Bonjours,

Je ne fais pas de l'auto diagnostique (un peu), mais depuis quelques années je fais des recherches sur mon état psychologique, mon comportement qui peut être mauvais/nocif pour moi même, je ne pense pas déballer toute ma vie ici car je me demande même si je suis au bon endroit pour demander ça. Pour faire court j'aimerai savoir où est-ce que je pourrais trouver un bon psychiatre à Lyon, remboursable (pas de libérale) et aussi des renseignements sur le procédé d'un diagnostic (sachant que je pense connaître à 80% ma "pathologie" mentale après avoir bien étudié le sujet) s'ils vous plait.

Tu peux en parler stu veux, y'a p-e des gens avec le même truc pour te conseiller, ça gêne pas

C'est surtout que pendant une dépression j'avais essayé d'en parler (sur le 15-18 ) ça ne m'a pas été d'une grande sachant que des gens de mon entourage qui en font parti on tout déballés dans ma vie perso, bref c'était pas top vu que c'était de la pur méchanceté, maintenant je me méfie

Ben t'es sur un forum sur le handicap, les gens sont ici pour en parler donc à part quelques trolls qui passent faire un topic pour se foutre de la gueule des handicapés de temps à autre, y'a pas ce genre de trucs, et je pense pas que ta famille traine ici Je laisse quelqu'un habitant à Lyon répondre à ta question.

Sans vouloir rentrer dans les détails, des choses chez moi et dans ma vie font que je pense être borderline, non pas en lisant le descriptif des symptômes, non, en prenant bien en compte l'environnement, le post "traumatisme", le contexte sociale, fin bref c'est la merde et c'est très handicapant pour ma vie quotidienne, sachant que je vis sous l'influence du stress qui m'épuise, ça m'empêche de construire mon avenir qui n'est plus que restreint par mes erreurs jusqu'à aujourd'hui incomprises, j'ai une phobie du regards permanente, sortir dehors est un effort autant physique que mentale, ça m'épuise + qu'autre chose, je fais de la paranoïa (sensation d'être observé, stress inapproprié/irrationnel, sensation d'abandon vis à vis de certaines personnes et autre, oui je dois être très fou ). Au niveau relationnel, je déteste les gens, je hais l'être humain dans son unité mais pas dans sa globalité (c'est compliqué, retenez juste que si un jour je vous vois en face de moi et que je ne vous connait pas, je ne vous aimerai pas), mais avec les personnes avec qui je suis proches c'est totalement instable. La liste est longue, tout ça pour conclure que je masque tout ça sous un beau masque du mec charismatique, qui peut être potes avec n'importe qui, ouvert etc, les gens me voient comme quelqu'un de "bien" en générale, à part qu'en ce moment j'essaie d'extérioriser en me révélant petit à petit

Puis au niveau scolaire/travail, un autre problème s'installe, je suis nul en cours, j'ai une confiance en moi.. inexistante, je me sens parfois même attardé, les profs me voient comme un con anti conformiste, depuis la primaire je suis passé de bon à médiocre jusqu'à maintenant, je suis en générale mais j'ai dû redoubler l'année dernière pour absence (problème relatif à ce que j'ai dis au-dessus pour ce qui est de ma vie extérieur), j'ai fais une TS après que le lycée annonce à mon père que je sois renvoyé, ma nature instable est venu au gallo sous les insultes de mon père qui ne croyait pas un mot que j'étais dans un état dépressif (j'avais pris RDV chez une psychiatre sans qu'il le sache, ma mère était la seul à le savoir, je me servais d'elle pour qu'elle me paye les séance et ça c'est un autre histoire) que j'étais un moins que rien etc, j'ai peur de mon père même s'il ne me bat pas, il me nourrit etc mais quand il s'énerve je suis dans un état de peur.. fin bref je déteste en parler.
Pour en revenir à mon père, compte tenu de mes capacité aux yeux de l'état je ne pouvais qu'amèrement approuver ses injures, puis vous savez avant de mourir vous voyez toute votre vie défiler, j'étais sous AD et vous connaissez la suite. Maintenant je suis dans un lycée, mais j'ai toujours des problèmes, manque de concentration accrue (même lire un manga est une épreuve pour moi), impulsivité, mon problème sociale intervient alors aussi en classe, la paranoïa aussi (sensation d'être observé, jugé etc). Je dois me réorienter cette année, je compte faire dans l'hôtellerie mais encore une fois est-ce que je serais pris ? Est-ce que je continuerai de vivre comme ça ? Bref je sens que je vais tout rater et finir SDF à me piquer

Pourquoi je dis ça ? Parce que depuis gamin, j'ai tellement "bien" ficelé ma personnalité extérieur de peur qu'on me juge sur mes problèmes, que personne ne se rend compte que je vais/vis mal et c'est à double tranchant, je ne montre quasiment jamais mes émotions, mes ressentis de peur du jugement, de l'abandon, tout se passe dans ma tête, comme si mon corps physique se superposait entre le monde réel et ma conscience, et quand j'aborde le sujet avec des proches je passe pour quelqu'un qui s'invente des problèmes, qui se trouve une excuse, parfois je me demande juste si j'ai une réel importance dans ce monde, j'ai l'impression que lorsque j'essaie de parler de moi et de mes problèmes, d'être qu'un branleur mythomane qui exagère et invente ses problèmes.

Je repense au suicide, j'ai beaucoup méditer là dessus, mais ça reste malgré que cela ne soit pas intentionnel et que je n'es pas envie que ça se reproduise, c'est plus comme une sorte d'échappatoire "au cas où", alors je me contente de vivre mécaniquement ma vie, pour dynamiser un peu ma vie j'essaye de sortir un peu, de jouer aux jeux vidéos qui m'aident grandement, me droguer.

Au début je ne voulais pas pondre un pavé, je m'en rend compte maintenant, mais bon ça fait du bien parfois de parler, désolé des fautes d'orthographes etc

Et en me relisant je me rend compte que j'ai un cruel manque affectif

Exprime toi y'a pas de soucis

Je te conseille Pierre Marie Charazac, psychiatre expert inscrit sur la liste du procureur de la république, de plus il a dirigé les Vinatiers si mes souvenirs sont bons.Il est près du parc Chaziere, à la Croix Rousse.
C'est quelqu'un de très compétent et à l'écoute, j'en parle par expérience personnelle, et il est remboursé.

"j'ai aussi quelques déviances particulières"

"des violeurs"

J'veux pas juger ou quoi, mais t'es vraiment pas discret dans tes propos.. ( m'fin je suis peut-être à côté de ce que t'as voulu dire )

"Une simple déviance"

"violeurs"

J'espère que tu t'entends mec, on parle pas de fétichistes des pieds là.

Mec, des "déviances", tout le monde en a, et ce dans tous les domaines, absolument personne n'est en privé comme il va s'afficher au boulot et tout le monde a des manies qui feraient dire aux autres "ce mec est bizarre, ce mec est fou, ce mec est débile" en public alors qu'ils pourraient faire la même chose en privé. Je suppose que t'entends déviance au terme sexuel, mais même dans ce cas-là c'est la même chose, tout le monde en a et tout le monde a des goûts différents, par définition t'auras toujours pleins de personnes qui font de même, c'est naturel, etc etc., ce qui m'amène à ce que je me suis dit quand j'ai lu ton message peu après que tu l'ai posté : parce que pour que ça soit assez particulier pour que tu prennes la peine de le signifier j'imagine surtout qu'on est au-delà de l'attrait envers quelque chose de juste différent et, comme les autres, j'ai fait l'analogie avec le fait que tu parles des violeurs juste après.
Donc si c'est bien de ça que tu parles, faut aussi réaliser que c'est pas bénin comme truc. Y'a une marge colossale entre pratiquer quelque chose un peu ou beaucoup différemment, ce qui est commun et pas franchement surprenant, et l'imposer contre le gré de la personne avec toutes les séquelles psychologiques et potentiellement physique que ça entraîne. Condamner ce qui est différent est débile, mais condamner la cruauté sur quelqu'un qui t'as rien demandé c'est plus que légitime. Maintenant si ça reste dans ton esprit, ben fais ce que tu veux avec écoute, je pense pas que les gens s'en préoccupent sérieusement du moment que tu passes pas à l'acte, ils ont bien autre chose à foutre, évites juste d'évoquer dans ta phrase l'idée que tu pourrais éventuellement le faire réellement ou que t'as assez peu de considération pour la victime/assez de considération pour le violeur pour le défendre, sinon tu risque de pas valoir mieux, et, bah, gare à tes couilles alors, je serais pas désolé pour elles...

Désolé si c'est pas de ça que tu parlais hein, mais j'avais un doute au début, et vu que y'en a deux autres qui ont eu la même réflexion que moi...
J'ai essayé d'être pas agressif parce que je m'en fous un peu de ce que tu fais de bizarre, tant que ça touche pas à la liberté d'autrui, mais c'est un peu flou dans ton message.

"( m'fin je suis peut-être à côté de ce que t'as voulu dire )"

Effectivement ... et les autres aussi.

AnAutisticKitty

J'ai pas lu mais je suppose que c'est la même teneur que les deux VDD.

Je faisais juste un parallèle avec les violeurs, rangez ces cailloux, merci.

BoiteJaune : Si tu te sens réellement incapable de rebondir par tes propres moyens et que tes troubles sont très handicapants dans ta vie de tous les jours. N'hésite pas à aller demander à ton médecin traitant de t'envoyer dans un CMP pour diagnostique et à faire une demande de reconnaissance travailleur handicapé auprès de la MDPH. Je suis moi-même reconnu handicapé psychique depuis peu et le fait d'être officiellement reconnu comme étant malade fera probablement taire les critiques de ton père s'il sait se remettre en question. À moins qu'il se sente plus compétent que les médecins ... De plus, la MDPH pourra t'orienter vers des associations ou des structures adaptées à tes besoins.

"Pourquoi je dis ça ? Parce que depuis gamin, j'ai tellement "bien" ficelé ma personnalité extérieur de peur qu'on me juge sur mes problèmes, que personne ne se rend compte que je vais/vis mal et c'est à double tranchant, je ne montre quasiment jamais mes émotions, mes ressentis de peur du jugement, de l'abandon, tout se passe dans ma tête"

"j'ai l'impression que lorsque j'essaie de parler de moi et de mes problèmes, d'être qu'un branleur mythomane qui exagère et invente ses problèmes."

Tiens j'aurais pu écrire ça ... Tu as mis le doigt sur le cœur du problème, toi-même tu refuse de prendre tes problèmes au sérieux. Pardon d'être aussi direct mais, la seule chose qui puisse relever de la mythomanie chez toi c'est la façade que tu t'es crée et certainement pas tes problèmes. Ne culpabilise pas, c'est une perte de temps et d'énergie, tu es malade et tu as donc besoin de soins, c’est tout et c'est vraiment pas plus compliqué que ça.