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Sujet : [Officiel] Le topic des creepypasta

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Super-Louki Super-Louki
MP
Niveau 10
01 juillet 2013 à 22:37:03

Celle-Ci est excellente :

Now, she's dead
Le 13 septembre 2003. - 00 h 56.

Je ne sais plus quoi faire. Je suis perdue. Traumatisée.
Dois-je en parler à la police? Faut-il que je les laisse enquêter sur cette affaire? J'ai comme une impression, quelque chose en moi qui me dit "Non. Ne fais pas ça."... J'ai mal à la tête... J'ai envie de vomir.

Marjorie. C'était mon amie d'enfance. Elle était si gaie, toujours aimable. Elle était jolie aussi, ses traits étaient à la fois harmonieux et attendrissants.

On s'adorait. On rentrait souvent de l'école ensemble. On allait chez elle, jouer un peu avant que je ne retourne chez moi.
Je crois, en fait, que tout le monde aimait bien Marjorie. Mais derrière sa joie constante, elle avait quelque chose en elle que je trouvais profondément dérangeant. Comme une sorte de malêtre extrême
et dissimulé qu'elle cachait tant bien que mal avec cette fameuse bonne humeur.

Mais personne n'avait l'air de le remarquer, alors je me disais que ça devait être moi. Quelques fois, quand elle se retournait vers moi, je la voyais pendant une fraction de seconde comme un être
chétif, d'une pâleur maladive, une expression de désespoir au visage. Mais, la seconde d'après, la vision de son sourire, éclatant de santé, de ses joues mates et rosées, me chassait ces
pensées de la tête, et je revoyais en elle la Marjorie que tout le monde voyait.

Nous avons passé toutes nos années de collège et de primaire ensemble, et, à part quelques disputes momentanées, nous étions très proches, et notre amitié nous semblait comme indestructible.

Pourtant, dès le lycée, nous avons perdu contact, mis à part les quelques mails que l'on s'envoyait sans finalement rien se dire, juste histoire de ne pas s'oublier. Je me suis dit que nous avions changé,
et qu'il en était ainsi. J'avais eu mon Bac avec mention Bien, elle de même avec mention Très Bien, et peu de temps après nous avons ressenti comme un réel besoin, une grande envie de nous revoir.
Nous avons recommencé à nous écrire, on s'envoyait des photos de nous, de nos chambres, s'émerveillait de comme l'autre avait grandi, etc.

Jusqu'au jour où nous nous sommes données rendez-vous, chez elle. Elle n'habitait pas si loin, j'y suis donc allée en bus. Je cherchai l'adresse... n° 8, 10, 11, 12... 11 bis. C'était là. J'ai toujours
trouvé étrange d'appeler une maison "11 bis". J'ai entendu que c'était pour qu'il n'y ait pas de numéro 13... mais je ne suis pas superstitieuse.

À ma grande surprise, même si je reconnus la maison, elle avait l'air abandonnée. La nature semblait presque avoir repris ses droits dans le jardin, tant les herbes étaient hautes. Je poussai le portail de bois.
Il était déverrouillé, et a cédé si facilement sous ma légère pression que j'imaginai que le bois n'était pas tout neuf... La porte était entrouverte, et les lumières éteintes. J'appelai:
"Marjo' ? Marjorie, tu es là? ... Il y a quelqu'un?"
La seule réponse fut ma voix faisant écho. Comment avait-elle pu résonner dans une maison meublée? J'entrai. Il faisait froid dans la maison. Plus froid que dehors.

Etrange, car il n'y a jamais eu la climatisation chez eux... Ils l'avaient peut-être installée, pendant toutes ces années... C'était plus vide que dans mes souvenirs. Plus sale aussi; la mère de Marjo' a toujours
été une incorrigible maniaque.

Voyant qu'il ne semblait y avoir personne, et de plus en plus envahie par un sentiment d'angoisse, je suis montée dans sa chambre. Elle l'avait refaite il y a peu, elle m'en avait envoyé des photos. C'était joli.
Tout était là. Enfin, presque tout. Elle, elle n'était pas là. Je vérifiai l'heure sur ma montre. Pas de doute, c'était la bonne date. J'étais à l'heure.

Je me suis dit que j'allais passer le temps en surfant un peu sur le net. Ça a été une idée étrange de ma part, étant donné que mon amie et ses parents avaient disparu, mais, je ne sais pas ce qui m'a pris,
j'ai essayé d'allumer l'ordinateur de sa chambre. Il n'avait pas l'air de marcher. Pensive, je me retournai vers la fenêtre. Soudain, l'ordinateur s'alluma brusquement, et un cri affreux, de souffrance atroce, semblable
à un cri qu'aurait pu pousser un monstre damné venu tout droit de l'imagination d'un auteur de fantastique, sortit des enceintes en me brisant les tympans.

Evidemment, j'avais bondi, car sursauté serait un bien faible mot, le visage figé par une terreur extrême. Je me retournai vers le moniteur. Une image s'était ouverte, en plein écran.

Ce que je vis me troubla énormément. C'était une photo, qui semblait avoir été prise par la webcam de l'ordinateur.

Elle était très sombre, et la luminosité de l'écran était basse, se qui me rendit la photo difficile à distinguer. Ce qui me frappa en premier fut le contraste des lumières: sa chambre semblait très sombre, et la lampe, trop lumineuse,
éclairait une zone ridiculement petite. Mais dehors, il semblait faire jour. Puis, mes yeux se bloquèrent sur deux points lumineux dans l'obscurité qui semblaient fixer l'objectif comme des yeux, aigus et menaçants. Et enfin, je remarquai
le premier plan, qui m'horrifia. C'était Elle. Morte. La tête rejetée en arrière, elle avait une blessure horizontale à la gorge, et du sang en coulait. Mais ce qui me troubla par dessus tout, c'était le fait que sa chambre
soit décorée comme avant. C'est à dire il y a six mois.

Et elle m'avait envoyé un mail... Hier.
Auteur : Beepowa

Lockheed-35 Lockheed-35
MP
Niveau 10
01 juillet 2013 à 23:42:50

Pas mal :oui:

Quiquine2 Quiquine2
MP
Niveau 16
08 juillet 2013 à 10:32:51

J'ai bien aimé :-d
Mais bon j'aurais aimer une fin plus gore :hap:

theromain3331 theromain3331
MP
Niveau 4
10 juillet 2013 à 23:12:51

Pour l'histoire du nain pendu dans le magicien d'oz, dapres la video, cela me parait plutot réel ... :-(
Oh Fuck...

Super-Louki Super-Louki
MP
Niveau 10
10 juillet 2013 à 23:35:20

Scuzzi du retard en
Voici une nouvelle :hap:

Ça y est! Enfin, c'est aujourd'hui! On va enfin y aller!

Depuis plusieurs jours déjà, j'aperçois une forme étrange qui fait des allées et venues dans l'immeuble d'en face de chez moi. Au début, j'ai pensé que c'était un des habitants, ou bien quelqu'un qui travaille là-bas, mais depuis que j'ai appris que cet immeuble est abandonné depuis plus de sept ans, et que personne n'y est retourné depuis, je suis soupçonneux. D'autant que cette « chose » n'a pas l'air humaine.

Il y a deux jours, j'ai appelé Chris, mon meilleur pote. On se connaît depuis le collège, en sixième. Aujourd'hui, nous avons 21 ans tous deux et je le considère comme le frère que je n'ai jamais eu. Au téléphone, je lui ai fait part de mes angoisses, et de ce que j'avais vu dans cet étrange édifice. Il a aussitôt proposé que nous nous y rendions pour une petite visite, histoire de voir ce qu'il s'y trame. J'ai accepté de bon cœur, et il m'a donné rendez vous devant l'immeuble à quatorze heures.

J'ai décidé de préparer un petit sac de randonnée. J'ai mis à l'intérieur: une bouteille d'eau, deux ou trois sandwichs, une lampe torche et quelques piles de rechange. J'ai aussi pris mon couteau, on ne sait jamais.

Ça y est, j'ai traversé la route et je me retrouve en face de l'immeuble! Vu d'en bas, il a l'air immense, pourtant, il ne compte que 8 étages. J'attends Chris une bonne dizaine de minutes avant qu'il ne daigne se montrer. Sacré Chris! Il a beau être le meilleur des amis, il n'est jamais à l'heure. Enfin bon, on finit par rentrer dans l'immeuble. Une fenêtre cassée nous a ouvert le passage.

A l'intérieur, c'est plutôt sombre! Je suis obligé de sortir ma lampe torche. Malgré le soleil dehors, on dirait que la lumière ne passe pas. Ma lampe éclaire un peu les bureaux qui se trouvent à l'étage. Ça devait être la réception! Un immense bureau, avec deux chaises derrière, un escalier qui monte derrière et quelques plantes vertes dans les coins de la pièce qui tentent de survivre. Le sol n'a pas l'air poussiéreux, on peut voir que c'est un carrelage blanc. On décide de monter au premier étage.

Au premier étage, rien, nada. Un étage entièrement composé de bureaux et de chaises, rien d'autre. Les stores sont baissés et je n'arrive pas à les remonter, peut être qu'à l'étage du dessus... on monte!

Nous sommes montés au deuxième étage et il n'y avait rien, l'étage était vide. Les stores étaient ouverts mais presque aucune lumière ne passait. Nous sommes actuellement au troisième étage, je suis forcé de changer les piles de ma lampe qui commencent à rendre l'âme. J'ai bien fait d'en prendre quelques unes de rechange!
On a entendu un bruit en bas. Un bruit sec, quelque chose qui était tombé sans doute. On a entendu une sorte de cri. Un râlement, ou une espèce ce cri aigu, mais à la fois grave. On a pensé à des drogués, mais quand on a entendu cette chose courir dans les escaliers en hurlant, on a couru. J'ai hurlé à Chris: « MONTE PUTAIN MONTE »
On a couru aussi vite qu'on le pouvait, on est passé du 3eme au 6eme étage en seulement 40 secondes. On avait l'impression de courir pour nos vies, fuir un danger, alors qu'on ne savait même pas ce que c'était. On est grimpé au septième étage, on voulait monter sur le toit, à la lumière, mais pas d'escalier, juste une trappe et une sorte d'échelle à dérouler. Je l'ai déployée et j'ai hurlé à Chris de monté, il m'a dit non. Il m'a dit que JE devais monter en premier. J'ai voulu protester, mais j'ai entendu la chose grimper, elle ne devait pas être très loin, on entendait le fracas des bureaux qu'elle renversait. Je suis monté sans poser de question, et une fois sur le toit j'ai tendu la main à Chris. Il a commencé à monter, m'a attrapé la main et je l'ai tiré. Il a hurlé d'un coup, j'ai tiré plus fort, de plus en plus fort, mais j'ai compris que cette saloperie l'avais attrapé, et essayait de le tirer vers le bas. J'ai continué à tirer, il a continué a hurler et cette saloperie gueulait aussi, elle gueulait très fort. Je... je me rappelle des paroles de Chris à ce moment:
« -PUTAIN MICKAEL FAIS PAS LE CON TIRE MOI DE LA!!
-JE FAIS CE QUE JE PEUX, ACCROCHE TOI!
-ME LACHE PAS, ME LACHE SURTOUT PAS
-J'TE LACHERAIS PAS VIEUX, POUR RIEN AU MONDE! »

J'ai tiré le plus fort que je pouvais, mais cette chose était trop forte. Elle a donné un grand coup, et Chris a disparu dans le noir du septième étage. Je ne sais pas pourquoi, mais la trappe s'est fermée juste derrière lui. J'ai frappé la trappe, j'ai hurlé, et je me suis roulé en boule dans un coin du toit, en pleurant aussi fort que je le pouvais.

Les pompiers sont venus me chercher deux ou trois heures après, les passants m'ont entendu gémir et crier. Je leur ai dit de que j'avais vécu, ils ne m'ont pas cru. Ils ont fouillé l'immeuble et n'ont trouvé aucune trace de Chris, ni de la chose.

Un jour, je retournerai dans cet immeuble, et je tuerais cette saloperie. TU M'ENTEND CHRIS? JE TUERAI CETTE CHOSE!

En attendant... je ne peux que me lamenter.

Lockheed-35 Lockheed-35
MP
Niveau 10
11 juillet 2013 à 09:54:35

Y'a "DOT.exe" et "QUEST" un résumé?

theromain3331 theromain3331
MP
Niveau 4
11 juillet 2013 à 22:29:52

Qui connait la creepypasta sur Candle cove, une emmissions pour enfants aux states ?

Oxcart Oxcart
MP
Niveau 6
11 juillet 2013 à 23:25:11

aucune idée mais je l'ai trouvé : http://www.topito.com/top-creepypasta

la n°3

Sinon il y en a une intéressante, c'est celle des Black Eyed Kids mais je l'ai pas trouvé

Lockheed-35 Lockheed-35
MP
Niveau 10
11 juillet 2013 à 23:42:13

Mortalkombat est boff je trouve, il y a une histoire pour Sonic.exe ?

Oxcart Oxcart
MP
Niveau 6
12 juillet 2013 à 09:37:19

Lockheed :d) c'est ça ? : http://janie7the7tiger.deviantart.com/art/Sonic-EXE-L-Histoire-EN-FRANCAIS-352543254

YanvegHD YanvegHD
MP
Niveau 5
12 juillet 2013 à 15:17:31

Encore plus flippant : Sonic CD Hidden Message
Flippant parce que c'est vrai ! :ouch:
C'est un message assez diabolique caché dans le jeu sonic CD sur Sega CD.
J'ai même téléchargé l'émulateur et la ROM pour vérifier le fake.
Mais au fait non, ce n'était pas un fake ! OMG !
Allez voir ça !

theromain3331 theromain3331
MP
Niveau 4
12 juillet 2013 à 17:08:22

Autre creepypasta plutot marrant
C'est Mr.Widemouth : en gros c'est un joué pour gosses ressemblant aux furby qui in citait aus enfants de joué a des jeux mortels, du genre la roulette russe ...
Je trouve que ce n'est pas vraiment une creepypasta mais j'aurai bien aimé avoir ce joué pour noel moi :rire:

Lockheed-35 Lockheed-35
MP
Niveau 10
12 juillet 2013 à 17:11:42

Oxcart, j'ai les boules de cliqué sur le lien, mais y'a pas d'histoire sur le jeu Sonic.exe

YanvegHD :d) c'est quoi le message ? :peur:

Luidi Luidi
MP
Niveau 10
12 juillet 2013 à 20:23:29

L'histoire que je vais vous raconter est restée secrète pendant des années, et devait l'être encore pendant longtemps. A vrai dire, je ne suis même pas sûr que quelqu'un comptait en parler un jour. On voulait éviter de choquer la population, mais renfermer toutes ces horreurs devient impossible... Je ne peux juste plus supporter de vivre dans le silence. Alors voila, je vais vous parler de l'un des plus horribles tueurs en séries de ces dernières années.

Tom Greg, plus connu sous le pseudonyme "Candy", est, comme je l'ai dit, un tueur en série. Comme tous les autres, il tue des innocents pour le plaisir, il arrive à nous échapper avant même qu'on arrive sur les lieux, etc... Néanmoins, il a certaines particularités. En premier lieu, c'est la cruauté dans laquelle il tue ses victimes. Peut-être qu'il vaut mieux, pour un exemple, vous raconter la première fois qu'on a eu affaire à un de ses crimes :

C'était en Novembre 2007. Il était vers les 23h, quand on nous appela. Apparemment, un dingue aurait tué, enfin massacré, une famille entière. On pourrait penser que c'est peu fréquent, mais au final, ce n'est pas si rare que ça. Bien sûr, certes, cela fait un choc, mais ce n'est pas comme si nous n'étions pas habitués. Seulement, nous n'aurions jamais imaginé qu'on tomberait sur une telle... Boucherie. A notre arrivé, la maison était nickel. Aucun meuble n'avait été cassé, déplacé, non, tout était parfait. On a pensé au départ que le tueur avait tout remis en place, mais après analyse, non, ce dernier n'avait rien touché. Pourquoi ça m'étonne ? Parce que ce mec aurait bien pu être soigneux, jamais il ne tuerait des personnes comme il a fait.

La famille était composée d'un père et d'une mère, de leur fille âgée de 16 ans et de deux jumeaux, nés il y a quelques semaines. Autant je vous passerai la mort de la fille et du père (même si elles sont tout aussi horribles que celle que je vais vous raconter, pour info, la fille avait des aimants dans ses orbites), je vais vous raconter la plus dégueulasse et la plus sordide, celle de la mère et des jumeaux. La mère était éventrée, couchée par terre. Ses enfants ? Dans son ventre, les deux ayant perdu leurs jambes et leurs bras. Je suis conscient qu'on a été formé et que ces choses ne devraient pas me toucher, mais... Bordel. Merde quoi. Ce malade a tué ces enfants de manière si cruelle. C'est inhumain de faire ça.

Mis à part ça, on n'a rien trouvé qui pourrait nous aider à retrouver cette personne. Enfin, si, une seule chose. Sur le mur du salon, il y avait écrit en rouge, le sang d'une des victimes, un seul mot simple : Candy. Je ne suis pas bilingue, mais cela ne veut-il pas dire "Bonbon", ou un truc du genre ? De toutes façons, on n'en savait pas plus. Je pensais juste que ce type, pour malade qu'il soit, était un pro. Il ne nous a donné aucune info, et comme je l'avais dit, il était extrêmement soigneux. Bref, ne pouvant rien faire, et pour éviter de choquer les personnes aux alentours, on a préféré ne rien dire sur cette affaire.

J'ai réussi à l'oublier, tant bien que mal. L'idée de savoir que ce fou traînait encore librement, pouvant agir à chaque instant, me dérangeait. J'y pensais chaque nuit, j'en faisais des cauchemars. Et alors que je pensais que tout était terminé, en Avril 2008, il refit surface. Ironiquement, c'était le premier. Il était tard quand on nous appelé. Une vieille dame avait découvert le corps d'un homme, d'une trentaine d'années, assis dans sa voiture. La cause de la mort ? Le "Sourire de l'ange". Vous pourriez penser qu'il a fait le sourire après l'avoir tué, mais non, la personne est morte en se vidant de son sang. Le truc qui rendait ce meurtre sordide, était que la personne semblait sourire, ça faisait froid dans le dos. Sur le pare-brise de la voiture, un mot, un seul. Quand je l'ai vu, j'ai failli avoir une foutue crise cardiaque. Il était écrit "Candy". Pourquoi était-il revenu ? Pourquoi ce malade a t-il refait un coup ? Je pensais qu'on en avait terminé avec lui, mais non, il était de retour. Bien sûr, aucun indice, tout était parfaitement en ordre. C'est comme si la personne ne s'était même pas défendue.

Bref, on a décidé d'ouvrir une enquête officielle. Même si on n'avait rien, on essayait. On essayait vraiment d'arrêter ce gars, on ne pouvait pas laisser cette personne refaire quelque chose comme ça. Le dossier était ouvert, on l'a appelé "Candy". Malheureusement, les recherches n'ont rien donné. Du moins, pas avant 2010.

On a reçu un fichier sur ordinateur. L'adresse était inconnue. Sur le message, il était juste écrit "CANDY", avec une image, que je vous montrerai à la fin. Elle montrait un homme, qui regardait derrière une vitre. Cet homme était défiguré, il ressemblait à une personne ayant perdu toute sa peau. On a fait le lien avec l'affaire "Candy", mais cela ne nous avançait guère. Enfin, c'est ce qu'on croyait. On a fait circuler cette photo, et certains témoins affirment l'avoir vu traîner dans un vieil entrepôt abandonné. Avec ces coordonnées, on y est allé. Et effectivement, dans l'entrepôt, on trouva, assis sur une chaise au milieu de la salle, une personne qui semblait nous attendre. En allumant la lumière, on vit que sur les murs de la pièce, il était écrit "Candy" un peu partout. Toujours avec du sang, mais on ne savait pas s'il s'agissait du sang de ses victimes. On l'embarqua.

Il nous donna de précieuses informations : Déjà, son vrai nom était Tom Greg, mais il nous a avoué qu'il préférait qu'on l'appelle "Candy", le surnom que lui avait donné sa petite soeur quand il était enfant. Mais mis à part ça et son nom, il ne se souvenait de rien. On découvrit après que les "Candy" qui étaient écrits sur les murs de l'entrepôt venaient de son propre sang. D'après lui, c'est la seule chose qui comptait pour lui, il semblait avoir une véritable obsession pour ce nom. Ensuite, on lui parla de la photo. On lui a demandé pourquoi il nous avait donné ça, et qui l'avait pris en photo. Il nous a répondu que c'était sa petite soeur qui lui avait dit de faire ça, et que c'était cette dernière qui l'avait photographié. Mais quand on lui a demandé si on pouvait voir sa soeur, il nous a répondu tout simplement "Qui sait ?", avant de reprendre "Elle est morte quand elle avait 8 ans.". Après quelques questions, il fut défini comme "fou". Avant de nous quitter, il se retourna et dit que ce n'était pas fini. Suite à ça, je ne le vis plus jamais.

Donc, pourquoi j'en parle ? Parce qu'en 2012, on nous signala quelque chose : Tom Greg s'était enfui. Il avait sombré dans la folie la plus totale, dans sa cellule, il avait écrit "Candy" un peu partout. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que je sais qu'il va recommencer, et je veux que les gens le sachent. Je veux que les gens fassent attention, parce qu'il va venir, je le sais. Ce type est dangereux, faites attention.

https://image.noelshack.com/fichiers/2013/27/1373105916-candy.png

Oxcart Oxcart
MP
Niveau 6
12 juillet 2013 à 21:04:18

Lockheed-35
Posté le 12 juillet 2013 à 17:11:42
Oxcart, j'ai les boules de cliqué sur le lien, mais y'a pas d'histoire sur le jeu Sonic.exe

t'inquiète y a aucun screamer, c'est juste un message posté par un forumeur :ok:

Super-Louki Super-Louki
MP
Niveau 10
12 juillet 2013 à 21:24:04

300 Messages :fete:

Ce qu'il s'est passé cette nuit-là m'a laissé une séquelle immense, un souvenir impossible à oublier. Tous ces cauchemars qui chaque nuit me rappellent distinctement ce qu'il s'est passé cette nuit de novembre. Les docteurs m'ont dit qu'écrire cette histoire me permettrait de calmer les cauchemars, c'est pour cela que j'écris, maintenant, à la fois comme "guérison" mais aussi comme avertissement... Pour vous !

Il y a quatre ans de cela, j'avais trouvé dans le quartier de Montmartre à Paris un petit loft sous les toits. L'endroit avait été chaleureux, j'y étais à l'étroit, mais je m'y sentais bien. De plus, il y avait de la place pour accueillir mon bambin : Jérémy. Sa mère nous avait quittés lors d'une fausse couche. J'ai donc décidé de déménager à une vingtaine de kilomètre de chez nous pour oublier ce douloureux passé.

Le jour de l'emménagement arriva. « Ce soir, on dort dans notre nouvelle maison », ne cessai-je de répéter à Jérémy. Le quartier de Montmartre était des plus sympathiques : ces terrasses de cafés, ces peintres et puis ces artistes de rue ... Un en particulier attira mon attention. Il proposait de raser les hommes qui le souhaitaient à l'ancienne, vous savez, avec ces rasoirs dépliants. Une foule immense entourait celui qui se surnommait "Razor Jim". Avec Jérémy, nous nous arrêtâmes un moment afin de pouvoir admirer les "oeuvres" de ce prodige du rasoir. L'une de ses pancartes précisait qu'il était dans la capacité de raser d'un trait doux et aux plus près de la peau en moins de deux minutes.

Un courageux se proposa enfin, la barbe broussailleuse. Il s'assit sur le fauteuil. C'est alors que Jim commença son travail ; et en effet, en moins d'une minute trente, il avait entièrement rasé cet homme.

Tous le monde autour de lui applaudit et moi- même, je ne m'en cachais pas, mais, alors qu'il faisait ses révérences, il leva la tête dans ma direction, et laissa gravé au fond de mon coeur un regard et un sourire aussi glacial que le vent qui commençait à souffler. J'eus même l'impression qu'il s'était mis à rire sournoisement, sarcastiquement, alors que je lui tournais le dos pour rentrer dans mon nouveau chez-moi. A partir de ce moment, j'avais comme l'impression que tout allait basculer.

Deux jours après que nous nous soyons installés des phénomènes... Etranges débutèrent. Jérémy me disait qu'il voyait, lorsqu'il s'endormait dans sa chambre, un "monsieur" penché au-dessus de son lit, qui le regardait. Pour moi, ce n'était qu'un mauvais rêve et rien de plus, bien qu'il était vrai que moi-même, je ressentais comme une personne dans mon dos. Pour me rassurer, je nous répétais, à Jérémy et moi, que « Ce n'est que Maman qui veille sur nous ». Il en était moins convaincu que moi.

Chaque matin, j'ouvrais les volets, et chaque matin, en bas de chez nous, je le voyais... Razor Jim, assis dans son fauteuil de cuir délabré, attendant qu'un client vienne se faire couper les poils. Mais chaque matin, il était là, à me regarder le sourire aux lèvres, ouvrant et fermant son rasoir d'argent, jouant avec. Mais je ne faisais que l'ignorer, du moins je tentais.

Et chaque matin, Jérémy continuait de me parler de la personne qu'il voyait dans sa chambre. Mais il ne semblait pas vraiment en avoir peur, il me disait qu'il lui chantait une berceuse pour l'endormir. Et moi, comme un con, je pensais que ce n'était qu'un rêve.

Mais une nuit, je fus réveillé par un souffle d'air froid. Je regardai la chaudière, elle ne s'était pas arrêtée. Puis j'entendis des pleurs venant de la chambre de Jérémy. Je m'y précipitai, tenant mon peignoir le plus fermé possible, et j'ouvris la porte. La fenêtre était grande ouverte et les rideaux nageaient dans l'air comme deux ombres envoûtantes. Je pris Jérémy dans mes bras, fermai les volets, puis la fenêtre, et c'est là que la peur m'envahit. Je vis dans le reflet de la vitre comme deux yeux brillants dans l'armoire derrière moi, je me retournai brusquement, il n'y avait rien. Rien, oui, mais quelque chose avait ouvert les volets et la fenêtre ! Le reste de la nuit, Jérémy dormit avec moi.

Le lendemain matin fut semblable aux autres matins, Razor Jim me souriait de toutes ses dents, et son regard à nouveau me transperçait l'esprit. Puis, après avoir pris mon petit déjeuner, toujours marqué par la nuit dernière, je partis à la recherche dans les derniers cartons des deux babyphones, ils allaient me permettre d'écouter tout ce qu'il se passait dans la chambre de Jérémy. Je fis un essai assez concluant, j'entendais Jérémy jouer avec ses jouets. Enfin vint la nuit, une nuit glaciale, comme d'habitude pour un mois de novembre. La Lune haute dans le cie illuminait Paris d'une clarté éblouissante. J'allai enfin me coucher, déposant un doux baiser sur le front de Jérémy pour lui souhaiter une bonne nuit. Je vérifiai une dernière fois que la fenêtre de la chambre de Jérémy était bien close, puis je m'en allai dans ma chambre, n'oubliant pas d'allumer le babyphone. Je me couchai avec mon fusil de chasse plaqué tout contre moi. « Si un cambrioleur veut entrer, qu'il entre ! ».

Je m'endormis enfin. Et maintenant que j'y repense, je me dis que Jérémy aurait pu rester avec moi cette nuit encore. Je me réveillai au beau milieu de la nuit. 3 h 48. J'entendis un léger bruit sortant du babyphone. Je me redressai sur mon lit et écoutai attentivement : des sortes de grattements puis... Une voix, une voix chantant. Chantant une berceuse dont je n'oublierai pas les paroles, je me levai rapidement, pour allez dans la chambre de mon petit, fusil en main. Le babyphone avait était éteint, et je tentai à mon plus grand désarroi de gagner la chambre de mon fils, mais sans la lumière (que je ne voulais pas encore allumer), je me cognai contre la porte et les murs, désorienté, paniqué, avançant à tâtons.

J'arrivai à la chambre de mon fils, soupçonnant que ce soit trop tard. Et c'était le triste cas, ma panique m'avait ralenti, et l'impensable s'était produit. Je pénétrai dans la chambre, agrippant mon fusil. Un vent froid me fouetta le visage ; il était là, baignant dans la lumière de la Lune et le sang de mon fils, admirant dans la Lune nacrée ses rasoirs au reflet d'argent d'où coulaient encore des gouttes de sang et chantonnant :

Dors, dors, jeune enfant
Ne te fais donc point de mauvais sang.
Regarde mes grands, mes beaux amis
Ne t'en fais pas, ils sont gentils
Laisse-les donc caresser ta peau si douce.

Il s'arrêta, me regarda, me sourit, puis il rangea son rasoir, se baissa près du corps éviscéré de mon jeune enfant et me dit, toujours ce sourire glacial aux lèvres.

« Je ne prends que son foie, à cet âge-là, ils sont excellents ».

Il se mit à rire, et c'est alors que je me suis évanoui.

Le lendemain, j'étais dans une chambre d'hôpital. Un commissaire s'adressa à moi dans l'après-midi, il savait que j'étais innocent, et il me promit qu'il retrouverait "le malade qui a fait ça". Dans les semaines qui suivirent, je fus transféré dans un hôpital psychiatrique pour traumatisme sérieux. Je n'eus plus de nouvelles de l'enquête, mais dans les journaux, j'appris que d'autres meurtres du même type avaient eu lieu dans toute la France : un homme assassinait de jeune enfants de trois à quatorze ans et repartait avec leur foie. La presse et la police ne lui donnèrent pas de nom, moi seul prononçais encore dans mon sommeil le nom de la personne qui avait gâché ma vie, Razor Jim.

Super-Louki Super-Louki
MP
Niveau 10
12 juillet 2013 à 21:39:46

Je n'avais pas vus qu'elle etait déjà poster ce fail :noel:
Mais voici la deuxieme
Partie :)

Razor Jim - 2ème partie
Y a pas longtemps, j'ai lu sur ce site un témoignage sur un certain Razor Jim, j'ai donc décidé de m'inscrire à mon tour ici pour raconter ce que je sais sur ce meurtrier.
Vous ne devez pas beaucoup entendre de choses sur cette personne, et c'est bien normal. Pour je ne sais quelle raison, la police ne souhaite ébruiter les différents meurtres, les scènes de crime sont nettoyées vitesse grand V, et les parents des victimes sont tenues sous silence, les journaux n'ont parlé que très brièvement des deux premiers meurtres avant d'arrêter de publier à ce sujet.
Depuis peu j'ai donc appris son nom, Razor Jim, grâce à ce témoignage. J'ai pris mon courage à deux mains et ai décidé de mener moi-même mon enquête, j'ai recueilli quelques témoignages, trois pour être précis, qui m'ont quelque peu aidé à cerner ce personnage qui tue à la manière de Sweeney Todd. J'ai bien sûr essuyé nombre de refus et me suis pris plusieurs portes dans le nez, mais ai réussi à en recueillir des plus satisfaisants.
Le premier témoignage me vient d'un homme et de sa femme dans le Var, le voici:
"Tout a commencé la nuit du **/05, la chaleur des beaux jours avait fais un petit retour, et mon mari et moi accompagnés de notre fille de 8 ans avions décidés d'aller manger sur le port de ******, une petite soirée en famille, tout ce qu'il y a de plus banal. Après le repas, nous avions fait un tour du port pour profiter de cette douce soirée, il y avait des peintres, des sculpteurs, tant d'autres artistes qui se produisent sur les ports.
Et puis nous avons croisé cet homme, Razor Jim. Quelques personnes regardaient son "rasage doux et au plus prés de la peau" comme l'indiquait sa pancarte. Nous nous arrêtâmes un moment, il était certains que de voir un barbier raser de cette manière était plus surprenant que d'admirer les peintures plus ou moins réussies de peintres en quête d'une certaine reconnaissance.

Le stand de ce dernier était donc assez sommaire, un tabouret pour le barbier, un fauteuil mar- *elle interroge son mari du regard* oui marron pour la personne qui se fait raser et un miroir... Razor Jim nous tournait le dos, c'est grâce à ce miroir qu'il nous a vu, nous étions pile dans le reflet de celui-ci, et alors qu'il levait la tête pour regarder dans le miroir et ainsi voir la tête de son client, il nous remarqua, enfin remarqua plutôt notre fille Amanda *sanglots*.

Il sourit, relevant une large rangée de dents blanches et pointues et nous dit bonjour dans un mouvement de tête, il continua à nous fixer cinq secondes avec un regard... à la fois maléfique et hypnotisant avec des yeux aux couleurs bleu-acier qui nous transpercèrent; puis il se remit à raser. Notre fille quant à elle ne semblait pas l'avoir vraiment remarquée

Cette première rencontre nous laissant un incroyable sentiment de malaise, nous décidâmes donc de rentrer à la maison. Sans avoir une quelconque idée du danger et du drame qui allait survenir nous couchâmes Amanda, en laissant la fenêtre de sa chambre ouverte .

  • la femme a commencé à pleurer, le mari a donc pris le relais du récit à partir de ce moment*

Tout s'est ensuite enchaîné assez vite, trente minutes après nous nous somme mis à notre tour, il devait être à peu près 22h30-40.
Vers 23h15, je me suis levé pour aller boire un verre d'eau et j'ai donc entendu en passant devant la porte d'Amanda un léger bruit; j'ai tendu l'oreille un moment mais, n'ayant plus rien entendu, j'ai continué vers la cuisine et ai pris un verre puis me suis versé de l'eau. Le verre en main je suis retourné dans ma chambre.

En passant à nouveau devant la chambre d'Amanda j'ai entendu de légers gémissements, je suis alors entré sur la pointe des pieds. Amanda semblait faire un cauchemar alors j'ai posé mon verre et l'ai prise dans mes bras pour la réconforter, puis l'ai remise dans le lit où elle s'est rendormie immédiatement.

C'est alors qu'il m'a semblé entendre une sorte de rire, un rire sarcastique venant de derrière moi dans l'armoire, je m'en approchai et poussai brusquement les portes coulissante... Rien.

Il me sembla que le rire sarcastique devint plus fort comme lorsqu'une personne vient de réussir une farce. Toujours plein de doute je sortis de la chambre et fermai la porte silencieusement, et alors là... si je ne m'étais pas retenu, j'aurais lâché mon verre. Je sentis un souffle chaud dans mon cou, je me retournai et il me sembla alors voir une ombre pénétrer en courant dans la cuisine.
Effrayé mais sûr de rien, je pris une gorgée d'eau et rentrai dans ma chambre.

A 23h45 ma femme se réveilla brusquement, ce qui me réveilla à mon tour, ayant vu que je m'étais réveillé elle s'approcha de moi et me demanda de la suivre en prenant ma batte de base-ball. Ceci ne me choqua pas plus que ça, en effet depuis que Amanda est née, ma femme à toujours eu ce genre de réveille brusque. L' instinct maternel comme on dit.

Elle en tête, nous nous dirigeâmes vers la chambre d'Amanda. Ma femme me fit signe de ne pas avancer alors qu'elle ouvrait lentement la porte. C'est alors que de nombreux bruits vinrent à nos oreilles: d'abord des pleurs, les pleurs de notre fille, couverts par les paroles d'une sorte de comptine. Les paroles, impossible à oublier, disaient:

"De belles larmes sur ta joue scintillent, tu m'appartiens désormais jeune fille, ce rasoir tel un sculpteur fait disparaître ta peur."

Ma femme soudainement poussa un sanglot bruyant , je fis alors mon entrée dans la chambre pour découvrir, à moitié couché sur ma fille, Razor Jim. Du sang coulait lentement sur le parquet. Jim se releva et nous regarda en rigolant, le visage teint de rouge, je serrais ma batte avec colère et tristesse *des larmes coulent sur ses joues* prêt à me précipiter et à défoncer le crâne de ce putain d'enculé.
Ma femme lui jeta un: "pourquoi... pourquoi ? Vous n'êtes qu'un monstre". Razor Jim lui répondit calmement en rangeant son rasoir:
"Un monstre?... Haha! Non. Je me considère comme un artiste... Ou un prêtre qui réalise une communion de foie."

Il sorti alors un foie emballé dans un morceau de tissu (de satin ou de velours) de la poche de son veston et nous le montra en rigolant. A ce moment je me suis précipité sur lui, tentant de lui asséner un coup sur la tête, mais il esquiva le coup et se jeta par la fenêtre en nous criant:
"Ne sentez-vous pas le vent de la nuit vous glacer les os?"
Nous avons ensuite appelé la police, encore sous le choc. Ils ont nettoyé la scène de crime et ont pris notre déposition en nous demandant de garder le silence."
Au moment où j'allais leur demander pourquoi avoir accepté de témoigner je fus interrompu par l'arrivée d'une voiture de police, ils me firent sortir par la porte arrière et je n'ai plus eu aucune nouvelles d'eux.

J'ai ensuite eu vent d'un autre meurtre en Bretagne, je me suis donc déplacé pour pouvoir interroger cette nouvelle famille.
J'ai reçu à ma première visite un accueil plus que froid, le mari na pas hésité à sortir le fusil pour me faire déguerpir. Heureusement que j'avais laissé ma carte près de la porte.
La femme ma rappeler deux jours plus tard alors que mes espoirs semblaient perdus, et j'ai pu donc recueillir un deuxième témoignage.

"Je n'ai que très peu de temps à vous accorder, mon mari risque de rentrer bientôt, alors je tenterai de faire vite, ce qui me permet de vous raconter certains éléments. Cette histoire viens du fait que j'ai eu accès au journal intime de ma fille et aux différentes choses qu'elle y disait.

Tout a commencé il y a une semaine , quand notre fille de 14 ans rentrait du lycée. Elle a été surprise de voir le vieux magasin de meubles ouvert, alors qu'il était fermé depuis 2010. Apparemment un barbier s'était installé ici, temporairement d'après ce qu'elle avait pu lire.
Intrigué, elle entra dans le magasin, il était poussiéreux, et d'après ce que j'ai lu il y avait une odeur étrange dans le fond du magasin, une odeur de moisissure et de cadavres d'animaux.
Alors qu'elle s'approchait de la porte qui menait à l'arrière-boutique, une voix l'arrêta.

"Je doute que tu aies une barbe à te faire couper, ou quoi que ce soit dans le genre, n'est ce pas."

En se retournant elle fit face à un homme brun, d'à peu prés 1m85-90. Ce qui la frappa était la longue cicatrice qui s'étendait sur toute la largeur du cou à l'horizontale. A ce moment j'ai bien compris qu'elle ne savait plus quoi dire, malgré le "grand sourire" de cet homme. Il lui demanda son âge, et elle lui répondit en bafouillant. D'après ce qu'elle racontait le visage de l'homme semblait s'être "illuminé", comme s'il venait d'entendre quelque chose qui l'enchantait.

Elle l'aurait interrogé sur l'odeur qui régnait ici, il lui aurait répondu que c'était à cause de nombreux cadavres de rats et divers autre animaux qu'il aurait retrouvé bloqués dans l'arrière-boutique.

Enfin bref, il lui semblait que plus la discussion continuait, plus l'atmosphère devenait lourde, angoissante. Elle sentait l'homme se rapprocher d'elle "dangereusement", et fut heureuse de voir un homme rentrer dans le magasin, ce qui lui permit de partir.

Elle passa de nombreuse fois devant *interruption momentanée* ... devant le magasin, où parfois elle voyait assis dans un fauteuil décrépit le barbier Razor Jim. Elle le trouvait vraiment étrange, de par sa beauté tant que par son comportement, et surtout par sa manie de jouer avec ses rasoirs.

Parfois elle accélérait le pas "ressentant" le poids du regard bleu-acier de Razor Jim. Elle nous racontait que parfois elle semblait le sentir tout proche la nuit quand elle dormait. Elle sentait une présence qui la suivait. C'est pour cela qu'elle prit l'habitude de venir dormir dans notre chambre dans un fauteuil assez confortable.

Super-Louki Super-Louki
MP
Niveau 10
12 juillet 2013 à 21:41:55

SWeet

Le premier témoignage me vient d'un homme et de sa femme dans le Var, le voici:
"Tout a commencé la nuit du **/05, la chaleur des beaux jours avait fais un petit retour, et mon mari et moi accompagnés de notre fille de 8 ans avions décidés d'aller manger sur le port de ******, une petite soirée en famille, tout ce qu'il y a de plus banal. Après le repas, nous avions fait un tour du port pour profiter de cette douce soirée, il y avait des peintres, des sculpteurs, tant d'autres artistes qui se produisent sur les ports.

Et puis nous avons croisé cet homme, Razor Jim. Quelques personnes regardaient son "rasage doux et au plus prés de la peau" comme l'indiquait sa pancarte. Nous nous arrêtâmes un moment, il était certains que de voir un barbier raser de cette manière était plus surprenant que d'admirer les peintures plus ou moins réussies de peintres en quête d'une certaine reconnaissance.

Le stand de ce dernier était donc assez sommaire, un tabouret pour le barbier, un fauteuil mar- *elle interroge son mari du regard* oui marron pour la personne qui se fait raser et un miroir... Razor Jim nous tournait le dos, c'est grâce à ce miroir qu'il nous a vu, nous étions pile dans le reflet de celui-ci, et alors qu'il levait la tête pour regarder dans le miroir et ainsi voir la tête de son client, il nous remarqua, enfin remarqua plutôt notre fille Amanda *sanglots*.

Il sourit, relevant une large rangée de dents blanches et pointues et nous dit bonjour dans un mouvement de tête, il continua à nous fixer cinq secondes avec un regard... à la fois maléfique et hypnotisant avec des yeux aux couleurs bleu-acier qui nous transpercèrent; puis il se remit à raser. Notre fille quant à elle ne semblait pas l'avoir vraiment remarquée

Cette première rencontre nous laissant un incroyable sentiment de malaise, nous décidâmes donc de rentrer à la maison. Sans avoir une quelconque idée du danger et du drame qui allait survenir nous couchâmes Amanda, en laissant la fenêtre de sa chambre ouverte .

  • la femme a commencé à pleurer, le mari a donc pris le relais du récit à partir de ce moment*

Tout s'est ensuite enchaîné assez vite, trente minutes après nous nous somme mis à notre tour, il devait être à peu près 22h30-40.
Vers 23h15, je me suis levé pour aller boire un verre d'eau et j'ai donc entendu en passant devant la porte d'Amanda un léger bruit; j'ai tendu l'oreille un moment mais, n'ayant plus rien entendu, j'ai continué vers la cuisine et ai pris un verre puis me suis versé de l'eau. Le verre en main je suis retourné dans ma chambre.

En passant à nouveau devant la chambre d'Amanda j'ai entendu de légers gémissements, je suis alors entré sur la pointe des pieds. Amanda semblait faire un cauchemar alors j'ai posé mon verre et l'ai prise dans mes bras pour la réconforter, puis l'ai remise dans le lit où elle s'est rendormie immédiatement.

C'est alors qu'il m'a semblé entendre une sorte de rire, un rire sarcastique venant de derrière moi dans l'armoire, je m'en approchai et poussai brusquement les portes coulissante... Rien.

Il me sembla que le rire sarcastique devint plus fort comme lorsqu'une personne vient de réussir une farce. Toujours plein de doute je sortis de la chambre et fermai la porte silencieusement, et alors là... si je ne m'étais pas retenu, j'aurais lâché mon verre. Je sentis un souffle chaud dans mon cou, je me retournai et il me sembla alors voir une ombre pénétrer en courant dans la cuisine.
Effrayé mais sûr de rien, je pris une gorgée d'eau et rentrai dans ma chambre.

A 23h45 ma femme se réveilla brusquement, ce qui me réveilla à mon tour, ayant vu que je m'étais réveillé elle s'approcha de moi et me demanda de la suivre en prenant ma batte de base-ball. Ceci ne me choqua pas plus que ça, en effet depuis que Amanda est née, ma femme à toujours eu ce genre de réveille brusque. L' instinct maternel comme on dit.

Elle en tête, nous nous dirigeâmes vers la chambre d'Amanda. Ma femme me fit signe de ne pas avancer alors qu'elle ouvrait lentement la porte. C'est alors que de nombreux bruits vinrent à nos oreilles: d'abord des pleurs, les pleurs de notre fille, couverts par les paroles d'une sorte de comptine. Les paroles, impossible à oublier, disaient:

"De belles larmes sur ta joue scintillent, tu m'appartiens désormais jeune fille, ce rasoir tel un sculpteur fait disparaître ta peur."

Ma femme soudainement poussa un sanglot bruyant , je fis alors mon entrée dans la chambre pour découvrir, à moitié couché sur ma fille, Razor Jim. Du sang coulait lentement sur le parquet. Jim se releva et nous regarda en rigolant, le visage teint de rouge, je serrais ma batte avec colère et tristesse *des larmes coulent sur ses joues* prêt à me précipiter et à défoncer le crâne de ce putain d'enculé.
Ma femme lui jeta un: "pourquoi... pourquoi ? Vous n'êtes qu'un monstre". Razor Jim lui répondit calmement en rangeant son rasoir:
"Un monstre?... Haha! Non. Je me considère comme un artiste... Ou un prêtre qui réalise une communion de foie."

Il sorti alors un foie emballé dans un morceau de tissu (de satin ou de velours) de la poche de son veston et nous le montra en rigolant. A ce moment je me suis précipité sur lui, tentant de lui asséner un coup sur la tête, mais il esquiva le coup et se jeta par la fenêtre en nous criant:
"Ne sentez-vous pas le vent de la nuit vous glacer les os?"
Nous avons ensuite appelé la police, encore sous le choc. Ils ont nettoyé la scène de crime et ont pris notre déposition en nous demandant de garder le silence."
Au moment où j'allais leur demander pourquoi avoir accepté de témoigner je fus interrompu par l'arrivée d'une voiture de police, ils me firent sortir par la porte arrière et je n'ai plus eu aucune nouvelles d'eux.

J'ai ensuite eu vent d'un autre meurtre en Bretagne, je me suis donc déplacé pour pouvoir interroger cette nouvelle famille.
J'ai reçu à ma première visite un accueil plus que froid, le mari na pas hésité à sortir le fusil pour me faire déguerpir. Heureusement que j'avais laissé ma carte près de la porte.
La femme ma rappeler deux jours plus tard alors que mes espoirs semblaient perdus, et j'ai pu donc recueillir un deuxième témoignage.

"Je n'ai que très peu de temps à vous accorder, mon mari risque de rentrer bientôt, alors je tenterai de faire vite, ce qui me permet de vous raconter certains éléments. Cette histoire viens du fait que j'ai eu accès au journal intime de ma fille et aux différentes choses qu'elle y disait.

Tout a commencé il y a une semaine , quand notre fille de 14 ans rentrait du lycée. Elle a été surprise de voir le vieux magasin de meubles ouvert, alors qu'il était fermé depuis 2010. Apparemment un barbier s'était installé ici, temporairement d'après ce qu'elle avait pu lire.
Intrigué, elle entra dans le magasin, il était poussiéreux, et d'après ce que j'ai lu il y avait une odeur étrange dans le fond du magasin, une odeur de moisissure et de cadavres d'animaux.
Alors qu'elle s'approchait de la porte qui menait à l'arrière-boutique, une voix l'arrêta.

"Je doute que tu aies une barbe à te faire couper, ou quoi que ce soit dans le genre, n'est ce pas."

En se retournant elle fit face à un homme brun, d'à peu prés 1m85-90. Ce qui la frappa était la longue cicatrice qui s'étendait sur toute la largeur du cou à l'horizontale. A ce moment j'ai bien compris qu'elle ne savait plus quoi dire, malgré le "grand sourire" de cet homme. Il lui demanda son âge, et elle lui

La nuit du **/05 *elle me dit que le temps pressait et qu'elle allez abréger* je me suis réveillée lentement, Carla dormait dans son fauteuil. Rien ne me choqua au premier abord avant de voir que Clara n'était pas couchée dans le fauteuil mais assise. Je me relevai dans mon lit et allumai la lampe de chevet, ce qui ne manqua pas de réveiller mon mari, avec le cri que je poussai à la vu de ce que je voyais.

Clara était ligotée sur le fauteuil, les mains et les bras à plat ligotés aux accoudoirs, et sa tête était maintenue en arrière. Dans sa bouche une boule de tissu l'empêchait de parler mais je sais qu'elle ne parlerait plus lorsque j'ai vu son ventre...ouvert.

Mon mari se leva brusquement, sous le choc, alors que moi je me réfugiai en pleurant dans mes draps, puis une voix au timbre doux et grave se fit entendre, nous tournâmes la tête dans sa direction. Razor Jim était accoudé contre le mur près de la fenêtre, il souriait.
"N'est elle pas magnifique ?" Nous dit-il.

Mon mari se précipita sur son fusil mais l'homme avait déjà dispa"

La conversation s'est arrêtée ici, le mari avait dû arriver.

Le dernier témoignage me vient d'un SDF qui aurait eu accès à mon numéro et m'aurait appelé d'une cabine téléphonique, en Bretagne, toujours dans la même ville que le deuxième témoignage. Il aurait l'habitude de fouiller les poubelles dans le quartier où Razor Jim résidait. Il n'avait pas beaucoup d'informations à me donner mais cela me suffisait.

En fouillant dans les poubelles du barbier il aurait, à plusieurs reprises, retrouvé des chiffons de tissu marron ensanglantés. Parfois le barbier le chassait avec violence. Mais il n'hésitait pas à revenir le soir.

Un jour, d'après ce que j'ai compris, Razor Jim, qui semblait énervé de le voir lorgner près de ses poubelles, lui aurait proposé de lui couper la barbe. Bien que le SDF semblait ne pas vouloir se faire raser, Jim insista, n'hésitant pas à le brutaliser, un passant lui sauva sûrement la vie en passant par ici.

J'espère obtenir d'autre témoignages, non pas que j'apprécie que de jeunes enfants se fassent assassiner. J'espère que ce texte sera publié, surtout que j'ai l'impression que les policiers viennent me chercher.

Peut être qu'ils m'expliqueront pourquoi cette affaire est passée sous silence.

Dans le temps qu'il me reste je joins ici un dessin, une sorte de portrait-robot que j'ai demandé à une amie, représentant Razor Jim (comme elle l'imagine grâce aux différents témoignages).

Luidi Luidi
MP
Niveau 10
13 juillet 2013 à 00:47:47

L'évasion de Tom Greg reste inexpliquée. Du jour au lendemain, il a disparu de sa cellule, ne laissant aucun indice susceptible de permettre de le retrouver. Mais à défaut d'indice, nous avons trouvé un morceau de papier, caché dans une fissure de sa cellule. Elle était écrite par Tom Greg, on ne sait pas comment ni pourquoi, mais elle peut toujours intéresser.

"Pourquoi dois-je écrire ceci ? Parce que... Parce que j'en ressens le besoin. Cela fait des années que je vis ça, je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais si c'est ma soeur qui le veut, alors je le ferai. Je ferai tout pour elle.
Je m'appelle Tom Greg, mais je préfère que vous m'appeliez Candy. Je ne sais pas quel âge j'ai exactement, j'ai perdu le fil du temps, je ne sais même pas en quelle année nous sommes. Je me souviens de peu de choses, mis à part mon enfance. C'est peut-être là, la source de mes problèmes.

La personne la plus marquante de mon enfance était sûrement ma petite soeur. Elle m'aimait beaucoup, et c'était réciproque. C'était la seule personne qui m'écoutait et qui me comprenait. Bien sûr, il y avait bien mes parents, mais on les voyait peu, ils travaillaient toute la journée, et on ne les voyait que le soir. Ils étaient peu bavards, et ne nous prêtaient jamais la moindre attention. Alors au final, je n'avais que ma soeur comme amie. Les autres enfants ne m'intéressaient pas.

Ma soeur était très douce avec moi, elle m'adorait vraiment. Alors elle m'a donné un surnom, Candy, car d'après elle, j'étais sa petite sucrerie. Ca me faisait rire, mais j'aimais beaucoup ce surnom. A partir de là, elle ne m'appela plus par mon nom, Tom, mais Candy. J'en avais presque perdu mon vrai nom, sur des copies de classe, j'écrivais "Candy" au lieu de mon nom, sans faire exprès. Bien sûr, mes parents m'appelaient par mon prénom, ce qui me ramenait toujours à la réalité.

Un soir, je discutais avec ma soeur dans notre jardin, quand on devait rentrer se coucher. Quelques minutes après, quand j'allais souhaiter une bonne nuit à ma soeur, notre maison prit feu. J'ai pris ma soeur et j'ai couru vers la sortie. Seulement, une explosion me propulsa par terre, en dehors de ma maison. Au moment où je me réveillais, il pleuvait, mais ma maison brûlait encore. Je cherchai partout, mais je ne la trouvai pas. Ma soeur avait complètement disparu... Ainsi que les autres membres de ma famille. Je pleurais, quand je vis mon visage dans une flaque. J'étais vivant mais... Horriblement défiguré. Et... Je ne sais pas pourquoi, je me suis relevé, séchant mes larmes, et la seule chose que je fis, c'est de prendre mon sang, et d'écrire sur un des murs de ma maison, ce mot, le mot le plus marquant de ma vie : Candy."
(A noter que chaque "Candy" du texte était écrit avec du sang, probablement le sien.)

A priori, Tom Greg était une personne assez complexe. Il était assez bizarre, son comportement, ses manières d'agir. Il rendait un peu mal à l'aise les autres prisonniers, et même, je dois l'avouer, plusieurs d'entre nous. Mais bizarrement, il était incroyablement gentil, d'une très grande politesse (pour les quelques fois qu'il parlait). Il était assez soigneux, il n'aimait pas vraiment le désordre: dès qu'un objet bougeait de quelques centimètres, il le remettait PILE à la bonne place. Bien sûr, il y avait quelques problèmes: une fois, il se fit attaquer par deux autres prisonniers. La seule chose qu'il a fait quand on l'a retrouvé, c'est de marquer sur un mur, avec son sang, "Candy". Je me demandais vraiment si ce type ne serait pas mieux dans un asile, ou quelque chose du genre. Mais il est trop tard à présent, il court maintenant dans les rues, on pense au pire.

Oh, une dernière chose, on a retrouvé dans sa cellule plusieurs autres morceaux de papier. Certains étaient cachés dans des parties de murs fissurées, d'autres étaient sous le matelat du lit, etc... Sur ces papiers, était écrit avec du sang quelque chose, un seul mot. J'imagine que vous devinez de quel mot il s'agit.

SIMBA-THE-KING SIMBA-THE-KING
MP
Niveau 10
15 juillet 2013 à 01:01:08

Ce soir-là, les parents d'Aurélie allaient au théâtre. Ils avaient insisté pour qu'elle vienne avec eux, mais elle avait refusé : L'envie de pouvoir passer une soirée toute seule à l'appartement la tentait trop. Elle avait maintenant douze ans et ses parents n'avaient pas vu d'objection à la laisser seule pour une soirée.
Ils étaient déjà partis depuis une bonne heure, et Aurélie était tranquillement installée sur le canapé, occupée à regarder la télé. Posée sur ses genoux, une assiette qui était bien remplie il y a encore peu de temps était maintenant presque vide. Repue, ayant fini de manger, elle posa l'assiette par terre pour que son chien, Floppy, vienne la lécher.
Les minutes passaient et Aurélie était toujours hypnotisée par la télé, mais son chien ne venait pas. Finalement, préoccupée par son absence, elle l'appela :
« Floppy ?... Floppy ?... Hé mon toutou ! il en reste encore un peu dans l'assiette ! T'en veux pas ? »
Mais Floppy n'arrivait pas.
Alors Aurélie, un peu inquiète, se leva et regarda autour d'elle : Il n'était pas dans le salon. Elle partit voir dans la cuisine, il n'était pas là non plus :
« Floppy ? ... Allez mon p'ti chien ! Tu t'es caché où ? »
Elle sursauta quand le téléphone à côté d'elle sonna. Elle hésita juste un instant, puis décrocha :
« Allo ?
- ...
- Allo ? C'est qui ?
- Ca va Aurélie ?
- Heu... vous êtes qui ? Je ne vous connais pas ?
- Mais moi je te connais ! Je connais encore mieux ton chien d'ailleurs... Au fait, tu le cherches ? Tu sais, tu ne risques pas de le trouver, je me suis occupé de lui, puis je l'ai mis dans une cave du sous-sol de l'immeuble. »
- Quoi !
- Là je suis à côté de lui, et il est un peu mal en point tu sais.
- Vous avez fait du mal à Floppy ?
- Oh, si peu... Mais maintenant Aurélie, c'est à ton tour : je viens te chercher !»
Submergée par l'effroi, elle raccrocha le téléphone.
Il allait venir ! Il avait pris Floppy !... Ca n'était pas possible ! Ca ne pouvait pas être vrai ! C'était une plaisanterie ! Floppy devait être encore tranquillement quelque part dans l'appartement !
« Floooppyyyyyy ! Alleeezzzz ! Viens ici s'il te plait ! »
Elle commençait à courir vers la chambre de ses parents quand la sonnerie du téléphone reprit et lui glaça le sang : Il rappelait.
Il n'y avait rien dans la chambre, tout était en ordre, Floppy n'y était pas.
Et le téléphone, entêté, continuait de sonner.
Aurélie courut alors vers la salle de bain et ouvrit la porte à toute vitesse espérant voir Floppy à l'intérieur : mais elle était vide.
Apeurée, elle regarda dans la baignoire, craignant de ce qu'elle aurait pu y découvrir, mais il n'y avait rien non plus.
Et le téléphone, obstinément, continuait de sonner.
La sonnerie obsédait et stressait de plus en plus Aurélie, elle finit par craquer : Elle couru jusqu'à la cuisine, et nerveusement prit le combiné.
« Ca n'est pas très poli de raccrocher au nez des gens, Aurélie.
- ...
- Tu sais où je suis ?
- Heu... n... heu... n... non.
- Au rez-de-chaussée, je suis sorti de la cave, et je continue de monter !
- Vous... vous... allez... ! Non, j'... j'ai... j'ai peur !
- Ah oui ? Tu as peur ? C'est bien ça !
- ...
- Et tu sais, si tu bouges de chez toi, je redescends et je tue ton chien !
- Quoi ! ne faites pas de mal à Floppy, il est gentil ! Il fait de mal à personne ! »
Aurélie pleurait, elle tremblait à tel point qu'elle avait du mal à tenir le combiné du téléphone dans sa main.
La voix à l'autre bout du fil reprit :
- Tu sais Aurélie ?
- Nooonnn, arrêêêteeezz, et ne faites pas de mal à Floppy !
- Je suis au premier étage maintenant ! »
Aurélie fut prise d'une énorme montée de panique : Elle habitait au deuxième étage ! Elle raccrocha le téléphone : Il était tout proche d'arriver.
Il fallait qu'elle se cache, elle pensa à aller sous le lit, ou encore dans la baignoire, mais elle se dit qu'il la trouverait facilement dans ces endroits-là.
Le téléphone se remit à sonner, le son la fit sursauter.
Aurélie avait douze ans et sa petite taille lui donna soudain une idée : Elle ouvrit la porte des placards sous l'évier, et doucement, elle se glissa dedans en poussant tout au fond les bouteilles de produits ménagés. Elle se recroquevilla, arriva à trouver assez de place pour s'y glisser complètement, puis referma la porte de l'intérieur.
Et le téléphone continuait de sonner...
Et le téléphone n'arrêtait pas de sonner...
Et la sonnerie continuait, entêtée, obstinée...
Et la sonnerie devenait insupportable !
Brusquement, à bout de nerfs, sans réfléchir, elle sortit de sa cachette, et décrocha le combiné. Fauchant ses derniers espoirs d'entendre ses parents au bout du fil, la même voix sinistre reprit :
« Quand même ! Tu as fini par décrocher Aurélie.
- ...
- Tu sais où je suis ? »
Aurélie ne répondit pas, elle était pétrifiée, peut-être était-il juste à côté d'elle, là, dans l'appartement.
« Je suis au troisième étage, et je viens te chercher ! »
La surprise s'empara tout d'abord d'Aurélie : Il ne s'était pas arrêté à son étage ! Il ne s'était pas arrêté au second ! Puis comme un éclair dans sa tête, elle se dit qu'elle avait là une occasion unique pour s'échapper. Sans réfléchir plus longtemps, elle raccrocha le téléphone et se précipita à la porte d'entrée. Doucement et promptement, elle ouvrit la porte et se glissa à l'extérieur : sur le palier il n'y avait personne. Sans prendre plus de temps pour observer les étages, elle descendit l'escalier à toute vitesse. Elle était pieds nus, et l'escalier était froid, mais au moins elle ne faisait pas de bruit.
Elle descendit en trombe jusqu'au rez-de-chaussée. Là elle s'arrêta net : elle entendait les gémissements d'un chien provenir de la cave, elle en reconnu le son : C'était Floppy, il était là, en bas. Elle aurait voulu sortir de l'immeuble, puis courir sans plus s'arrêter, mais son petit chien était dans une des caves du sous-sol de l'immeuble, peut être blessé, peut être en train de souffrir, peut être en train de mourir. Des larmes coulèrent sur les joues roses d'Aurélie. Torturée par les plaintes de son chien, elle ouvrit la porte de la cave, et descendit.
Elle entendait son chien gémir, de temps en temps il émettait un petit aboiement timide. En se guidant au son, elle finit par trouver la cave : La porte était ouverte, Floppy gisait sur le sol, couché sur le côté, les pattes avant et arrière attachées. Quand il vit Aurélie, il aboya un peu plus fort. Le voir comme ça la fit pleurer.
« Bouh ! Floppy... Hmmm... hmmm... hmmmph... je vais te détacher mon petit chien... oh ! mon petit chien... »
Elle s'approcha précipitamment vers lui, il aboyait avec force maintenant. Elle s'accroupit à côté de lui, elle commençait à défaire ses liens tout en réfléchissant : Le téléphone sonnait quand il est passé du premier au troisième étage... Mais alors il aurait dû entendre la sonnerie quand il est passé sur le palier ?... Il aurait dû entendre le téléphone sonner ? vu le bruit qu'il fait !... Alors si... si... s'il avait vraiment été dans... l'escalier, pourquoi il...
JE SUIS DERRIERE TOI !

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