Bonjour
Je suis en train de lire Les Démons de Dostoïevski, et le point de vue de Kirilov vis à vis du suicide me laisse un peu perplexe, et me fait réfléchir..
Même si le débat a déjà du être abordé des centaines de fois j'aimerais avoir votre avis: pensez vous que le suicide est, quelque part, le paroxysme de la liberté ? L'autodestruction, le fait de se retirer de la vie qui nous est imposée, serait-ce de la liberté?
Mais finalement, après, l'esprit ayant été tué, nous ne pouvons pas jouir de cette liberté, hm ?
(Je débute la philo, donc désolé si c'est un peu naïf ou bizarre comme question, mais ça me tracasse )
Donc voilà, si quelqu'un pouvait un peu m'éclairer..
Kirilov c'est un exemple de vie absurde selon Camus dans le Mythe Sisyphe.
necro----13 Lire ces topics pourrait ne pas contenter l'auteur puisqu'il n'aurait pas la liberté de répondre
Ben oui la folie aussi est une forme de liberté.
Comme quoi le "cadre", la loi, ça a aussi du bon.
Etre libre c'est pouvoir effectuer ses désirs mais c'est avant tout avoir la possibilité d'agir. Une contrainte immobilise nos actions, elle nous prive de tout. La mort c'est pareil, elle est la contrainte de la vie (synonyme du mouvement).
L'acte de suicide (avant la mort) est une forme de puissance à l'individu parce qu'il est capable d'effectuer son dernier désir. En effet, le suicidaire va effectuer un caprice, un chantage envers les autres, impuissants pour l'aider. il ne cherche plus de l'aide, il diffuse son désarroi à travers cet acte.
Et après la mort, l'absurdité précédant le suicide si l'on se met en tête qu'elle va nous rendre libre.