J'avais rdv aujourd'hui avec un psychiatre pour faire une évaluation de TSA (en gros pour savoir si j'avais des symptômes d'autisme) bon j'en ai en l'occurrence, mais lui il voit surtout une forme de dépression chronique, et veut, à ce titre, que je sois suivi.

Mais moi j'en ai rien à foutre d'être écouté ou même d'aller mieux, est-ce que j'ai encore le choix de les envoyer chier ou un psychiatre peut nous poser des problèmes si il estime qu'on DOIT voir quelqu'un ?

Tu gagnes ta vie comment ?

Il faut qu'il démontre que ton discernement est limité pour t'imposer d'une manière ou d'une autre un traitement ou même un suivi.

Je ne connais pas les détails de ton "cas particulier", mais en général, tu fais comme tu veux.

Après, si tu perçois une forme de rente, sa perception peut être associée à une soumission à un traitement !!

A mon avis tu n'as rien à craindre, tu l'envoies bouler et tu continues ta vie tranquille

N'écoute jamais les psychiatres.

Sois toi-même et sois heureux tel que tu es, tel que tu penses et tel que tu vis.

Je vous remercie pour vos réponses, je suis un peu soulagé.

Le 24 mars 2017 à 16:35:32 OperaNeon a écrit :
N'écoute jamais les psychiatres.

Sois toi-même et sois heureux tel que tu es, tel que tu penses et tel que tu vis.

T'as parfaitement raison, perso j'ai aucune confiance dans ces gens.

Merci à toi

Si tu as des problèmes ça peut quand même t'aider d'en parler à un(e) psychologue. Si tu n'es pas satisfait de l'actuel essaie avec un autre.

Quoi qu'il en soit je pense que c'est ton choix.

Le 24 mars 2017 à 16:35:32 OperaNeon a écrit :
N'écoute jamais les psychiatres.

Sois toi-même et sois heureux tel que tu es, tel que tu penses et tel que tu vis.

psychiatre =/= psychologue

Les psychiatres sont des médecins et si ils ont un diagnostic, il est prudent d'au moins écouter ce qu'ils veulent te dire même si on peut ne pas être d'accord avec les solutions proposées.

OSEF, c'est la même peste.

Pour être calé en psychologie je peux vous dire que non, le psychologue peut vraiment aider, si il va dans votre sens

Après le psychiatre c'est autre chose mdr

mdr bien les rageux ici, tous les postes bien rémunérés sont toujours rabaissées :ririre:

Une honte de dénigrer les psychiatres.

Aucune dépression ne peut se traiter sans psychothérapie (pratiquée par un psychiatre ou un psychologue). Sans traitement de fond pas de guérison.

Si tu es en dépression, il est clair que tu ne peux pas arrêter ta thérapie, même après mûres réflexions. C'est ultra important que tu la continues, et on ne change pas de psy comme on change de chaussettes. Je ne suis pas en train d'influencer tes opinions sur la façon dont tu dois percevoir les psy, la psychologie ou la psychiatrie (en tout cas je l'espère pour toi), mais un traitement de fond, comme l'a dit mon VDD, est indispensable si ton but est d'aller mieux, ce qui est par ailleurs sûrement le cas. Maintenant, c'est à toi de prendre une décision. On ne peut que donner notre avis, en aucun cas on ne peut faire ce choix à ta place.

appelle les hendek au pire

Le 10 avril 2017 à 16:12:58 GroundSurprise a écrit :
Si tu es en dépression, il est clair que tu ne peux pas arrêter ta thérapie, même après mûres réflexions.

Comment ca ?

Tu veux dire que si je commence une thérapie je n'ai LÉGALEMENT pas le droit d'arrêter sans l'accord du psy ?

Le 12 avril 2017 à 22:42:46 -NP- a écrit :

Le 10 avril 2017 à 16:12:58 GroundSurprise a écrit :
Si tu es en dépression, il est clair que tu ne peux pas arrêter ta thérapie, même après mûres réflexions.

Comment ca ?

Tu veux dire que si je commence une thérapie je n'ai LÉGALEMENT pas le droit d'arrêter sans l'accord du psy ?

Bien sur que si, sauf si un psy t'a été imposé par une décision de justice.
Sinon je ne suis absolument pas d'accord avec cette remarque...

J'ai consulté deux fois un psychiatre:

1. Une première fois en 2012 en raison d'une dépression associée à un burnout et à une surconsommation de cannabis, pendant près de quatre mois durant lesquels j'ai vu le psy une fois par semaine pour discuter et au fil desquels je me suis moi-même repris en main (de l'avis même du psy, sans avoir vraiment approfondi les différents sujets que lui avait envie d'aborder) pour finir par retourner au boulot progressivement et pour terminer couper court à nos entretiens de ma propre initiative sans que celui-ci ne soit contre d'une quelque façon.
2. Puis une deuxième fois début 2016, de nouveau pour un burnout mais sans réelle dépression ni consommation de cannabis cette fois-ci; je suis retourné voir le même psychiatre mais n'arrivant plus du tout à m'entendre avec celui-ci, dans le sens où je ne comprenais pas où il venait en venir et lui ne comprenant à mon avis plus du tout non plus ce qu'il se passait dans ma tête, j'ai fini par couper court et par aller voir une psychologue spécialisée dans les HP/zèbres trouvée par mes soins qui a confirmé le "diagnostique" (on ne parle pas là de maladie, donc le terme n'est pas vraiment approprié) et que je n'ai finalement consulté que quelques fois avant de couper court, à nouveau, ne voyant aucun intérêt à nos entretiens puisque après quelques échanges j'ai constaté que je savais manifestement moi-même ce qu'il me fallait faire pour aller mieux (changer de vie, me bouger davantage le cul, arrêter d'être une machine au travail et de tout prendre sur moi (si un projet doit merder parce que d'autres ne savent pas bosser correctement, ça n'est pas à moi de me tuer au travail pour tenter de tout rattraper), apprendre à respirer et, pour finir, étape ultime sur laquelle je travaille actuellement, m'expatrier, entre autres).

Tout ça pour dire que tout dépend des personnes, mais à moins d'être complétement perdu, de ne plus savoir qui l'on est et d'avoir complétement perdu toute combativité, et à moins d'être atteint de sérieuses psychopathologies, je pense qu'il ne sert à "rien" de s'enfermer dans une relation avec un psy ad vitam æternam si l'on sent que l'on peut à un moment donner s'en sortir tout seul, et à long terme; s'il nous reste des choses à "tester", à entreprendre, ou une fois que l'on a fait le tour de certaines questions qui nous tracassaient.

Je connais quelques personnes qui ont passé plusieurs années dans un sale état et je suis parfois un peu interloqué de voir que même si elles vont mieux depuis des années désormais, elles continuent de consulter leur psychologue ou leur psychiatre tout aussi fréquemment alors qu'à mon très humble avis cela ne leur apporte plus grand chose, si ce n'est une sorte de réconfort un peu illusoire dans le sens où il n'est désormais plus que le simple fruit du fait de savoir qu'elles sont suivies, sans que ledit suivi soit toujours encore forcément nécessaire et pertinent.

Bref, pas sûr d'être très clair, c'est toujours mon problème; mon cerveau fait des nœuds et ça se ressent dans ma façon d'écrire, mais enfin bon, j'aurai au moins essayé...

Je vois ce que tu veux dire JXVDCM, le suivi chez un psy à plus été pour toi un déclic qu'une véritable thérapie.