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Sujet : Le nouveau vagabond (FIC)

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sorcikator sorcikator
MP
Niveau 10
21 mars 2010 à 21:56:31

Tel que promit, voici ma fic de Fallout 3.
D'abord, je tient à vous dire que c'est possible que certains trouve des passages longs à lire, car c'est une sorte de roman. Je n'aime pas vraiment les fics qui ne sont que des combats à longueur de temps.
Voici une histoire se déroulant en 2312, donc, 35 ans après le début du jeu.

CHAPITRE I : Quand le monde s’écroule…

Qui n’a jamais entendu cette histoire ?
Elle est apparue, aux alentours de l’été 2277, dans les Terres Désolées de la Capitale. Certains prétendent qu’elle provient d’un abri de la Vault-Tec. D’autres la décrivent plutôt comme un ange déchu échappé des Enfers. Mais ce qui est sûr, c’est sa réputation. Celle-ci a fait le tour de tout ce qui avait fait l’Amérique avant la Grande Guerre. Elle est celle qui hante les cauchemars de tous, car la rencontrer, à moins d’avoir une quelconque utilité à ses yeux, équivaut à une mort immédiate.

On l’appelait la Démone du Wasteland.

La liste de ses méfaits ferait passer le plus cruel Raider pour un gentil petit enfant. On lui attribue l’explosion de la bombe de Megaton, le massacre de Rivet City, le génocide d’Underworld et la quasi-annihilation de la Confrérie de l’Acier dans tous les anciens États-Unis d’Amérique. Et ce ne sont que les plus importants coups d’éclat, car elle aurait sillonné de long en large le Wasteland de D.C. et massacré tous les humains, goules ou mutants qu’elle croisait. On la disait d’une beauté surnaturelle, capable de charmer le moine le plus ascétique, mais avec une langue plus fourchue qu’un serpent. Car elle n’aimait rien comme manger la chair humaine, particulièrement des hommes qu’elle avait charmés. Étrangement, il semblerait que seuls les enfants trouvaient grâce à ses yeux, car beaucoup d’entre eux ont témoignés comment elle aurait massacré en riant leurs parents pour ensuite les laisser là.

Mais le pire crime qu’elle ait pu commettre, c’est de répandre le premier germe du virus d’Eden. Ce fléau, ne s’attaquant auparavant qu’aux créatures non-humaines, a rapidement muté pour finalement représenter une menace pour tout le monde.

Finalement, c’est durant l’hiver 2282 que la Démone du Wasteland disparut sans laisser de traces des environs des ruines de D.C., laissant derrière elle mort et destruction.

-C’est vrai, grand frère ? me demanda Jérémy, les couvertures remontées jusque sous les yeux. Elle a vraiment existé ?
Je gratifiai mon petit frère dans sourire indulgent. Bien sûr, je ne devrais pas raconter ce genre d’histoire à un enfant de sept ans, surtout avant qu’il aille se coucher. Je ne sais même pas ce qui m’a pris.
Voilà deux ans que je m’occupe de Jérémy. Deux ans que nos parents, Bryan et Sandra Wilks, ont été tués par des raiders. Heureusement, nous avons eu beaucoup d’aide des autres habitants de Big Town. Heureusement, car je ne vois pas comment moi, un adolescent de dix-sept ans, aurait pu élever seul mon frère.
J’ébouriffai affectueusement les épais cheveux noirs de Jérémy pour le rassurer.
-Ne m’écoute pas, Jérémy. Dis-je. Même si la Démone existait vraiment, cela fait maintenant trente ans que l’on a plus eu le moindre signe d’elle dans le Wasteland de la Capitale. Et puis, tu te souviens ? Elle ne s’en prend pas aux enfants.
-Si tu le dis. Répondit Jérémy en serrant son ours en peluche contre lui. Bonne nuit, Will.
-Bonne nuit.
J’éteignis la lumière-une simple ampoule-et sortis de la pièce. Je me dirigeai vers le réfrigérateur et me prit une bouteille de nuka-cola. Après deux longues gorgées, je jetai un œil à la pièce centrale de la maison. Cette pièce possédait un coin-cuisine avec un four ayant connu des jours meilleurs, une table et deux chaises délabrées et un vieux frigo ainsi qu’un coin salon avec un vieux canapé, une petite table et une armoire. Les deux autres pièces de la demeure mènent aux deux chambres, celle de Jérémy et la mienne, autrefois celle de mes parents.
Je poussai un soupir de nostalgie en repensant à l’époque où mes parents étaient vivants. Mon père prétendait avoir personnellement connu la Démone, quand il était un enfant. Je n’ai jamais su quoi en penser. C’est tout de même assez dur à avaler.

Je fus tiré de mes pensées par des coups frappés à ma porte. Je posai ma bouteille sur la table de cuisine et me dirigea vers l’entrée. Lorsque j’ouvris, le vent frais de la nuit vint caresser mon visage. C’était Knockknock. Je n’avais jamais compris pourquoi la femme avait gardé son surnom ridicule datant de Lamplight. Son frère jumeau avait pourtant décidé de reprendre son vrai nom, lui.
Knockknock me sourit et me demanda si elle pouvait entrer. J’haussai des épaules et lui fit signe d’entrer. Elle et son frère avaient toujours été gentils avec ma famille, et de toute façon, menue comme elle était, elle ne risquait pas de m’attaquer.
La femme s’installa sur le sofa. Par politesse, je lui offris un nuka-cola, qu’elle accepta avec gratitude. Après avoir vidé la bouteille d’un trait, elle se racla la gorge. Elle semblait mal à l’aise.
-William, écoute…commença-t-elle. Je ne sais pas comment te dire cela…je méditais et…
Je poussai un soupir de découragement. La pauvre Knockknock suivait trop les enseignements de mysticisme de la vieille Bittercup, et était persuadée que les morts lui parlaient.
Knockknock ne prêta pas attention à ma réaction et continua sur sa lancée.
-Cette fois Will…c’est ton père. C’est lui qui ma parlé. Il m’a dit que des choses terribles se préparent. Et que le moment était venu.
-Le moment ? Demandai-je, intrigué. Mais de quoi parles-tu ?
Knockknock me regarda et posa sa main sur mon épaule dans un geste se voulant rassurant.
-William. Je dois te dire la vérité. Voilà ce que ton…hum…père…m’a dit. Tu ne connais pas tes parents. Tu n’es pas le fils biologique de Bryan et Sandra Wilks. Tu as été adopté par eux étant bébé.

Je n’en revenais pas. C’était impossible. Ma vie entière n’aurait été qu’un mensonge ? Non. Ce devait être cette idiote de Knockknock. J’ai toujours trouvé que son encens dégageait une drôle d’odeur. Il devait y avoir un truc pas net dedans.

Je me dégageai de l’étreinte de l’ancienne habitante de Lamplight, la regardant avec colère. Tout en essayant, sans trop de succès, de ne pas avoir un ton acide, je lui demandai de partir. Elle hocha de la tête, les larmes aux yeux, mais bizarrement compréhensive. Elle fouilla dans sa poche et sortit un enregistrement audio qu’elle déposa sut la table basse du salon avant de quitter la maison sans dire un mot.

De rage, je fracassai ma bouteille de nuka-cola contre le mur, faisant voler des éclats de verre partout. Maudissant ma perte de contrôle, j’allai ramasser le dégât, quand mon regard tomba sur l’enregistrement. L’espace d’un instant, je caressai l’idée de le détruire et d’oublier toute cette histoire de fous. Mais la curiosité l’emporta. M’asseyant sur le sofa, j’activai le petit appareil. La voix qui s’en éleva était un peu embrouillée, mais je reconnus aisément la voix de mon père.
-Oui, mon père. Me dis-je à ma conscience.

-William, si tu écoutes ceci, c’est que tu as atteint l’âge de comprendre et que je ne suis plus en mesure de te le dire moi-même. Sans doute que Knockknock te l’a déjà dit. Et sans doute que tu ne l’as pas cru. Mais c’est vrai. Je ne suis pas ton père. Du moins, biologiquement parlant. Dans notre cœur, moi et ta «mère» t’avons toujours aimé comme notre vrai fils.

Un nœud se forma dans ma gorge. Ce devait être trafiqué ! C’était impossible !

-Je sais que tu ne voudras pas le croire. Continua inlassablement la voix de Bryan Wilks. Nous pensions qu’il valait mieux garder le secret. Pour ta sécurité. Même moi, je ne connais pas tes parents. Il y a des années de cela, un survivant du massacre de Rivet City appelé Harkness t’a ramené du nord et t’a confié à nous. Tu n’étais alors qu’un bébé venant tout juste de naître. Harkness a dit qu’il fallait que tu survives dans l’anonymat, mais il n’a pas précisé pourquoi. Nous ne l’avons jamais revu. Aux dernières nouvelles, il vivait en ermite près des ruines de Rivet City.
-Tu dois te dire que c’est faux, que ce n’est pas moi qui parle. Mais je vais t’en donner la preuve. Quand tu as eu dix ans, Sandra t’a offert un ours en peluche que tu as appelé Hector.

Cette fois, les larmes coulèrent de mes yeux. Il n’y avait que mes parents qui pouvaient connaître le nom que j’avais donné à cet ourson qui appartenait maintenant à Jérémy. C’était vrai. L’enregistrement se conclut par ces mots :

-Sache, William, que nous avons toujours été fiers de toi et que nous t’aimions de tout notre cœur. Tu as toujours été pour moi mon fils. Je t’aime.

Je m’effondrai sur le sol en sanglotant.

Voilà pour le premier chapitre. Veuillez me dire si vous avez aimé, s'il vous plaît.

Axl_tulipe Axl_tulipe
MP
Niveau 9
22 mars 2010 à 14:42:25

C'est plutot cool mec , sweet :ok:

Axl_tulipe Axl_tulipe
MP
Niveau 9
22 mars 2010 à 14:49:28

erde, j'ai relu , c'est vraiment super !

Avec les personnages comme harkness wilks , ça rajoute une sorte de crédibilité à ta fic .

Continue !

chasseursdesTD chasseursdesTD
MP
Niveau 5
22 mars 2010 à 18:01:12

très bonne fic :ok:

sorcikator sorcikator
MP
Niveau 10
23 mars 2010 à 01:30:59

Je suis content que les premiers commentaires soit positifs.

J'ai plusieurs chapitres déjà terminés, mais je préfère laisser un peu de temps avant de les poster. Ce serais mieux que de tout mettre d'un seul coup, et ça me permet de ne pas être en retard.

NakVerrion NakVerrion
MP
Niveau 10
23 mars 2010 à 02:07:16

La démone a couché avec Harkness, ils ont eu un enfant, Harkness l'a repêché et c'est Wiwill.

/prédiction off
--

Et Dieu manqua une marche dans l'escalier.

sorcikator sorcikator
MP
Niveau 10
25 mars 2010 à 01:29:24

Bon, j'ai pas beaucoup de commentaires, mais je vais mettre le nouveau chapitre.

CHAPITRE II : Comment gâcher une journée ordinaire…

J’ai passé une nuit très désagréable. Je fus tourmenté par d’horribles cauchemars dont, Dieu merci, j’en ai complètement oublié le contenu. Le matin venu, tandis que la lumière du soleil filtrait à travers mes rideaux, je me suis réveillé trempé de sueur et avec l’impression d’avoir couru toute la foutue nuit. Le message de mon père et les révélations que j’avais entendues hier étaient encore tout frais dans ma mémoire. J’entendis alors un bruit dans la cuisine s’apparentant à des casseroles tombant d’une étagère. De toute évidence, Jérémy essayait encore de préparer son petit-déjeuner seul. Je m’extirpai en grognant de mon lit afin d’empêcher Jérémy de provoquer une catastrophe.

Lorsque je sortis de ma chambre, je vis un sourire d’ange découvrant un espace entre les incisives apparaître sur le visage du petit garçon. Comme j’avais deviné, Jérémy était juché en équilibre précaire sur une chaise conserve et tenait dans ses mains une boîte de Bombes sucrées. Sur le sol, plusieurs boîtes de et une bouteille fracassée de lait de brahmin. Jérémy sauta en bas de sa chaise et se lança dans une série d’explications confuse. Sans vraiment l’écouter, je l’observai. Un visage rond et souriant, des cheveux de jais sans arrêt ébouriffés, des yeux bleus pétillants…
Je savais que Jérémy était le vrai fils de mes parents adoptifs. À sa naissance, j’ai dû aider le docteur Lucy à faire accoucher ma mère. J’ai vu grandir Jérémy. Mais si Sandra Wilks n’est pas ma mère, alors qui est-ce ?

Après avoir nettoyé le dégât de mon frère et l’avoir déposé chez sa gardienne, je me mis en route vers les champs de Big Town ou je travaillai. J’observai la ville en marchant. La majorité des bâtiments d’origines étaient des bungalows, mais des maisons en tôles s’étaient rajoutées au fil des années tandis que la population augmentait. En fait, J’avais entendu dire que Big Town était le lieu le plus sûr de tout le Wasteland. Et je n’avais pas de mal à le croire. Je croisai souvent des gardes de sécurité vêtus d’ancienne armure de combat et armés de fusils d’assaut, vieux, mais fonctionnels. De plus, une grande barricade de métal, construite sur le même principe que les maisons en tôles, entourait la ville, et il était pratiquement impossible de l’escalader de l’extérieur.

Je passai la porte sud de la ville, ouverte pour la journée, et saluai Frank, le garde en faction. Ce dernier me rendit mon salut avant de retourner à sa partie de cartes avec un autre garde.

Devant moi s’étendaient les champs et les enclos à brahmins. Un savant avait, il y a plusieurs années, inventé une formule pour rendre à nouveau le sol fertile et apte à l’agriculture. Cependant, il était mort avant d’avoir dévoilé son secret et seule Big Town avait pu en profiter. Le commerce de blé et de pain frais avait lui aussi aidé le développement de la ville.

Je descendis le sentier menant aux champs et allai d’abord prendre dans l’entrepôt commun mes outils de travail. Le responsable nota mon emprunt sur son calepin et me souhaita une bonne journée. Mon outil sur l’épaule et mon sac engrais dans la main, je rejoignis Jean-Sébastien sur notre section de champs. Jean-Sébastien avait un an de plus que moi, mais il n’avait pas ma force. Il portait ses cheveux rasés de près et des lunettes rectangulaires ornaient son nez. La journée venait à peine de commencer, mais Jean-Sébastien s’était déjà réfugié dans un livre plutôt que de travailler. Il était si concentré qu’il ne réagit lorsque je laissai tomber mon sac sur le sol. Lorsque je lui tapotai l’épaule, il sursauta si violemment qu’il échappa son livre dans la terre noire du champ.
-Merde ! Will ! dit-il en rajustant ses lunettes. Ne m’fais pas des peurs comme ça !
-Heureusement que je ne suis pas un mutant ou un raider ! Lui dis-je en riant. Un vertibird passerait à cinq mètres au-dessus de toi et tu ne l’entendrais pas. Sois plus prudent, dans le Wasteland, ça pourrait t’être fatal.
Penaud, Jean-Sébastien rangea son livre dans son sac et sortit à la place son propre outil de travail. Je le rassurai en disant qu’à Big Town, il y avait peu de chance de se faire attaquer sérieusement. Comme j’avais tort…

Le soleil commençait à se coucher sur une nouvelle journée. Ce serait bientôt la moisson, et le blé dorait à vu d’œil. Accompagné de Jean-Sébastien, j’allai porter mes outils et récupérer ma paye. 200 capsules. Pas mal pour une seule journée de travail. Jean-Sébastien avait à peine ramassé son argent qu’il se replongeait dans son livre. J’étais intrigué, car il était impossible de lire le titre, la couverture d’origine étant usée et légèrement brûlée.
-Qu’est-ce que tu lis, Jean ? Lui demandais-je. Chaque fois que tu le pouvais, tu en lisais un bout.
Mon ami releva les yeux par-dessus son bouquin et me jeta un coup d’œil.
-Un livre datant d’il y a longtemps, même lors de la Grande Guerre. Ça s’appelle «Le Seigneur des Anneaux», écrit par un certain Tolkien avant même l’an 2000.
-Wow. M’exclamai-je. C’est très ancien.
-Bien sûr, c’est une édition plus récente. Me dit-il comme si c’était une évidence.
Soudain, un coup de feu retentit dans le silence du crépuscule. Jean-Sébastien se figea et laissa tomber son livre, une expression écarquillée sur le visage. Je crus d’abord qu’il avait peur, mais je changeai d’avis lorsque je vis une tache écarlate s’étendre sur son T-shirt. L’instant d’après, il s’effondrait sur le sol dans un râle. La file de travailleurs qui nous suivait et qui était restée immobile depuis le coup de feu commença alors à émettre des chuchotements paniqués. Je levai les yeux et aperçu sur le poste de garde juste au-dessus de la porte une silhouette avec un fusil sniper entre les mains. Sous la lumière d’un projecteur, j’aperçus une femme aux cheveux mauves et au visage masqué par un masque de métal représentant un visage grimaçant et qui portait une armure métallique aussi. Sans être capable de réagir, j’observai la femme viser quelqu’un d’autre dans la foule et tirer à nouveau. Cette fois, lorsqu’un homme dans la vingtaine eut la tête qui explosa, la panique s’empara de la foule. Comme s’ils attendaient ce signal, des hommes et des femmes au visage caché par des masques semblables descendirent des murailles en faisant crépiter leurs armes d’assauts d’une main et en descendant en rappel de l’autre.
Je courrais, comme tous les autres. Mais je ne m’inquiétais pas pour ma vie, non. Je m’inquiétais pour mon petit frère. Il fallait que je retrouve Jérémy.

J’arrivai finalement dans le vieux quartier où vivait Susan, la gardienne de Jérémy. Sur le pas de la porte, gisant dans une mare de sang, se trouvait Zip, le mari de Susan. La porte avait été défoncée. Craignant le pire, je pénétrai en coup de vent dans la maison. Le salon était sens dessus dessous. Le corps de l’un des attaquants traversait à moitié la fenêtre et un autre gisait au sol, une balle dans la tête. Par prudence, je ramassai le fusil d’assaut de l’homme à terre. J’entendis alors du bruit dans la cuisine. J’y entrai en même temps que Susan se faisait étrangler par une femme avec une coupe de cheveux hérissée dans les airs. Elle ressemblait à une raider, mais son armure de métal ne cadrait absolument pas. La femme tourna la tête vers moi. Elle avait relevé son masque et, d’un seul regard, je compris pourquoi elle cachait son visage. Ce dernier était horriblement scarifié et couvert de croûtes abominables à voir. La femme en armure, d’un simple crispement des doigts, brisa la nuque de Susan et se tourna complètement vers moi, qui pointais mon arme sur elle. Elle resta là, à me regarder. Puis elle s’approcha vers moi en disant :
-Tu vas venir avec moi. C’est pourquoi nous sommes là. Pour ramener…
-NON ! L’interrompis-je brusquement, sortant enfin de ma torpeur.
Mon arme trembla dans mes mains et une pluie de gouttes de sang m’aspergea le visage. La femme regarda la plaie sanglante sur son abdomen, la zone non protégée par l’armure, puis le canon encore fumant de mon fusil d’assaut avant de s’écrouler. Définitivement.

à suivre...

chasseursdesTD chasseursdesTD
MP
Niveau 5
25 mars 2010 à 18:30:38

SSSWWWWWWWWWWWEEEEEEEEEEEEEEEEEEETTTTTTTTTTTTTT!!!
!!!!!!!

arathorn33 arathorn33
MP
Niveau 10
25 mars 2010 à 19:31:18

Sweet sinon je fout le feu ! :oui:

bodifool57 bodifool57
MP
Niveau 6
27 mars 2010 à 22:53:35

publie le en livre.
c'est passionant!!!!!!continue!!!

chasseursdesTD chasseursdesTD
MP
Niveau 5
27 mars 2010 à 23:41:04

il est beau difooool! ... :)

bodifool57 bodifool57
MP
Niveau 6
28 mars 2010 à 09:58:22

il est mal le man,il est mal le man, il est mal il est mal il est mal le man

delta38_delta38 delta38_delta38
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 10:12:37

:bave: une fic de plus à ajouter à ajouter à mes lectures :ok: continue comme ca!

sorcikator sorcikator
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 20:14:37

Eh bien, les commentaires dépassent mes espérances. J'en suis ému... :snif:

CHAPITRE III : Les survivants de l’acier.

Ce n’était pas la première fois que j’utilisais une arme. Comme chaque jeune du Wasteland, j’avais appris à tirer à l’arme à feu. Et j’avais déjà tué. Pour me défendre, moi, mais aussi Jérémy. Mais cette fois, c’était différent. J’avais tué de sang-froid un adversaire qui n’avait même pas son arme de pointé sur moi. Mais ce qui me fit peur, c’est l’euphorie qui m’avait gagné après. C’est comme si je ressentais de la satisfaction, pire, du plaisir, à avoir tué cette femme. J’en eus la nausée.
-Will !
Je tournai la tête et vit mon frère qui s’extirpait de sous un lit dans la pièce voisine. Une fois sorti de sa cachette, il s’approcha de moi, le visage livide. Il regarda le corps de la femme, puis celui de Susan, avant d’éclater en sanglots. Je laissai tomber le fusil de la meurtrière de Susan et serra le petit garçon dans mes bras. Je me rendais compte qu’il avait toujours été surprotégé de la dure réalité des Terres Désolées. Maintenant, il l’apprenait à la dure.

Dehors, on entendait encore des coups de feu, signe que les combats faisaient toujours rage dans la ville. Toutefois, je crus déceler des bruits étranges. De curieux crépitements que je n’avais jamais entendus auparavant. C’est alors qu’un autre des attaquants masqué pénétra en trombe dans la maison sans se rendre compte de notre présence. Il semblait plus préoccupé par quelque chose dehors. Il visa avec son arme, mais avant d’avoir appuyé sur la gâchette, un rayon d’énergie rougeâtre lui frappa la poitrine. À ma grande stupéfaction, l’homme se désintégra complètement en moins de cinq secondes, ne laissant sur le sol qu’un petit tas de poussière fumant et une arme brûlée. J’entendis des pas lourds et des grincements mécaniques qui se rapprochaient. Une immense silhouette apparue sur le seuil de la maison. C’était dur de le déterminer dans la pénombre du soir, mais le nouveau venu portait une imposante armure piquetée de taches de rouille ainsi qu’un drôle de casque qui nous cachait son visage. Le nouveau venu tripota un peu le côté de son casque et alluma la lampe comprise dans son couvre-chef afin de balayer l’intérieur de son faisceau lumineux. Lorsque son regard tomba sur moi et Jérémy, il baissa son arme et nous adressa la parole avec une voix clairement féminine malgré une altération provoquée par un système radio.
-Est-ce que ça va ? nous demanda-t-elle en mettant un genou à terre pour paraître moins impressionnante. Vous n’êtes pas blessés ?
Je fis passer Jérémy derrière mon dos et réussit, malgré mon appréhension à prendre la parole.
-Par tous les diables, qui êtes-vous donc ?
La soldate retira son casque et dégagea ses cheveux noirs. Malgré une fatigue qui tirait ses traits, je constatai qu’elle était pratiquement de mon âge, et assez jolie en plus.
-Paladin Anna Deloria, membre de la Fierté de Lyons de la Confrérie de l’Acier. Me répondit-elle. Ne t’en fais pas. Nous sommes venus vous aider.
La légendaire Confrérie de l’Acier ! Une organisation qui avait été une des plus puissantes du continent depuis la Grande Guerre. Mais aussi qui était censée avoir disparu il y a plus de trente ans…

Le casque d’Anna résonna de crépitements. Le paladin le remit sur sa tête et discuta quelques minutes à la radio avant de reporter à nouveau son attention vers nous.
-L’attaque a été repoussée. Vous venez avec moi ? Je vais vous escorter jusqu’à la mairie. Vous avez de la famille ?
Elle secoua la tête d’un air compatissant lorsqu’elle comprit que nous étions seuls au monde. Je pris alors Jérémy par la main et suivit le chevalier de la Confrérie de l’Acier dehors.

Les dégâts n’étaient pas aussi terribles que ce que je l’avais craint. Il y avait bien des fenêtres fracassées, des portes défoncées et quelques toits de détruits, mais rien de plus grave. Et les pillards semblaient avoir plus morflé que les gardes de sécurité.
Comme Susan et Zip vivaient dans le vieux quartier, nous arrivâmes bien vite à la mairie par une route intacte datant de l’Avant-guerre. Une foule importante s’y était rassemblée. Visiblement en colère, les gens désirant des explications à cet assaut improbable. Sur la petite plate-forme devant la mairie éclairée par des projecteurs, le shérif Harden Sinns tentait désespérément de ramener le silence. Derrière lui, deux autres membres de la Confrérie se tenaient bien droits. L’un des deux avait retiré son casque et arborait une impressionnante cicatrice sur le côté de la tête et avait le crâne rasé. Plus en retrait, j’aperçus quatre ou cinq autres chevaliers de l’acier.
-Mes amis ! Du calme ! Du CALME ! S’époumona Harden. Je comprends que vous soyez furieux, mais…
-C’est supposé être votre boulot d’assurer la sécurité de cette ville ! Cria quelqu’un dans la foule.
-Ces sauvages sont entrés pratiquement sans résistances ! Vociféra un autre.
La foule s’agitait de plus en plus. Si cela continuait, ça allait virer à l’émeute, cette histoire. Instinctivement, je serrais mes bras autour de Jérémy, prêt à le saisir pour l’emmener à l’abri si ça dégénérait trop. Les gens avaient peur, et la peur pouvait conduire à des actes irrationnels, parfois.

C’est alors que le chevalier qui n’avait pas de casque arracha des mains d’un garde son shotgun et tira un coup de dans les airs. Aussi brusquement qu’étonnement, le silence tomba sur la place. On aurait pu entendre une mouche voler. L’homme mit le cran d’arrêt sur l’arme et la rendit à son propriétaire ahuri en le remerciant d’un signe de tête. Puis, il se racla la gorge avant de s’adresser à la foule d’une voix forte et charismatique.
-Peuple de Big Town ! Je me présente. Je suis Squire Maxson, dernier grand chef de la Confrérie de l’Acier. Certains parmi les plus âgés se souviennent peut-être de l’époque où nous parcourions le Wasteland pour rassembler les plus grandes technologies créées par l’homme. Peut-être même ces personnes se souviennent-elles de l’Enclave, qui a tenté de prendre le pouvoir il y a de cela plus de trente ans. Oui, notre confrérie existe toujours. C’est peut-être moins évident aujourd’hui, mais nous continuons de veiller sur vous, comme le faisait notre défunt Ancien Lyons. Et ce, malgré que, de la puissante organisation s’étendant aux quatre coins de l’Amérique, il ne reste plus que nous, les descendants de la division de Washington D.C. Nous avons été décimés, c’est vrai. Par les super mutants, d’abord. Puis par l’Enclave. Et, bien sûr, par le virus d’Eden. Mais la plus grande raison de la chute de la Confrérie de l’Acier est en fait une unique personne ; celle que les contes appellent la Démone du Wasteland.

Des murmures terrifiés s’élevèrent dans le silence. Je sentis Jérémy trembler de peur. Moi-même, j’avais du mal à y croire. La Démone ? Vraiment ? Mais ce n’était qu’un personnage pour faire peur aux enfants.
Ma certitude perdit cependant beaucoup de terrain lorsque j’observai le visage de certains des citoyens. Tous ceux qui avaient vécu il y a trente ans affichaient une terreur indescriptible. J’aperçus Mme Young esquisser un signe de croix, les larmes aux yeux.
La Démone aurait-elle vraiment existé ? Tous ces récits parlant des horreurs qu’elle avait commis, l’explosion de Megaton, les massacres de Rivet City et d’Underworld…se seraient réel ? Et quel rapport avec la récente attaque ?

-Je sais ce que vous vous dites. Continua Maxson. Elle a disparu il y a des décennies. Malheureusement, vous devez savoir que ses yeux se sont à nouveau posés sur ces terres où elle a vu le jour. Nous tenons de sources sûres que c’est elle qui a organisé cette attaque. Car elle est de retour.
Cette fois, c’est la panique qui s’empara de la foule.

à suivre...

arathorn33 arathorn33
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 20:19:28

Toujour pas l'hosto ? :snif:

chasseursdesTD chasseursdesTD
MP
Niveau 5
28 mars 2010 à 21:30:37

moi je lui enfonçerais un fatman dans le c*p et elle ferais moins la mailgne cette demone :)
sinon , très très très très très bonne fic :ok:

bodifool57 bodifool57
MP
Niveau 6
28 mars 2010 à 21:31:54

tu me sitera :question:
continue.la
SWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET

sorcikator sorcikator
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 22:05:43

T'inquiète, arathorn. Pour le moment, c'est des chapitres que j'avais écris depuis un certain temps, avant d'avoir l'idée d'y inclure l'hosto. Mais je travaille présentement sur le chapitre de l'hosto (mais je ne vous dis c'est lequel).

arathorn33 arathorn33
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 22:15:02

COOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL !!!!!!!!!!! :bave: :bave: :bave:

chocolat-blanc chocolat-blanc
MP
Niveau 10
28 mars 2010 à 22:30:40

Chocolat-blanc dit qu'il aime ta fic :noel: .

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