Infos

Titre : Psycho-Pass.
Année de production : 2012 (première diffusion en octobre).
Genre : Cyber Punk, Police Drama, Sci Fi, Thriller... etc.
Nombre d'épisodes prévus : 22.
Studio : Production I.G.
Réalisateurs : Motohiro Katsuyuki, Shiotani Naoyoshi (Blood-C...).
Scénariste : Gen Urobuchi (Madoka, Fate/Zero, Requiem for the Phantom...).
Character Design : Asano Kyouji (Guilty Crown, Sengoku Basara...).
Licencié par Funimation chez les anglosaxons. Non licencié en France (pour le moment).

Synopsis

L'histoire a lieu dans un contexte futuriste, où il est possible de mesurer l'état psychologique d'une personne. Cette norme quantifiée s'appelle le "Psycho-Pass".
Dans cet univers très Cyber Punk, on ne juge plus les personnes pour les crimes qu'elles ont commis, mais pour les crimes qu'elles sont susceptibles de commettre, selon leur Psycho-Pass.
C'est ainsi qu'Akane Tsunemori, jeune capitaine de police fraîchement diplômée, commence son travail dans une équipe de maintien de l'ordre. Cette équipe est constituée de "criminels latents". Leur Psycho-Pass est tel qu'ils sont considérés comme des criminels, mais ils jouissent d'un statut particulier en servant la loi (le poste de police est leur "prison" en quelque sorte). Ils doivent non seulement enquêter sur les crimes, mais aussi appréhender les possibles criminels avant qu'ils ne passent à l'acte.

Avis

Je ne vais pas y aller par quatre chemin : si je ne devais retenir qu'un seul pilote cette saison, ce serait celui de Psycho-Pass. Le premier épisode est puissant, marquant, il prend aux tripes.
Il se trouve que depuis, il y a eu 3 épisodes. Les deux suivants sont bien plus posés, on entre dans la routine de l'équipe de police et on présente l'univers plus en détail.

Un univers dominé par "Sybill", un programme centralisé qui, en se basant sur le Psycho-Pass de chacun, contrôle à peu près la destinée de tout le monde. Akane est la seule à avoir été acceptée comme inspectrice, mais ne comprend pas pourquoi. Elle semble en effet très déconnectée des préoccupations de ses collègues et pas du tout faite pour ça. Mais la proposition de Sybill l'intrigue, et elle décide de s'y fier. On sent là déjà poindre la classique remise en question du pouvoir fascisant et autre intrigue conspirationniste. On aime ou on en a marre. Moi, j'aime.

Les épisodes semblent pour l'instant assez peu feuilletonants. Une enquête par épisode, classique pour un police drama me direz vous. Mais je me dis qu'une vraie intrigue va forcément démarrer bientôt et que le rythme épisodique pour l'instant ne sert qu'à introduire l'univers, les personnages. Poser les jalons.
On nous laisse d'ailleurs entrevoir une intrigue centrée surtout autour de Shynia Kougami, alors que le PoV est Akane.

Beaucoup reprocheront à l'anime son manque d'originalité. Un clone de Minority Report ou de Ghost in the Shell. Mais Psycho-Pass se revendique clairement de la pâte Cyber Punk, et rien n'interdit que je sache d'officier dans un genre donné.

Techniquement, c'est très beau. Du Production I.G quoi. L'épisode 3 ne déroge pas à cette règle et présente des effets de grande qualité. Dès l'opening, on sent l'ambition à ce niveau là. Au delà des images très belles, voir Kougami s'affronter lui même est métaphoriquement très réussi. Un personnage qui ne demande qu'à servir la loi, mais à qui on impose cette condition de criminel de par son Psycho-Pass. Un personnage qui dit refuser d'être le chien de la "justice", mais qui agit bien évidemment comme tel.

En ce qui concerne la musique, rien de marquant, ça fait son boulot.
Pour l'OP et l'ED, je vois pas l'intérêt de commenter (c'est de la J-Pop, comme tous les génériques d'anime :captainobvious:, on aime ou on aime pas), si ce n'est que l'ending est signé Egoist (Guilty Crown).

À l'écriture, on retrouve notre cher Gen Urobuchi. Qui nous promet des scènes cruelles, physiquement et mentalement. Un auteur qui a gagné ma confiance. À voir s'il concrétise à nouveau.
Pour l'instant, si ce n'est le premier épisode, il n'y rien eu de particulièrement remarquable au niveau de l'écriture.

Un projet ambitieux, peut-être trop pour certains. Mais sans ambition, on ne fera jamais rien de grand. Donc je suivrai certainement Psycho-Pass jusqu'au bout pour me faire un idée.
Et rien que parce Gen Urobuchi + Production I.G, oui.

Personnages

T'es sûr que c'est Asano Kyoui qui est responsable du chara design ? J'avais lu que c'était Akira Amano, et ça se voit bien (rien que l'héroïne ressemble à mort à Tsuna).

Akira Amano s'occupe du chara design original, mais c'est Asano Kyoui qui c'est chargé de l'adapter pour l'animation.

J'ai bien été accroché, mais bon, j’émets des réserves.

Je trouves ça pas mal pour l'instant, même si on est pas encore arrivé dans la trame principale.

perso, j'arrive pas à accrocher

Pour moi un des meilleurs anime de cette saison
J'adhère tout simplement. Les personnages ont leurs caractères propres et sont pour la plupart charismatiques, c'est vraiment tout ce que j'attends d'un anime psycho

à suivre

Très bon anime, du moins, il y a un fort potentiel. Affaire à suivre.

Le synopsis me fait penser à "Minority Report" de Philip K. Dick.

Pourquoi son nom ça veut dire pénis ?

Un anime qui s'annonce excellent pour l'instant

XII: Chut

• XIII, pardon d'avoir écorché ton pseudo

En fait, y'a deux facteurs je pense, soit vous êtes de grosses chochottes, soit vous ne pouvez être "choqué" que par la forme (terriblement grossière et sans impact ici) et non le fond.

Ou les deux, et c'est indéniablement sur ces petits trucs que Urobuchiasse lâche la purée et se créer un public artificiel, suffit de voir le fandom de Madoka pour s'en assurer.

(On passera aussi sur l'avalanche de jargon pseudo technique introduit à la va comme je te pousse servant de machine a retournements de situation ; ainsi que sur les déclarations grandiloquentes qui fusent de partout des pour donner l'impression que l'anime pousse à la réflexion)

M'enfin, moi j'ai retenu une grande leçon de cet épisode, car comme dirait la pédale à lunettes :

"Les idiots apprennent par l'expérience"

Urobuchiasse n'échappant pas à la règle, il saura se relever (ou pas hihi).

P'tin, y en a marre de ces pseudo personnes qui pensent prôner le bon goût et le bon sens, en se donnant une image "d'incompris".

Pour le moment, moi, j'me prends pas la tête, je regarde cet anime sans arrière pensée. J'aime bien les personnages, j'aime bien l'univers, j'aime bien les thèmes abordés. Et ça va pas plus loin.

"Pour donner l'impression de ceci, cela, lui, elle, pourquoi, comment, bla, bla". C'est vous qui le dîtes. Personne est venu dire que l'anime était ultra-intellectuel, de toute façon les éléments donnés sont bien maigres, pour l'instant. Y a 3 épisodes de sortis les gars, et y en a 22 de prévus. Allo!

C'est pas une question d'être intellectuel / pas intellectuels, c'est qu'a limite chaque scène je vois en filigrane le staff de l'anime en pleine séance brainstorming, faisant l'inventaire des éléments visant à rendre la chose stylée/dark/profonde/whatever avant de l'inclure un peu n'importe comment dans leur épisode.

En appliquant ça à l'univers et aux personnages, le premier se résume alors actuellement à un jargon technique dégainé quand cela semble arranger le scénariste.

Quand aux seconds, j'ai presque l'impression qu'on ne leur a filé qu'un seul trait de caractère, ça donne quelque chose du genre « Salut, je suis le chef intransigeant et cynique, et je balance des répliques profondes » ou « Moi je suis le mec , la bête sauvage qui ne demande qu'a être apprivoisée ».

Du coup, on ne ressent aucune « empathie » pour ceux ci,et ,pour l'instant, on a effectivement plus affaire a un ensemble de clichés sur pattes ne dégageant aucune « présence » qu'a la création d'une véritable « atmosphère » d'unité de police. L'ep2 tentait certes de présenter des interactions entre les persos, mais c'était pas vraiment glorieux...

Trop bien, encore plus vite que prévu.

Je tiens quand même à signaler qu'avant même la diffusion de l'anime, Urobuchiasse et le staff diffusaient de courtes vidéos sur Youtube, où ils expliquaient indirectement que de par leur projet très sombre et qui allait choquer, ils seraient probablement rejetés, la faute à un public ne pouvant comprendre leur intention et leur oeuvre. Donc pour le côté "incompris", s'il te plait, on repassera.

De plus, je vois pas en quoi le fait que tu regardes tranquillement ce truc dans ton coin décrédibilise ce que l'on dit. Tu aimes, tu apprécies, "ça va pas plus loin", c'est ton droit, seulement n'invoque pas ça quand d'autres critiquent la chose, à moins que tu n'y vois une attaque personnelle contre ta petite personne mais ça, ce n'est pas notre problème.

Psycho-derp fait tout pour se donner un genre, que ce soit des personnages au regard sombre et au passé torturé, une société basé sur la prévoyance du crime par le biais d'une équipe de cyber-policiers (vous avez dit Ghost in the Shell du clochard ?) au service d'une entité maîtresse au dessus de tout, le supra Sybil-System over the death couplé aux Dominators des ténèbres. Et comme prévu, en remuant le tout, on obtient pas des chocapics, mais une belle bouse imbue d'elle-même alors qu'il n'y a pas de quoi frimer du tout.

Episode 3

Tellement over the death qu'un malheureux brouillage suffit à le contrer, je ne sais pas si vous vous rendez compte de la machine à plot-twist délirante que constitue ce truc, Urobuchiasse n'a qu'à jouer avec comme un enfant s'amuserait avec un patin pour meubler la totalité de l'anime. Pour jouer au devin, je prévois une faille du dit Sybil-System. Et la mort soit du vieux Enforcer, soit du pd à lunettes. Oui, je me mouille beaucoup.

Pour en revenir à l'histoire de la scène trop choquante du premier épisode, faut quand même se dire que les mecs se sont sentis obligés, pour tenir promesse par rapport à ce qu'ils avaient dit sur le net, de caser un acte de ce genre.

Si ce n'est pas choquant pour un sou, c'est justement à cause de ce côté forcé, "on doit le faire pour meubler l'épisode et donner envie de continuer", et ça ne dégage pas la moindre once de violence psychologique, et par conséquent on ne ressent par la moindre émotion envers ce que l'on nous montre (à moins d'être une chochotte encore une fois).
Ce n'est pas par une quelconque brutalité débile ou gerbe de sang que le staff de cet étron risque de choquer qui que ce soit de sain.

Ce que je dis là s'applique aux deux autres "scènes-clés" de l'épisode, évidemment.

Donc pour résumer, cet anime est trop d4rk, on a pas le droit d'être choqués par quoi que ce soit là-dedans parce qu'on est pas des chochottes et Urobuchiasse c'est un jeu de mots de bon goût.