Voilà une question qui m'a travaillé pendant des années, "à cause" du bouddhisme:
La liberté est-elle atteinte lorsque nous surmontons non seulement les contraintes externes mais également les pulsions internes?
Je suis d'accord qu'il s'agit d'une perception très catégorique de la problématique.
Aussi, je ne demande pas aux ontervenants de critiquer le bien fondé de la question.
J'attends des réponses susceptibles de "fusionner" la pensée orientale avec l'occidentale... et surtout voir si elles sont compatibles.
Merci à ceux qui donneront le meilleur d'eux-mêmes pour m'aider à trouver un chibement de penser.

• chibement=cheminement

je veux bien disserter là-dessus, mais "une atteinte" à quoi ? Aux pulsions ? A l'identité, à l'individualité ? ou à la raison ? ou encore à elle-même ?

Peut-être que la question serait : renoncer à ses pulsions intérieures, est-ce être libre ?

"J'attends des réponses susceptibles de "fusionner" la pensée orientale avec l'occidentale."

Rien que ça ! Bon sérieusement, si un philosophe y parvient un jour, je doute que ce soit sur le forum philo de Jeuvideo.com

@edophoenix
Oui, ta reformulation me convient très bien en effet.
Dans le bouddhisme, l'atteinte du Nirvana se fait lorsque le pratiquant parvient à ne plus désirer, à ne plus "subir" ses instincts et pulsions.
Pouvons-nous comparer cela à l'atteinte d'une "liberté ultime"?
Dans la notion occidentale de liberté, on oppose soi et le reste du monde et l'on considère que c'est le reste du monde qui fait barrage à notre liberté. En Orient, ça semble être une conception totalement opposée: c'est de nous-même que viennent les limites à notre liberté.

@Duplessis
LOL. Qui sait? ^^ Ça ne coûte rien de discuter. A défaut de trouver des réponses, on peut toujours trouver des questions ^^