale d’une quarantaine d’année, la joie se lisant sur son visage.

-Par la barbe de Shéogorath, non ma commandante, c’est un navire de Sombrage. Hurla la vigie en baissant sa longue-vue.

-Vous êtes sûr ? Regardez mieux. Est-ce réellement un navire d’Ulfric ?

-Non ma commandante… Ce n’est pas uns, mais.. cinq, six, que dis-je, dix, je-

Son visage était désormais pétrifié par la stupéfaction, et il reprit :

-Qu’Akatosh nous garde, une flotte entière se dirige vers nous, une cinquantaine de navires, nous ne ferons probablement pas le poids contre eux, nous ne sommes que quatorze.

-Foutaises ! Répliqua la femme, d’une quarantaine d’année. Elle était brune et des rides se dessinaient sur son front et sur ses joues. Elle avait les traits creusés et affichait constamment une mine souriante. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant qu’ils étaient attaqués par une flotte ennemie trois fois plus nombreuse qu’eux et encore plus expérimentés, et avec un général qui plus est.

Mais la jeune femme s’improvisa Amirale de la flotte, et hua des ordres aux divers navires alentours.

-Position de combat, archers, préparez l’huile, catapultes, en retrait, faîtes avancer les balistes et mettez vous en formation de bataille, il va falloir vous donner à fond si vous souhaitez revoir votre famille ! Mais ne vous découragez pas, rien n’est perdu avec de la stratégie !

Les hommes d’équipages poussèrent des cris guerriers et d’encouragements, comme pour approuver leur nouveau capitaine.
Cette dernière, en revanche, affichait une mine plus sérieuse que jamais, et il était rare de la voir dans des états pareil. Sa mine concentrée ne manqua pas d’inquiéter son second, Izir le Pieux, un Rougegarde qui servait sous ses ordres depuis plus d’une décennie.

Nilla Cilven rentra dans sa cabine avec quelques hautes gradés, qui avaient accostés son bateau grâce à des planches de bois qui les reliaient les uns aux autres. Elle prépara le plan de bataille, disposant des pions de part et d’autre de la carte.

-Bon, écoutez, ils sont assez nombreux pour nous encercler, mais je ne pense pas que nous soyons repérés, dans cette brume, difficile d’y voir. Nous allons cacher huit des treize navires que nous possédons, et les cinq autres serviront d’appâts. Ils seront encerclée et feront mine de se rendre, et là, les autres navires se disposent de part et d’autre à l’extérieur, et nous bombarderons dans le tas.

-Et nos alliés capitaine ? l’interrompit un gradé Nordique à la barbe grisonnante et à l’armure cabossée, qu’il n’avait réparée depuis longtemps.

-Nos alliés profiterons de la confusion et jetterons des barriques d’huiles sur les navires ennemis, avant de les enflammer, puis ils aborderont le navire le plus proche du mien et s’en empareront. Une fois ceci fait, ils s’éloigneront de la fournaise et nous éperonnerons les bicoques ennemies encore en état de se battre. Nous forcerons leur équipage à se rendre et nous les ramènerons à Solitude. Si nous pouvons récupérer quelques navires supplémentaires au passage, cela ne serait pas de trop.
Qu’en pensez-vous ?

Tous approuvèrent, et ils se répartirent les tâches. Nilla, quant à elle, guida ses navires derrières les plus grands glaçons, assez grand pour couvrir le mât tout entier de chacun d’eux.

Cependant, les navires Nordiques fendaient les eaux et les vagues comme s’ils glissaient sur les flots, et leurs éperons brisaient la glace qui tentait vainement d’entraver leurs déplacements.

Les navires Impériaux avancèrent et descendirent leur bannière qu’ils avaient pour habitude d’arborer fièrement, avant de hisser un drapeau blanc sommet de la proue. Ils ne dégainèrent pas les armes et se contentèrent d’avancer lentement, tandis que les Drakkars avançaient à une vitesse prodigieuse, sous les cris des puissantes Nordiques qui ramaient en vitesse de croisière.
Mais malheureusement pour la femme, tout ne se passa pas comme prévu, et le navire qui semblait diriger les autres fonça tout droit sur le « Brise-Flot », un gigantesque Galion Impérial, et lorsque le choc eut lieu, la moitié de la coque tribord se retrouva déchirée, révélant des centaines d’Orques se jetant à l’eau ou fuyant leur siège, abandonnant les rames à l’eau. Cependant, ceux-ci étaient enchaînés, et le vieux Nordique qui avait chargé affichait maintenant un regard sournois.

Une longue barbe grise et nouée en son bout révéla un visage vieux, d’un homme de soixante ans passés, mais qui semblait toujours dans la fleur de l’âge. Une tête d’ours ornait son crâne, et tandis que son armure de bronze descendait le long de son corps, deux pattes d’ours monstrueuses passaient par dessus ses épaules, s’arrêtant au niveau de la poitrine. C’était l’armure typique des officiers Sombrages, du moins des plus réputés.

-Galmar Rudepoing, jura l’Impériale, qui observait la scène avec rage. Que fait-il si loin de sa cité ?!

Les membres du « Brise-Flot » étaient perplexes. Tomber sur le numéro deux des Sombrages, le Général en chef des armées et vétéran de la Grande Guerre ne faisait pas partie du plan établi par Cilven. Cet homme était une véritable légende vivante, et la hache d’arme de fer qu’il dégainait était tout aussi monstrueuse que le sourire qu’il arborait, un sourire guerrier et sanguinaire.

Tout à coup, il bondit par dessus la proue et atterrit sur le pont adverse. Il y eut une demi-seconde d’hésitation puis huit impériaux se ruèrent sur lui. Il esquiva le premier coup, para le second avant d’éliminer un troisième adversaire d’un revers négligeant de la main droite, avant qu’il ne passe sous la garde adverse et retire la hache du crâne de son ennemi.
Elle devait peser au bas mot une vingtaine de kilos, et Galmar la soulevait et l’abattait d’une seule main sans difficulté.
Il chargea ses ennemis décontenancés et bondit avant d’enfoncer sa lourde hache dans la gorge d’un ennemi, qui fléchit le genou. Il le dégagea d’un coup de pied sec sur sa poitrine, laissant tomber le soldat sur le sol, inerte. Il donna un coup dans le genou droit d’un adversaire du bout du manche de son arme, et lui ôta la tête des épaules l’instant d’après, puis envoya un coup de pied dans la cage thoracique d’un immense Nordique fonçant sur lui, lui broyant sa lourde armure en acier et l’envoyant par dessus bord.

-Dégage de mon chemin sale traître à ton pays, cracha-t-il durant son acte.

Il pivota ensuite sur lui même et donna un uppercut a un jeune bréton trop téméraire, avant de lui faire une clé de bras, tranchant ensuite ce dernier en appuyant la lame aiguisée de son hachoir avec son pied contre le triceps du malheureux vaincu, impuissant. Il gémit durant un demi seconde, avant que le pied du robuste guerrier ne vienne lui exploser le crâne contre le plancher, répandant du sang tout autour. Le cadavre fut pris de spasmes un court instant puis s’immobilisa pour l’éternité…
Il agrippa ensuite un Impérial par le bras et le tira à lui, faisant passer sa lance sous l’épaule de Rudepoing, embrochant par la même occasion une recrue qui tentait d’abattre ce dernier par derrière. Il saisit ensuite le glaive à la ceinture de son assaillant de face et le planta dans sa gorge. Celui-ci lâcha sa lance et ne prononça qu’un gargouillis infâme avant de tomber mollement au sol, une épée en travers du gosier. Le dernier des huit hommes recula d’un pas, puis de deux, et lorsqu’il se retourna pour fuir, une hache fendit les cieux avant de si ficher dans l’arrière de la tête de la dernière victime de Galmar. Il alla récupérer lentement sa hache, et vit une dizaine de vétérans foncer sur lui, fous de rage. Il se retourna, et fut dépassé de peu par une horde de barbares sanguinaires enragés, et assoiffés de sang Impérial. Une longue lutte prenait place sur le Galion.

Galmar, quant à lui, descendit en se laissant glisser le long d’une corde, et retomba au sous-sol du navire, devant les Orques hébétés, et trancha une à une les chaînes qui les retenaient prisoniers.

-Battez vous pour vos vies les gars, à bas l’oppresseur, à bas l’Empire !
Les anciens esclaves maintenant libérés saisirent leurs haches dans l’armurerie, abandonnés car le soldat de garde n’avait nullement pensé que l’attaque viendrait de l’intérieur, et montèrent à l’étage, prenant les Impériaux par derrière, qui se retrouvèrent bientôt encerclés.

Soudain, un choc retentit et la moitié des soldats perdirent l’équilibre, et une dizaine chuta à même le sol. Un autre galion Impérial avait abordé celui de leur allié afin de leur prêter main forte, et bientôt des catapultes firent rage. Ils étaient bombardés de toute part, et Galmar observa ses alliés se faire massacrer, en une fraction de seconde, perdant près d’une dizaine de navires en quelques dizaines de secondes seulement.
Néanmoins, il ne se dégonfla pas, et, après avoir nonchalamment brisé quelques crânes et brisé quelques os, il s’engouffra seul au milieu des rangs ennemis et les balança une flaque d’huile contre les réserves de poudres, ce qui fit exploser le galion par lequel les soldats arrivaient, pulvérisant des centaines d’hommes sur le coup, et le souffle assommant un nombre faramineux d’autres. Galmar coupa ensuite les liens des grappins et renversa la planche de bois qui reliait les deux navires, et abandonna ses alliés sur le navire intact pour foncer tête baissée au milieu des flammes.

Et lorsqu’il en ressortit, ce fut pour bondir sur celui d’après, qui venait de se faire aborder par trois Drakkars Sombrages, et la frégate tomba aux mains des rebelles en quelques minutes seulement. Les prisonniers furent libérés en partie, tandis que ceux du navires d’à côté périrent dans les flammes. Leurs cris hanteraient le peu de survivants de ce jour.

Fist

Campement de Leif Corne-Tordue.

Rahn se leva, épuisé, et alla près du fleuve qui longeait le camp. L’au était froide, mais il se la passa sur le visage. Le feu de la forge le trempait de sueur, et il n’avait qu’une seule envie, c’était de se baigner dans cette rivière. Il se ravis bien vite lorsque son chef hurla son nom à quelques mètres de là.

-Rahn ! Viens par ici morveux, t’as encore du boulot.

Après un roulement d’yeux et un soupir de lassitude, le Nordique passa sa main dans sa chevelure blonde et fit demi-tour, montant la légère pente qui le séparait du camp.

-J’ai fini le boulot, chef.
-Ouais, mais t’en as d’autre. Œil-De-Lynx a repéré un convoi ennemi sur la route, et il est bien gardé. Prends vingts hommes, et rapporte moi la tête de leur chef, et surtout, les marchandises, ça soutiendra l’effort de guerre.

Rahn acquiesça, mais ne comprenait pas pourquoi il devrait prendre près de la moitié du camp, eux qui n’étaient qu’une cinquantaine.
Il choisi les vingts soldats, parmi eux se trouvaient le grand stratège Urmeil Gueule-De-Clou, le robuste Friz l’Aîné, et bien évidemment le sanguinaire Talfir Hachesang.

Il se dirigea ensuite en haut des collines, en compagnie d’Œil-De-Lynx, et ensemble ils établirent une stratégie.
Le soleil était déjà haut dans le ciel, et midi approchait à grands pas. C’est là qu’ils attaqueraient, lorsque la plupart des ennemis relâcheraient leur attention, se laveraient, déjeuneraient ou poseraient simplement leur arme loin d’eux. Erreur fatale en plein territoire ennemi.

Quelques minutes plus tard, ils observèrent en haut d’un rocher le convoi se stopper au bord de la route. Les occupants s’arrêtèrent sur un plan d’herbe, sous une demi douzaine de fins sapins, et étalèrent leurs mets goûteux à même le sol.
Soudain, une volée de flèche cueillit les pauvres bougres, désarmés, et Rahn leva le bras, envoyant ses hommes au contact. Il bondit lui aussi du rocher, avec sa double hache en acier, et massacra trois impériaux qui bondissaient sur lui à la chaîne. Le combat vira ensuite dans le chaos le plus total, et bien que les plus robustes soldats aient vaincus leurs adversaires, ces derniers arrivaient toujours en surnombre.

-Bordel, pourquoi diable Leif n’a pas envoyé toute la garnison ?! On en a eu une quinzaine et il semble qu’ils sont le triple !

Une longue lutte acharnée dura de longues minutes, et Rahn vit Friz l’Aîné succomber après avoir fait un vol plané de six mètres, la cage thoracique broyée par un marteau de guerre tenue par un Elfe Noir.

-Raah, maudit Elfe ! Sus à l’envahisseur ! Cria-t-il pour encourager ses hommes. Cela fut vain, et bien vite, ils durent se replier, voyant que le combat tournait en leur défaveur. Ils coururent de longues minutes, descendirent la longue pente en glissant, les genoux fléchis, puis arrivèrent au détour avant le campement. Ils s’y engouffrèrent, et le Nordique qui précédait la troupe en déroute fut cueilli par une flèche dans l’œil, le propulsant en arrière.

-Halte ! Cria Rahn en stoppant son coéquipier de droite en tendant le bras.
Il jeta un coup d’œil dans l’angle de l’imposant rocher contre lequel ils s’abritaient autant du soleil que de la vision de l’ennemi, et il vit le campement en feu, de nombreux hommes à terre, essentiellement des Sombrages, puis il observa son supérieur se battre courageusement. Celui-ci mit trois nobles Impériaux aux sol avant de fléchir le genou, mais il donna un coup de tête en arrière, brisant le nez de son adversaire au passage, avant de se relever et de lui arracher la moitié du ventre avec son épée, qu’il tira à lui en déchirant jusqu’à l’entrejambe de son adversaire au sol, les tripes dégoulinantes sur le sol lâchant une odeur nauséabonde et tâchant la neige d’un rouge écarlate.
Rahn, voyant que le combat n’était pas encore joué d’avance pour l’envahisseur, décida de charger dans la mêlée, en compagnie de ses hommes.

Mais arrivé en haut de la butte de terre, il remarqua que les quelques Nordiques faisaient face à une vingtaine d’Impériaux.
Ils se battirent néanmoins…

Soudain, une flèche se logea dans l’épaule de Leif, alors qu’il se battait avec son large Espadon, et en contrebat apercevait-on les occupants du convoi qui avaient pistés leurs adversaires jusqu’à leur camps. Ils avançaient d’un pas lent et assuré, et Urmeil Gueule-De-Clou s’interposé entre eux et Rahn lorsqu’une salve fut tirée par les archers.

Six flèches accompagnées chacune d’un bruit sourd perforèrent l’armure de cuir bleutée du Nordique, qui fit trébucher Rahn en s’écroulant. Le jeune Nordique se releva. Il avait vingt-et-un an, s’était bien trop tôt pour mourir, et lorsqu’il vit Leif se faire perforer d’un coup de carreau d’arbalète explosif dans la tête, il comprit aussitôt : Tout était perdu.
Il se rua alors jusqu’à la tente du capitaine et s’empara du cor de guerre, souffla dedans en ordonnant la retraite, puis couru dans les bois en compagnie de quelques hommes. Moins de dix, en tout cas.

Après de longues minutes de marche, ils étaient perdus en forêt, en déroute, et il n’y avait aucun des amis de Rahn parmi-eux, mis à part Œil-De-lynx et Talfir Hachesang. Le forgeron avait été l’une des premières victime selon un jeune soldat rescapé. Il se nommait Durg, et était borgne.
La troupe de Nordique, composée de neuf membres, marchèrent dans les bois enneigés durant de longues heures. Rahn, épuisé, avait la tête qui dodelinait à mesure qu’il luttait face à la fatigue. Soudain, il ne tint plus, et s’écrasa à même le sol, épuisé par cette rude journée.

Galmar Rudepoing / Nilla Cilven.

Quatre des cinq navires étaient hors d’état de nuire, et le cinquième était en plein combat sur le pont, repoussant tant bien que mal l’assaut des rebelles.

Il restait neuf navires Impériaux, et quarante trois Drakkars Sombrages, qui envoyèrent un tir de baliste contre l’iceberg qui protégeait le navire de l’Amirale Cilven. Le glaçon explosa en mille morceaux, et éclata en grande partie sur le navire de cette dernière, qui fut troué de toute part. Elle arma une baliste et tira dans la coque de la frégate alliée qui ne tarderait pas à sombrer comme ses confrères. Cilven enduit un boulet de catapulte d’huile et la lâcha sur celui-ci. Galmar eut tout juste le temps de lever les yeux au ciel, puis de bondir dans l’eau.
Le bateau fut coupé en deux en son centre, et le mât s’effondra, créant un pont entre lui et un navire Sombrage qui avait jeté l’ancre afin d’aborder un galion un peu trop téméraire.
Des dizaines de Sombrages et d’Orques se ruèrent sur l’issue de secours improvisée par un mélange de chance et de malheur, car le navire sur lequel la poutre de bois s’était effondrée était désormais immobilisé.
Tout de même, la majorité des hommes avaient pu s’échapper du navire lorsqu’une volée de flèches enflammées s’abattit sur la Frégate, qui prit instantanément feu avec plusieurs soldats à son bord.

Galmar fut propulsé dans l’eau, et s’évanouit…

Lorsqu’il se réveilla, il était sous l’eau, et une vision des enfers le prenait aux tripes lorsqu’il porta ses yeux sur la surface.
Des navires en feu, par dizaines. Des soldats, Impériaux comme Sombrages, mort autour de lui, flottant à moitié dans cette eau glaciale.
Le guerrier nagea et gagna rapidement la surface, et se réchauffa dans l’eau, qui était peuplée de navires en feu de toutes parts. Il escalada ensuite la bicoque qui commençait à sombrer, cherchant sa hache. Il la récupéra, mais un soldat ennemi était toujours sur le navire en un seul morceau, bien qu’il ait les vêtements et probablement une partie de sa chair calcinée. Rudepoing récupéra sa hache et donna un coup de manche dans la mâchoire de son adversaire, qui vacilla et flancha sur le côté, puis le cueilli à la gorge avec le dos de la lame, ornée d’une pointe, projetant le matelot par-dessus bord. Le général rejoignit ensuite ses hommes sur un navire qui passait étonnamment vite, en sautant sur le pont, et ne put que se cramponner lorsque celui-ci déchira la coque du navire ennemi, jusqu’à la quille, disloquant l’imposant monstre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Nilla bondit sur le Drakkar à bord duquel se trouvait Galmar.

-Toi, fichu rebelle ! Permet moi de sauver mon honneur en te défiant en duel ! Si je gagne, laisse mes membres d’équipages regagner leur foyer en vie. En retour, j’offrirai ma propre vie à tes hommes après t’avoir tué, cela te convient-il.

- Haha, viens ici et essaie donc de défendre le peu d’honneur qu’il te reste sale lèche-cul du Thalmor, sale traîtresse !

Soudain, il lui bondit dessus, et l’Impériale dégaina don glaive et dévia le coup de justesse, enchaînant sur un attaque d’estoc, que Galmar évité d’un geste ample et agile sur le côté. Loin de se décourager, Cilven effectua une attaque de taille d’un revers de la main qui vint brasser l’air. Galmar avait disparu de son champs de vision, mais un coup de poing sous le menton lui apporta un réponse sur la position du Nordique, qui enchaîna avec un coup de pied dans la rotule, qui se brisa, déformant la jambe dans un angle impossible. Nilla Cilven chuta.

-Une dernière parole ?
Le vainqueur affichait un sourire cruel et triomphant d’arrogance. La commandante se releva sur son genou gauche, en un seul morceau lui au moins, et tenta de perforer la poitrine du géant d’un attaque d’estoc rapide, qu’il dévia de bout de sa hache. Il trancha ensuite le bras de l’assaillante, qui venait de rater sa seule attaque d’opportunité, fit un pas sur sa droite, leva sa hache d’arme en l’air, et l’abattit.
La dernière chose que virent les matelots Impériaux fut la tête roulante de leur chef, puis ils furent tous pendus aux mâts de leurs navires encore intacts.
Les Sombrages étaient victorieux, et trente-neuf navires arrivèrent à l’immense port de Vendeaume, acclamés en héros par la foule.
Galmar rentrait encore dans la légende, défaisant définitivement les dernières forces de la septième légion Impériale, dirigée par le général Liyan Caipus.
L’Empire ne comptait plus qu’une seule légion en Bordeciel, mais elle était farouche bien qu’affaiblie, en ce début d’année 201 de la Quatrième Ère.

Le 11 mars 2018 à 23:17:53 Khenarthi a écrit :
Fist

C'est pas bien de couper les gens au milieu d'un chapitre.

Ah, et je me suis pas relu, désolé pour les fautes si y en a.

Vous faîtes chier avec toute cette lecture

[23:19:49] <EsZanN>

Le 11 mars 2018 à 23:17:53 Khenarthi a écrit :
Fist

C'est pas bien de couper les gens au milieu d'un chapitre.

Le 11 mars 2018 à 23:21:28 ThelVadam a écrit :
Vous faîtes chier avec toute cette lecture

D'ailleurs, j'attends toujours que tu crée un topic pour poster ton Lurtzverse, vu que tout a été partiellement supprimé depuis le passage de Webedia ?

D'ailleurs, j'attends toujours que tu crée un topic pour poster ton Lurtzverse, vu que tout a été partiellement supprimé depuis le passage de Webedia ?

Tu sais, parfois je me surprends à souhaiter que tout soit enfin bouclé, que le Lurtzverse soit défini dans ses moindres détails, que le LP soit fini, que le RP de Feralea soit achevé, que Bethesda attende encore longtemps avant de sortir TESVI et que je puisse enfin prendre des vacances de TES

mdr gai pa lu

Le 11 mars 2018 à 23:28:05 ThelVadam a écrit :

D'ailleurs, j'attends toujours que tu crée un topic pour poster ton Lurtzverse, vu que tout a été partiellement supprimé depuis le passage de Webedia ?

Tu sais, parfois je me surprends à souhaiter que tout soit enfin bouclé, que le Lurtzverse soit défini dans ses moindres détails, que le LP soit fini, que le RP de Feralea soit achevé, que Bethesda attende encore longtemps avant de sortir TESVI et que je puisse enfin prendre des vacances de TES

Je compatis, et en vérité il me tarde réellement de terminer le RP de Krengaard, mais vu le boulot qu'on a à faire avec Cathay et Jacky, y a des chances pour qu'il dure encore au moins dix ans, sans exagérer. Mais j'espère de tout coeur qu'on le terminera ensemble, je m'imagine déjà la fierté quand ce sera fini

J'aime les tractopelles.

Et la fic.

Mais surtout les tractopelles.

Le 11 mars 2018 à 23:49:06 SheogorathCDC a écrit :
J'aime les tractopelles.

Et la fic.

Mais surtout les tractopelles.

Merci de ton avis... constructif au possible.

[23:50:06] <EsZanN>

Le 11 mars 2018 à 23:49:06 SheogorathCDC a écrit :
J'aime les tractopelles.

Et la fic.

Mais surtout les tractopelles.

Merci de ton avis... constructif au possible.

Eh ouais

Le 11 mars 2018 à 23:50:06 EsZanN a écrit :

Le 11 mars 2018 à 23:49:06 SheogorathCDC a écrit :
J'aime les tractopelles.

Et la fic.

Mais surtout les tractopelles.

Merci de ton avis... constructif au possible.

constructif

car les tractopelles ca sert, a construire

derien

Mais j'espère de tout coeur qu'on le terminera ensemble, je m'imagine déjà la fierté quand ce sera fini

ça mène pas à grand chose tout ça. Tu aurais un plus grand sentiment d'accomplissement en regardant grandir tes enfants 7/10 (je prends en compte la pollution du patrimoine génétique de ta 9,9 par tes propres gènes). Je dis ça alors que je ne veux moi-même pas d'enfants, je reconnais juste que tout ce que l'on fait sur ce forum, qu'on soit loriste, roliste, écrivain ou youtuber, n'a strictement aucun sens, aucune finalité ni aucune utilité.

[23:54:17] <JALLET_ledire7>

Le 11 mars 2018 à 23:50:06 EsZanN a écrit :

Le 11 mars 2018 à 23:49:06 SheogorathCDC a écrit :
J'aime les tractopelles.

Et la fic.

Mais surtout les tractopelles.

Merci de ton avis... constructif au possible.

constructif

car les tractopelles ca sert, a construire

derien

Putain Jallet si j'ai pas fais cette blague c'est pour une raison

[23:54:35] <ThelVadam>

Mais j'espère de tout coeur qu'on le terminera ensemble, je m'imagine déjà la fierté quand ce sera fini

ça mène pas à grand chose tout ça. Tu aurais un plus grand sentiment d'accomplissement en regardant grandir tes enfants 7/10 (je prends en compte la pollution du patrimoine génétique de ta 9,9 par tes propres gènes). Je dis ça alors que je ne veux moi-même pas d'enfants, je reconnais juste que tout ce que l'on fait sur ce forum, qu'on soit loriste, roliste, écrivain ou youtuber, n'a strictement aucun sens, aucune finalité ni aucune utilité.

Personnellement je préfère ce rp, pour moi il n'y a rien de mieux à créer un personnage, lui créer une identité, une vie?
Si ce rp me tiens autant à coeur c'est parce que Dar'Masha n'est rien d'autre qu'une projection TESienne de moi IRL.

Et je lui fait vivre la vie que je ne pourrais jamais vivre

Le 11 mars 2018 à 23:58:36 Khenarthi a écrit :

[23:54:35] <ThelVadam>

Mais j'espère de tout coeur qu'on le terminera ensemble, je m'imagine déjà la fierté quand ce sera fini

ça mène pas à grand chose tout ça. Tu aurais un plus grand sentiment d'accomplissement en regardant grandir tes enfants 7/10 (je prends en compte la pollution du patrimoine génétique de ta 9,9 par tes propres gènes). Je dis ça alors que je ne veux moi-même pas d'enfants, je reconnais juste que tout ce que l'on fait sur ce forum, qu'on soit loriste, roliste, écrivain ou youtuber, n'a strictement aucun sens, aucune finalité ni aucune utilité.

Personnellement je préfère ce rp, pour moi il n'y a rien de mieux à créer un personnage, lui créer une identité, une vie?
Si ce rp me tiens autant à coeur c'est parce que Dar'Masha n'est rien d'autre qu'une projection TESienne de moi IRL.

Et je lui fait vivre la vie que je ne pourrais jamais vivre

faux

Dar prend une ville a lui seul

et toi?

Zounet, j'ai lu plus de la moitié ( j'arrête j'ai assez mal aux yeux)
et j'aime bien, ça change un peu des fics que je lis, j'approuve