Un sbire est mort quand je lui ai avoué etre main Yas
912
Un sbire a essayé de porter la faux Rhaast...
911
Un sbire imprégné de pollen s'est fait dévoré par un carapateur
910
Un sbire a voulu imiter Nami. Il finit par se noyer.
909
Un sbire est mort étranglé par une plante de Zyra
908
Trois sbires sont morts car ils ont dit que Demacia > Noxus
905
Un sbire est mort grillé par Brand
904
Un sbire craque et se jette par la fenêtre car il voit que des Pyke et des Lux.
903
Le 30 octobre 2019 à 23:56:59 LeRat1439 a écrit :
Le 30 octobre 2019 à 23:48:04 LeGrandRouin a écrit :
Le 30 octobre 2019 à 20:05:46 Wimpod a écrit :
Aujourd'hui, un sbire est mort. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de la Faille de l'Invocateur : « Sbire décédé. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.939
Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., dans la Faille. De l’avis général, ils n’y étaient pas à leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, la Faille est, en effet, un lieu ordinaire et rien de plus qu’un champ de justice de la côte Valorane.
L'arène en elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres champs de justice, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, un lieu sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver.
Une manière commode de faire la connaissance d’une arène est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est-ce l’effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C’est-à-dire qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes. Nos équipiers travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression, de faire des affaires. Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les doublés sur un gank foiré. Mais, très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. Le soir, lorsqu’ils quittent leurs bureaux, ils se réunissent à heure fixe dans les cafés, ils se promènent sur le même boulevard ou bien ils se mettent à leurs balcons. Les désirs des plus jeunes sont violents et brefs, tandis que les vices des plus âgés ne dépassent pas les associations de boulomanes, les banquets des amicales et les cercles où l’on joue gros jeu sur le hasard des cartes.
On dira sans doute que cela n’est pas particulier à notre lieu et qu’en somme tous nos contemporains sont ainsi. Sans doute, rien n’est plus naturel, aujourd’hui, que de voir des gens travailler du matin au soir et choisir ensuite de perdre aux cartes, au café, et en quintuplés, le temps qui leur reste pour vivre. Mais il est des colisés et des rings où les gens ont, de temps en temps, le soupçon d’autre chose. En général, cela ne change pas leur vie. Seulement, il y a eu le soupçon et c’est toujours cela de gagné. La Faille, au contraire, est apparemment une arène sans soupçons, c’est-à-dire une arène tout à fait moderne. Il n’est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon dont on s’aime chez nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent rapidement dans ce qu’on appelle l’acte d’amour, ou bien s’engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces extrêmes, il n’y a pas souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. Dans la Faille comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir.
Ce qui est plus original dans notre arène est la difficulté qu’on peut y trouver à mourir. Difficulté, d’ailleurs, n’est pas le bon mot et il serait plus juste de parler d’inconfort. Ce n’est jamais agréable d’être malade, mais il y a des villes et des pays qui vous soutiennent dans la maladie, où l’on peut, en quelque sorte, se laisser aller. Un malade a besoin de douceur, il aime à s’appuyer sur quelque chose, c’est bien naturel. Mais à Oran, les excès du climat, l’importance des affaires qu’on y traite, l’insignifiance du décor, la rapidité du crépuscule et la qualité des plaisirs, tout demande la bonne santé. Un malade s’y trouve bien seul. Qu’on pense alors à celui qui va mourir, pris au piège derrière des centaines de murs crépitants de chaleur, pendant qu’à la même minute, toute une population, au téléphone ou dans les cafés, parle de traites, de connaissements et d’escompte. On comprendra ce qu’il peut y avoir d’inconfortable dans la mort, même moderne, lorsqu’elle survient ainsi dans un lieu sec.Et la Faille est un lieu sec, surtout face à un Brand Luden 918
T'es chaud pour les pavés
Un sbires à involontairement attaquer le Nashor
915
C’est le début de La Peste de Camus (en lolisé), en réponse à un des Vdd qui avait mis le début de L’Étranger de Camus toujours
Un Sbire est mort ayant oublié ses classiques 902
Le 31 octobre 2019 à 00:55:58 LeGrandRouin a écrit :
Le 30 octobre 2019 à 23:56:59 LeRat1439 a écrit :
Le 30 octobre 2019 à 23:48:04 LeGrandRouin a écrit :
Le 30 octobre 2019 à 20:05:46 Wimpod a écrit :
Aujourd'hui, un sbire est mort. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de la Faille de l'Invocateur : « Sbire décédé. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.939
Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., dans la Faille. De l’avis général, ils n’y étaient pas à leur place, sortant un peu de l’ordinaire. À première vue, la Faille est, en effet, un lieu ordinaire et rien de plus qu’un champ de justice de la côte Valorane.
L'arène en elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres champs de justice, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, un lieu sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que des petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver.
Une manière commode de faire la connaissance d’une arène est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. Dans notre petite ville, est-ce l’effet du climat, tout cela se fait ensemble, du même air frénétique et absent. C’est-à-dire qu’on s’y ennuie et qu’on s’y applique à prendre des habitudes. Nos équipiers travaillent beaucoup, mais toujours pour s’enrichir. Ils s’intéressent surtout au commerce et ils s’occupent d’abord, selon leur expression, de faire des affaires. Naturellement ils ont du goût aussi pour les joies simples, ils aiment les femmes, le cinéma et les doublés sur un gank foiré. Mais, très raisonnablement, ils réservent ces plaisirs pour le samedi soir et le dimanche, essayant, les autres jours de la semaine, de gagner beaucoup d’argent. Le soir, lorsqu’ils quittent leurs bureaux, ils se réunissent à heure fixe dans les cafés, ils se promènent sur le même boulevard ou bien ils se mettent à leurs balcons. Les désirs des plus jeunes sont violents et brefs, tandis que les vices des plus âgés ne dépassent pas les associations de boulomanes, les banquets des amicales et les cercles où l’on joue gros jeu sur le hasard des cartes.
On dira sans doute que cela n’est pas particulier à notre lieu et qu’en somme tous nos contemporains sont ainsi. Sans doute, rien n’est plus naturel, aujourd’hui, que de voir des gens travailler du matin au soir et choisir ensuite de perdre aux cartes, au café, et en quintuplés, le temps qui leur reste pour vivre. Mais il est des colisés et des rings où les gens ont, de temps en temps, le soupçon d’autre chose. En général, cela ne change pas leur vie. Seulement, il y a eu le soupçon et c’est toujours cela de gagné. La Faille, au contraire, est apparemment une arène sans soupçons, c’est-à-dire une arène tout à fait moderne. Il n’est pas nécessaire, en conséquence, de préciser la façon dont on s’aime chez nous. Les hommes et les femmes, ou bien se dévorent rapidement dans ce qu’on appelle l’acte d’amour, ou bien s’engagent dans une longue habitude à deux. Entre ces extrêmes, il n’y a pas souvent de milieu. Cela non plus n’est pas original. Dans la Faille comme ailleurs, faute de temps et de réflexion, on est bien obligé de s’aimer sans le savoir.
Ce qui est plus original dans notre arène est la difficulté qu’on peut y trouver à mourir. Difficulté, d’ailleurs, n’est pas le bon mot et il serait plus juste de parler d’inconfort. Ce n’est jamais agréable d’être malade, mais il y a des villes et des pays qui vous soutiennent dans la maladie, où l’on peut, en quelque sorte, se laisser aller. Un malade a besoin de douceur, il aime à s’appuyer sur quelque chose, c’est bien naturel. Mais à Oran, les excès du climat, l’importance des affaires qu’on y traite, l’insignifiance du décor, la rapidité du crépuscule et la qualité des plaisirs, tout demande la bonne santé. Un malade s’y trouve bien seul. Qu’on pense alors à celui qui va mourir, pris au piège derrière des centaines de murs crépitants de chaleur, pendant qu’à la même minute, toute une population, au téléphone ou dans les cafés, parle de traites, de connaissements et d’escompte. On comprendra ce qu’il peut y avoir d’inconfortable dans la mort, même moderne, lorsqu’elle survient ainsi dans un lieu sec.Et la Faille est un lieu sec, surtout face à un Brand Luden 918
T'es chaud pour les pavés
Un sbires à involontairement attaquer le Nashor
915
C’est le début de La Peste de Camus (en lolisé), en réponse à un des Vdd qui avait mis le début de L’Étranger de Camus toujours
Un Sbire est mort ayant oublié ses classiques 902
Ah je l'ai pas lu ce livre
Un sbire a essayé de confronter à l'haleine de Trundle il meurt instantanément
901
Un sbire à essayer de fuir à Kindred se fait tuer par Loup
900 (déjà 100 mort)
Un sbire a entendu le rire d'un champion ennemi et s'est mis en tête de le poursuivre
Malheureusement, c'était Singed
899
Un sbire s'est injecté une dose surhumaine d'héroïne en hommage à Charlie Sheen. Le sbire n'a pas le sang du tigre, malheuresement.
898
Un sbire n'a pas réussi à convaincre Kayn de ne pas le tuer
897
Un sbire a marché sur une bombe de Ziggs
896
Un sbire a vu YasuoXRiven...
Il se taille les veines
895
Un sbire a marché dans le poison de Cassio
894
Un sbire a mangé l'orange de GangPlank, il n'a pas supporté la dose
893
Un sbire a executé un joueur de Shaco ap, il a dabbé tellement fort qu'il s'est cassé le crane
892
Un sbire est mort mais nous ne connaissons pas la raison.
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