Jamais j'aurais cru te voir débarquer ici,
Si loin de ton marais, de ton petit paradis,
Qu'est-ce que t'es venu faire,
Pourquoi monter si loin au nord, frère ?
Ton sang, glacial, il l'était déjà,
Presqu'autant que la chatte de cette p*te de Potéma.
T'as fui les tyrans de Dunmers,
Pour te retrouver dans une autre misère.
Ulfric t'ouvre les portes de sa ville de racistes,
Tout juste assez pour te faire sucer sa bite de fasciste !
Car le sale boulot c'est toujours à toi qu'on le donne,
Le jour viendra où Sithis tous les empoisonne.
Le père Tiber s'est bien foutu de notre gueule, ouais,
Quand il ouvrait la sienne bien grande,
Pour nous vomir sa propagande.
Paix et tolérance nous apporte l'Empire,
Jamais j'ai vu un Argonien réussir.
Les maladies, khey, t'en as connu plein,
Mais la pire, on est d'accord, c'est bien les Humains.
Viens on se casse, avec deux-trois Hists à dorloter,
Les camés peuvent rester lécher leurs dunes sucrées,
On se trouvera une planque quelque part en Oblivion,
Là au moins on sera plus pris pour des cons.
J'ai jamais aimé les chats façon, plutôt les chiens du Domaine,
Les Mers, à l'Est ou à l'Ouest sont tous les mêmes.
Quoi mec, tu veux pas, t'es tombé amoureux d'une Nordique ?
Et t'arrives à avoir la trique, malgré ses poils qui piquent ?
Soit... vis heureux, à ramasser des merdes de Mammouth,
Moi je pars pour l'aventure. À bientôt sur la route.